Courant TaraÏ, bordure d'Impel Down,Ils t'y ont tiré après le procès. Toi, seul avec ta Bête que tu contiens. Une longue marche jusqu'aux devant de la mer, cette mer chérie qui soudain te nargue par son inaccessibilité. Et au centre de cette mer, quelques centaines de mètres plus loin, une titanesque porte aux insignes gouvernementaux. La porte vers Impel Down.
Tu aurais bien pu te déchaîner, massacrer les cinquante hommes apeurés t'escortant. Tu sais aussi bien qu'eux que la trentaine de baïonnettes braquées vers toi n'est points un obstacle. Tu sais aussi que les menottes enfilées autant que les tonnes de chaînes t'oppressant les bras et la poitrine ne pourraient te retenir de retourner à l'eau, aux sources.
Et pourtant tu ne le fais pas. Peut-être acceptes-tu ta destinée comme tout bon condamné, ou peut-être as-tu aussi senti quelque chose de dangereux. De très dangereux. L'aura de quelqu'un qui ne te laisserait en aucun cas faire un pas ou une manœuvre visant à t'échapper. Et ce quelqu'un, il t'attend juste devant un énorme croiseur spécialement conçu pour l'escorte de condamné.
Kindachi Tetsuda, Amiral de la Marine.
Il est là, te transperce de son regard froid, débordant de morgue. Et à cet instant, tu comprends que si t'échapper était une option, elle ne l'est plus de par la simple présence de l'homme en trench-coat qui ne prononce mot lors de ton embarquement sur le vaisseau.
Depuis, tu es dans le noir le plus complet. Enfermé à quintuple tour dans un cachot bien spécial conçu pour contenir les plus dangereux criminels. Une pièce dont les six parois sont coulées dans une épaisse couche de Granit Marin.
Lorsqu'après un temps incalculable on t'en extirpe, c'est pour te mener sur le pont où l'amiral se trouve, un escargophone à la main.
-Il semblerait que le sous-amiral Désiré se soit réfugié entre les murs de l'Enfer, Thunder Fish. Il semblerait aussi que votre séjour à Impel Down va attendre un moment… l'accueil que vous recevriez pour l'instant… ne serait pas des plus correct.
Sa voix feutrée est comme un fer chauffé à blanc qu'on te pose sous le nez à chaque parole. Comme si chacun des mots de L'Amiral agissaient comme mille menaces à ton égard. Décidément, en terme d'escorte, tu ne pouvais pas trouver mieux.
Au loin, tu entrevois Impel Down, immense tour crénelée culminant au dessus de l'océan. Et autour de cette même tour s'agglutine petit à petit quelque chose qui soudain, te donne un sérieux doute sur la situation présente.
Oh oui, là, c'est très clair, l'amiral Green Wolf te cache quelque chose.
Un procès qui se termine en queue de poisson...
Alors voilà donc Impel down ?
Marrant d’ pouvoir mirer ça les fers aux poings alors que j’ai envoyé tant d’bougres et d’bougresses sans même en avoir vu un seul créneaux. Faut croire que la roue du karma est dentelée, et que j’dois être en plein sur un pic. Ou dans l’creux d’la vague si on veut c'la jouer homme-poisson. J’mate donc ça autant que me l’permet un soleil auquel ma prunelle peine à s’r’habituer, levant au d’ssus d’mes sourcils les épaisses menottes en granit marin qu'on m’a attribué en seule guise de visière.
Puis mon attention se recentre sur c’que mon cortex et la Bête qualifieront de "tracasserie prioritaire à grande teneur en dangerosité". Ouais Tetsuda niveau danger il doit s’poser là, et d’ailleurs tout amiral qu’il est il n’s’en priv’ra pas. Numéro de menaces couvées qu’on a pas b’soin d’dire, comme j’lai moi-même tant fait au point que j’pensais brev’ter la chose. Sauf que ça trouve écho… Y a un temps pour jouer les malins, et un autres pour faire gaffe à ses miches. Là, mes miches en l’occurrence j’vais éviter d’me les faire griller le temps qu’mon plan prenne forme. Ensuite -peut-être- il s’ra temps d’se mesurer à un amiral un poil revêche sur les bords. J’s’rai curieux d’voir qu’ce ça donn’rait, même si exceptionnellement j’me donne pas forcement une bonne quotte dans l’contexte. Mais allez savoir pourquoi, les paris risqués ont toujours été un d’mes p’tits plaisirs ; surtout si j’ai l’occaz’de truquer un peu les dès avants, huhuhu.
Regard sévère tandis que ses derniers mots s’achèvent, et mon gloussement se meurt au fond d’une gorge visiblement trop sèche. L’trajet sans doute. Pas conciliants avec les ex-collègues décidément, niveau accueil le bateau prison vient d’perdre une étoile à mon guide des hôtels à conseiller. Dommage, fut un temps pas si lointain j’leur envoyais plein d’clients. Et aucun n’en est d’ailleurs rev’nu s’en plaindre.
-Thunder F.. Pas Thunder fish.
J’peux d’ici sentir mes écailles vieillir de trois ou quatre bonnes années par un simple regard qui m’traduit dans toutes les langues du monde que Tetsuda n’est pas du genre à apprécier une bonne boutade quand il en voit une. C’est noté. Amiral : 1. Humour : 0
J’pousse le bouchon pour déterminer le seuil de départ de la baffe ? Plus tard peut être. Être joueur c’est bien pour pimenter le quotidien, mais sach’rait d’savoir en conserver un, de quotidien.
Mais comme j’ai tout d’même un amour propre à même de décaper la rouille et que mon standing se doit d’rester supérieur au seuil de menace, j’me force malgré tout à garder dans ma voix la p’tite pointe d’amusement moqueur. Juste de quoi faire comprendre que la peur on n’joue pas avec pendant des années sans savoir un minimum la transformer en simple calcul de risque.
- Le Sous-amiral Red est là ? L’a pas perdu d’temps décidément.
Et n’allez pas m’faire croire que c'n'est pas lui qui l’a décidé j’vous croirais pas.
Pas d’réponse ? Soit j’tape juste soit c’est Tetsuda qui va juste taper. Dans l’doute j’enchaîne, histoire de savoir dans quoi j’vais débarquer et c’que viens faire là ce fichu chapeauté.
- Enfin bon vous aller pas m’faire croire non plus que c’est à cause de lui que vous hésitez à accoster…
Toujours pas de réponse ? Bon…
J'suis pas vraiment pressé mais j'ai jamais aimé attendre.
- Nan mais si vous voulez j’peux aller lui parler hein ; histoire d’essayer d’le raisonner et d'filer un coup d'pouce. Moi il m’écoutera peut-être. Puis j’risque pas de m’évader avec toi aux miches et les fers aux pognes ; j’suis adepte de l’embrouille mais pas magicien pour autant.
On risque quoi d’aller aux enfers lui tailler l’bout d’gras ?
Ce qui est intéressant chez Kindachi, c'est qu'il est reconnu pour avoir une patience sincèrement très limitée. Mais non seulement est-elle très limitée, mais elle s'additionne à une violence pratiquement inhumaine qui fait de lui un monstre d'efficacité quand il est question de combattre le crime.
Et ce cocktail qui sait devenir terriblement dangereux lorsqu'on a plus de dix milles cailloux, du y met une olive de trop avec tes petites piques désagréables. Green Wolf a tellement mieux à faire que de t'écouter trouver des solutions à des problèmes dont tu ne sais rien.
Aussi, la cigarette qu'il tirait à l'instant d'un paquet se met à crépiter entre ses doigts à une vitesse ahurissante. Pourtant, aucune flamme, juste les craquements et les éclats des herbes littéralement sublimées par une force que tu ne comprends pas sur le coup. Parviens alors à tes narines une odeur nauséabonde, mélange de souffre, de caoutchouc brûlé mais aussi de quelque chose de piquant, d'iodé, qui rappelle l'odeur du vinaigre, mais en plus puissant.
La cigarette disparait, liquéfié entre les doigts de l'amiral qui fixe la prison, au loin, son regard trahissant des pulsions meurtrières contenues. Dans son autre main, le paquet de clopes aussi a disparu. C'est à n'y rien comprendre, mais pourtant, Green Wolf est déjà légèrement calmé.
-Me prenez pas pour un con, Arashibourei? C'est évident que Désiré est de mèche avec vous. Sinon pourquoi aurait-il tué de sang froid un membre du Cp8? Ne faites pas comme si vous ne saviez pas, j'ai vaporisé bon nombre de révos en interrogatoires juste parce qu'ils avaient la même attitude de merde que vous. Je ne tolèrerai pas d'autres bravades verbales enfantines et stupides de votre part.
Il attend un peu que sa réplique acérée fasse son bout de chemin. Le bas de son trench-coat est porté un temps par le vent marin, puis se repose.
-Vous aurez aussi remarqué que visiblement, les choses ne vont pas comme prévu en enfer, et c'est probablement la raison la plus évidente que je trouve pour ne pas vous y envoyer directement, je déteste le poisson.
Il semble littéralement ignorer ta proposition par rapport à Red. Il semble le considérer comme rien de plus qu'une racaille parmi tant d'autres, désormais. Il se détourne, avise un lieutenant non-loin auquel il donne l'ordre de mouiller près du quai de la prison. Aussitôt l'équipage se met en branle et les cheminées du croiseur crachent leur fumée noir alors que les roues à aubes reprennent leur vitesse régulière sur les flancs du vaisseau.
Entre temps, tu reste seul sur le pont, délaissé de ton hôte amiral, avec pour seule compagnie deux matons plus aussi sûrs d'eux depuis que Green Wolf est parti. Mais ce dernier revient rapidement, son escargophone en main.
Alors qu'il approche, tu arrives même à ouïr lune bribe de la fin de sa conversation gastéropodique.
-…considérez le chien fou comme déjà mort, Madame Mellifleur. Terminé.
Boarf moi pour c'que j'en dis... Si tu veux pas d'aide t'as pas besoin d'être désobligent. Pour une fois que j'veux m'montrer sympa en toute sincérité. D'autant qu'niveau coordination au niveau d'la meute on a connu mieux et l'Redounnet il a plus des envies d'émancipations que d'mèches, même lentes. Mais ça faut l'avoir vécu sur l'long terme pour l'comprendre, toi t'es juste là d'passage.
Mais bon j'vais pas pour autant m'laisser abattre, ça s'rait m'faire injure. Du coup lorsque L'amiral se détourne de moi, c'est d'un haussement d'épaule désinvolte que j’accompagne ses propos tandis que je refais face au soleil. Ahhh bon sang c'que ça fait du bien... L'air de rien ça commençait à faire une paye que j'm'étais pas laisser dorer la pilule. Depuis l'début d'l'assaut de Tortuga en fait. Bordel c'pas faux ça. Depuis il s'est passé tant d'trucs... Greed, Drake, Sperz, Ao, le procès... Mes loups. Du coup j'avoue volontiers que ce p'tit moment d'calme où y a personne pour me rapp'ler que j'devrais manger sévère, ben ça a un côté rafraichissant. La brise marine aussi d'ailleurs. Moment d'accalmie dans la tempête émotionnelle qui m'chamboule le cerveau, genre œil du cyclone bienvenue avant que les emmerdes n'se repassent le mot pour débouler en masse. M'manque juste un bon cigare et un p'tit verre de fine pour parfaire le tout et j'pourrais presque me croire en perm'. Presque...-…considérez le chien fou comme déjà mort, Madame Mellifleur. Terminé.
Mais voilà, y a toujours un pauvre type pour vous remettre le pif dans la réalité ou dans l'turbin, voir en général les deux à la fois. Et comme j'suis d'un naturel travailleur et qu'il reviendrait au galop même avec trois pattes en moins, j'peux pas m’empêcher d'avoir une oreille et mon attention qui quittent le bruit des goélands pour écouter celui d'la mouette.
Un "Chien fou" qui vient d'prendre rendez vous pour un cours de fandango du chanvre ? Bon ben déjà c'est pas trop mauvais signe pour ma pomme, ça m'étonn'rait qu'on m'ait fait passer de Loup à clébard. Red alors ? Logique vu l'peux que j'connais d'la situation, mais bizarr'ment y a un truc qui colle pas. L'a plus une tête de Corbeau l'chapeauté, pas vraiment d'toutou. Et pas fou non plus d'ailleurs. Calculateur, aussi tordu qu'un tir-bouchon, mais pas fou. Alors qui ? Bordel c'surnom m'dit un truc mais difficile à dire vu l'boxon qui m'traine encore dans la caboche depuis que Drake y a mis son poing et que l'CP8 m'a pas laissé l'temps d'passer l'balai. Un nom connu en plus, du genre qui a fait la une... merde c'était quoi déjà...
J'pourrais d'mander à Tetsuda, mais j'suis pas certain que renouer l'dialogue soit dans ses goûts. Et pour tout dire j'préfère autant m'tenir à carreau un temps histoire d'éviter d'manger ma part de tarte aux phalanges avant l'heure officiel du souper. Vivre et laisser vivre comme on dit. Ben moi j'crois que j'vais m'en faire une philosophie, du moins un temps. Au moins jusqu'à c'que j'sois d'nouveau en position d'poser mes cartes en maître. La philosophie du poisson qui dort v'connaissez ? Y en a plein des comme ça, qui trainent sur le fond l'air de rien avant que... "BLOUF !", d'un coup il vous aspire et vous gobe avant même que vous n'réalisiez que vous nagiez trop près. Furtif le Toji, rusé le Toji, patient qu'il est dev'nu le Toji huhuhu.
Puis j'suis pas pressé comme j'l'ai d'jà dit. A priori on voudrait m'faire croire que j'devrais pas revoir l'soleil avant un sacré moment, alors autant en profiter un minimum. J'croise donc les bras derrière la nuque en m'étirant le tronc bien en arrière, avant qu'un long soupire d'apais'ment ne précède un sourire sincère. Je ferme ainsi l’œil et laisse le soleil me réchauffer douc'ment la paupière... le cri des goélands...
...
Tahar ! Bordel j'savais que j'connaissais c'surnom, c'est l'sieur Tahgel. En plus j'l'avais déjà rencontré le loustic ; drôle comme j'ai la trogne en coton en c'moment. Huhuhu, du coup ça n'peut signifier qu'une chose, y a pas que Red qui fout son bizbille dans les sous-sols. En voilà une bonne nouvelle !
Et si M'sieur l'amiral a juré la mort de notre ex-primé d'l'année, ça veut dire qu'il va sur'ment devoir aller s'mouiller les chaussettes en allant l'corriger sur place. Et là, soit je viens avec, soit il m'laisse peinard. Héhé, Destin mon ami, j'aime quand tu m'laisses penser à un av'nir radieux.
L'soleil qui brille, le bruit des vagues sur les quais...
Le poisson qui somnole en humant l'embrun...
Et la Bête qui, elle, attend son heure... patiemment.
Dernière édition par Toji Arashibourei le Mer 14 Aoû 2013 - 12:50, édité 1 fois
Son regard avait rarement été aussi sombre.
Tout le monde pouvait le voir, mais peu osaient croiser son regard. Et puis, même boitant légèrement et se servant de sa faux, son visage bas et l'aura ténébreuse qui la précédait annonçait la couleur de son humeur. Noire. Un noir d'encre. Comme si elle avait volé un linceul de ténèbres à Red avant qu'il ne fuie. On avait essayé de la dissuader de monter à bord, au début. Pas en bonne santé, visiblement jugée instable, mais elle avait alors foudroyé les deux pauvres marins aux ordres assez flous d'un regard au vert incandescent. Ils avaient vu la faux, visualisé leur mort prochaine, et décidé de la laisser monter.
Rachel s'était tenue à carreau à l'arrière total du navire. Du cuirassé de la marine. Emmurée dans un mutisme sépulcral et souvent masquée par les plumes des douze corbeaux qui la suivaient comme leur ombre. Ou plutôt comme les révolutionnaires suivaient Ombre. Elle ne parla à personne et personne ne vint lui parler. Tout le monde était content. Et de toute façon, son esprit était aussi embrumé que le Triangle de Florian.
La seule pensée qui la hantait, c'était que Red se trouvait au bout du chemin.
Il avait disparu soudainement, mais elle savait qu'il se trouvait droit devant.
Pas l'instinct, mais cette petite boussole à l'aiguille affolée qu'il lui avait greffé dans la chair.
Tout droit.
Il était tout droit.
-Pourquoi ?
Disparu pendant le procès. Il avait fui tout droit mais avait été accusé l'heure suivante. Et voilà qu'elle en retrouvait la trace à Impel Down. Elle le savait ; elle se rapprochait. La petite aiguille s'affolait. La marque noire qui se déplaçait, qu'elle arrivait à faire se déplacer sur sa peau de la même manière qu'elle pouvait nouer ses cheveux en cornes ou replacer un os fracturé... la marque noire qu'elle pouvait alors observer au creux de sa main, vortex insondable, puits des Danaïdes.
Il était tout droit.
Dans cette prison qu'elle voyait se dessiner. Bientôt elle comprendrait... Ce qu'il faisait là, pourquoi il était parti, et pourquoi il devenait il était devenu un traitre.
-T'as pas intérêt à faire comme Toji...
Malheureusement, ils furent bientôt bloqués. Interdits d'accès à Impel Down. Mais Rachel n'était pas stupide. Elle ne connaissait pas les affaires, n'avait pas entendu le chien fou et de toute façon ne savait pas qui il était, mais elle savait que s'ils étaient bloqués hors des murs du pénitencier, la cause avait forcément un rapport avec Red. Le hasard n'existe pas en ca bas monde. Alors en dépit de Tetsuda et de sa renommée, elle franchit tout le cuirassé pour aller se positionner à l'avant, aux côtés de l'Amiral qu'elle salua humblement. Et ce, même si ça supposait passer devant Toji. Elle ne lui accorda pas un seul regard et sembla l'ignorer.
Une simple crevure à enfermer. Il n'était plus rien de plus.
-Amiral, Commandante d'Elite Blacrow. J'aimerais être envoyée en avant dans le pénitencier gouvernemental. Je ne sais pas ce qu'il s'y passe, mais je présume les affaires graves et en rapport avec l'ex-Amiral Arashibourei. Or, je pense être la plus à même de tirer cette affaire au clair. Et quoiqu'il en soit, mis-à part vous et le prisonnier enchaîné, je suis le meilleur élément à bord de ce navire, et ce sans aucun doute.
Oh oui elle entrerait à dans Impel Down et sûr qu'elle tirerait cette affaire au clair. Mais elle ferait tout pour retrouver Red. Et au pire, les corbeaux qui tractaient jadis le navire de Mister Crow seraient aptes à la transporter jusqu'en Enfer.
Tout le monde pouvait le voir, mais peu osaient croiser son regard. Et puis, même boitant légèrement et se servant de sa faux, son visage bas et l'aura ténébreuse qui la précédait annonçait la couleur de son humeur. Noire. Un noir d'encre. Comme si elle avait volé un linceul de ténèbres à Red avant qu'il ne fuie. On avait essayé de la dissuader de monter à bord, au début. Pas en bonne santé, visiblement jugée instable, mais elle avait alors foudroyé les deux pauvres marins aux ordres assez flous d'un regard au vert incandescent. Ils avaient vu la faux, visualisé leur mort prochaine, et décidé de la laisser monter.
Rachel s'était tenue à carreau à l'arrière total du navire. Du cuirassé de la marine. Emmurée dans un mutisme sépulcral et souvent masquée par les plumes des douze corbeaux qui la suivaient comme leur ombre. Ou plutôt comme les révolutionnaires suivaient Ombre. Elle ne parla à personne et personne ne vint lui parler. Tout le monde était content. Et de toute façon, son esprit était aussi embrumé que le Triangle de Florian.
La seule pensée qui la hantait, c'était que Red se trouvait au bout du chemin.
Il avait disparu soudainement, mais elle savait qu'il se trouvait droit devant.
Pas l'instinct, mais cette petite boussole à l'aiguille affolée qu'il lui avait greffé dans la chair.
Tout droit.
Il était tout droit.
-Pourquoi ?
Disparu pendant le procès. Il avait fui tout droit mais avait été accusé l'heure suivante. Et voilà qu'elle en retrouvait la trace à Impel Down. Elle le savait ; elle se rapprochait. La petite aiguille s'affolait. La marque noire qui se déplaçait, qu'elle arrivait à faire se déplacer sur sa peau de la même manière qu'elle pouvait nouer ses cheveux en cornes ou replacer un os fracturé... la marque noire qu'elle pouvait alors observer au creux de sa main, vortex insondable, puits des Danaïdes.
Il était tout droit.
Dans cette prison qu'elle voyait se dessiner. Bientôt elle comprendrait... Ce qu'il faisait là, pourquoi il était parti, et pourquoi il devenait il était devenu un traitre.
-T'as pas intérêt à faire comme Toji...
Malheureusement, ils furent bientôt bloqués. Interdits d'accès à Impel Down. Mais Rachel n'était pas stupide. Elle ne connaissait pas les affaires, n'avait pas entendu le chien fou et de toute façon ne savait pas qui il était, mais elle savait que s'ils étaient bloqués hors des murs du pénitencier, la cause avait forcément un rapport avec Red. Le hasard n'existe pas en ca bas monde. Alors en dépit de Tetsuda et de sa renommée, elle franchit tout le cuirassé pour aller se positionner à l'avant, aux côtés de l'Amiral qu'elle salua humblement. Et ce, même si ça supposait passer devant Toji. Elle ne lui accorda pas un seul regard et sembla l'ignorer.
Une simple crevure à enfermer. Il n'était plus rien de plus.
-Amiral, Commandante d'Elite Blacrow. J'aimerais être envoyée en avant dans le pénitencier gouvernemental. Je ne sais pas ce qu'il s'y passe, mais je présume les affaires graves et en rapport avec l'ex-Amiral Arashibourei. Or, je pense être la plus à même de tirer cette affaire au clair. Et quoiqu'il en soit, mis-à part vous et le prisonnier enchaîné, je suis le meilleur élément à bord de ce navire, et ce sans aucun doute.
Oh oui elle entrerait à dans Impel Down et sûr qu'elle tirerait cette affaire au clair. Mais elle ferait tout pour retrouver Red. Et au pire, les corbeaux qui tractaient jadis le navire de Mister Crow seraient aptes à la transporter jusqu'en Enfer.
Le soupir que Tetsuda pousse lorsque tu termines de lui faire part de tes plans est plus que las. Non, il est exaspéré, à bout de nerf. Il pose un regard chargé de dédain sur toi et te balaye des pieds à la tête, comme s'il venait de réaliser que tu es sur son navire.
-Dans cet état….
Puis il ferme les yeux, cesse de parler. Si ce n'était que de son ressort, il foncerait à toute vitesse dans la prison pour réduire en cendre tout ce qui s'opposerait à lui…. et même ceux qui ne s'opposeraient pas, en fait.
-…Et puis…. allez-y…
Tu as le feu vert, mais avant que tu ne puisses descendre du navire, l'Amiral Kindachi t'adresse la parole d'un ton frôlant la menace pure et simple. Et comme il te parle. une odeur piquante et chimique émane de sa main droite qui se met à crépiter anormalement.
-Mais sachez une chose, commandante Blacrow. Si il vous arrivait de jouer la même carte que le Sous-Amiral Désiré, soyez sûre que j'aurai moyen de carboniser toutes vos chances de survie.
En fait, non, ça ne frôle pas la menace, c'est une menace.
-Il y a déjà trop de Sea Wolfs dans cette histoire de prison, soyez certaine qu'aucune incartade ne sera pardonnée.
Et comme il termine sa phrase, il lève un doigt verdâtre, fumant et crépitant en l'air. Et au bout de son index dressé vers le ciel, tu vois un larme gazonnée perler. Puis d'un seul élan ne te permettant de rien prévoir, l'amiral envoie la goutte d'acide directement vers toi dans une sèche rapidité qui te parait inhumaine.
Dans une douleur lancinante et un sentiment de chaleur intense, la perle chimique perce la dentelle de ta robe et s'écrase contre ta poitrine… sur laquelle elle se fond comme n'importe quel autre liquide.
-Vous êtes marquée, Commandante, désormais, si vous tentez quoi que ce soit qui irait dans le sens des Sea Wolfs, vous pouvez vos assurer que votre mort sera lente et fiévreuse. Une substance mortelle dont les effets sont pour l'instant bénins coule dans vos veines. À l'instant où votre attitude n'ira plus dans le sens de la défense d'Impel Down, je m'assurerai que cette substance devienne la pire chose qui vous sera jamais arrivé. Compris?
-Une fois cette affaire finie, vous aurez intérêt à m'enlever ce truc...
Rachel fulminait. Les menaces à son encontre, les médisances et diffamations contre Red , le mépris de Testuda envers le reste du monde -et pire, envers des marins d'élite- et maintenant cette perle corrosive qui se baladait dans ses veines. Elle ne savait pas ce que c'était ni comment elle avait fait ça, mais elle connaissait Tetsuda de renom, et la thèse du Logia soutenue dans les dortoirs de ses classes en tant que première classe semblait ne pas être qu'une rumeur.
-Et je vous prouverai que Red n'a rien à voir dans cette histoire !
Il avait beau faire une tête de plus qu'elle, son humeur était si noire qu'elle lui permit de toiser cet Amiral qui lui parlait comme il aurait parlé à un déchet. Avoir détruit une île, en avoir rasé une autre puis vaincre une armada de pirates... que fallait-il à ses yeux d'homme hautain pour gagner un minimum de son estime ? Mourir au combat ? Elle ne lui ferait pas cette joie.
Elle tourna les talons et contenant la douleur sourde dans sa jambe. Pour se retrouver en face de Toji. Elle le foudroya d'un regard sombre comme si c'était de sa faute à lui si elle posait se regard sur sa carcasse enchaînée et choisit une nouvelle fois de se détourner. Elle fit quelques pas brusques et presque pas hésitants vers la proue. Tout autour d'elle, les corbeaux se massaient en piaillant. Elle avait la permission. Elle n'aurait pas besoin de sa barque. Elle n'en voulait pas. Un seul présent de la part de cet Amiral lui suffisait. Et celui qu'elle sentait circuler lentement dans son corps comme une bulle d'air était bien trop lourd à porter. Et elle s'en serait bien passé.
Tout ça à cause de Toji, au final.
Devant elle s'étendait Impel Down, son rêve depuis aussi loin qu'elle s'en souvenait.
Et elle y entrerait observée avec méfiance.
A cause des barbaries de Toji et des mystères de Red...
Il avait intérêt à avoir une bonne excuse.
Puis devant les yeux médusés de certains, curieux des autres et admiratifs des trois derniers, Rachel s'envola portée par les Corbeaux qui la considéraient visiblement comme la relève de Crow. Heureusement que l'équipage du cherche aurore lui avait dit qu'ils étaient drogués. Elle pourrait en faire tout ce qu'elle voulait ou presque.
Il lui fallut quelques petites minutes pour atteindre les portes géantes du pénitencier d'Impel Down. Il y eut juste un petit souci à l'atterrissage. Son genou blessé ne supporta pas son poids soudain et céda sous elle. S'aidant du manche de sa faux, elle se releva prestement, coupant l'herbe sous le pied des quelques gardes anxieux qui s'étaient précipités pour l'aider. Autour d'elle, les corvidés noirs s'enfuirent dans toutes directions, ne laissant sur le carreau qu'une dizaine de plumes noires. La Commandante d'Elite, elle, se dirigea d'un pas qu'elle voulut précis et assuré vers les gardes.
-Herr Judge vous attend, Commandante.
Ce n'était pourtant pas difficile de venir jusqu'ici.
Mais le destin resterait plus évasif sur la suite.
Est-ce une raison pour douter ou hésiter ?
Rachel fulminait. Les menaces à son encontre, les médisances et diffamations contre Red , le mépris de Testuda envers le reste du monde -et pire, envers des marins d'élite- et maintenant cette perle corrosive qui se baladait dans ses veines. Elle ne savait pas ce que c'était ni comment elle avait fait ça, mais elle connaissait Tetsuda de renom, et la thèse du Logia soutenue dans les dortoirs de ses classes en tant que première classe semblait ne pas être qu'une rumeur.
-Et je vous prouverai que Red n'a rien à voir dans cette histoire !
Il avait beau faire une tête de plus qu'elle, son humeur était si noire qu'elle lui permit de toiser cet Amiral qui lui parlait comme il aurait parlé à un déchet. Avoir détruit une île, en avoir rasé une autre puis vaincre une armada de pirates... que fallait-il à ses yeux d'homme hautain pour gagner un minimum de son estime ? Mourir au combat ? Elle ne lui ferait pas cette joie.
Elle tourna les talons et contenant la douleur sourde dans sa jambe. Pour se retrouver en face de Toji. Elle le foudroya d'un regard sombre comme si c'était de sa faute à lui si elle posait se regard sur sa carcasse enchaînée et choisit une nouvelle fois de se détourner. Elle fit quelques pas brusques et presque pas hésitants vers la proue. Tout autour d'elle, les corbeaux se massaient en piaillant. Elle avait la permission. Elle n'aurait pas besoin de sa barque. Elle n'en voulait pas. Un seul présent de la part de cet Amiral lui suffisait. Et celui qu'elle sentait circuler lentement dans son corps comme une bulle d'air était bien trop lourd à porter. Et elle s'en serait bien passé.
Tout ça à cause de Toji, au final.
Devant elle s'étendait Impel Down, son rêve depuis aussi loin qu'elle s'en souvenait.
Et elle y entrerait observée avec méfiance.
A cause des barbaries de Toji et des mystères de Red...
Il avait intérêt à avoir une bonne excuse.
Puis devant les yeux médusés de certains, curieux des autres et admiratifs des trois derniers, Rachel s'envola portée par les Corbeaux qui la considéraient visiblement comme la relève de Crow. Heureusement que l'équipage du cherche aurore lui avait dit qu'ils étaient drogués. Elle pourrait en faire tout ce qu'elle voulait ou presque.
Il lui fallut quelques petites minutes pour atteindre les portes géantes du pénitencier d'Impel Down. Il y eut juste un petit souci à l'atterrissage. Son genou blessé ne supporta pas son poids soudain et céda sous elle. S'aidant du manche de sa faux, elle se releva prestement, coupant l'herbe sous le pied des quelques gardes anxieux qui s'étaient précipités pour l'aider. Autour d'elle, les corvidés noirs s'enfuirent dans toutes directions, ne laissant sur le carreau qu'une dizaine de plumes noires. La Commandante d'Elite, elle, se dirigea d'un pas qu'elle voulut précis et assuré vers les gardes.
-Herr Judge vous attend, Commandante.
Ce n'était pourtant pas difficile de venir jusqu'ici.
Mais le destin resterait plus évasif sur la suite.
Est-ce une raison pour douter ou hésiter ?
Alors c'est ça ton pouvoir... Intéressant. Visiblement t'aimes jouer les petits chimistes pas amusants. Paramecia du poison ? Mouais, les rumeurs porteraient plus sur un logia... à voir donc. Et de pas trop près si on tient à la vie. J's'rais tout d'même foutrement curieux d'en savoir un peu plus ; sait on jamais. J'sais qu'c'est un vilain défaut, mais pour ma défense c'est p't'être le moins gros du lot alors j'peux m'permettre d'en abuser.Un logia. Ça s'rait bien ça un logia. Du genre balaise et bien chaud à triturer...
J'm'étire une dernière fois, fais jouer les chaines en granit marin autour de mes mains comme pour en tester la mobilité et la résistance. Marrant qu'les humains en ai une trouille bleu de c'machin là. C'comme leur cage où ils m'ont baladé. Pour sur c'était solide, mais comment dire... y avait un côté rassurant dans toute cette énergie marine qui m'entourait. Un peu comme un cocon. J'ai connu plus douillet niveau coussins d'accord, mais y avait tout d'même un p'tit quelque chose que j'aurais du mal à définir et encore moins à retrouver sans taper une tête dans l'trou bleu l'plus proche. Et encore bien profond.
Une nuque qui craque plusieurs fois ; des muscles qui s'réveillent à mesure qu'au fond d'moi j'commence à canaliser à chaque seconde un peu plus d'énergie... J'ai la poitrine qui s'remplit peu à peu et mes artères qui commencent à circuler des fluides qu'ont voit pas dans les hôpitaux.Tu la sens la baraqua qui monte ? Moi oui.
Car même si niveau timing j'suis pas préssé, j'dois r'connaitre qu'un peu si en fait. L'autre terreur ne souhaite visiblement pas mettre un pied dans la taule, et du coup moi encore moins. C'est plus qu'une question de minute avant qu'on n'me renferme dans ma boite en attendant que l'orage se calme ou soit calmé. Du coup, l'plan A est bon pour la corbeille et c'est l'plan B qui va d'voir s'mettre en branle. Dans un sens c'est pas plus mal, le B est plus simpliste. Plus simpliste mais pas forcement plus simple v'remarqu'rez. Car j'aime autant vous l'dire de-suite, si jouer les méchants d'vant les média j'en suis frian, purger les peines déjà moins. Du coup, reste juste un détail à régler....
Détail qui s'en va à tire d'aile d'ailleurs, ce que je n'peux que siffler d'un air sincèrement impressionné. La classe quoi, s'cuzez du peu. Elle aura au moins appris ça la pitchoune. 'Fin en tous cas j'suis bien content qu'elle soit plus là... Ça m'aurait vraiment embêté d'devoir l'avoiner en mode sérieux là. Me s'rais pas sentit la foi pour tout dire ; d'autant que même si à son regard j'peux pas assurer qu'ce soit consciemment réciproque, moi j'l'aime bien.
Tout ça pour dire que nous voilà enfin plus qu'deux sur l'pont, mon amiral d'amour et votre seigneurie. J'compte pas les troufions et autres dommages du décors vu qu'ça c'bilante pas vraiment c'genre de trucs, on est bien d'accord. Alors bon, m'srait pas trop difficile d'aller tenter ma chance avec les affres de Calm Belt en passant d'un soru dans la flotte pendant que l'amiral a l'dos tourné ou qu'il parle à un autre... mais bon pour tout dire ça m'frait mal de m'tirer comme le dernier des voleurs sur un malentendu. Rapport au fait que des amiraux j'ai pas toujours l'occaz' de m'y essayer, alors autant profiter du risque tant qu'on est d'vant.
J'tremblotte. Pas d'peur vous not'rez, arrivé à un stade on pense plus en ces termes ; mais plus d'une sorte d'excitation que mère nature vous fout dans les veines en vous susurrant : "j't'avais prév'nu mon grand, t'iras pas t'plaindre après.". Mais comme j'reste un grand gamin, les conseils de la seule mère dont j'me souvienne j'me les colle derrière l'oreille en lui disant qu'oui j'frais gaffe mais non en fait. Ouais y a toute une éducation à r'voir, mais j'ai un alibi pour ça aussi.
Puis l'air de rien j'suis pas certain d'pouvoir péter ces maudites menottes sans un brin d'aide extérieur ; et ça m'saoul'rait d'passer mes premiers mois ou années d'vraie liberté à chercher un mec assez habile pour me débarrasser de celles-là. Du coup j'ai mon idée sur la façon d'faire, même si ça implique de d'voir jouer avec un des types les plus dang'reux du monde et ce dans l'intimité. Mais bon si on n'peux plus s'amuser hein, huhuhu. D'autant qu'avec ces conneries d'procès j'ai pas pu avoiner quiqu'ce soit depuis une paille, et pourtant c'est pas les raisons qui m'auraient manqué. Sans compter l'fait que si l'chapeauté joue des coudes dedans, ça m'fait une bonne raison d'prendre des risque en les jouant dehors. Sait-on jamais si ça peut lui servir.
Et puis j'ai pas aimé l'regard qu'il a lancé à la pitchoune... Sans rire. Y a un moment où faut arrêter les conneries sur l'irrespect et les types qui croient pouvoir péter plus haut que l'cul d'un Sea Wolf. Même reniée la Sea Wolf non mais oh.
Mon regard s'aiguise, et la Bête réapparait plus dispo' que jamais dans un coin d'ma caboche. J'passe une main métaphorique sur sa crinière poisseuse, et on s'comprend. Le pas d'mes bottes recommence alors à raisonner lentement sur le pont, tandis que je me rapproche sans discrétion vers l'amiral.
Un logia... Pour sûr ça s'rait chouette. Bonne découverte du truc. C'qui n'tue pas rend plus fort, tout ça tout ça...
Puis l'air de rien, même si j'ai les pognes soudées pour l'occaz' et la place du challenger ce soir, c'est pas dit que j'ai pas deux trois atouts dans ma poche. Des dommages collatéraux tout autour même si Tetsuda semble à peine plus s'en soucier que moi... Un océan qui m'tend les bras et qu'voudra à tous prix éviter le maudit des eaux... Et une jolie paire de menottes en Granit marin qui pourront sur'ment m'aider. Va voir c'qu'il en coute d'prendre les Sea wolves de haut et d'se vouloir terreur des fonds marins là où on f'rait mieux d'jouer les alpinistes en haut d'une montagne.
- Bon Testuda...
Le gars a suffisamment baroudé pour sentir à mes seules pulsions que l'temps d'la récrée est fini. La mine que j'affiche n'est que bonus.
-Si tu m'prouvais qu'ta réputation n'est pas usurpée ?
L'ton mime le désinvolte, même si y a d'dans assez de gravité pour faire migrer les astres. Vilaine habitude dont j'suis pas sûr d'pouvoir ou bien d'vouloir me défaire. Pourtant j'ai vu un échantillon d'sa vitesse. Puis j'ai entendu des trucs sur lui. Puis son grade. Puis l'mystère sur ses réelles capacités... Bref j'suis tendu comme la corde d'une baliste, près en un instant à esquiver c'qui s'annoncent comme des représailles brutales avant d'repartir pour la grande contre attaque.
Vas-y mon grand, fini d'rire ; fais moi une belle ouverture que j'puisse l'écarter au forceps et au crick. Montre moi c'que c'est que l'niveau d'un amiral que j'te montre ensuite le mien !