Quel panard d’être un héros ! Je venais juste de former la team Rocket et déjà, nous étions des vrais sauveurs ! Moi, Sören, Sam et notre tout nouveau venu IDK, nous avions libéré l’île du karaté d’un grand réseau de distribution de « drogues ». Je n’avais toujours pas bien compris ce que c’était que de la drogue, mais en tout cas, les habitants semblaient très contents de nous. L’idée d’un fan-club de la team Rocket avait même été lancée. Plutôt cool ! Nous avions décidé de nous rendre à Saint Uréa, une île toute proche pour aller faire des emplettes. Avec la prime de Saliva Shkiri, on allait enfin pouvoir se faire plaisir. Manger, boire, acheter des armes… Le pied quoi !
Le bateau accosta au port juste après que mon mal de mer ne se soit calmé. Super… Magnifique timing. Les marins nous jetèrent dehors à coup de pied dans le train parce que, soit disant, j’avais dégueulassé tout le pont supérieur avec mes relents. Nous nous trouvions face à un immense mur de pierre. Pas une ouverture, pas une seule fenêtre. Juste une immense arche gardée par des mecs avec des arbalètes. Ils n’avaient pas l’air très occupé par le flux de personnes qui entraient et sortaient de la cité. Encore des mecs payés à rien foutre, tiens. C’était bien les humains ça. On fait genre on gère mais on est juste une bande bras cassés !
-La vache, c’est super craignos dans le coin !
Nous venions tout juste d’arriver dans une ville toute pourrie. Les habitations étaient on ne peut plus rudimentaires avec des fenêtres brisées, des maisons en tôle et en bois. La véritable zone… On n’avait pas fait tout ce chemin pour se retrouver dans un bidonville ! Je me précipitai vers un garde de l’entrée de la ville. Il m’expliqua alors le fonctionnement de la ville. Son explication était longue et chiante. Je regrettai déjà d’avoir adressé la parole à ce gros moustachu au ventre qui dépassait. Durant toute la durée de son speech, je ne pouvais pas détacher mon regard de ces horribles poils gris qui dépassaient de ses oreilles et de son nez. Son haleine était épouvantable en plus.
-Voilà, vous savez tout.
Hein ? Quoi ? Merde ! J’avais rien écouté et le voilà qui s’en allait. Je regardai Sören qui soupira et me réexpliqua tout. En gros, la ville était séparée en trois. Les riches, les un peu moins riche et les bouseux. Là, on était chez les bouseux et on ne pourrait pas entrer plus profondément dans la ville parce que, pour eux, on ÉTAIT des bouseux. Super, il ne nous restait plus qu’à passer un magnifique séjour chez les ramasse-crottes. IDK nous informa que cette partie de la ville possédait tout de même de nombreux marchands en tout genre. Un truc qu’il avait lu quelque part.
-Bon ben… Allons-y.
Se promener dans ces rues crades n’avait rien de très agréable, mais c’était tout de même sympa. Nous pûmes manger des spécialités locales très typiques. Comme le rat-sauce à la boue. Pas très digeste… Nous arrivâmes soudain sur une grande place, en bien meilleur état que le reste du quartier. Toute propre, une grande pierre pointue se dressait au milieu. Il y avait des mecs armés partout qui faisaient des allers retours parfaitement inutiles. Mais c’était sûrement pour que les citoyens se sentent en sécurité… Bref. De ce point central, nous pouvions nous rendre dans n’importe quelle point. Des panneaux indicateurs nous montraient la voie à suivre pour aller voir les armes, les armures, la pêche, les livres… Tout ce qu’on voulait quoi. IDK voulait aller dans une bibliothèque, Sam à la nourriture, Sören aux instruments de musique et moi aux armes.
-Bon, ba on va aux armes.
-Moi, j'm'en vais voir le luthier, j'ai pété une corde. Qui m'aime me suive !
-Et la bouffe alors, c’est pas des cordes de bouzouki ou des battes qui vont nous remplir l’estomac !
-C’est l’esprit qu’il faut nourrir bande d’ignare. Sans connaissances, on arrive à rien !
-Ouais ben si des pirates nous tombent dessus, on va pas les combattre avec des poissons crus ou des livres, hein !
Une dispute commença à éclater au sein du groupe. Nous finîmes par en venir aux mains. Il aurait suffit que l’on se sépare pourtant, mais bon, n’est pas Rocketteux qui veut ! Je mis un coup de batte sur la tête de Sam qui donna un coup de poing à Sören qui griffa IDK qui me donna un violent coup de cane dans les parties sensibles.
Le bateau accosta au port juste après que mon mal de mer ne se soit calmé. Super… Magnifique timing. Les marins nous jetèrent dehors à coup de pied dans le train parce que, soit disant, j’avais dégueulassé tout le pont supérieur avec mes relents. Nous nous trouvions face à un immense mur de pierre. Pas une ouverture, pas une seule fenêtre. Juste une immense arche gardée par des mecs avec des arbalètes. Ils n’avaient pas l’air très occupé par le flux de personnes qui entraient et sortaient de la cité. Encore des mecs payés à rien foutre, tiens. C’était bien les humains ça. On fait genre on gère mais on est juste une bande bras cassés !
-La vache, c’est super craignos dans le coin !
Nous venions tout juste d’arriver dans une ville toute pourrie. Les habitations étaient on ne peut plus rudimentaires avec des fenêtres brisées, des maisons en tôle et en bois. La véritable zone… On n’avait pas fait tout ce chemin pour se retrouver dans un bidonville ! Je me précipitai vers un garde de l’entrée de la ville. Il m’expliqua alors le fonctionnement de la ville. Son explication était longue et chiante. Je regrettai déjà d’avoir adressé la parole à ce gros moustachu au ventre qui dépassait. Durant toute la durée de son speech, je ne pouvais pas détacher mon regard de ces horribles poils gris qui dépassaient de ses oreilles et de son nez. Son haleine était épouvantable en plus.
-Voilà, vous savez tout.
Hein ? Quoi ? Merde ! J’avais rien écouté et le voilà qui s’en allait. Je regardai Sören qui soupira et me réexpliqua tout. En gros, la ville était séparée en trois. Les riches, les un peu moins riche et les bouseux. Là, on était chez les bouseux et on ne pourrait pas entrer plus profondément dans la ville parce que, pour eux, on ÉTAIT des bouseux. Super, il ne nous restait plus qu’à passer un magnifique séjour chez les ramasse-crottes. IDK nous informa que cette partie de la ville possédait tout de même de nombreux marchands en tout genre. Un truc qu’il avait lu quelque part.
-Bon ben… Allons-y.
Se promener dans ces rues crades n’avait rien de très agréable, mais c’était tout de même sympa. Nous pûmes manger des spécialités locales très typiques. Comme le rat-sauce à la boue. Pas très digeste… Nous arrivâmes soudain sur une grande place, en bien meilleur état que le reste du quartier. Toute propre, une grande pierre pointue se dressait au milieu. Il y avait des mecs armés partout qui faisaient des allers retours parfaitement inutiles. Mais c’était sûrement pour que les citoyens se sentent en sécurité… Bref. De ce point central, nous pouvions nous rendre dans n’importe quelle point. Des panneaux indicateurs nous montraient la voie à suivre pour aller voir les armes, les armures, la pêche, les livres… Tout ce qu’on voulait quoi. IDK voulait aller dans une bibliothèque, Sam à la nourriture, Sören aux instruments de musique et moi aux armes.
-Bon, ba on va aux armes.
-Moi, j'm'en vais voir le luthier, j'ai pété une corde. Qui m'aime me suive !
-Et la bouffe alors, c’est pas des cordes de bouzouki ou des battes qui vont nous remplir l’estomac !
-C’est l’esprit qu’il faut nourrir bande d’ignare. Sans connaissances, on arrive à rien !
-Ouais ben si des pirates nous tombent dessus, on va pas les combattre avec des poissons crus ou des livres, hein !
Une dispute commença à éclater au sein du groupe. Nous finîmes par en venir aux mains. Il aurait suffit que l’on se sépare pourtant, mais bon, n’est pas Rocketteux qui veut ! Je mis un coup de batte sur la tête de Sam qui donna un coup de poing à Sören qui griffa IDK qui me donna un violent coup de cane dans les parties sensibles.