Rien de graphique mais je crois que l'endroit est le plus approprié. Une chiée de petits textes, tapés de ci de là, que je me permet de vous faire partager. Comme on dit, y a à boire et à manger.
1.
Tôt, tard, parce que tu veux, et pouvoir, c'est un peu de l'antijeu. C'est comme une balle, qui pousse, qui s'fait rare. C'est comme un rat qui après l'aube s'égare, puis comme ce gars qu'est rev'nu un soir, disant qu'il faisait encore bleu.
Marche. Marche, dit-elle.
Avale ce kilomètre.
Marche. Marche. Marche.
Parfois j'prend d'audacieux cul-d'sac, et repu, j'm'en reviens d'où j'suis venu, avec la tronche d'un Mauriac. C'est d'bon ton, d'belle ambition, que d'se perdre. J'en franchis par bac, ces ch'mins avinés, ces sentiers opaques.
Moche, moche, la belle.
Et oublie pas l'allumette.
Roche, de broc en broche. Moche.
Il y a le tu, puis le il. « Tu » sens comme un concile, un procès, tandis que futile, « il » suinte trop de respect.Que tu qu'il, par façon peu d'intérêt. En fin d'compte c'est le « Je » qui fait vraiment peur. Un peu comme, puis jamais.
Sonne, sonne, appelle.
J'ai fini en brochette.
Sonne, tonne. Sonne
2.
Je l'ai regardé tombé. Sans un geste. Je l'ai regardé tombé, et j'ai frissonné. Mais sans mouvement, sans conteste. Le beau naufragé est inerte. C'est un zeste, rouge, qui m'alerte. Etait-ce un test ? Enfin je bouge. Trop tard, il en atteste, boude. Mais dans le vent, j'entends l'inverse. C'est une sonnerie, un chant de Perse, un litanie. Plasmode funeste, puis quelques cris. Ou y souffle : « qu'il reste ». On y souffle : « tu vis ». Un de parti, un qui reste, dans le fond, c'était inscrit. C'est peut-être rupestre, d'un âge passé d'vie. Pourtant ça a toujours été ainsi. Il tombe, je me dresse, ce qui est à moi était à lui.
3.
Trois heures de cagnards. Pépère. Trois heures de cagnards en sandales. Fait une chaleur de poudrière, les vieux râle. En face, les pierres. Rayonnent, réchauffent l'air, un scandale. Participer à cet enfer, c'est complicité d'meurtre, au pénal. La promesse du mitard. Mais tu roches pas les cailloux, c'est s'battre contre le hasard. Pas kasher. Un peu fou.
Pourtant, y en a des Quichotte, un peu partout. Des briscards du moulin, vieux coucous, qu'se battent contre les clairières et creusent leur propre trou. Je t'avoue j'les vénère. Eux, leur choix en rempart, et l'panache, c'est tout. Saint pépère.
4.
Si dans une emballe, vous allez vous perdre du coté du vieux quartier, passez saluer l'ermite.
Saluer le bien bas. D'abord. Un salut c'est rien. Queue d'palmier. Moins qu'un rencart. Puis. Le laisser là. Et...
Prendre la tête et laissez derrière. Les enfants d'abords. Les enfants d'abord.
Prendre la tête et aller de l'avant. Les femmes ensuite. Les femmes ensuite.
La poursuite amère et le pieds devant. Nous n'avons encore rien vu. D'un commun accord.
Dépasser. L'avant garde, pour le classique. Une fuite en arrière. Tu vois l'ermite. Tu le vois ?
La charrette que sévère, il pousse encore. Les gamins dessus et les mégères. Dans les bras, des termites.
La sueur qui perle, fort. Sur son front. Bien vite il s'en va. Il s'en va.
Si un jour de râle, vous allez vous perdre du coté du vieux quartier, passer donc voir Judith.
Mais ne saluez pas. D'abord. Elle et lui ne sont rien. Queue d'olivier. Juste un rencart. Qui m'laissa là. Et.
Prendre son pied mais rester amère. Le vieux temps encore. Le vieux temps encore.
Prendre son pied et oubliez avant. Instants ensuite. Instants.
1. Parfois sans y croire, je veux abandonner, sans savoir
pourquoi se fait-il tard ? Si le temps passe, qu'il me la fasse, parfois.
Les miracles sont faciles, je les ai déjà rencontrés. Pas impressionné. J'avais pourtant la santé de faire précipiter, celle de repasser. Une corne muse, un satyre barde. Omer est motus. Bouche sans dessus, clos de Bacchus. Par la rambarde.
. C'est l'histoire de Jack.
Jack est un crack. Un esthète. Il est c'figurant, celui qui vit dans ta tête. Celui qui t'met des claques. Parce que tu l'envies. Parce que c'est lui qu'tu voudrais être. Mais jamais tu t'y attaque, et il reste un peut-être. Un destin qu'tu rattrapes.
Jack est méd'cin, et le doc, est toujours au top. Sans êt'vraiment médic', c'est l'genre de type qu'il faut avoir dans ses contacts. Qu'est-ce qu'y t'faut? Un pic, du crack? Ou plus classique? Qu'importe, y t'trouv'ra ça, le Jack... pourvu qu't'ais l'fric.
Jack, c'est un crack, doublé d'un athlète. Niveau claque, l'est impec'. Un esthète. Mi-mec, mi-macaque, son âme s'appelle Croquette et son singe Anthrax. Jack n'a pas un kopek. La morale, il s'en pète. L'aime foutre les Principes en vrak. Parce'que le correct, ça l'tracasse. Lui c'qu'il aime, c'est l'varech. Le varech, puis l'attaque.
La ruelle sue. Lui marche. Clap Clap. Les semelles. Clap. Les gouttes. Ca tombe, partout, autours. Ca clapote. Il avance, lui, il s'en fout. Aller quelque part, là-bas au fond est le but. Les gouttes tombent. Clap. Clap. Et lui il y va.
.
Elle écoute du rock. Possé dans un canapé. L'oreille attentive, qui frémit et grésille. Les basses cognent. Elle ronflent et résonnent dans la pièce. L'habille. Sa main, la sienne, tapote, le coussin. Rythme l'accoudoir. Amoureuse. Mais le rythme s'accélère. Batterie. Trompette ou tambour. La main bat en retraite ! C'est la cuisse, qui est attaquée. Double temps. Double tap. Et rafales.
.
Ca me regarde, là en face. Le mec. Le mérou. Ses mires en sueur, qui pointe sur ma gueule. Camme des lances. Salées, les lances. Mon pied se meut, presque seul. Alors je le suis. Il m'emmène, avec son jumeau, droit sur le desk. En plein dans l'aquarium. Droit, face au mérou. Stand Up. Western. Sifflement et vent de l'ouest, plus meules de paille. Ma lèvres trésaille mais il me prend de vitesse. D'initiative, il bave.
1.
Tôt, tard, parce que tu veux, et pouvoir, c'est un peu de l'antijeu. C'est comme une balle, qui pousse, qui s'fait rare. C'est comme un rat qui après l'aube s'égare, puis comme ce gars qu'est rev'nu un soir, disant qu'il faisait encore bleu.
Marche. Marche, dit-elle.
Avale ce kilomètre.
Marche. Marche. Marche.
Parfois j'prend d'audacieux cul-d'sac, et repu, j'm'en reviens d'où j'suis venu, avec la tronche d'un Mauriac. C'est d'bon ton, d'belle ambition, que d'se perdre. J'en franchis par bac, ces ch'mins avinés, ces sentiers opaques.
Moche, moche, la belle.
Et oublie pas l'allumette.
Roche, de broc en broche. Moche.
Il y a le tu, puis le il. « Tu » sens comme un concile, un procès, tandis que futile, « il » suinte trop de respect.Que tu qu'il, par façon peu d'intérêt. En fin d'compte c'est le « Je » qui fait vraiment peur. Un peu comme, puis jamais.
Sonne, sonne, appelle.
J'ai fini en brochette.
Sonne, tonne. Sonne
2.
Je l'ai regardé tombé. Sans un geste. Je l'ai regardé tombé, et j'ai frissonné. Mais sans mouvement, sans conteste. Le beau naufragé est inerte. C'est un zeste, rouge, qui m'alerte. Etait-ce un test ? Enfin je bouge. Trop tard, il en atteste, boude. Mais dans le vent, j'entends l'inverse. C'est une sonnerie, un chant de Perse, un litanie. Plasmode funeste, puis quelques cris. Ou y souffle : « qu'il reste ». On y souffle : « tu vis ». Un de parti, un qui reste, dans le fond, c'était inscrit. C'est peut-être rupestre, d'un âge passé d'vie. Pourtant ça a toujours été ainsi. Il tombe, je me dresse, ce qui est à moi était à lui.
3.
Trois heures de cagnards. Pépère. Trois heures de cagnards en sandales. Fait une chaleur de poudrière, les vieux râle. En face, les pierres. Rayonnent, réchauffent l'air, un scandale. Participer à cet enfer, c'est complicité d'meurtre, au pénal. La promesse du mitard. Mais tu roches pas les cailloux, c'est s'battre contre le hasard. Pas kasher. Un peu fou.
Pourtant, y en a des Quichotte, un peu partout. Des briscards du moulin, vieux coucous, qu'se battent contre les clairières et creusent leur propre trou. Je t'avoue j'les vénère. Eux, leur choix en rempart, et l'panache, c'est tout. Saint pépère.
4.
Si dans une emballe, vous allez vous perdre du coté du vieux quartier, passez saluer l'ermite.
Saluer le bien bas. D'abord. Un salut c'est rien. Queue d'palmier. Moins qu'un rencart. Puis. Le laisser là. Et...
Prendre la tête et laissez derrière. Les enfants d'abords. Les enfants d'abord.
Prendre la tête et aller de l'avant. Les femmes ensuite. Les femmes ensuite.
La poursuite amère et le pieds devant. Nous n'avons encore rien vu. D'un commun accord.
Dépasser. L'avant garde, pour le classique. Une fuite en arrière. Tu vois l'ermite. Tu le vois ?
La charrette que sévère, il pousse encore. Les gamins dessus et les mégères. Dans les bras, des termites.
La sueur qui perle, fort. Sur son front. Bien vite il s'en va. Il s'en va.
Si un jour de râle, vous allez vous perdre du coté du vieux quartier, passer donc voir Judith.
Mais ne saluez pas. D'abord. Elle et lui ne sont rien. Queue d'olivier. Juste un rencart. Qui m'laissa là. Et.
Prendre son pied mais rester amère. Le vieux temps encore. Le vieux temps encore.
Prendre son pied et oubliez avant. Instants ensuite. Instants.
1. Parfois sans y croire, je veux abandonner, sans savoir
pourquoi se fait-il tard ? Si le temps passe, qu'il me la fasse, parfois.
Les miracles sont faciles, je les ai déjà rencontrés. Pas impressionné. J'avais pourtant la santé de faire précipiter, celle de repasser. Une corne muse, un satyre barde. Omer est motus. Bouche sans dessus, clos de Bacchus. Par la rambarde.
. C'est l'histoire de Jack.
Jack est un crack. Un esthète. Il est c'figurant, celui qui vit dans ta tête. Celui qui t'met des claques. Parce que tu l'envies. Parce que c'est lui qu'tu voudrais être. Mais jamais tu t'y attaque, et il reste un peut-être. Un destin qu'tu rattrapes.
Jack est méd'cin, et le doc, est toujours au top. Sans êt'vraiment médic', c'est l'genre de type qu'il faut avoir dans ses contacts. Qu'est-ce qu'y t'faut? Un pic, du crack? Ou plus classique? Qu'importe, y t'trouv'ra ça, le Jack... pourvu qu't'ais l'fric.
Jack, c'est un crack, doublé d'un athlète. Niveau claque, l'est impec'. Un esthète. Mi-mec, mi-macaque, son âme s'appelle Croquette et son singe Anthrax. Jack n'a pas un kopek. La morale, il s'en pète. L'aime foutre les Principes en vrak. Parce'que le correct, ça l'tracasse. Lui c'qu'il aime, c'est l'varech. Le varech, puis l'attaque.
La ruelle sue. Lui marche. Clap Clap. Les semelles. Clap. Les gouttes. Ca tombe, partout, autours. Ca clapote. Il avance, lui, il s'en fout. Aller quelque part, là-bas au fond est le but. Les gouttes tombent. Clap. Clap. Et lui il y va.
.
Elle écoute du rock. Possé dans un canapé. L'oreille attentive, qui frémit et grésille. Les basses cognent. Elle ronflent et résonnent dans la pièce. L'habille. Sa main, la sienne, tapote, le coussin. Rythme l'accoudoir. Amoureuse. Mais le rythme s'accélère. Batterie. Trompette ou tambour. La main bat en retraite ! C'est la cuisse, qui est attaquée. Double temps. Double tap. Et rafales.
.
Ca me regarde, là en face. Le mec. Le mérou. Ses mires en sueur, qui pointe sur ma gueule. Camme des lances. Salées, les lances. Mon pied se meut, presque seul. Alors je le suis. Il m'emmène, avec son jumeau, droit sur le desk. En plein dans l'aquarium. Droit, face au mérou. Stand Up. Western. Sifflement et vent de l'ouest, plus meules de paille. Ma lèvres trésaille mais il me prend de vitesse. D'initiative, il bave.