Les soûls-sols de cette folie grisâtre étaient comme un gruyère ; Un repaire de choix pour les rats et les révolutionnaires. On avait depuis longtemps arrêter de chercher comment se sortir de l'enfer du labyrinthe de crasse et de détritus déposés là depuis des milliers d'années. Certaines ordures avaient desséchées là pendant une décennie, devenant comme une roche insalubre. Ce satané fromage planquait toutes les odeurs, et explorer se tas d'immondices ne serait jamais venu à aucun des stratège de Dawn. Il fallait une bonne dose de folie, de chance et d'impétuosité pour oser s'aventurer dans cet enfer peuplé de cadavres en décomposition, de charognards voraces et de tout ce qui faisait l'horreur du Grey Terminal.
A l'intérieur des monticules de fange, se trouvait des cavités emplies d'eau savonneuse et pourtant à la couleur locale (ndrl, le gris). Sa puait le pourris et la crasse la plus immonde, comme un mélange de merde, de viandes passées et de cadavres plus ou moins frais. Plus on descendait, plus on en découvrait sur cette nécropole de crasse. On trouvait bizarrement, des traces de constructions humaines par ci et par là. Les caves sèches en voûtes gigantesque auraient fait pâlir un noblions par leur grandeur, et une petite bourgeoise par son odeur.
Des petits trous fumaient là, éclairés par des feux de broussaille. Ou d'autre chose, bien fou serait celui qui voudrait savoir. La population locale était un ramassis d'exclus et d'associaux, tous plus illettrés et dénués de toutes civilisations les uns que les autres. Il valait mieux montrer ce pourquoi l'on se battait, paraissait il. Là, l'horreur choquait tant que personne n'aurait essayé de sortir ses indigènes de leurs crasses.
On m'a déposé là comme une lettre à la poste après tout le joyeux bordels des tunnels. Le chef a des trucs à faire, et m'écarte déjà des affaires. Doit être un sale turbin. En tout cas, il me lâche quelque mots à la fin de notre entrevue, et rejoint son état major. Il pleut à verse dans la ville, et à force de tremper dans la crasse jusqu'au cou, je ne sens plus les relents de la ville. La situation pourrait être pire, Judas. C'est vrais, c'est pas comme si tu allais droit à une réunion de conspiration contre un des royaume les plus influents du coin ! Ni que tu t'attaquais au gouvernement en place depuis des années et tout ça pour quoi ? L'honneur ? Et si tu y avais quelque chose de plus à y gagner, sa changerait quoi ? On se demande tous pourquoi t'en arrive là, toi le premier, et pourtant … C'est la vie que tu m'aime. Pas vrais ?
On a tous dans le cœur des aventures et des histoires, à chacun sa motivation, moi, c'est le grand H qui m’intéresse. Le grand schlem. La trilogie et même les produits dérivés... Devenir un grand, compter. Ne plus jamais passer pour une cible facile. Alors j'suis docilement Auditore. Il a prit de la carrure et de l’étoffe, et grâce à mon deguisement je passe comme un rien.
Il me confie à ses lieutenants, ceux avec qui j'ai traversé l'enfer du poison. On se casse direction l'autre coté de la barrière. J'dinerais pas avec des couverts en argent ce soir, ni ne coucherais dans des draps en satin. Dommage pour le luxe, mais l'aventure appelle le grand air et les situations précaires. Il faut s'avoir se contenter de ce qu'on t'offre, et la liberté n'a vraiment pas de prix. Comment dis t'on déjà ? Un homme dans le désert ...
(Note à moi même ; Ne plus avoir à porter une épée de Damoclès sous forme de granit au dessus du crâne n'est pas trop mal non plus).
On traverse donc l'paysage de mort et de pourriture. On se carapate dans des caves secrètes et pourtant bien aménagées par le révolutionnaire. Des piques et des cordes, des globes lumineux et même des prises remodelées par une dague experte. Certaines parois sont tellement à pic ou branlantes que l'on se demande comment l'assassin avait lui même fait pour passer par là sans se briser la nuque. Peut être même n'y avait-il pas échapper, le connaissant … Hahaha. J'adore ce gamin, prêt à tout pour sa cause sans conscience pour lui même et les dangers qu'il court. Il court à sa perte sans penser à ce qu'il fera après tout cela... Car il y'aura un après, il y'en a toujours un, Assassin.
- Ce soir, je te parlerais plus de ton rôle et comment te fondre dans mon ordre …
J'remache ses mots en escaladant la fange dans laquelle tu m'as foutu, Auditore. J'la remâche et plus j'ai l'impression que tu m'as pris pour un con. Ton histoire de décision à prendre, de responsabilité et de retours de la justice m'ont pas éblouis au point de voir dans quoi tu veux me fondre ; La pire crasse des environs.
J'regarde les mecs qui m'amènent à notre retraite. Et quelle sacrée repaire ! Digne du docteur No. En passant sous un porce en bouteille de verre, on arrive dans une grande crique faite à moitié de galets et de détritus. Un campement a été érigé à l’abri du vent nauséabond et de la froideur de l’océan. Juste sous une cavité, à même la terre chaude de Dawn. Le campement est fait en tôle et matériaux de recup', on dirait presque une maison de campagne pour famille embourgeoisé. Bon, l'cadre laisse à désirer mais j'suis pas là pour les vacances.
Me fondre dans son ordre alors ? J'examine la trombine des collègues mais ne voit que des capuches renfrognées sur elles mêmes. Il pue trop pour qu'on parle, et même à l’extérieur il faut un temps pour s'habituer à l'odeur. Sa pique les yeux et la gorge quand on essaye de l'ouvrir. J'suis pas vraiment d'humeur de toute façon, j'ai beaucoup à réfléchir... Me fondre dans l'organisation d'une sorte de tueur en série ? Tout ça pour mener à bien mes projets et payer mes dettes ? Je shoote dans une conserve en regardant l'océan délavé.
Et j'attendrais jusqu'à que tu revienne pour tout m'expliquer. J'aime pas sa attendre, c'est comme mettre une laisse à un Lion, faut pas y rester à coté en espérant qu'il ronronne.
Ce soir, Auditore va comprendre pourquoi on m'appelle Le Pater Pugilat.
A l'intérieur des monticules de fange, se trouvait des cavités emplies d'eau savonneuse et pourtant à la couleur locale (ndrl, le gris). Sa puait le pourris et la crasse la plus immonde, comme un mélange de merde, de viandes passées et de cadavres plus ou moins frais. Plus on descendait, plus on en découvrait sur cette nécropole de crasse. On trouvait bizarrement, des traces de constructions humaines par ci et par là. Les caves sèches en voûtes gigantesque auraient fait pâlir un noblions par leur grandeur, et une petite bourgeoise par son odeur.
Des petits trous fumaient là, éclairés par des feux de broussaille. Ou d'autre chose, bien fou serait celui qui voudrait savoir. La population locale était un ramassis d'exclus et d'associaux, tous plus illettrés et dénués de toutes civilisations les uns que les autres. Il valait mieux montrer ce pourquoi l'on se battait, paraissait il. Là, l'horreur choquait tant que personne n'aurait essayé de sortir ses indigènes de leurs crasses.
On m'a déposé là comme une lettre à la poste après tout le joyeux bordels des tunnels. Le chef a des trucs à faire, et m'écarte déjà des affaires. Doit être un sale turbin. En tout cas, il me lâche quelque mots à la fin de notre entrevue, et rejoint son état major. Il pleut à verse dans la ville, et à force de tremper dans la crasse jusqu'au cou, je ne sens plus les relents de la ville. La situation pourrait être pire, Judas. C'est vrais, c'est pas comme si tu allais droit à une réunion de conspiration contre un des royaume les plus influents du coin ! Ni que tu t'attaquais au gouvernement en place depuis des années et tout ça pour quoi ? L'honneur ? Et si tu y avais quelque chose de plus à y gagner, sa changerait quoi ? On se demande tous pourquoi t'en arrive là, toi le premier, et pourtant … C'est la vie que tu m'aime. Pas vrais ?
On a tous dans le cœur des aventures et des histoires, à chacun sa motivation, moi, c'est le grand H qui m’intéresse. Le grand schlem. La trilogie et même les produits dérivés... Devenir un grand, compter. Ne plus jamais passer pour une cible facile. Alors j'suis docilement Auditore. Il a prit de la carrure et de l’étoffe, et grâce à mon deguisement je passe comme un rien.
Il me confie à ses lieutenants, ceux avec qui j'ai traversé l'enfer du poison. On se casse direction l'autre coté de la barrière. J'dinerais pas avec des couverts en argent ce soir, ni ne coucherais dans des draps en satin. Dommage pour le luxe, mais l'aventure appelle le grand air et les situations précaires. Il faut s'avoir se contenter de ce qu'on t'offre, et la liberté n'a vraiment pas de prix. Comment dis t'on déjà ? Un homme dans le désert ...
(Note à moi même ; Ne plus avoir à porter une épée de Damoclès sous forme de granit au dessus du crâne n'est pas trop mal non plus).
On traverse donc l'paysage de mort et de pourriture. On se carapate dans des caves secrètes et pourtant bien aménagées par le révolutionnaire. Des piques et des cordes, des globes lumineux et même des prises remodelées par une dague experte. Certaines parois sont tellement à pic ou branlantes que l'on se demande comment l'assassin avait lui même fait pour passer par là sans se briser la nuque. Peut être même n'y avait-il pas échapper, le connaissant … Hahaha. J'adore ce gamin, prêt à tout pour sa cause sans conscience pour lui même et les dangers qu'il court. Il court à sa perte sans penser à ce qu'il fera après tout cela... Car il y'aura un après, il y'en a toujours un, Assassin.
- Ce soir, je te parlerais plus de ton rôle et comment te fondre dans mon ordre …
J'remache ses mots en escaladant la fange dans laquelle tu m'as foutu, Auditore. J'la remâche et plus j'ai l'impression que tu m'as pris pour un con. Ton histoire de décision à prendre, de responsabilité et de retours de la justice m'ont pas éblouis au point de voir dans quoi tu veux me fondre ; La pire crasse des environs.
J'regarde les mecs qui m'amènent à notre retraite. Et quelle sacrée repaire ! Digne du docteur No. En passant sous un porce en bouteille de verre, on arrive dans une grande crique faite à moitié de galets et de détritus. Un campement a été érigé à l’abri du vent nauséabond et de la froideur de l’océan. Juste sous une cavité, à même la terre chaude de Dawn. Le campement est fait en tôle et matériaux de recup', on dirait presque une maison de campagne pour famille embourgeoisé. Bon, l'cadre laisse à désirer mais j'suis pas là pour les vacances.
Me fondre dans son ordre alors ? J'examine la trombine des collègues mais ne voit que des capuches renfrognées sur elles mêmes. Il pue trop pour qu'on parle, et même à l’extérieur il faut un temps pour s'habituer à l'odeur. Sa pique les yeux et la gorge quand on essaye de l'ouvrir. J'suis pas vraiment d'humeur de toute façon, j'ai beaucoup à réfléchir... Me fondre dans l'organisation d'une sorte de tueur en série ? Tout ça pour mener à bien mes projets et payer mes dettes ? Je shoote dans une conserve en regardant l'océan délavé.
Et j'attendrais jusqu'à que tu revienne pour tout m'expliquer. J'aime pas sa attendre, c'est comme mettre une laisse à un Lion, faut pas y rester à coté en espérant qu'il ronronne.
Ce soir, Auditore va comprendre pourquoi on m'appelle Le Pater Pugilat.
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Dernière édition par Judas le Mar 27 Aoû 2013 - 11:07, édité 7 fois