- Spoiler:
- Deux semaines se passent entre mon précédent RP : https://www.onepiece-requiem.net/t8557-woody-1er-rp-mon-metier-mes-objectifs et ce rp
Personne ne me connaissait à Manshon. Moi, je ne connaissais pas grand monde mis à part mes supérieurs, ma troupe, quelques malfaiteurs qu’on avait arrêté, des marchands – ils connaissent tout ce qu’il se passe dans les environs ; qui fait quoi, pourquoi, comment … Bien sur, ils nous disent tout. De vrais bavards ces types là – la personne qui travaille à l’accueil de l’hôtel ou je loge, et je crois bien que c’est tout. Cela faisait maintenant une semaine que j’étais transféré dans cette ville. Je possédais à peu près huit cent mille Berry, un peu de linge et ma grosse et longue épée. J’oublie : j’avais aussi, rangé dans une de mes deux poches – sachant que je suis ambidextre – un malheureux pistolet dont le seul avantage était sa grande portée. Je dois dire que je me servais plus de l’arme à feu que de mon épée, qui n’avait quant à elle, jamais servie.
La plupart du temps, j’effectuais mes manœuvres sous l’ordre direct et sur place d’un supérieur, dans l’efficacité et la rapidité. Mais là c’était différent. J’opérais sans mon chef. On faisait des petites rondes avec aucun chemin précis, juste pour surveiller si tout allait bien. On faisait ce que les grades les moins importants dans la marine régulière faisaient. Oui, à peine transféré sur cette île, on m’informait déjà de la grande mafia. Cela expliquait pourquoi la ville était calme. Les ordres étaient : surveillez tout le monde tout en faisant attention de ne marcher sur les pieds de personne, mais ne soyez pas trop regardant. Il était dix-neuf heures trente quand un appel du Den Den Mushi venait rallonger notre service quotidien. Ça me rappelait que sur l’île des hommes poissons, les moyens téléphoniques ne se faisait pas par escargot mais par hippocampe. Du moins dans ma jeunesse. Les choses évoluent vite. Bref, un supérieur me signalait au bout du fil une fusillade - qui durait trop longtemps pour qu’on ne fasse rien - dans une petite ruelle de la ville. Quand mes supérieurs m’appelaient en fin de service, c’était pour me refiler le boulot de dernière minute.
Je donnais l’information du boulot supplémentaire à ma petite troupe de marines. Ils affichaient des visages mécontents. Depuis le début où on m’avait mis à la charge de ce groupe, pas une journée ils s’étaient comportés comme si j’étais normale. Ils ne me parlaient que par nécessité, tandis qu’entre eux ils papotaient discrètement. Pareil, en dehors du travail ils étaient de grands amis, ils sortaient et buvaient ensemble … Mais une place pour un homme poisson, OULA JAMAIS ! C’était pas grave, il valait mieux être seul que mal accompagné. Enfin c’était déprimant la solitude à force. Ça me travaillait vachement. Je me surprenais même à déserter la marine pour rejoindre mes frères sur l’île des hommes poissons. Mais j’avais un objectif qu’il fallait que je garde en tête. Je ne pouvais pas sur un simple caprice, m’en aller comme ça. Il fallait vraiment que je me fasse au moins un ami. Un léger soutien …
Mais revenons à nos poissons.
Plusieurs fois un des mes regards avait suffit à les calmer, mais cette fois-ci ; j’avais du leur formuler d’un ton sec :
- Il y a un problème ?
- Non chef, dirent les soldats à contrecœur.
- Très bien, alors allons-y au pas de course.
Je ne courais pas d’une grande vitesse, pour ne pas les distancer. On s’approchait de la ruelle en question, s’apprêtant à désarmer les bandits. Heureusement, un peu de chance avait fait tomber une équipe de marine régulière qui s’était occupé de l’affaire avant nous.
Après s’être présenté et avoir quitter l’autre groupe de la marine, je donnais l’ordre à un subordonné de contacter simplement par escargofone nos chefs ; pour faire un rapport à l’oral. Contrairement à l’autre section de marine, nous ne faisions jamais de rapports écrits. A part pour de graves incidents, ou quelconque autre action nécessitant un minimum de gravité. D’ailleurs, c’est parce qu’on était en bas de l’échelle que les rapports orales pour de simple interventions étaient obligatoires.
Un nouvel appel du supérieur nous avait donné permission de nous retirer de service. Je m'en allais donc faire un petit tour en ville.
La plupart du temps, j’effectuais mes manœuvres sous l’ordre direct et sur place d’un supérieur, dans l’efficacité et la rapidité. Mais là c’était différent. J’opérais sans mon chef. On faisait des petites rondes avec aucun chemin précis, juste pour surveiller si tout allait bien. On faisait ce que les grades les moins importants dans la marine régulière faisaient. Oui, à peine transféré sur cette île, on m’informait déjà de la grande mafia. Cela expliquait pourquoi la ville était calme. Les ordres étaient : surveillez tout le monde tout en faisant attention de ne marcher sur les pieds de personne, mais ne soyez pas trop regardant. Il était dix-neuf heures trente quand un appel du Den Den Mushi venait rallonger notre service quotidien. Ça me rappelait que sur l’île des hommes poissons, les moyens téléphoniques ne se faisait pas par escargot mais par hippocampe. Du moins dans ma jeunesse. Les choses évoluent vite. Bref, un supérieur me signalait au bout du fil une fusillade - qui durait trop longtemps pour qu’on ne fasse rien - dans une petite ruelle de la ville. Quand mes supérieurs m’appelaient en fin de service, c’était pour me refiler le boulot de dernière minute.
Je donnais l’information du boulot supplémentaire à ma petite troupe de marines. Ils affichaient des visages mécontents. Depuis le début où on m’avait mis à la charge de ce groupe, pas une journée ils s’étaient comportés comme si j’étais normale. Ils ne me parlaient que par nécessité, tandis qu’entre eux ils papotaient discrètement. Pareil, en dehors du travail ils étaient de grands amis, ils sortaient et buvaient ensemble … Mais une place pour un homme poisson, OULA JAMAIS ! C’était pas grave, il valait mieux être seul que mal accompagné. Enfin c’était déprimant la solitude à force. Ça me travaillait vachement. Je me surprenais même à déserter la marine pour rejoindre mes frères sur l’île des hommes poissons. Mais j’avais un objectif qu’il fallait que je garde en tête. Je ne pouvais pas sur un simple caprice, m’en aller comme ça. Il fallait vraiment que je me fasse au moins un ami. Un léger soutien …
Mais revenons à nos poissons.
Plusieurs fois un des mes regards avait suffit à les calmer, mais cette fois-ci ; j’avais du leur formuler d’un ton sec :
- Il y a un problème ?
- Non chef, dirent les soldats à contrecœur.
- Très bien, alors allons-y au pas de course.
Je ne courais pas d’une grande vitesse, pour ne pas les distancer. On s’approchait de la ruelle en question, s’apprêtant à désarmer les bandits. Heureusement, un peu de chance avait fait tomber une équipe de marine régulière qui s’était occupé de l’affaire avant nous.
Après s’être présenté et avoir quitter l’autre groupe de la marine, je donnais l’ordre à un subordonné de contacter simplement par escargofone nos chefs ; pour faire un rapport à l’oral. Contrairement à l’autre section de marine, nous ne faisions jamais de rapports écrits. A part pour de graves incidents, ou quelconque autre action nécessitant un minimum de gravité. D’ailleurs, c’est parce qu’on était en bas de l’échelle que les rapports orales pour de simple interventions étaient obligatoires.
Un nouvel appel du supérieur nous avait donné permission de nous retirer de service. Je m'en allais donc faire un petit tour en ville.
Dernière édition par Woody Shitann le Mar 22 Oct 2013 - 12:01, édité 2 fois