Vive le vent d'Hiver
Et tandis que tu regardes la vie,
Tes cheveux volent,
Le temps m'dit d'aller refaire ta vie,
Mais tu la voles,
Et je sens mon souffle sur ta peau,
Une course folle,
Contre les mille parfums de tes maux,
Qui me le frôlent.
Et des fois, j'ose panser une plaie, d'un mauvais souvenir.
Des fois, j'ose penser qu'il te plait à voir ton sourire.
J'ai l'impression de vivre un instant.
Au Printemps.
Me ramène vite tes lèvres tachetées.
A l’Été.
Et pendant que je regarde mes jours,
Le gong sonne,
Le perdant porte ma tête comme toujours,
Puis se fractionne,
Et je ramasse les bouts de remords,
Pesant des tonnes,
Avec le goût d'ennui déjà mort,
Dieu me pardonne.
Et des fois, je décourbe le dos, j'aperçois les
Draps défaits sur les courbes de ton dos, une muse affalée.
Je reprends ma tête de faits divers.
En Hiver.
Me ramène les couleurs monotones.
A l’Automne.
Et sans gêne je m'infiltre dans le creux,
Au pas d'la porte,
Toi songeant au passé malheureux,
Le vent l'emporte,
Poussant tes quelques mille frayeurs,
Pendant qu'tu dors,
Passant parmi tes rêves meilleurs,
Puis les dévore.
Défunte ma présence mais mes caresses, elles, vocifèrent.
Et vive les grands souffles divers, qui sont d'Hiver.
Car les autres vents nous les voyons,
Pour un temps.
Laissant le temps Aux tonnes feuilletées,
s'endEtter.
Que vive à jamais le vent d'Hiver, si risible.
Que vive à jamais les vents divers, invisible.
Que vive à jamais ton vent de verre, si fragile.
Et si jamais celui-là devrait,
Me rendre ivre.
Ce serait De toi Depuis Des mois Des mots D’émoi Démonte Des tôles Du toit...
Et le vent m’abîme.
Et tandis que tu regardes la vie,
Tes cheveux volent,
Le temps m'dit d'aller refaire ta vie,
Mais tu la voles,
Et je sens mon souffle sur ta peau,
Une course folle,
Contre les mille parfums de tes maux,
Qui me le frôlent.
Et des fois, j'ose panser une plaie, d'un mauvais souvenir.
Des fois, j'ose penser qu'il te plait à voir ton sourire.
J'ai l'impression de vivre un instant.
Au Printemps.
Me ramène vite tes lèvres tachetées.
A l’Été.
Et pendant que je regarde mes jours,
Le gong sonne,
Le perdant porte ma tête comme toujours,
Puis se fractionne,
Et je ramasse les bouts de remords,
Pesant des tonnes,
Avec le goût d'ennui déjà mort,
Dieu me pardonne.
Et des fois, je décourbe le dos, j'aperçois les
Draps défaits sur les courbes de ton dos, une muse affalée.
Je reprends ma tête de faits divers.
En Hiver.
Me ramène les couleurs monotones.
A l’Automne.
Et sans gêne je m'infiltre dans le creux,
Au pas d'la porte,
Toi songeant au passé malheureux,
Le vent l'emporte,
Poussant tes quelques mille frayeurs,
Pendant qu'tu dors,
Passant parmi tes rêves meilleurs,
Puis les dévore.
Défunte ma présence mais mes caresses, elles, vocifèrent.
Et vive les grands souffles divers, qui sont d'Hiver.
Car les autres vents nous les voyons,
Pour un temps.
Laissant le temps Aux tonnes feuilletées,
s'endEtter.
Que vive à jamais le vent d'Hiver, si risible.
Que vive à jamais les vents divers, invisible.
Que vive à jamais ton vent de verre, si fragile.
Et si jamais celui-là devrait,
Me rendre ivre.
Ce serait De toi Depuis Des mois Des mots D’émoi Démonte Des tôles Du toit...
Et le vent m’abîme.