Il faisait froid et il neigeait. De jolis flocons blancs tombaient sur l'île de Ptyx. Le paysage était blanc, et la jeune adolescente était chez elle, dans sa chambre, la porte fermée. Elle s'était une nouvelle fois embrouillée avec sa mère. Cette fois ci, le sujet de la dispute était par rapport aux sorties de la jeune fille. Sa mère lui reprochait de souvent sortir au au lieu de réviser. Donc là, la maman de Kurumu avait décidé de payer un professeur à domicile pour qu'elle rattrape son retard.
La jeune étudiante regardait par la fenêtre.
*Putain, il neige. Je suis obligée de rester dans cette baraque, avec ma vieille. Le comble, c'est qu'une personne va venir me faire étudier. Mais c'est quoi c'te blague à la con... Je veux sortir avec mon amie.*
Elle était assise sur la chaise de son bureau, et la porte sonna. L'homme entra puis alla dans la chambre de l'ado.
*Et merde, le voilà !*
La porte de sa chambre s'ouvrit, et sa mère lui dit :
-"Kurumu, voici ton professeur d'anatomie. J'espère que tu vas bien travailler ?"
-"Enchanté, je suis le professeur Didier Marcel. Nous allons donc pouvoir commencer."
*Putain, ça risque d'être long.*
Sa mère referma la porte, et Kurumu ne put s'empêcher de lui dire :
-"C'est inutile, vous perdez votre temps. Je ne compte pas participer, ni faire quoi que se soit. Le mieux c'est de rentrer chez vous."
-"Mais tu sais que ta mère paie ? C'est..."
-"Je m'en contre-fout. Moi, je ne lui ai rien demander. Donc si ça vous dérange pas, je vais faire le mur."
-"La jeunesse de nos jours... Bien, ben dis ça à ta mère alors."
Kurumu grinça des dents et alla voir sa mère. Le professeur suivait l'adolescente déterminée. Une fois dans le salon, Kurumu commença son enième caprice de la journée.
-"Tu peux déjà le payer ! Je ne bosserais pas. Ce que je veux, c'est sortir."
-"Non Kurumu ! Il faut que tu bosses. Tu ne sortiras pas et par la même occasion, tu seras privée de sortie. Même plus, tu resteras dans ta chambre, et tu ne sortiras que pour ta toilette et manger. Regarde le temps, il neige, il n'y a pas de soleil."
-"Tu ne tiendrais même pas une demi journée comme ça. Tu n'es qu'une blague !"
Elle s'approcha de sa fille, et la giffla.
-"Petite insolente ! Je ne te le permet pas."
Kurumu mit sa main sur sa joue rouge, alla dans le couloir et mit ses chaussures de ville. Elle quitta la maison en courant. Gêné de voir cela, Didier Marcel partit lui aussi, sans demander ses honoraires.
*Cette femme m'a giflé devant une autre personne. Je ne lui pardonnerais pas son acte.*
La jeune adolescente alla voir sa plus vieille amie. Devant le pallier de la porte, elle demanda si Naoko était là. Le père de la jeune fille lui répondit qu'elle était absente, et qu'elle ne reviendrais pas avant un mois.
Elle partit et marcha dans le froid et sous la neige.
*Qu'est ce que je peux faire ? Il n'y a personne. Mais je ne rentrerais pas... Mais oui, je viens d'avoir une idée de génie. Je suis incroyable...*
Elle alla vers le quai, mais elle avait oublié un détail : le manque de bateau lorsqu'il neige. L'ado était alors arrivée, et remarqua qu'il n'y avait que deux navires. L'un ressemblait à une barque, et l'autre était un plus grand. Elle regarda de partout et passa à l'action. Elle voulait quitter son île suffisamment longtemps pour faire culpabiliser sa mère. Elle attendit le bon moment pour agir, c'est à dire maintenant. Le bateau n'était pas surveillé, et était suffisamment calme pour que l'ado puisse monter sur le pont.
Soudain, des voix s'entendirent, et parlaient de charger le navire. Kurumu se dépêcha de trouver un endroit pour se cacher. Le faite qu'elle ne connaissait pas le navire lui mit un petit coup de pression, mais rien de grave. Elle garda son calme et trouva la soute. A partir de là, elle entra dans une pièce, et attendit le départ du navire.
Le chargement terminé, celui-ci prit enfin la mer.
*J'espère que je ne vais sur une île dépourvue de gens, ou dans une île avec une majorité de poivrots.*
Il se faisait tard pour qu'elle sorte enfin de sa cachette, et regarda dans la soute si'il n'y avait pas un petit quelque chose à manger, car son dernier repas était celui de son petit déjeuner de neuf heure et demi. Kurumu ouvrit donc les portes une par une, sans rien trouver. Les pièces étaient vides, toutes celle de la soute du moins. Elle ne pouvait pas aller sur le pont ou même passer en vitesse, car des personnes étaient dessus en train de festoyer. Kurumu, qui jeta un oeil, vit toute cette viande, et ne put s'empêcher d'avoir faim.
Cependant, elle retourna à la soute, en attendant que ce soit plus calme. Le soir approchait et la jeune fille sortit enfin de sa cachette. Le pont était parsemé de personnes allongées, trop saoul pour y voir claire. Il restait tout de même de la viande et piocha dedans.
Kurumu retourna dans la soute, et se reposa sur le hamac, en attendant que le navire s'arrête.
*Pourquoi je me suis mise dans cette merde ? Ça va bientôt faire deux jours que je suis ici, et ils ne se sont pas encore arrêtés. Heureusement que je leur vole de la nourriture, sinon je serais morte.*
Soudain, après plusieurs longues heures d'attente, le bateau jeta l'ancre. L'adolescente attendit que le navire soit vide, ou avec très peu de personnes sur le pont. Elle posa enfin son pied sur cette île qui semblait totalement arrondie.
*Putain, je quitte ma vieille et mon île car il neige, et là, il commence à neiger. C'est quoi se délire à la con. Maintenant je dois m'occuper, car là, je ne connais personnes.*
La jeune adolescente pénétra dans la ville. Malgré la neige, il y avait encore beaucoup de personnes dehors. Elle marchait en regardant un peu de partout, en essayant de trouver un petit truc à faire. Elle marcha une bonne trentaine de minutes, sous la neige, et sous le froid.
Dans un coin de rue, il y avait une foule de personnes, et Kurumu ne pu s'empêcher de voir ce qui s'y passait.
*Mouais, y'a de la foule à un, deux, non... bref à plusieurs coins de rues. Jeter un vif coup d'oeil pourrait m'occuper un petit moment.*
Elle se fraya un passage entre les gens et vit une mise à prix. Le prix la choqua, c'était cinq millions de berrys pour tuer un gars. Soudain, une personne alla voir Kurumu et lui expliqua qu'il fallait qu'elle aille voir Swain, pour en savoir plus. Il lui dit comment le rencontrer, puis partit, sans qu'elle ne puisse lui demander le pourquoi de son aide.
*Bon en route, pour cinq millions, ça vaut le coup. Je n'ai qu'à suivre la direction que le gars m'a indiqué, et si ce n'est qu'une blague, ça m'aura occupé. Mais il faut que je trouve un moyen de rentrer. Sinon je risquerais de rester là.*
La jeune adolescente marcha tranquillement, avec sa parka bleue nuit qui la protégeait du vent froid et de la neige, un jean bleu, et ses chaussures de ville.
*J'aurais dû prendre des gants, mais je n'aurais pas imaginer me retrouver sur une île où il neige.*
Finalement, elle arriva devant une maison surélevée, comparée aux autres. C'était un grande bâtisse, et Kurumu sonna à l’interphone en expliquant sa venue. Le grillage de la demeure s'ouvrit, et un homme de main demanda à la fille de la suivre. La jeune adolescente arriva enfin devant Swain, mais alla vers la cheminée allumée, pour se réchauffer les mains.
Dans la salle, il n'y avait qu'un homme vêtu de blanc, et ne laissant paraître que ses yeux. Sur ses épaules se trouvait une chouette. Mais cela n'empêcha pas Kurumu de faire comme chez elle.
-"Bon, explique moi en quoi ça consiste, que j'en finisse vite. J'ai pas toute la nuit. Pas le peine de me présenter, ça servirait à rien."
La jeune étudiante regardait par la fenêtre.
*Putain, il neige. Je suis obligée de rester dans cette baraque, avec ma vieille. Le comble, c'est qu'une personne va venir me faire étudier. Mais c'est quoi c'te blague à la con... Je veux sortir avec mon amie.*
Elle était assise sur la chaise de son bureau, et la porte sonna. L'homme entra puis alla dans la chambre de l'ado.
*Et merde, le voilà !*
La porte de sa chambre s'ouvrit, et sa mère lui dit :
-"Kurumu, voici ton professeur d'anatomie. J'espère que tu vas bien travailler ?"
-"Enchanté, je suis le professeur Didier Marcel. Nous allons donc pouvoir commencer."
*Putain, ça risque d'être long.*
Sa mère referma la porte, et Kurumu ne put s'empêcher de lui dire :
-"C'est inutile, vous perdez votre temps. Je ne compte pas participer, ni faire quoi que se soit. Le mieux c'est de rentrer chez vous."
-"Mais tu sais que ta mère paie ? C'est..."
-"Je m'en contre-fout. Moi, je ne lui ai rien demander. Donc si ça vous dérange pas, je vais faire le mur."
-"La jeunesse de nos jours... Bien, ben dis ça à ta mère alors."
Kurumu grinça des dents et alla voir sa mère. Le professeur suivait l'adolescente déterminée. Une fois dans le salon, Kurumu commença son enième caprice de la journée.
-"Tu peux déjà le payer ! Je ne bosserais pas. Ce que je veux, c'est sortir."
-"Non Kurumu ! Il faut que tu bosses. Tu ne sortiras pas et par la même occasion, tu seras privée de sortie. Même plus, tu resteras dans ta chambre, et tu ne sortiras que pour ta toilette et manger. Regarde le temps, il neige, il n'y a pas de soleil."
-"Tu ne tiendrais même pas une demi journée comme ça. Tu n'es qu'une blague !"
Elle s'approcha de sa fille, et la giffla.
-"Petite insolente ! Je ne te le permet pas."
Kurumu mit sa main sur sa joue rouge, alla dans le couloir et mit ses chaussures de ville. Elle quitta la maison en courant. Gêné de voir cela, Didier Marcel partit lui aussi, sans demander ses honoraires.
*Cette femme m'a giflé devant une autre personne. Je ne lui pardonnerais pas son acte.*
La jeune adolescente alla voir sa plus vieille amie. Devant le pallier de la porte, elle demanda si Naoko était là. Le père de la jeune fille lui répondit qu'elle était absente, et qu'elle ne reviendrais pas avant un mois.
Elle partit et marcha dans le froid et sous la neige.
*Qu'est ce que je peux faire ? Il n'y a personne. Mais je ne rentrerais pas... Mais oui, je viens d'avoir une idée de génie. Je suis incroyable...*
Elle alla vers le quai, mais elle avait oublié un détail : le manque de bateau lorsqu'il neige. L'ado était alors arrivée, et remarqua qu'il n'y avait que deux navires. L'un ressemblait à une barque, et l'autre était un plus grand. Elle regarda de partout et passa à l'action. Elle voulait quitter son île suffisamment longtemps pour faire culpabiliser sa mère. Elle attendit le bon moment pour agir, c'est à dire maintenant. Le bateau n'était pas surveillé, et était suffisamment calme pour que l'ado puisse monter sur le pont.
Soudain, des voix s'entendirent, et parlaient de charger le navire. Kurumu se dépêcha de trouver un endroit pour se cacher. Le faite qu'elle ne connaissait pas le navire lui mit un petit coup de pression, mais rien de grave. Elle garda son calme et trouva la soute. A partir de là, elle entra dans une pièce, et attendit le départ du navire.
Le chargement terminé, celui-ci prit enfin la mer.
*J'espère que je ne vais sur une île dépourvue de gens, ou dans une île avec une majorité de poivrots.*
Il se faisait tard pour qu'elle sorte enfin de sa cachette, et regarda dans la soute si'il n'y avait pas un petit quelque chose à manger, car son dernier repas était celui de son petit déjeuner de neuf heure et demi. Kurumu ouvrit donc les portes une par une, sans rien trouver. Les pièces étaient vides, toutes celle de la soute du moins. Elle ne pouvait pas aller sur le pont ou même passer en vitesse, car des personnes étaient dessus en train de festoyer. Kurumu, qui jeta un oeil, vit toute cette viande, et ne put s'empêcher d'avoir faim.
Cependant, elle retourna à la soute, en attendant que ce soit plus calme. Le soir approchait et la jeune fille sortit enfin de sa cachette. Le pont était parsemé de personnes allongées, trop saoul pour y voir claire. Il restait tout de même de la viande et piocha dedans.
Kurumu retourna dans la soute, et se reposa sur le hamac, en attendant que le navire s'arrête.
*Pourquoi je me suis mise dans cette merde ? Ça va bientôt faire deux jours que je suis ici, et ils ne se sont pas encore arrêtés. Heureusement que je leur vole de la nourriture, sinon je serais morte.*
Soudain, après plusieurs longues heures d'attente, le bateau jeta l'ancre. L'adolescente attendit que le navire soit vide, ou avec très peu de personnes sur le pont. Elle posa enfin son pied sur cette île qui semblait totalement arrondie.
*Putain, je quitte ma vieille et mon île car il neige, et là, il commence à neiger. C'est quoi se délire à la con. Maintenant je dois m'occuper, car là, je ne connais personnes.*
La jeune adolescente pénétra dans la ville. Malgré la neige, il y avait encore beaucoup de personnes dehors. Elle marchait en regardant un peu de partout, en essayant de trouver un petit truc à faire. Elle marcha une bonne trentaine de minutes, sous la neige, et sous le froid.
Dans un coin de rue, il y avait une foule de personnes, et Kurumu ne pu s'empêcher de voir ce qui s'y passait.
*Mouais, y'a de la foule à un, deux, non... bref à plusieurs coins de rues. Jeter un vif coup d'oeil pourrait m'occuper un petit moment.*
Elle se fraya un passage entre les gens et vit une mise à prix. Le prix la choqua, c'était cinq millions de berrys pour tuer un gars. Soudain, une personne alla voir Kurumu et lui expliqua qu'il fallait qu'elle aille voir Swain, pour en savoir plus. Il lui dit comment le rencontrer, puis partit, sans qu'elle ne puisse lui demander le pourquoi de son aide.
*Bon en route, pour cinq millions, ça vaut le coup. Je n'ai qu'à suivre la direction que le gars m'a indiqué, et si ce n'est qu'une blague, ça m'aura occupé. Mais il faut que je trouve un moyen de rentrer. Sinon je risquerais de rester là.*
La jeune adolescente marcha tranquillement, avec sa parka bleue nuit qui la protégeait du vent froid et de la neige, un jean bleu, et ses chaussures de ville.
*J'aurais dû prendre des gants, mais je n'aurais pas imaginer me retrouver sur une île où il neige.*
Finalement, elle arriva devant une maison surélevée, comparée aux autres. C'était un grande bâtisse, et Kurumu sonna à l’interphone en expliquant sa venue. Le grillage de la demeure s'ouvrit, et un homme de main demanda à la fille de la suivre. La jeune adolescente arriva enfin devant Swain, mais alla vers la cheminée allumée, pour se réchauffer les mains.
Dans la salle, il n'y avait qu'un homme vêtu de blanc, et ne laissant paraître que ses yeux. Sur ses épaules se trouvait une chouette. Mais cela n'empêcha pas Kurumu de faire comme chez elle.
-"Bon, explique moi en quoi ça consiste, que j'en finisse vite. J'ai pas toute la nuit. Pas le peine de me présenter, ça servirait à rien."