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Un CP et un révo main dans la main?

Des montagnes à perte de vue. Un paysage rare dans ces mers ce qui rend cette île encore plus charmante. De nombreuses zones non habité pour des raisons x ou y permettent à certaine personne de cacher certaines choses. C’est le cas pour notre aventure du jour. C’est donc dans une zone reculée de Tanuki que les citoyens du monde avaient un repère. Pourquoi avaient ? Tout simplement parce que le lieu a était abandonné quelque temps après la mort du leader. L’organisation a coulé si rapidement.

Aujourd’hui, il y a un homme, le fils de l’ancien leader. Celui-ci a décidé de rebâtir l’organisation. Pour cela tente de rallié à lui les anciens compagnons de son père. Normalement le gardien du QG n’est autre que l’oncle d’Ivan. Igor De Cimitiero. C’est donc en espérant le trouver qu’un trio d’ange s’aventure dans les montagnes. Leur allure est lente. Très lente. La raison est toute simple. Le jeune homme est handicapé. Il ne peut se servir de ses jambes. Sur sa chaise mécanisée il avance aider par le meilleur ami de son père et une amie à lui.

Le temps passe… La seule chose qu’espère notre ange c’est de ne pas faire tout cela pour rien. Car le trajet fatigue plus ses compagnons que lui ce qui le gêne assez.

-Voilà. Nous sommes arrivés

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Ces paroles sont à peine audibles à cause du mistral qui se promène entre les montages associés aux chutes d’eau. La température commence à chuté et le froid gagne du terrain. Face à la grande porte entre ouverte, Pédoras décide de prendre les devants et l’ouvre assez pour faciliter le passage de l’handicapé. Ce dernier découvre les lieux. Une seule est immense sale. Le secteur est saccagé. Les feuilles s’envolent un peu partout, les quelques meubles sont renversés. Le mur sur le côté droit qui contient un passage secret pour d’autre salles a subi une explosion. Le passage est complètement dégagé.

-Il semblerait que quelqu’un a fait le ménage avant nous.


AOUUUUUUUUU !


Pédoras place sa main sur son katana tandis qu’Ivan met la sienne dans son costume où se situe son arme. Cali prend place derrière Ivan et le trio avance avec en première ligne le sabreur comme d’habitude.

-Les loups on investit les lieux, mais c’est pas cela qui m’inquiète. Je t’ai parlé d’une arme sur le chemin.

-Oui une arme que même mon oncle ne connait pas.

-Non, ce n’est pas vraiment ça. C’est plutôt que nous préférons qu’il ne sache pas où elle se trouve par peur qu’il s’en serve et crée davantage de carnage.

-… Je suppose que l’arme se trouve dans ce passage…

-Effectivement.


Le trio avance petit à petit. Il s’engage dans le passage et trouve un loup mort. Le sang coule encore de la plaie. Pas de doute, un autre prédateur que les loups se trouve ici. Les hommes redoublent de prudence mais la chaise d’Ivan entre en contact involontairement avec un bout de paroi qui dépassé au niveau des roues. Le bruit annonce leur présence dans ce couloir qui raisonne. Ils continuent d’avancer et trouvent de nouveau un loup mort.

    « Arrête ton char grossier, tu me fais marcher Floyd ! Comme si j’allais croire des histoires à dormir debout pareilles… que des sornettes »
    s’écriait un saoulot sur un ton guère confiant, un ton qui laissait présager que ces histoires pourraient s’avérer véridiques.

    L’un de ces jours comme on en dénombre tant à « La Taverne du preux montagnards sans peurs et sans reproches », un nom tout aussi grotesque que futile où les autochtones viennent noyer leurs peines dans la robe voluptueuse du houblon doré et dans l’épaisse et aigre mélasse qu’on vous sert, ici,  en guise de tord boyaux. Faut dire que les gens d’ici-bas ont  un gosier rougâsse qui fait peine à voir, tant ils tirent sur la bibine pour se gorger de vains espoirs et cautériser leur mal-être profond qui, si l’on ne jugulait pas de la manière, exploserait dans un déchainement si puissant qu’ils pourraient bien soulever la montagne à eux seuls. Ces foutus montagnards confondraient de l’eau de vie à un pinard millésimé si c’est pas malheureux, vraiment, nous au Cipher Pol, on sait apprécier comme il se doit les mets rares et goutus de ce monde en berne.  J’en perdrais presque mes manières bon sang, il n’est point aisé de demeurer incompris dans ce monde de brutes épaisses sans vergogne. Je mettrais cependant mon mouchoir par-dessus, je suis ici pour le business, un business dont l’importance était capitale m’a-t-on dit. Une histoire d’arme des plus étranges, dérobé récemment à un groupuscule obscure qui doit encore se réclamer des croyances de je sais quel secte, encore une bande de malades mentaux qui, pensant avoir déterré le Saint Graal  pourraient poser quelques embûches à l’ordre établi. On m’a envoyé sur le coup pour clarifier les choses et récupérer au cas échéant, si elle s’avère véritable, la fameuse arme. Seulement, on m’a bazardé ici avec pour seuls armes mon organe génital et mon couteau comme dirait l’expression, la rengaine habituelle au Cipher Pol en somme. Aussi, est t’il judicieux de prendre la température à l’un des endroits, si ce n’est pas l’unique endroit, de passages de la contrée. Et puisque dieu le veut, il semblerait pour le coup, que j’ai flairé le bon filon pour notre affaire.

    « Puisque je te le dis, Gontran ! Paraîtrait que la créature, en haut sur la montagne, soit sorti de sa tanière et ait décimé le troupeau de ce bon vieux Marco’, qui broutait dans les pâturages sur le flanc de montagne. Le pauv’ vieux est venu se confesser à moi la nuit dernière. L’était terrorisé le gaillard et tu connais le fier artaban qu’est notre Marco, pas peur pour six sous.  Même que la bête lorsqu’elle aurait rugit,  un son abominable et métallique aurait retentit de sa gueule avant de flinguer net son troupeau. »

    La réplique avait su attirer l’attention de bon nombre d’auditeurs dans cette assemblée de poivrots et de fiers travailleurs. Elle était loin d’être tombée dans l’oreille d’un sourd, entre nous soit dit. L’affirmation avait de quoi glacer le sang, à en croire la voix rauque et rugueuse de celui que j’affublais de patron, une bête assoiffé de douces et tendres brebis roderait au creux de la montagne. Un silence, ferme et inhabituel se prolongeait dans l’auberge anormalement calme. Ne voulant s’attirer davantage d’infortune, le barman passa du coq à l’âne et invita ses soiffards…euh convives à une tournée générale. Le feu preux gontran, lui avait pris soin de prendre la poudre d’escampette suite aux révélations de Floyd le barman. Se carapater était sans doute encore la meilleure des décisions qu’il avait dû prendre ces deux dernières années. Seulement au Cipher Pol, il en faut davantage pour qu’on nous fasse avaler des couleuvres de la sorte, c’est inhérent au boulot je suppose, si on devait accorder du crédit à toutes les histoires rocambolesques de quidam qu’on aurait croisé, j’en serais encore à …. Ce Floyd me revient guère ou tout du moins, c’est mon sixième sens qui parle, qui jacte alors que je ne lui aie guère concédé le mot. Le barman, il y a fort à parier qu’il en dit moins qu’il n’en sait, m’étonnerait pas que quelque manigance grossière se dérobe derrière les traits du ô combien abominable homme des montagnes. Je décide de jouer la carte de l’ébranlé moi aussi et fait mine de me retrouver les quatre fers en l’air suite à cette révélation qui est loin d’être des plus anodines. Je dépose précipitamment mon dû sur le coin de table avant de filer droit vers la sortie.

    Rendu à l’extérieur, je bats la semelle tout en demeurant songeur, il est encore trop tôt pour le dire mais cette ébauche de piste pourrait bien me faire découvrir le pot aux roses. J’opte pour l’alternative et engage ma route vers les sommets, travers des vallons ombragés sans trop d’embûches, des plateaux escarpés où j’aperçois par intermittence quelques bergers et de courageux cultivateurs qui se courbent l’échine à travailler de leur dû. Enfin, à l’horizon j’aperçois les arpents rocheux des monts, sauvages pics indomptés de l’île, au dessus desquelles des rideaux d’eaux cristallines se déversent de part et d’autres des pierres imperméables. J’avance avec davantage de précaution, les oreilles en alerte et parvint finalement à rejoindre une corniche en contrebas où à ma grande stupéfaction, je fais la découverte dans un écrin rocheux d’un édifice surmonté de fins reliefs, taillé dans le grès abrupt de la montagne. La façade du bâtiment, illuminé par les flammes de quelques torchés, scellé dans de lourds socles de roche, est resté entrouverte. Tout porte à croire que le bâtiment a reçu quelque visite inopinée dans cette nuit ténébreuse. Je pénètre précautionneusement dans l’enceinte et devient témoin d’une scène peu commune bien que prévisible, l’immense salle avait été ravagé, retournée de fond en comble par quelque tornade ou assimili homme, saccageant l’équilibre précieux et la sérénité de ce lieu en dehors du temps. Force est de constater que mon instinct ne m’avait guère joué des tours et que j’éluciderai bientôt l’énigme de l’arme en m’enfoncant davantage dans la bâtisse. Empruntant les tunnels et chemins étroits, je découvrais un lieu atypique, où les murs suppuraient de secrets irrévélés. M’engouffrant dans quelque défilé exigu, mes oreilles entendirent une étrange conversation. Les murs ont des oreilles parait t’il, il n’est plus vrai.

    « L’essai terminal est prévu pour ce soir, selon Rogue. Il faut qu’on termine fissa les préparatifs sinon il risque de nous tomber dessus, et tu le connais, il a la main lourde. Allez, grouille »

    Deux hommes encapuchonnés s’efforçaient de déplacer des marchandises volumineuses dans un petit corridor qui se prolongeait en aiguille où l’on pouvait entendre quelques échos d’une voix grasse. Je les prends en filature silencieusement avant de tomber finalement sur une lourde porte de granit, refermé assurément par les deux gaillards après leur passage. Je poursuis ma route en empruntant un sentier rocailleux et débouche nez à nez sur une nouvelle artère avec des personnages singuliers. Un paraplégique tout de blanc vêtu dont on ne voyait guère que le bas du faciès,  poussé par une femme et un autre homme qui avait des allures de sentinelle. Leurs regards interrogateurs se penchèrent sur moi.  Les choses se corsaient, l’handicapé avait tout l’air de baigner dans des affaires officieuses, sorte de gourou ou manitou de je ne sais quel étrange faction. Ouais, le profil type du révolutionnaire soucieux de sa plastique et pas foutu de montrer au monde sa tronche au peuple, ca parle d’hérésie après ces bêtes là. Tout cela puait la conspiration sous fond d’idées révolutionnaires…encore mon instinct qui me le dit celui-là. Allons bon, soyons gentleman…du moins en apparence.

    « Que du beau monde pour une ballade nocturne, il semblerait qu’on s’est tous donné le mot n’est-ce pas ? Hermann. Finch’ et à qui ai-je l’honneur ?

    • https://www.onepiece-requiem.net/t4356-un-veteran-du-cipher-pol#4
    Un homme pas tout jeune se montre. Que fait-il ? Qui est-il ? De nombreuses questions se posent. En tout cas, il montre une certaine assurance et sa politesse rassure le trio. Pédoras retire la main de son arme par politesse tandis qu’Ivan replace ses bras sur les accoudoirs. Les mots de l’intrus sont rapidement analysés par l’handicapé qui peut répondre avec aisance tout en cherchant les informations que détient l’interlocuteur.

    -Que de monde ? Puis-je en déduire que nous ne sommes pas les premiers que vous croisez en ces lieux ?

    Un petit silence rapidement coupé par Ivan qui reprend pour éviter de donner mauvaise impression.

    -Pardonné mon impolitesse. Je me nomme Ivan De Cimitiero, voici Cali et Pédoras. Enchanté.

    Il tend sa main en espérant que l’individu le lui serre. Suite à cela, Ivan place la main sur son visage et rabaisse le tissu.

    *Vous savez que c’est impoli de dévisager les gens de la sorte. Ne vous inquiétez pas pour mon être. Je ne suis pas une personne primée ou je ne sais quelle idée est en train de vous passer par la tête. Des mots que je ne prononcerai pas.*

    -La nuit est fraiche, Pédoras je suppose que nous passerons la nuit ici ?

    -Oui. Il doit y avoir des lits dans l’une de ces pièces.


    Suite à la réplique de son ami, Ivan lève légèrement la tête. Son œil dans l’obscurité scrute le comportement de Monsieur le menteur. Cet homme à des choses a caché, l’handicapé est sur de lui. Puis la phrase de Pédoras est une sorte de déclaration. Nous connaissons ces lieux. Voilà ce qu’elle dit. Il reprend le dialogue avec ça douce voix et un débit assez lent.

    -Monsieur Hermman Flinch’. Je vous ai dit mon nom j’attends donc le vôtre…

    Une phrase probablement assez troublante. Qu’est-ce-que ça signifie? Pourtant il vient de siter le nom que lui a donné l’individu. L’ange reprend de plus belle.

    -Vous savez, tout le monde à des choses à cacher. Si vous voulez conserver votre anonymat c’est votre droit. Après tout, je cache bien mon visage même si les raisons qui me poussent à le faire son totalement différente des vôtres. Pédoras voulez-vous bien nous mener aux chambres je vous prie. Monsieur Hermman vous pouvez passer la soirée avec nous. Parcourir la montage à cette heure est risqué. Votre présence est plutôt agréable. Il est toujours agréable de rencontrer une nouvelle personne tant que celle-là est honorable bien sur. C'est bien votre cas?

    Un sourire sincère est lancé à l’inconnu. Il faut comprendre que l'ancien n'a pas affaire à n'importe qui. Il est face à un mystérieux personnage qui semble être le leader du trio.

      Libre a moi de garder mon anonymat, comme vous dites. Hermann Finch pour vous, donc.

      Il ne te donnera vraisemblablement pas son nom. Tu sais d'avance qu'il t'a estimé du regard et qu'il ne te fait pas forcément confiance. L'entrée en matière sûrement. Savoir que tu sais qu'il a menti. Ca a du le mettre mal à l'aise. Et son mode de défense maintenant est de rester assez distant et en même temps proche pour savoir a qui il a à faire. L'homme se caresse la moustache, et t'invite à te rendre dans l'abri que vous avez trouvé pour la nuit.

      Le temps passe et la compagnie se fait, comme tu l'avais prévu, "agréable".

      Ivan, c'est ça ?

      Lorsque vous êtes posés et assez restaurés pour avoir une conversation sérieuse, l'homme s'intéresse un peu plus précisément à toi. La nuit est avancée désormais, et tes deux amis piquent doucement du nez. Mais pas lui. Hermann Finch est un peu plus détendu à présent et semble plus apte à s'ouvrir et avoir une conversation sérieuse.

      J'ai très bien compris qu'il était inutile de vous mentir. Donc... Pardonnez ma curiosité, mais comment savez-vous que mon nom n'est pas mon nom ? Vous avez une formation professionnelle ? Vous lisez dans les pensées ? Mieux... Vous voyez l'avenir ?

      Tu peux voir sur son visage un petit sourire, un peu mesquin. Il reprend en s'installant confortablement, croisant ses bras sur sa poitrine :

      Et qu'est-ce qui vous amène ici ? Le paysage ? Une... randonnée ?
        Des questions c’est bien, mais c’est encore mieux lorsque l’interlocuteur se nomme Ivan De Cimitiero et qu’il possède le fruit de la vérité. En résumé, un homme qui ne peut mentir.

        -Certes, on ne peut me mentir. Mais pourquoi dévoilerais-je mes capacités à un inconnu aussi agréable soit-il ?

        Le sourire lui est renvoyé par politesse. Mais ça se voit que c’est un sourire forçait. En tout cas, ce jeu de vouloir des informations sans en révéler arrache finalement un réel sourire à l’ange.

        -Je suis là pour récupérer quelque chose qui appartenait à mon père. L’être qui a bâti ces lieux. Il serait regrettable que l’objet en question tombe entre de mauvaises mains.

        Oui, fort regrettable. Les hommes qui n’ont pas de bonnes intentions ne doivent pas avoir la moindre parcelle de force, de pouvoir. C’est ce que pense l’handicapé.

        -Je vous retourne la question. Que faites-vous en ces lieux ?


        Pas le temps de continuer la discussion qu’un bruit est perceptible. Dans cette soirée calme, le moindre son est perceptible, de plus les locaux résonnent. Il n’en faut pas plus pour qu’Ivan se redresse de son matelas et commence à grimper sur sa chaise roulante. Cela est laborieux et probablement triste à voir. Après plusieurs essais, il parvient enfin à atteindre son objectif.

        -Si vous m’accompagnez, est-ce que je risque quelque chose venant de vous ?

        La réponse à cette question est très importante. Cela permettra de déduire si ce fameux Hermann Finch est un danger. Il est inutile de vous le précisez, mais dans le cas contraire, la tension risque de montée entre les hommes. Déjà que les choses ne se passent pas si bien que cela entre ses inconnus sur leur garde.
          La même chose que vous.

          Plus ou moins. Mais ça, il ne le dira pas. Finch ose même un petit sourire et un regard avisé. Il croise les bras sur sa poitrine en se redressant un peu. Il est là pour à peu près la même chose que toi, mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Elles sont moins nobles, mais ça, il ne le dira pas non plus. En tout cas, tu as piqué son intérêt et il n'est pas prêt de partir se coucher.

          Et non, vous ne risquez rien.

          Il jette un coup d'oeil a tes deux acolytes qui dorment paisiblement désormais. A poing fermé. L'homme note même que l'un d'eux fait un rêve particulièrement fort, puisqu'il fait des grimaces et bouge même les jambes de temps à autres. Alors, Finch s'avance vers toi et te murmure presque :

          Pour prouver ma bonne foi, je vais vous dire. Je n'aime pas les promenades nocturnes. C'est en suivant des hommes que je vous ai trouvé. Je les ai perdu de vu peu après. Ils parlaient d'un "essai terminal" pour ce soir. Alors, je peux vous dire que vous ne risquez rien en ma compagnie. Ou je peux vous le prouver si nous partons maintenant à la recherche de ces hommes que j'ai perdu tantôt.

          Si ces gens se servent de votre objet pour cet "essai terminal", et que l'objet en question est une arme, je dois le savoir.
            Le duo sort de la pièce. Légèrement rassuré, Ivan peut se concentrer sur l’arme. Quel type d’arme est-ce ? Son père n’utilisait que ses points lors de combat. Alors une arme spéciale utilisée pour certaines occasions. Ou une arme trop puissance qu’il a préférée scellé. Un son métallique déchire les tympans. C’est probablement ce genre de bruit qu’a entendu l’homme de la taverne. En tout cas, cela vient de l’extérieur. Le vent glacial de cette douce nuit force l’ange à s’enrouler encore plus dans son tissu. Une fois dehors quelle direction prendre ? L’handicapé espère que l’essai terminal n’est pas fini histoire de remonter à la source.

            Les minutes passes...

            -J’espère que l’arme n’est pas si terrifiante que cela.

            Le mot est lâché. Comment va réagir cet homme qui cache son identité ? Le moindre mouvement ou expression est scruté par l’œil valide du calciné. Puis le son retentis de nouveau et ça raisonne. Trouvé la source n’est pas tellement dans les cordes de notre homme.

            -Je pense que cela vient de gauche mais je n’en suis pas sûr.


            Heureusement que son interlocuteur est un agent. Avec certitude il montre une direction bien plus précise que le simple ‘gauche’ du borgne. Les hommes avancent … Jusqu’à ce qu’ils aperçoivent au loin des hommes.

            -Ce pourrait ’il que ce soient ceux que vous aviez entendus ? Ils empreinte la même direction que la nôtre.

            Mais les suivre est compliqué… Avec une chaise roulante dans des montagnes, c’est un vrai calvaire.

            -Pas moyen de pioncer avec ce vacarme.

            -Pédoras ? Que fais-tu ici ? Et Cali
            ?

            -Ne t’en fais pas, j’ai barricadé la chambre. Bon, Flinch, tu peux partir devant on te rejoint. Le temps qu’on arrive tu auras déjà glané des informations je pense.

            -C’est vrai, bonne idée. Ne vous inquiétez pas pour nous. Faite attention, nous ne savons pas à qui nous avons affaire.

            Des paroles prononcées tel un allié, un ami. Ce genre de chose ne doit pas tellement exister chez le cp9. On leur dit d’exécuter c’est tout.
              Ainsi soit-il. Et je m'appelle Finch.

              Finch n'est pas du genre à faire répéter les choses. Comme il n'est pas du genre à aimer qu'on écorche son nom. Il jauge ton compagnon du regard, marquant une petite moue dédaigneuse qui plisse les rides de ses joues et de ses yeux. Il va déjà pour partir au devant du danger, mais se retourne instinctivement pour poser quelques limites et conditions à cette collaboration :

              Je préfère fixer les termes de nos arrangements immédiatement. Retrouvons nous dans trois heures de l'autre côté de cette crète que vous avez dans le visu. Si je n'y suis pas, c'est que j'ai pris de l'avance et dans ce cas, poursuivez votre route. Ne faites rien de stupide ou d'inconsidéré. Et par cela, j'entends de tenter d'intercepter ces gens, de voler leurs outils ou de saboter leur plan. Ne jouez pas aux héros, ça vous fera tuer. Ne faites rien qui pourrait vous sembler de bon ton ou approprié à la situation. Vous aurez de toute façon tort.

              Mais surtout, si nous devons nous retrouver publiquement, faites comme si nous ne nous connaissons pas.


              Et à peine a-t-il fini son monologue de règles strictes et sèches empreintes d'une pseudo-autorité qu'il disparait dans la nature à la poursuite de ses cibles.
                Le duo avance doucement mais surement. Comme on dit, Ivan qui roule n’amasse pas mousse. Bref. Comme si l’agent avait calculé la vitesse de déplacement de l’ange, ce dernier arrive au point de rendez-vous à cinq minutes près. Une bonne vision à cet endroit. L’homme qui prétend se nommer Finch n’est pas là. C’est même tout le contraire, les deux hommes qui se faissaient suivre sont là en embuscade derrière un rocher qui semble être le seul endroit où ce cacher ici. Des fusils en main. Hors de question de tenter quelque chose. Même si l’handicapé est agile avec ses armes, sans déplacement il encaissera un coup probablement mortel.

                -Z’avez pas que ça à faire.  Suivre des gens en pleine nuit. Vous voulez nous piller c’est ça ?

                Les hommes ont l’air sérieux et plutôt sur les nerfs. Avec un tel stress, leur doigt peut enclencher le mécanisme sans véritable intention.

                -Désolés, mais nous cherchons simplement quelque chose.

                -A d’autres.

                -Regard leur tête. C’est des voyageurs ça. Pas du tout des brutes.

                -Vrai qu’il est assez fin lui, et l’autre sur sa chaise a des jambes squelettiques.

                -Vous chassez la créature aussi ?!

                -La créature ?

                -Chuut. Regarde leur tête c’est des étrangers. Tu vas les faire fuir

                -M’en fiche ! Y’a une créature qui traine et j’ai pas l’intention de la laisser buter des passants. Ça va faire une sale réputation à l’ile et on va avoir des problèmes économiques.

                -V’nez avec nous. Vous pouvez pas voyager comme ça. Vous êtes des proies faciles.

                -Que j’te raconte pas. Un monstre en métal !!

                -Arrête tes conneries sa existe pas. T’as trop d’imagination. Ça doit être un loup mutant avec de longues griffes qui court sur ses pattes arrière. Un loup-garou.

                -Et c’est moi qui divague…

                Le duo explique rapidement qu’ils attendent un homme et les deux montagnards continuent leur proposition sur la probable forme de la créature en attendant. Les minutes passent et les nouveaux compagnons décident de piqué un petit somme en attendant. Même si l’un a toujours un œil ouvert.  Au bout d’une trentaine de minutes, le soldat n’est toujours pas là. Alors le quatuor se remet en route.

                -Fouchtra ! C’est parti mon kiwi.

                Les hommes avancent prudemment en regardant de tous les côtés. On comprend rapidement comment ils ont repéré les poursuivants. Dommage que les films de policier n’existent pas encore à cette époque, ces deux-là auraient un premier rôle.  Ils se couvrent mutuellement, fond des signes de la main. Roulade et compagnie.

                -Ras. Go gogo

                -La cargaison est en mouvement.

                -J’espère que ce n’est pas moi que vous appelez de cargaison.


                Les deux lancent un petit sourire hypocrite en répondant bien évidemment négativement. Mais inutile de mentir, enfin, cela fait rire nos deux anges.

                Un peu plus loin on aperçoit des hommes en mouvement. Ça court vite pour se regrouper quand le son métallique surgit.

                -Où qu’elle est la bête ?

                -Il n’y en a pas.

                -J’vois bien qu’y’a pas de bête !!! Mais c’est pour dire que cet idiot ne fait pas la différence entre une créature et une machine.

                -Alors Ivan, que veux-tu faire ? On n’a pas réellement accepté les closes du contrat avec ce Flinch.

                -Observons. Evitons de nous faire prendre. Nous ne sommes pas si pressé.


                  De votre place, vous ne voyez pas grand-chose. Quelques silhouettes massives indistinctes et lointaines, des couleurs par-ci par-là, impossible de déterminer l’objet qu’ils baladent précieusement de main en main pour l’admirer tour à tour. Les hommes semblent comme fasciner par ce qu’ils tiennent. Tu entends quelques remarques et tu peux sentir toute la charge émotionnelle dans les voix qui te parviennent. Pour sûr, c’est beau.

                  Bon, va essayer les mecs. Faites gaffe, c’est une arme mégapuissante…
                  Oui chef !
                  Alors, z’ont dit qu’il fallait mettre ça là, et puis ça là.
                  On est bon ?
                  Mh… Je crois qu’il faut tirer.
                  Faisons !

                  SPLOAAAAAAAAAAAAAACH !


                  Tu as pu déterminer qu’ils avaient chargé l’arme avec un gros caillou, l’avaient enclenché sans viser particulièrement, et qu’un de leur comparse s’était retrouvé complètement inconscient sur le sol dans un grand bruit impressionnant, comme si vous aviez entendu l’air trembler. Et tu peux les voir maintenant, se tenant la tête en regardant leur ami à terre, sans savoir quoi faire :

                  Oh putain !
                  Mais pourquoi tu as fait ça ?!
                  Je pensais que vous visiez, chef !
                  Mais tu as assommé Bobby !
                  Mais mais mais !
                  Cette arme est…

                  L’homme prend une pose et un air de grand méchant :

                  MEGACOOL.
                  Chef ?


                  Tu entends une voix reconnaissable entre mille. Il s’agit de Finch.

                  Oui bizut ?
                  Il faudrait partir.
                    Que ce passe t’il ? Un homme tombe soudainement. Puis les hommes restent regroupé, fasciné par la puissance de l’arme… Parmi eux, Flinch toujours aussi calme.

                    -Lé où le métal ?

                    -J’sais pas moi !

                    -Vient on va leur demander.

                    Les deux hommes avancent alors qu’Ivan et Pédoras discutent de stratégie. Le temps qu’ils s’aperçoivent que leur compagnon du jour ce sont aventurer dans la zone de danger, il est trop tard. Les deux montagnards pointent leur fusil vers le groupe.

                    -Lé où le métal ?!

                    -J’sais pas moi !

                    -Mais j’parle pas à toi !

                    -Ah bin. Faut dire. Il est où l’arme en métal ?

                    Ceux du groupe regardent les hommes avec des gros yeux. L’incompréhension totale. Mais en venant vers euh de la sorte, les détenteurs de l’arme cherchent s’il n’y a pas d’autre personne dans le coin et finissent par tomber sur l’ange et son ami. Tout le monde est rassemblé et comme prévu, l’handicapé ne regarde même pas Flinch. Comme s’il ne le connait pas.

                    -Belle soirée pour une promenade ?

                    -Bof, pas vraiment. Que font des inconnus si loin dans les montagnes ?

                    Belle question. Très belle question même. Ivan ne répond pas. Rappelons qu’il ne peut mentir. Pédoras le sauve sur ce coup.

                    -Pas grand-chose. On cherche notre âne qui s’est perdu dans le coin avec nos provisions.

                    Beau mensonge. Maintenant qu’ils sont proches, les citoyens du monde peuvent voir la fameuse arme qui est …
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                    ... Un énorme morceau de bambou vert moche.

                    Nous sommes d'accord, ça n'a franchement pas l'air terrifiant. Et on peut se demander comment est-ce qu'un bambou peut assommer quelqu'un aussi facilement, mise à part en tapant avec sur la tête de quelqu'un ? Le chef ne semble pas prêt de t'expliquer son super fonctionnement. A la place, ses deux sbires se tournent vers lui et lui demandent :

                    Qu'est-ce qu'on doit faire d'eux, chef ?

                    L'homme réfléchit, se grattant son front dégarni. Et tout d'un coup, c'est l'illumination dans sa petite cervelle :

                    Vous allez réveiller Bobby, et lui et le bizut iront les accrocher à la falaise. Ils se feront dévorer par des vautours. Nous, on décampe. Nous avons l'arme et nous allons devenir MEGAPUISSANT.

                    Quelques tartes collées à Bobby plus tard, le montagnard se réveille et exécute avec le Bizut-Finch l'ordre qu'on lui a donné. Ton ami et toi êtes ligotés et menés jusqu'à une montée prodigieuse, à un point ou Finch est forcé de te pousser jusqu'en haut. Vous vous arrêtez au sommet, là ou vous pouvez voir une étendue magnifique en face d'un ravin vertigineux. Au moins, la vue ne sera pas désagréable pour une fin aussi sordide... Puis, les deux hommes attachent les chevilles de ton ami, te descendent de ton fauteuil pour te faire subir le même sort, avant de vous balancer dans le vide, la tête en bas.

                    Il ne manque plus que les vautours !...

                    Vous ne voyez pas les criminels s'en aller, mais vous pouvez entendre leur pas quitter les lieux du futur-crime.

                    Flinch m'a laissé un couteau.

                    Enfin, il s'appelle FINCH.
                      Une fois que les anges sont sûrs de pouvoir remontrer sans risquer de se faire voir, Pédoras se redresse et coupe la corde au pied tout en l'attrapant pour éviter de chuter stupidement. Reste plus qu'a escalader. Une fois solidement encrer sur ses jambes, c'est au tour de l'handicapé d'être remonté. C'est avec la force des bras que le compagnon de ce dernier le hisse. A vrai dire, ce n'est pas très compliqué, Ivan est assez léger. Le justicier retrouve sa chaise renversée un peu plus loin et c'est reparti pour les aventures.

                      AAAOUUUU !

                      Il semblerait que des loups rodent toujours dans les parages. Soit que cette fois, le son qu'émane de la bête des différents des précédents. C'est un hurlement bien plus grave et plus puissant. Suite à cela, beaucoup d'autres loups répondent à cet appel. Voici sans doute le monstre que cherchaient les chasseurs.

                      Le duo se dirige de façon inconsciente vers le lieu d'appel. Toujours avec difficulté, ils avancent jusqu'à ce qu'ils voient un peu plus bas une sorte de cage métallique qui enferme le fameux loup. Ce dernier donne de nombreux coups sur la cage à une vitesse impressionnante. Voilà donc le mystère du bruit métallique qui se propage dans la montagne. Le son résonne parfaitement en ce lieu. Les bandits des montagnes qui sont finalement dans tous les sales coups apparaissent. Une petite cabane se trouve à côté de la cage.

                      Des loups apparaissent de chaque côté et on bien l'intention de libérer celui qui semble être leur chef. C'est l'occasion rêver pour ces briguant de se servir de leur nouvelle arme pour remporter la victoire. En tout cas, les choses se corsent pour notre duo aussi. Deux loups les attaques. Pédoras lutte contre l'un tandis que l'autre saute sur Ivan et l'envoi au sol. La gueule de la bête est toute proche du visage de l'handicapé qui tourne la tête et pousse l'animal au niveau du cou. Ce sont donc les griffes qui font mouche sur le torse bien fragile du justicier. Pédoras poignarde sa cible et s'en débarrasse enfin. Il arrive et donne un bon coup de pied à celui qui agresse son chef et l'envoi un peu plus loin.

                      Reste plus qu'à voir comment se débrouille les bandits et attendre le bon moment pour récupérer l'arme.

                      -Rentrons. Ce n'est qu'un vulgaire lance-pierre que possèdent ces hommes. Même un enfant serait capable de fabriquer ce genre d'arme.

                      La blessure d'Ivan commence à brûler et nos anges finissent par s'enfuir. Tout ça pour un vulgaire lance-pierre. Ce genre d'arme est démodé depuis un bon siècle. Ce n'est sans doute pas l'arme que sont venu chercher nos hommes. Alors où se trouve la fameuse arme? Nulle ne sait.

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