Tiens... Et si je m'offrais ce bijou ?

Kurumu était sur Goa. Elle voulait passer un peu de temps là bas, et y retourner sans faire d'histoire cette fois ci. La dernière fois, elle était en train de jouer les petites voleuses, et la jeune fille ne voulait pas réitérer cette action. La demoiselle marchait  tranquillement au milieu des bourgeois, des nobles, et des esclaves. Certains portaient leur maître, d'autres étaient considérés comme du bétail, c'est à dire qu'ils tiraient des charrettes, et recevaient des coups de fouet. Kurumu marcha sans les regarder, et continuait son chemin.

Elle ne savait pas quel heure il était, et demanda à un bourgeois avec toute la politesse  dont elle pouvait faire preuve.
-"Excusez-moi, auriez vous l'heure s'il vous plaît ?"
Le passant, fort aimable, lui répondit qu'il était midi moins dix. Kurumu le remercia.
*Bon, c'est l'heure de manger. J'aimerais bien manger un bon plat, genre de la bonne viande bien cuite, des frites, ou alors de l'otoro. Au pire, je regarde les plats du jours.*

C'était alors qu'elle arpentait les rues de la ville à la recherche du meilleur plat, mais pas forcément du meilleur restaurant. Ce dont la fillette avait envie était un bon repas, avec des aliments qu'elle mangeait, voir même qu'elle raffolait. Elle passa devant des restaurants à plusieurs étoiles, mais les noms des plats n'enchantaient pas Kurumu, qui continuait sa route. Elle ne voulait pas demander son chemin, ni même un restaurant avec tel ou tel aliments, sinon la môme allait paraître comme un fille difficile, qui ne mangeait rien. Midi et demi, elle trouva un restaurant avec un menu plutôt intéressant et surtout avec de la nourriture qu'elle mangeait, et pas du homard fumé à la moutarde, ou alors des salades d'endives parfumées aux pissenlits et à la betterave. C'était un petit restaurant qui n'avait qu'une étoile, mais cela lui suffisait. Il y avait une salade composée en entrée, le plat de résistance était des moules et des frites, et le dessert, un mille-feuille.

Le repas fut très bon, et Kurumu s'en alla. Sa raison principale de sa venue sur East Blue, et plus précisément au royaume de Goa était qu'elle voulait offrir un bijou à sa mère, même si, de temps en temps, elle se disputait avec cette dernière. Et si il lui restait encore de l'argent, alors elle s'offrirait surement un collier, ou un bracelet, ou pourquoi pas des boucles d'oreilles.

L'adolescente alla donc à la première bijouterie qu'elle trouvait, et regardait les vitrines. Son père ne lui avait pas donné trop d'argent, car depuis quelques temps, il se demandait où passait tout les berrys qu'il lui donnait. Kurumu fit le tour de la grande boutique. Autour d'elle, des dames avec des parures dorées, des bagues à tous les doigts, des chihuahuas et tout autres objets montrant qu'elles font partie de la classe supérieur.

C'était ce genre de personnes que Kurumu détestait, des gens qui montre leur appartenance à la noblesse ou bourgeoisie, en faisant tout pour écraser le voisin, juste pour un meilleur travail, ou même cracher sur les pauvres qui n'ont pas des vêtements luxueux sur eux. Elle aussi pouvait jouer ce genre de personne, avec le salaire que son père se faisait, Kurumu n'aurait pas de problème, mais elle ne le fait pas, pour en pas être comme ces dames.


Dernière édition par Sound L. Kurumu le Mar 21 Jan 2014 - 20:25, édité 1 fois
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Noms des PNJs:
C'est le grand jour. Braquage d'une grande bijouterie dans le "Town Center" en prévision. La boutique est très connue et réputée. Le magasin vend des bijoux de toutes sortes, telles que des boucles d’oreille, des parures et colliers, des bracelets, des bagues et même des diadèmes. Comme quoi, les gens de la haute se prennent vraiment comme des rois. Et j'aime ça! Jean Leroy, le commerçant, expose ses plus beaux chefs-d'œuvre en vitrine. Une tradition familiale. Cela dit, ce qui fait la particularité du lieu, c'est qu'on propose également de faire votre bonheur en réalisant sur commande d'un orfèvre des bijoux de la forme que vous souhaitez. Hé oui, le client est roi. Des pierres précieuses brutes et de l'or non travaillé sont donc soigneusement bien gardé dans l'arrière-boutique. Et dire que certains produits viennent directement de Marijoa... Je m'en réjouis d'avance. Les nobles de Goa aiment ressembler aux Dragons Célestes. Ils font tout pour leur être pareil!

Un groupe de cinq personnes surentraînés et capables de voir les clients louches sont employées comme vigiles. Ils surveillent constamment tout le bâtiment. Sans compter la milice qui rôde partout en ville. Et deux gardes du magasin veillent sur l'entrepôt dans la cour de derrière. Je suis déjà allée dans la boutique pour faire passer une commande, comme si j'étais une noble cliente. Bien sûr, pour avoir déjà fait mes repères sur place, je sais qui fait quoi à tel moment. Je sais les heures des rondes de la milice à l'extérieur, les déplacements de chacun des gardes à l’intérieur, le petit nom de tous les employés et mêmes leurs mimiques. La bijouterie dispose également d'une salle annexe où des personnes surveillent les locaux tranquillement via des Viso Den Den. En somme, j'ai bien étudié le tout avant de m'attaquer à cet établissement, ahahah. Il faut dire qu'il ne s'agit pas de n'importe propriétaire. Ce dernier sera prêt à payer les bonnes personnes pour me rattraper, me tuer et reprendre le butin volé.

Je calcule bien. J'ai l'assurance que mon plan marchera à merveille. Pour ce coup, une partie de mes effectives sont là. Chacun a son rôle. Équipé du matos nécessaires, on n'a plus qu'à passer à l'action. Mes hommes connaissent l'itinéraire choisi pour le retour et savent quoi faire si jamais ils auraient des problèmes en chemin. Marianne doit neutraliser les hommes qui regardent leur écran, le groupe de Valentia (2 hommes avec elle) doit s'occuper des vigiles à l'intérieur lorsque ces derniers devront agir, un autre groupe (5 nakamas) reste en retrait pour éviter les soupçons et attendent le feu vert dehors, et enfin, en ce qui me concerne, je reste tranquillement comme une simple cliente. Il y a beaucoup de nobles. J'en compte une bonne vingtaine. Je suis arrivé au comptoir avant mes Ombres. Déguisée comme les gens de la haute, je me comporte comme eux. Nulle ne peut m'identifier. Mes nakamas aussi sont habillés comme des bourgeois et ne sont pas rentrés tous en même temps, histoire d'éviter les bandes. Ce qui ferait tout de suite louche. Je m'adresse alors au jeune homme derrière la caisse. Blond, beau, élégant, gentil, sérieux.


    Bonjour, je suis venue chercher ma commande. Est-elle arrivée?
    Bonjour. C'est à quel nom? Répond un jeune employé.
    Mademoiselle White.

Trente secondes plus tard...


    Ah, oui. Vous êtes passée la semaine dernière. Hélas, il faudra encore attendre, mademoiselle White. Repassez la semaine prochaine, vous serez sûre d'avoir en temps en heure votre colis.
    Tu m'as déjà dit ça la dernière fois. Dis-je en augmentant le ton légèrement.
    Un problème mademoiselle? Intervient un autre homme derrière le comptoir. Il est le chef de la sécurité.
    Oui. Je trouve intolérable qu'on me fasse encore attendre.
    Navré pour ce désagrément, mademoiselle, mais on fait tout notre possible pour satisfaire notre clientèle. Vous savez, ce n'est pas n'importe quelle boutique, ici. Je vous demanderai alors de faire d'un peu plus de patience.

Je comptais répondre, mais la porte de derrière s'ouvre. Deux hommes tiennent fermement Marianne entre leur main.


    ▬ Chef, désolé de vous interrompre, mais on fait quoi de cette gamine? Elle a tenté de s’infiltrer par derrière. On la donne comme esclave à la milice?

J'ai les gros yeux. Comment elle a pu échouer? Je m'inquiète fortement pour le reste de l'opération. Il faudra annuler le hold-up ou dans le meilleur des cas, passer au plan B. Toujours avoir un plan B... Ne jamais improviser.


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Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mar 10 Déc 2013 - 12:03, édité 3 fois
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L'adolescente regardait encore les étalages, et ne savait pas quoi choisir. Tous les bijoux étaient beaux et très chers, mais elle voulait offrir le plus splendide collier à sa mère. Le prix, elle s'en foutait, et au pire des cas, elle ne s'offrirait rien. Ça faisait longtemps que la jeune fille n'avait pas fait de cadeau à sa génitrice. En marchant, elle entendit la conversation entre le vendeur et une femme qui était mécontente.
*Nan mais je vous jure ces bourgeois... On leur dit que ça a du retard, et ça pleure...*

La femme donnait mal à la tête à Kurumu, qui alla la voir.
-"C'est pas bientôt fini ce cirque ? Sérieusement, on te dit d'attendre tu attends."
Kurumu regarda la femme avec trois couches de fond de teint, du maquillage à ne plus en finir. Mais elle était belle, et ça, la gamine ne pouvait pas le cacher. Seulement ça beauté n'était pas une raison pour crier de partout. Elle la regarda de haut en bas, puis retourna aux vitrines.

Soudain les vigiles arrivaient avec une femme dans les mains.
*Putain... Mais à ce rythme je l'aurais jamais... En plus c'est une bourgeoise et elle vole... J'aurais tout vu aujourd'hui, et bien évidemment, ce sont les riches qui foutent le bordel.*

La gamine continuait de regarder les vitrines, mais un vigile, celui de l'entrée, lui dit de ne plus faire de geste. D'ailleurs, les personnes de la boutique ne bougeaient plus. Le vigile connu sous le nom de Bretz, tira un coup de feu sur l'homme à côté de celui qui tenait la voleuse. Il l'a épargnée, car l'autre personne qui tenait Marianne, n'était autre que Sting, un allié de Bretz. Un petit comité de quatre personnes entra dans la boutique et s'occupèrent des vigiles restant, et Bretz expliqua qu'il a bossé dans cette boutique seulement pour la cambrioler, et que ce jour était enfin arrivé. Les amis dirent aux personnes présentes de se mettre dans un coin. Le chef n'eut pas le temps de sonner l'alarme, et ferma les stores sous les ordres de Bretz, le chef des voleurs.

L'un d'eux prit Kurumu par le bras et la jeta dans un coins avec les autres personnes. La gamine se retrouva à côté de la femme avec une tonne de maquillage et lui dit :
-"Ils sont avec toi ? J'ai bien vu ta réaction quand la femme c'est faite capturer, c'était ton amie ou un truc dans le genre. Donc eux doivent surement être dans ton camp. A moins que ce soit un autre groupe qui voulait les bijoux de la boutique."

Bretz commençait à casser les vitrines une par une, et à mettre les bijoux dans un sac. La môme savait à peu près quel bijou choisir pour sa maman, et quand l'un d'eux tomba devant elle, elle le ramassa. Mais Sticks, le second de Bretz lui marcha sur les mains et lui demanda de lâcher le bijou. Kurumu refusa, et Sticks la gifla. La fillette lâcha le collier et mit sa main droite sur sa joue gauche, qui était rougit par le coup de l'homme, qui était grand et maigre, environ un mètre quatre vingt quinze pour soixante kilogrammes. L'ado espérait que quelqu'un la sauve, car généralement, quand il y avait des otages, il y avait toujours des morts.
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Je ne contrôle plus la situation. Je menée le jeu depuis le début, mais tout a basculé. Il faut qu'un homme du nom de Bretz -nom complètement bidon, soit dit en passant- arrive comme un cheveu dans la soupe pour contrecarrer mes plans? Je ne supporte pas que les règles changent en cours de route, surtout quand celui qui chamboule toutes mes préparations minutieuses n'a pas l'âme d'un meneur. Regardez-le, c'est pitoyable. Peut-être que c'est à cause de lui que Marianne n'a pas pu remplir son rôle? J'espère que non. Mais même sans ça, je désire ardemment me faire ce braqueur. Cela dit, je garde le contrôle de mes émotions. Je reste dans la peau du personnage que je me suis fixée. Il ne faut pas qu'on découvre que je sois pirate. Je continue de jouer la comédie, comme si j'étais au théâtre. Je sais m'adapter, c'est mon métier. Et pour ça, je réponds à la gamine.


    Pour qui tu te prends, la garce? Tu racontes n'importe quoi. Va donc faire tes devoirs, petite insolente.


Pendant que le chef remplit ses sacs de nombreux bijoux, l'un de ses sbires s'occupe du personnel en otage avec nous. Nous, les nobles gens. Valentina, même Marianne et les autres sont avec moi. Le second, nommé Stick -encore un nom idiot au passage- force le jeune homme avec qui j'ai parlé tantôt à se lever. Le malfrat lui demande comment faire pour ouvrir le coffre de l'arrière-boutique, mais l'employé panique. Il a peur. C'est un jeune, en même temps. Ça doit être la première fois qu'il vit ça. Quant à moi, je fais semblant. D'ailleurs, j'accentue le sentiment de crainte lorsqu'un troisième homme vient pour détrousser les clients de leurs bijoux, moi y compris. Les braqueurs sont sur le point de faire leur coup si la milice ne débarquerait pas. Je suis étonnée que la milice n'interviennent pas. Ces cambrioleurs auraient payé les soldats pour qu'ils gardent leur silence? J'observe les Vidéos Den Den pendant qu'on me fouille. Ils sont coupés. J'en déduis alors que ces voleurs ont un sacré coup d'avance. Décidément, je compte bien manger ce Bretz. On est donc seul face à l'adversaire... Dommage. Je suis bloquée dans mon rôle.

Au bout d'un moment, les nakamas d'Aoi qui se tiennent dehors se décident enfin d'intervenir. Ils savent depuis tout à l'heure que quelque chose cloche, mais ils n'ont pas osé bouger. La rue a été désertée par crainte. Tant que la milice n'arrive pas, les Ombres du Chaos ont encore leur chance d'obtenir le butin. Sans réfléchir, un homme de l'équipe défonce la porte d'entrée au mini-canon portatif. Bretz, la capitaine des Ombres, et même les otages savent que c'est trop tôt pour que la milice arrive déjà. Alors, comme un seul homme, trois des cambrioleurs cessent leur activé et ripostent immédiatement. Des échanges de coups de feu se font alors entendre. Les soldats sont vite alertés. Les prisonniers peuvent encore s'enfuir, pendant que ça ne le concerne pas.

Mes hommes se décident enfin. Il était temps. Pendant tout ce temps, j'ai réfléchi un moyen de ressortir gagnante dans cette histoire sans le moindre problème. Je fais signe à Valentina de venir doucement vers moi. Bretz est sur le point de terminer. S'il pourrait charger tous les sacs sur ses épaules, je suis sûre qu'il le ferait. J'ai observé l'attitude des otages tout en les imitant et surtout, j'ai vu comment ce chef se débrouille. Bien sûr, je fais en sorte de ne pas griller ma couverture.


    Psss, toi là-bas. Ces hommes (les deux avec Valentina) sont tes gardes rapprochées? Pourquoi ils n'ont pas agi quand ces coupe-jarrets ont massacré les employés? Maintenant, si on veut toutes s'en sortir, il faut qu'ils servent à quelque-chose.
    Chut, tu vas nous faire tuer.
    Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire. Il faudrait que tes hommes puissent servir. Même mes esclaves de maison sont plus efficaces qu'eux.


On distingue alors trois groupes. Les nobles hommes d'un côté, les nobles femmes d'un autre et enfin, le reste. Aoi joue parfaitement son rôle. Elle est vraiment dans la peau de son personnage. Mais derrière ses agissements, il y a une idée. Elle cherche à devancer Bretz en lui mettant les clients sur le dos. Et ce, avant que la milice n'arrive. Bien sûr, personne ne sait qu'elle s'adresse à sa seconde. Les soldats sont sur le point de venir. Le chef des voleurs se débarrassera sûrement des otages. Ou éventuellement, il les utilisera...

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Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mar 10 Déc 2013 - 12:55, édité 3 fois
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*Comment ça ? Moi une garce ? Elle a de la chance que je ne lui ai rien dit sur le coup, sinon elle aurait prit cher. Foutue bourgeoise à la con. Tu vas regretter ton insulte ma grande, c'est moi qui te le dit.*

L'un des cambrioleur cagoulé alla vers l'adolescente, et lui dit de lui donner tous ses bijoux, et tout son argent. Il sortit son pistolet et le pointa sur les autres civils. Kurumu ne devait pas montrer sa peur, et restait sur d'elle.
-"Tu perds ton temps, je n'ai rien, puisque c'est ma mère qui a l'argent. Et c'est cette personne." répondit la jeune fille en pointant la femme qui venait de la traiter de garce. Elle rajouta :
-"Si vous voulez remplir votre sac, c'est le bon moment. Au pire, maman a beaucoup d'argent, du coup, ça ne me dérange pas. Mais ne lui faîte pas trop de mal, hein."
*J'espère que ce n'est pas fini, et qu'elle s'en prendra plein les dents. En tout cas, je ne la lâcherais pas tant qu'elle n'aura pas payé son insulte.*

Aveuglé par les sous et les bijoux, il alla voir la bourgeoise que Kurumu venait d'indiquer. Il commençait à la racketter de nouveau, quand soudain, une explosion put s'entendre. Les cambrioleurs cessèrent les remplissages de sacs et se retournèrent. La lumière du soleil empêchait de voir les mystérieuses personnes, qui pouvait dorénavant être appelés les sauveurs. Les malfrats se retournèrent, étonnés de voir des gens arriver avec des armes, et ouvrirent le feu.

Les civils avaient peur de recevoir une balle perdue, et voyait en ce trou, une espèce d'échappatoire. Pour éviter de tous se faire tuer, ils partirent chacun leur tour à des espaces réguliers
*Dingue, ces bourgeois savent réfléchir de temps en temps, mais pourquoi la grognasse reste-t-elle ici ? Je ferais bien de rester pour y jeter un oeil.*

Kurumu entendit la gonzesse crier sur celle qui semblait être son amie.
-"Toi la pouf, tu vas te la fermer. J'en ai marre de t'entendre l'ouvrir pour dire des conneries. Et dernière fois que tu m'appelles garce, car en attendant, c'est pas moi qui me met une tonne de maquillage pour jouer les filles de joies."
*Je sens que je vais rigoler, elle va péter un câble, et je la remettrais à sa place. Mais, il me faut un cadeau, et pourquoi pas quelques bracelets en plus, si je parviens à leur voler. Il faut à tous prix que je reste proche de la pouf, elle doit mijoter un truc génial.*

Quelques bourgeois moururent sans apercevoir la lumière du jour. Ils venaient de rendre l'âme. Au bout d'un quart d'heure, les échanges de coups cessèrent. Les cambrioleurs étaient au sol, en train de perdre tous leur sang. Malheureusement, la milice arriva et intervint. Kurumu regrettait presque le fait de ne pas être sortie avec les autres bourgeois. Mais elle pensait que ça irait bien, puisque c'était une civile. Aucune prime, un casier vierge, aucune garde à vue, etc... Les miliciens devait être en masse au alentours de la boutique. Manquait plus qu'une idée pour s'en sortir.
*Comme par hasard, la boutique où je vais se fait braquer, et moi, je suis dans le lot.*


Dernière édition par Sound L. Kurumu le Mar 10 Déc 2013 - 17:22, édité 1 fois
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Quand la milice débarque pour mettre tout le monde aux arrêts, Bretz s'enfuit juste à temps. Ces derniers ne l'ont pas remarqué, car en entrant dans la bijouterie saccagée, l’infâme voleur a laissé derrière-lui une fumée noire pour masquer son itinéraire. Bien sûr, il se fait la malle par l'arrière-boutique, là où nul se trouve. Les soldats de la ville ne font pas alors de distinction entre les otages encore en vie et les Ombres du Chaos. Les nobles qui ont pu s'échapper tantôt ont fini par être capturé, considérés comme des criminels pour cette affaire. Quant aux braqueurs, ils sont bien morts.

    ▬ Les mains en l'air, tout le monde!


C'est un hold-up! Ahahahah.

Sans blague. Voilà qu'on doit jouer les prisonniers chez les miliciens. Ce n'a pas été au programme. Et quand je pense que le fauteur se tire avec les bijoux... C'est nous, les nobles, qui sont arrêtés. C'est le monde à l'envers! Et je le fais savoir, d'ailleurs.

    ▬ Vous êtes malades?! Le voleur s'est enfuit! Nous sommes innocentes dans cette histoire. N'est-ce pas mesdames? Je m'adresse aux autres femmes nobles qui ont été dans mon cercle.
    ▬ Silence! Jusqu'à preuve du contraire, tous les gens ici sont suspects, même le personnel.
    ▬ Les employés sont morts. Et le méchant de l'histoire est toujours en fuite. Je connais des gens très hauts placés, vous risquez cher. Dis-je pour bluffer.
    ▬ Vous en savez des choses. Attention que ça ne retombe pas sur vous. Allez, en route!


Diantre.

Je n'ai pas le choix. De toute façon, pour la négoce, il faudra voir en chemin, ou au pire, dans la caserne. Mes hommes qui ont été à l'extérieur ont également fuit. C'est une bonne chose.

Alors je n'ai pas le choix, je suis le groupe de "captifs". Ils sont tous grincheux et rouspétant. Logique. Moi qui voulais réprimander ma fille, je vais devoir l'utiliser si je veux m'en sortir. J'explique alors en chemin que la gamine qui a osé dire qu'elle est ma progéniture était vraiment celle qu'elle prétendait être.

    ▬ Ce n'est pas possible que ma fille puisse faire une telle chose. Relâchez-là. Faites ça pour elle, au moins.


Finalement, j'arrive au bout de la négoce. Perplexe, le milicien est d'accord de laisser la fillette à une seule condition. Une seule.

    ▬ D'accord, d'accord. Après vous vous taisez, ok? Et c'est uniquement parce que ce n'est qu'une gamine. Puis, si vous voulez vous en s'en sortir, il faut qu'elle me conduise à son père.


Il manque plus que ça, bah voyons.

Ainsi, le soldat va accompagner la jeunotte. Elle sera autant dans la merde que moi. Ahahaha. Vengeance personnelle. Je m'adresse à la petite peste.

    ▬ N'ai pas peur chérie, tout se passera bien. Tu peux rentrer voir papa et lui raconter tout ce qu'il s'est passé. Prend courage et sois forte.


Quant au reste du groupe, on est emmené dans la caserne du coin. Il y en a pour un moment...


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*Et voilà, maintenant c'est les forces de l'ordre qui arrivent en trombe, et c'est nous qui sommes soit disant les fautifs... L'autre s'est fait la malle, et moi, je reste ici en attendant que tout se passe bien. Vas-y grognasse ouvre donc ta bouche pour nous divertir... Je ne sais pas ce qui me retient, mais j'ai bien envie de m'occuper de ton compte.*

Les otages n'y coupèrent pas et la femme fit son cinéma. Elle était dans le rajout, et cela, commençait à faire chier la gamine, qui tint sa langue. Ce n'était pas le moment de se mettre dans une position délicate, alors qu'elle allait surement faire de la garde à vue. Les soldats demandèrent à tout le monde de se lever, et chacune des personnes avaient des menottes au poignet. Granite marin ou non n'y changeait rien, de toute façon, tous étaient coincés. Kurumu se mit près de celle qu'elle fit passer pour sa mère, pour montrer que ce qu'elle avait dit, n'était pas des mensonges. Pour taquiner cette dernière, la demoiselle lui parla d'un air ironique.
-"Dingue ça... T'es quand même vieille pour être ma mère. Tu feras gaffe, t'as des cheveux blancs, et quelques rides. C'est vrai que les rides tu les caches avec trois couches de fond de teint, mais pour les cheveux, je préconiserais une coloration. En blonde, comme ça j'aurais des raisons de m'occuper de ton cas. Pour une mère, t'es plutôt jolie, très chiante et super ennuyante, mais ne t'en fais pas grognasse, je ne te haïrais pas."

Quelques minutes plus tard, l'un des miliciens sortit du groupe avec la jeune fille, alors que le reste des prisonniers continuaient leur chemin vers la caserne.
-"Bon emmène moi voir ton père si tu veux sauver ta mère."
-"Et si je refuse ? Je veux dire par là que je ne souhaite pas la voir sortir de sitôt, suis-je obligée de collaborer ?"
-"Si tu refuses, tu finiras dans la même cellule qu'elle, comme ça, on pourra dire "Telle mère, telle fille"."
*Elle a voulu me mettre dans la merde, soit, je trouverais quelqu'un.... Quoi que je viens de trouver qui pourra être cet homme. Il me manque plus qu'à le repérer. En plus, je connais pas très bien ce coin, donc ça risquera d'être difficile de trouver les chemins. Mais je dois avouer que cette femme est forte, mais j'aurais le dernier mot quoi qu'il advienne.*

Kurumu cherchait un homme qu'elle avait vu quand elle était en otage. Il faisait partie du second groupe qui a attaqué la boutique mais qui était parvenu à s'échapper avant que les forces de l'ordre n'arrivent. Si il s'en était pris à la boutique, c'était qu'il devait y avoir un lien. L'ado se rappela de la tête qu'avait fait Aoi, quand la femme s'était fait attrapé par le vigile. Il fallait le dire, la gamine était perspicace. Heureusement, ces derniers n'avaient pas vu son visage. Le problème était que la demoiselle ne savait pas où est ce qu'il pouvait bien se trouver, et débuta donc les recherches. La personne chargée de la surveillé s'appelait Ladoye et commençait à se demander si la môme savait où elle allait car c'était la troisième fois, qu'ils passèrent devant le bar d'Albert, qui d'ailleurs, était un coin très agréable, où il y faisait bon vivre.
-"Si tu es perdue, dit moi où tu habites, comme ça, ça ira plus vite."
-"Ouais, ben si j'ai besoin d'aide je te ferais signe. Mais il va lui arriver quoi à ma mère ?"
-"La routine ma petite, elle finira avec une orange au fond du trou, dans le meilleurs des cas hein. Au pire, elle deviendra esclave d'un noble, un peu comme toi, si tu ne retrouves pas ton père. Mais ne t'en fait pas, tu pourras être esclave avec elle."

L'adolescente ne voulait pas finir comme ça et se devait de retrouver l'homme. Ses gestes étaient de plus en plus vifs, et pressés. Elle tournait la tête dans tous les sens, à la recherche du fameux homme. Elle pourrait tout aussi prendre le premier venu, mais elle ne pourrait pas se venger. Elle voulait que se soit l'un de ses amie, car elle avait un petit quelque chose derrière la tête. Elle emprunta le chemin de la boutique fraîchement dévalisé par Bretz, en espérant tomber sur le groupe qui s'en est tiré. Elle refit le chemin et cru l'apercevoir.
-"Ladoye, je crois l'avoir trouvé, mais j'aimerais lui parler en tête à tête. Je promet de revenir avec lui."

Il la laissa faire et Kurumu alla le voir.
-"Toi ! Il faut qu'on parle. En privé !"
Une fois seul, elle reprit :
-"Il faut que tu fasses semblant d'être mon père. C'est pour me sauver, mais aussi sauver une femme avec trois tonnes de maquillages. Tu dois surement la connaître. Bref joue le jeu et c'est tout."
Kurumu avait choisit le plus moche de tous, et retourna voir Ladoye comme convenue.
-"Voilà, je te présente mon père. Maintenant retournons à la caserne pour régler cette histoire."

De ce pas, l'officier chargé de faire respecter la loi et l'ordre les emmena à la caserne, dans la même salle que la femme.
-"Chef ! Voici la fille et le père. La fille avait été trouvé sur les lieux du braquage et nous avons l'avons laissé trouver son père pour savoir si ils faisaient partie des brigands ou non. Mais j'ai bien l'impression que ce sont bel et bien des nobles."
-"Je tiens à ajouter quelque chose. Pourquoi ne pas voir l'amour entre ces deux personnes en leur demandant de s'embrasser avec un baiser amoureux et pas une bise. En se serrant dans les bras, et bien sur, ils le font sur la bouche, sinon ce n'est pas une marque d'amour. Si j'ai des parents qui ne s'aiment pas, autant qu'on reste tous en prison. Si ils s'aiment tant, ça ne devrait pas poser de problèmes. En plus, ça me rassurerait car depuis quelques temps, ils se disputent tout le temps à la maison."
*Avec ça, si j'ai pas le dernier mot, je ne comprends pas. Au pire, je trouverais autre chose, après tout, ce ne sont pas les moyens qui manque.*

Le chef était d'accord avec les dires de la gamine et ordonna à Aoi et au père de s'embrasser dans les conditions de la gamine.
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Bon débarras. Elle aime faire des coups vaches aux gens. Ça tombe moi aussi. Je lui rends la pareille. Elle ne sait pas à qui elle se frotte, celle-là. Qui est la meilleure dans ce domaine? Elle ou moi? Cela dit, je dois encore trouver un moyen pour sortir de cette galère sans agir comme un pirate. Et dire qu'on allait faire un braquage ni vu ni connu, je me retrouve maintenant dans la peau d'une mère. Ce qui n'était pas au programme. Je déteste me retrouver dans des positions délicats.

M'étant débarrassé de la gamine, je peux désormais réfléchir à une solution. Je calcule alors en chemin un moyen de sortir de là. Seulement, c'est trop compliqué. C'est extrêmement difficile de gérer ce genre de choses en si peu de temps. C'est comme si l'étau se resserre peu à peu sur moi. Non seulement je ne peux pas fléchir dans un rôle que je me suis donnée, mais un bout de mon équipage est en jeu également. Et ces derniers comptent sur moi pour éviter le pire. Que faire?

Maintenant, je suis dans la caserne de la milice. Les autres nobles rouspètent toujours. Les vrais. Je sais que c'est juste un dur moment à passer. Il s'agit juste d'un simple interrogatoire. Simple protocole pour filtrer les bons des méchants. Valentina sait se débrouiller. Il suffit de dire seulement ce que les soldats veulent entendre. Elle passe avant moi. J'attends mon tour. Ma seconde ressort de la salle. Bien sûr, pour tout le monde, on ne se connait pas. Je la regarde brièvement, juste le temps de lire dans ses yeux. Il n'y a pas de problème pour elle. Quant à moi, ça risque d'être plus tendu. Tout à l'heure, j'ai dit des choses qui font que les soupçons se portent sur moi. Un homme vient alors me chercher et m'emmène dans la pièce voisine pour me poser des questions en attendant le retour de ma fille. Retour plus qu'improbable, d'ailleurs.

Asseyez-vous.

On me retire les menottes. Je suis maintenant dans une salle close et légèrement sombre. Il y a deux chaises et une table au centre. Un Den Den Caméra se fait discret dans un coin. L'ambiance parfaite pour les scènes de ce genre. Trois mégots s'accumulent dans un cendrier fumant. La petite odeur du tabac monte au nez. Une tasse de café est juste à côté. En se posant en face de moi, le milicien me propose des biscuits que je refuse poliment. Je demande juste si je peux prendre mes fume-cigarettes avant de commencer, celles qui font très bourgeoises et qui montrent que j'ai le goût du luxe.

Madame White, pourquoi vous êtes venue dans la bijouterie?

Inutile de s'énerver ou de crier. Il faut jouer leur jeu. Je reste alors tranquille. La clope m'aide à me relaxer dans ce genre de situation. Puis, ça donne une bonne image de femme avenante tout en gardant le côté riche et chic.

Pour m'acheter une nouvelle parure. Vous pouvez vérifier les archives dans la boutique. Je suis passée la semaine dernière pour faire ma commande.
Hm, vous êtes la première à parler comme ça. Vous avez de l'assurance. Peut-être un peu trop.

Il s'arrête. Il a l'air de réfléchir. Il continue alors.

Très bien. Mes hommes enquêtent déjà. Attendez un instant, je reviens.

Il se lève.

Vous êtes sûre que vous ne voulez pas un cookie?
Sans façon, merci.

Il part dans le fond de la salle. Il entre-ouvre une porte en y passant seulement la tête. Il demande à un autre quelque chose. Je suis persuadée que c'est pour vérifier mes dires. J'imagine qu'un homme viendra pour affirmer mes propos prochainement. Il revient alors. Il avale une gorgée de son café et me pose la question suivante.

Tout à l'heure, dans la boutique, vous avez affirmée que les cambrioleurs ne se trouvaient plus à l'intérieur. Qu'est-ce qu'il vous fait croire ça? Ils peuvent très bien se cacher en tant que pauvres citoyens et jouer les otages, vous savez?

Bien sûr. C'est donc pour ça que la milice ne fait pas de distinction. Heureusement que je n'ai rien à me reprocher finalement! Je savoure le temps d'une lape et j'explique.

Écoutez. Pendant la fusillade, j'ai bien vue qu'il restait un dernier voleur. Je suis sûre que je ne suis pas la seule à l'avoir vue partir à la Révo. Il a profité de votre arrivée pour partir dans une fumée. Vos soldats ont bien vu ce qu'il s'est passé. Ils pouvaient en déduire quelque chose. Il faut rechercher cet homme. Je peux vous faire un portrait-robot s'il faut. À l'heure actuelle, il fuit encore sûrement. Il doit être facilement repérable avec des sacs sur les épaules.

Tant qu'à faire de jouer les nobles qui ont passé un mauvais moment suite à un malentendu, autant mettre en œuvre un moyen d'arrêter le voleur. J'arriverais peut-être à lui reprendre les bijoux.

Ne vous donnez pas ce mal, je vous crois.

Je passe encore quelques minutes avec lui. Finalement, le milicien ne me considère plus comme suspecte. Je suis hors de danger.

Je verrai ce que je peux faire. Merci d'avoir répondu à mes questions. Je pense que vous êtes dans le vrai, mais pour l'instant, on vous garde encore à l’œil.

Il m'accompagne dans le hall, là où se trouvent Valentina et les autres membres de mon équipage. À ce moment-là, le soldat qui devait suivre la gamine de tout à l'heure, arrive... avec cette dernière et un de mes nakamas!!

Diantre!
Voilà autre chose. Cette peste a vraiment décidé de me pourrir la journée, aujourd'hui. Il va falloir que je la corrige alors. Décidément, elle a l'air plus futée qu'elle ne laisse croire. Intérieurement, je suis grognonne, mais extérieurement, je laisse apparaître une mine radieuse en voyant "ma famille". Et dire qu'elle a pris le plus moche de mes hommes... Tant pis, trop tard pour rouspéter. Elle veut que je l'embrasse, je l'embrasse. C'est une erreur de prendre des gens de mon équipage, petite. Si tu voulais me ridiculiser, tu t'es trompée. Ahahah. Cela dit, je m'attends vraiment à pire, maintenant.


Je m'approche de mon "mari". En lui-même il doit sûrement se dire d'être un sacré veinard. Et il est. Cette garce me fera payer ça. Mon nakama comprend parfaitement qu'il s'agit d'un acte pour la survie de l'équipage. Il connait mes habitudes. Il sait que je joue des rôles. Parfois, je force mes hommes à se déguiser et à prendre le rôle d'un personnage. Ça va être un exercice pratique. On se fait alors un baisé sur la bouche, passionné. Nos bras s'enroulent sur nos corps. Je me demande lequel de nous deux met le plus d'entrain. Les gens y croient, c'est sûr.

C'est beau chef, n'est-ce pas? J'aimerais bien que ma femme m'embrasse comme ça, moi aussi.
C'est sûr, Ladoye. Bon, vous pouvez y aller.

Je prends la gamine par la main et "je la force à venir avec moi". Valentina sait qu'elle ne doit pas sortir en même temps que moi. Le reste qui est avec elle aussi. On est alors trois dehors. Mon nakama, la fillette et moi-même. On s'éloigne un peu, puis, je m'adresse à "ma famille".

Ces évènements m'ont éprouvé. On prend un peu de temps dans cet établissement? Tu en penses quoi chéri?



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Dès que Aoi, la "mère" de Kurumu la prit par la main, cette dernière ne bronchait pas. Du moins, elle ne pouvait pas, puisque elle était encore en présence de la milice. Les enfants nobles avaient pour réputation d'être obéissant à leurs parents, et donc la gamine ne pouvait pas jouer les rebelles, sinon les miliciens allaient croire que elles s'étaient jouées d'eux. Dehors, l'ado fut enfin libre, mais avait un goût amer dans la bouche. Elle n'aurait jamais pensé que la femme embrasserait un membre de son équipage. Kurumu avait eu le dernier mot, mais il lui en fallait plus. Ce n'était qu'un petite victoire, et voulait se venger de cette femme. Mais avant tout, elle devait trouver une autre bijouterie. Cette fois ci, elle prit la première qui lui tomba sous la main et y entra. Regardant les vitrines, elle aperçut un visage non familier. L'ignorant, elle continuait de tourner dans la petite boutique, mais partit s'acheter une glace, en attendant patiemment d'en savoir plus sur cette homme, ou du moins, savoir si s'était bien celui qu'elle croyait être.

Sa glace à la vanille commandée, cette dernière la dégusta et retourna à la bijouterie, tout en y restant à l'extérieur. L'homme y était encore présent, et la demoiselle attendait. Quand celui-ci sortit, Kurumu se rappela que s'était Bretz, et le suivit. Le brigand prenait son temps, et devait être content de son coup. S'était le seul à s'être échappé avec le magot. Mais l'adolescente voulait le collier qu'il avait mis dans son sac. L'homme passa devant la caserne de la milice, et aperçut Aoi sur la terrasse d'en face.

*Je lui dis ou pas ? Après tout, elle avait surement  une idée derrière la tête, et tout a été chamboulé. Si elle me voit, alors elle n'aura qu'à me suivre. Seulement, si je trouve leur cachette et que je suis seule, ils me feront du mal. Il faut qu'elle vienne avec moi. Mais pourquoi était-il dans la bijouterie tout à l'heure, si ce n'est pour voler ? Il ne sait donc pas qu'il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre ? Passons, au pire, je pourrais faire plus de cadeau à ma vraie mère.*

Kurumu leva le bras au ciel, et agita sa main, en lui faisant signe de venir, tout en espérant qu'elle la voit. Si Aoi la voyait, elle n'aurait plus cas la suivre, et sinon tant pis pour elle. Elle marcha pendant plusieurs heures, en ayant l'impression de tourner en rond et petit à petit, l'homme s'éloignait de la ville jusqu'à arriver à Edge Town. C'était le revers de la médaille du Royaume de Goa. Il n'y avait que des bâtiments, dont les façades étaient abîmées. Les personnes étaient des gens pauvres, mais qui arrivaient à survivre grâce aux vols.

La demoiselle avait légèrement peur. Tout pourrait arriver dans cet endroit, mais tenait bon et espérait arriver rapidement. Marchant dix bonnes minutes à travers la misérable petite ville, Bretz entra dans un petit entrepôt désaffecté. Elle regarda à travers la vitre, et vit cinq personnes avec le magot. Il fallait maintenant trouver un moyen de prendre le collier.
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Mes nakamas sont de retours. On est enfin au complet. Il est temps de partir. Je vis alors la gamine de tout à l'heure. J'ai cru qu'elle me détestait, c'est curieux qu'elle me fasse signe. Je n'aime pas ça, d'ailleurs. Je fais mine de l'ignorer. Toutefois, je suis trop curieuse. Mais pour éviter tous nouveaux problèmes, je demande à Valentina de la suivre discrètement pendant que moi et le reste de l'équipage allons nous changer sur le navire.

***
Une fois sur "l'Inferno", tout le monde reprend ses vêtements sans exception. Mon bateau se trouve un peu plus loin de Fushia. Je préfère éviter de le mettre au port. Notre braquage a été un fiasco total. Et je n'ai pas la tête de rester une seconde de plus dans le rôle du noble. Je m'isole dans ma cabine. Mes enfants sont là et ils sont contents de me revoir. J'avais dit avant de partir que le vol allait être rapide. Or, une fois de plus, quelque chose a joué contre moi. Je ne sais même pas où est cette saloperie de Bretz. Et ça m'irrite. Je prends un bol de bretzels et j'en mange pour me calmer un peu. Je ne peux pas réfléchir quand je suis avec mes enfants. Ma fille me demande ce qu'on va faire par la suite. Franchement, j'en ai aucune idée.

On attend Valentia et on part?
Possible.

On ressent dans mon ton que je suis complètement blasée d'avoir perdue autant de temps. Mon fils sait automatiquement qu'il ne faut pas trop me parler.

Yumi, vient. On va demander à Marianne ce qu'il s'est passé.

Je m'allonge alors dans mon lit. J'ai le regard vide. Mes yeux observent avidement le plafond. Sans but. Je ne profite même pas pour enlever mes habits. J'ai besoin de faire le tri. Je cherche un moyen pour retrouver l'homme qui a ruiné cette journée. À l'heure actuelle, c'est juste impossible de remettre la main sur lui. Le temps passe. Valentina tarde à revenir... Ça m'énerve.

***
Finalement, au bout d'un certain temps, ma seconde revient. Elle apporte avec elle une bonne nouvelle. En fin de compte, tout n'est pas si perdu. Je me change vite. Pour chercher trois sacs on n'a pas besoin de tout l'équipage. Je décide donc de repartir avec elle et sa fille, Marianne.

***
On se retrouve maintenant dans partie basse de la ville, Edge Town. Un entrepôt "abandonné", rien de plus classique. Tout devrait pouvoir rentrer dans l'ordre. J'ai retrouvé le sourire. En chemin, j'ai pu établir un plan. Cela dit, il nous faut une voie de sortie. Même deux. Il vaut mieux prévoir plusieurs échappatoires. Ce qui évitera les problèmes de cet après-midi. Cela dit, je me pose quand même la question pourquoi il n'y a peu d'hommes pour garder un tel magot. Je pense que Bretz a d'autres projets en tête et que son braquage dans la bijouterie tout à l'heure n'était qu'un engrenage dans tout le reste de la machine. Il faut que je sache ce qu'il cherche à faire. Finalement, au lieu de repartir avec trois sacs, peut-être qu'il nous faudra mon équipage entier...

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*Bon je dois m'infiltrer, mais je fais comment ?*
Elle regarda l'entrepôt sous toutes les coutures et trouva une échelle qui permettait de se rendre sur le toit en tôle froissée. Seulement, celui-ci semblait fragile et pouvait casser facilement. Elle regardait par la fenêtre et vit qu'il n'en restait plus que quatre. La demoiselle se demandait où avait bien pu passer le cinquième. Cela sentait pas bon pour les fesses de la petite, qui reculait, doucement, pour ne pas qu'elle se fasse repérer.

En reculant, elle se cogna contre ce qui semblait le torse d'une personne. L'ado se retourna, et s'aperçut que s'était le cinquième membre du comité. Derechef, il attrapa la fillette et lui mit un mouchoir pour lui couvrir le nez et la bouche. Ses paupières se faisaient lourdes et elle s’évanouit. Il devait se débarrasser d'elle, puisque la jeunette connaissait leur planque, et avait vu le visage de tout le groupe. Il l'emmena à l'entrepôt, la déposa sur une chaise, et lui attacha les mains derrière le dossier de la chaise, pour qu'elle ne puisse pas s'échapper.

A son réveil, la môme était un peu sonnée, et mit du temps avant de retrouver ses esprits. Elle comprit qu'elle était dans de beaux draps, mais aussi qu'il avait mis du chloroforme sur le mouchoir.
-"Qu'est ce que vous allez me faire ? Libérez moi !" disait elle en gesticulant dans tous les sens.
-"Mais c'est la gamine de la bijouterie !" fit il étonné de la revoir, puis il reprit :
-"Alors comme ça ils t'ont libéré ? Vraiment des incapables. Mais tu as fait comment ? Je serais curieux de le savoir."

Elle tourna la tête, pour ne pas lui répondre, mais repensait au collier pour sa mère.
*Qu'est ce que je ne ferais pas pour elle, et à mon retour, elle va encore m'engueuler, puisque je suis partie sans la prévenir... Sérieusement... Et dire qu'en ce moment je serais entrain de faire un karaoké avec mes amies...*
-"Je voudrais seulement un collier, et puis après je m'en vais. Donnez le moi ! Je ne dirais rien sur la planque et tout le reste, puisque je compte partir."
-"Tu nous donnes des ordres maintenant ?"
-"Mais c'est pour ma mère."
-"Écoute gamine, sois tu te la ferme, ou alors tu te prends une balle dans la tête."

Bretz ne semblait pas rigoler, et Kurumu préféra ne plus rien dire. Elle réfléchissait à un moyen de s'en sortir, sans éveiller les soupçons, et sans perdre la vie. Pour une fois, la jeune fille serait contente que sa "mère" la sauve de ces malfrats. Encore, ils étaient sympathique, puisqu'ils ne lui faisaient pas de mal, et ce tant qu'elle n'ouvrait pas sa bouche.
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Analyse faite. Au lieu d'entrer comme des débutants, droit dans un piège, je vais faire sortir ces lascars d'eux-mêmes. Après tout, c'est moi la comédienne. J'ai demandé à Valentina de faire le tour sur un côté et à Marianne de faire le tour par derrière. Me trouvant face à la grande porte double, je n'ai plus qu'à jouer. Je crie alors aux cambrioleurs dans l'entrepôt.

Milice! Sortez du bâtiment, vous êtes cernés!

Aucune réaction. Ils n'ont pas l'air de croire un brin. En même temps, il n'y a pas grand monde dehors. Et encore moins les soldats. Quand je ne dis pas grand monde, c'est juste deux trois clochards, cinq passants et une dizaine de commerçants. D'ailleurs, notre voie de sortie se situe sur une charrette tirée par deux chevaux. Les gens à l'intérieur ne sont pas convaincus. Tant pis, il faut y aller. Mais je ne passe pas par l'entrée principale, car se serait du suicide. Me voyant passer, Bretz parle à ses pairs.

Ce n'est pas la milice, les gars. Ce n'est pas la peine de paniquer.
Mais c'est qui alors? Ce sont les parents de cette gamine?

Ils n'ont pas l'air de savoir qui on est. Tant mieux. Cela dit, ils sont sur le qui-vive maintenant. Ils observent par les fenêtres pour vous en détail, mais je me faufile entre les passants. Marianne devrait sûrement pouvoir entrer par derrière en attendant qu'ils me cherchent du regard. Un coup de feu se fait entendre à l'intérieur. D'instinct, les civils commencent à s'écarter du bâtiment et cherchent à quitter la zone. Je suis sûre que c'est la fille de ma seconde qui a éliminé une cible. Je suis derrière un mur. Je sais qu'ils vont se retourner pour voir ce qu'il se passe. J'en profite pour passer par une fenêtre et tirer à mon tour. Valentina aussi s'active pour bombarder depuis son côté. Se retrouvant vite en sandwich, les criminels sont vite hors d'état.

Prenons les sacs et allons-y.

Je remarque alors la gamine de la bijouterie. Je ne peux pas m'empêcher de rire intérieurement. Cette pouf est bien une nullité. Si ça ne tenait qu'à moi, je l'aurais balancé dans une cave enchaînée avec un piloris à quatre trous. Et je la fouetterais tous les soirs pour m'avoir gâché cette journée.

Laissez-lui un bijoux de son choix. Elle le mérite bien, car après tout, c'est bien grâce à elle qu'on a le butin, ahahah. Aller gamine, à la prochaine.

Cette fillette est bien naïve. Juste pour la narguer et me moquer d'elle, je lui donne un couteau que je place à côté d'elle. Elle se débrouillera bien pour s'en sortir. Je lis dans ses yeux ce qu'elle ressent. Elle veut me faire la peau. Et je vois bien qu'elle a la capacité à se sortir de cette galère. Je suis sûre qu'on se reverra.

Bonne chance, gamine. Je sais qu'un jour on se reverra, ahahahahah...

On se dépêche alors de quitter l'endroit. La Milice peut venir d'un instant à l'autre, même si c'est Edge Town. On charge le tout sur la charrette et on part illico.


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Kurumu commençait à désespérer. Elle était encore attachée à la chaise, mais ne voulait pas faire de gestes qui entraîneraient sa mort. Ses ravisseurs faisaient les cent pas, ils semblaient être sur les nerfs. La jeune fille se demandait bien pourquoi ils étaient dans cet état, mais le comprit rapidement quand elle entendit l'un d'eux parler d'un nouveau braquage. Ce dernier était programmé pour le lendemain, mais avec la milice qui tournait autour de Middle Town, tout ceci n'allait plus être possible. Soudain ils furent pris par une panique monstre. La milice était aux portes de l'entrepôt, et Kurumu vit en eux, une chance d'être libérée.

Tout se passa vite. La demoiselle reconnut alors Aoi, qui était dans un habit de pirate, accompagnée de deux personnes. A elle trois, elles vainquirent les hommes de Bretz et Bretz lui même. Aoi regarda la gamine d'un air hautain, et lui lança un couteau à ses pieds pour qu'elle puisse s'échapper. Après tout la gamine était déterminée à se venger de cette femme. Cette dernière offrit cependant le bijou de son choix à la demoiselle.
-"Je veux ce collier. Nan pas lui ! Plus à gauche. Non l'autre gauche."

Une fois que la vieille femme mit la main sur le bon bijou, Kurumu lui fit comprendre que s'était le bon. Aoi le lui jeta aux côtés du couteau, et s'en alla avec sa petite troupe. Seulement, la grognasse venait de faire une erreur. Il n'y avait pas deux sacs, mais trois sacs. Le dernier était caché sous une trappe, au cas où la milice arriverait en trombe. Les malfrats n'auraient cas leur échapper, puis retourner à leur repère, afin d'y récupérer le magot.

Maintenant, il fallait qu'elle attrape le couteau pour se défaire des liens qui l'entravait. Le seul moyen qu'elle trouva était de renverser la chaise, pour ramasser le couteau qui traînait à ses pieds. En se balançant, la chaise tomba sur le dossier, puis se bascula pour se retrouver dos au couteau. Avec ses jolies et douces petites mains, Kurumu attrapa la lame et se défit les liens du poignet. Derechef, elle enleva les entraves de ses chevilles, puis ouvrit la trappe qui renfermait le dernier sac. Pour l'ado, Aoi n'était vraiment qu'une exécrable merde impatiente, qui n'avait pas cherché plus loin que le bout de son nez. Mais, au moins, la môme avait le bijou, et une petite part du butin.

C'était le sac de bijoux sur le dos, et le collier dans sa poche que la demoiselle sortit de l'entrepôt, pour rejoindre le quai et retourner sur Ptyx. Se fut d'un pas pressé qu'elle s'y rendit et prit le premier bateau pour son île natale. Le voyage dura près de quarante huit à soixante douze heures, et la gamine alla à une boutique pour y revendre les bijoux qu'elle avait trouvé, puis rentra chez elle, fatiguée. Sa mère était en panique et le lui fit directement remarquer.
-"Kurumu ! Où étais tu ? Je me suis inquiétée."
-"J'étais en promenade." Elle sortit de sa poche le collier, et le lui tendit.
-"Tiens, c'est pour toi. Cadeau. Ça fait plaisir de voir sa vrai mère."
La mère de Kurumu ne comprit pas sa phrase, mais remercia sa fille et l'embrassa. Seulement la gamine partit derechef dans sa chambre, ranger son petit butin.
*J'espère revoir cette femme, je vais lui montrer ce que c'est d'être hautain.*
La rencontre avec Aoi fut brève, mais chacun était partit de son côté. Se fut ainsi que Kurumu put s'offrir son collier, et avoir de nouvelles boucles d'oreilles, tout en amassant pas mal de berrys.
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