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L'exploration à deux c'est...génial

Kurumu, la jeune fille qui ne connaissait pas le mot sourire, en avait marre de ne rien faire sur son île. Mis à part rester dans sa chambre pour regarder sa collection de Gekota, ou de lire quelques romans, elle s'ennuyait à mourir, d'autant plus que ses amies devaient, soit disant réviser. Pour une fois, elle était prête à faire de nouvelles rencontres, et parler avec des gens, sans pousser le bouchon trop loin, juste dire "Salut", ce qui, pour la demoiselle, serait quelque chose de génial. Seulement, pour pouvoir sortir, il lui fallait une raison. Sa mère ne la laisserait jamais vagabonder dans les rues de Ptyx. Du coup, elle fouilla dans la chambre de sa mère, et par défaut, celle de son père. Elle ouvrit chaque tiroir pour trouver quelque chose à faire. Vêtements, encore des habits, tiens des berrys, vêtements...

L'adolescente était désespérée, il n'y avait rien. Elle devait donc aller dans le grenier, peut être qu'elle y trouvera quelque chose de génial. Une fois en haut, elle poussa les obstacles qui la gênait, et fouilla dans les vieilles armoires. Que de paperasses, quelques photos d'identités de ses parents étant jeunes. Soudain, elle trouva qu'elle quelque chose qui pourrait bien lui faire quitter son patelin : une carte au trésor. Le bout de papier était légèrement déchiré, et froissé, comme si on voulait le cacher. Dessus, faite au marqueur rouge, il y avait une croix. Seulement d'après le dessin de l'île, il y avait une grosse forêt, qui semblait très dense, et qui devait regorger de nombreux animaux plus ou moins dangereux. Derrière la carte, l'endroit où se trouvait l'île : Hultani sur South Blue. Kurumu fit un petit sourire Au moins, c'était la porte d'à côté, et par conséquent, elle n'allait pas trop mettre de temps.

Vite fait, bien fait, elle prépara un sac, avec de quoi manger pour deux nuit, deux bouteilles d'eau, et quelques vêtements de rechange. Elle fit ensuite un petit mot pour prévenir sa mère qu'elle n'allait pas rentrer de sitôt puisqu'elle partait en balade. En avant pour une aventure qui sera surement palpitante. C'était l'une des rares fois, ou la jeune fille était heureuse, pleine de joie et de bonne humeur. Arrivée sur les quais, elle demanda aux personnes si ils se rendaient sur Hultalni. L'île serait une immense forêt humide, pleine de dangers, avec un seul coin où il y aurait des habitants. Kurumu ne comprenait pas pourquoi les gens avaient peur d'une jungle, mais un pêcheur avec un oeil de verre, et une jambe en bois, lui dit qu'il pouvait l'emmener et la ramener en échange d'argent. Une chance que l'adolescente ait pris des sous dans le porte monnaie de sa mère.

C'était ainsi qu'elle partit en direction d'Hultani. Le voyage dura plusieurs heures, et il était près de quinze heure quand ils arrivèrent sur les lieux. La jungle se voyait dès l'entrée du port et la demoiselle avança dans la ville, qui n'était pas morte malgré la végétation luxuriante. Il y avait de la vie, et les habitants semblaient heureux, malgré les invasions de bêtes sauvages, et surtout, d'une absence de sol solide. Ils marchaient sur de la terre, limite semblable à de la boue. Les maisons et auberges étaient en bois, et la toiture en paille, ou alors en feuille de palmier. Kurumu alla dans le premier bar qui avait un nom assez sympathique : Cowabunga Attack. Qu'est ce qu'était le Cowabunga, ça la demoiselle s'en foutait, et cacha sa joie, en faisant disparaître son sourire, pour rester de marbre, montrant ainsi quelqu'un éprouvant de la haine. Elle s'installa dans le bar, commanda une limonade bien fraîche, et sortit sa carte pour savoir l'itinéraire à emprunter, ainsi que les zones à éviter. Elle s'en foutait pas mal des gens qui pouvaient la regarder, puisqu'elle ne les calcula pas.


Dernière édition par Sound L. Kurumu le Mer 2 Avr 2014 - 22:31, édité 2 fois
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Heureusement qu’on lui avait dit que le bateau qu’elle avait pris lui permettrait de prendre des vacances. Lysie ayant l’apparence d’Isis ne cacha pas sa déception lorsqu’elle s’aperçut  que l’île était tout sauf une île paradisiaque. Isis déposa ses quelques valises qui manquèrent d’ailleurs de peu de s’enfoncer dans le sol, la jeune femme eut le bon réflexe de les sauver. Se trouvant presque dans une pataugeoire de boue, elle regarda avec plus d’approfondissement l’île où elle était tombé. Le panneau Hultani devant elle ne l’aida pas beaucoup, peut-être est-ce que ça voulait dire  « Bonjour » en une langue inconnue. Peut-être d’ailleurs qu’elle était tombé dans un autre monde, dans un autre univers. Ses imaginations ne durèrent pas longtemps puisque deux femmes presque nues s’approchèrent. Elle regarda derrière elle la ribambelle de gamins qui les suivaient. D’après les seins plus tout à fait en forme, il semblerait qu’ils étaient bien les leurs. Pas de quoi s’étonner que la ville était active, les gens étaient peut-être tous de la même famille. Mais alors pour se reproduire … ? Isis ôta au plus vite l’idée de sa tête mais avec difficulté, les deux femmes l’aidèrent en entourant le cou de la jeune femme d’une sorte de collier en coquilles d’œuf.

« Bienvenue à Hultani, la terre de nos ancêtres ! »

Bon, pour ce qui était d’ôter l’idée de sa tête, ce fût un peu raté mais au moins, maintenant, Isis savait que les gens d’ici parlaient la même langue qu’elle et que le mot étranger se trouvait être en réalité le nom de l’île. Un fort bruit venant de derrière elle la fit se retourner, le bateau qui l’avait déposé ici repartait avec à son bord toujours autant de personnes… En effet, à vérifier autour d’elle, il s’avérait que la jeune femme était la seule à être descendue, et cela l’inquiétait, dans quelle étrange affaire s’était-elle encore fourrée ? Finalement, elle se rendit compte que les deux femmes et leurs enfants étaient en train de partir avec ses valises. Elle ne put que leur courir après dans une boue qui acheva de la salir. C’est que ces gens-là étaient habitués, il ne fut pas facile de ne pas les perdre de  vue jusqu’à cette sorte d’auberge/bar. Ils déposèrent les valises devant l’entrée et obligèrent Isis à se déchausser. Elle entra finalement dans le bar, demanda une chambre à la femme à l’accueil. Une femme... Pas sûr d’ailleurs.

Elle monta, entrouvrit la porte de sa chambre avec appréhension et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit le luxe des lieux ! Ça, c’est ce qu’elle aurait aimé qu’il se passe, mais non, la chambre était exactement comme le reste de l’île : miteuse. Elle déposa ses affaires puis s’affaissa sur le lit à moitié cassé qui faillit s’écrouler sous le faible poids d’Isis. Elle qui était venu en espérant se reposer, ce n’était pas gagné… Il n’y avait même pas de plage à part de longues étendues de terre boueuse… Et le meilleur moyen pour se reposer sans plage, c’est d’aller boire un coup ! Isis redescendit donc dans le bar et commanda la boisson de la maison, leur spécialité ! S’ils en étaient spécialistes, ça ne pouvait qu’être bon. Un serveur arriva finalement avec un grand verre, il le déposa sur la table. A l’intérieur, cela semblait être de l’eau ou peut-être un alcool plus fort… Encore une fois, faux espoirs, c’est le serveur qui la fit redescendre sur terre, ou plutôt en enfer.

« Bave de limace au jus d’ananas, un vrai délice. »

Isis remercia poliment en devenant soudainement rouge de peur. Oui, Isis rougit quand elle a peur. Il devait bien y avoir un moyen de s’en débarrasser sans offusquer la femme ressemblant à un homme qui fixait la blonde depuis un moment déjà. Heureusement, un autre énergumène rentra dans le bar, cependant cette femme n’était absolument en rien comparable à Isis, elle semblait triste.  C’est sur son visage que l’on lisait ça, ou plutôt qu’on en déduisait ça puisque après tout il ne dégageait aucune humeur. La femme commanda une boisson qui fut servie également dans un grand verre. Peut-être y avait –il moyen d’échanger les récipients… Isis se leva donc avec son verre puis s’approcha de la brune. Bonne pioche dans son verre, également un liquide transparent, en espérant qu’il ne s’agissait du même mélange qu’elle. La femme aux yeux jaunes s’assit finalement et regarda l’autre plongée dans un vieux papier, une sorte de carte. Elle n'avait même pas remarquée son arrivée, elle en profita donc pour échanger les verres puis engager la conversation.

« Salut toi ! Tu fais quoi ? Tu m’as bien l’air sérieuse ! »


Dernière édition par Lysie le Mar 31 Déc 2013 - 14:56, édité 1 fois
    *P'tin ! C'est quoi cette carte ? J'y vois que dalle. Le village n'est même pas représenté, ou alors, je le trouve pas. Peut-être que si je fais ça... Nan si je prend ce passage, je me retrouve avec des têtes de mort. En plus, à tous les coups, le centre de l'île doit être rempli d'animaux tous carnivores, et qui doivent crever la dalle...*

    Elle poussa un soupir, et bu une gorgée du verre. Elle recracha sur la table ce qu'elle avait dans la bouche.
    -"AH Dégueulasse ! Serveur ! J'avais demandé une limonade, et non pas une boisson infecte qui ne sort d'on ne sais où."
    -"Nous vous avions pourtant servi ce que vous nous aviez commandé. Mais nous vous le changeons tout de suite."
    -"Y'a intérêt !"

    Une personne vint à sa table et essaya d'entreprendre une conversation. Kurumu leva la tête, la regarda de bas en haut et s'en alla à la table voisine, sans lui répondre. Elle ne comprenait pas pourquoi une fille venait lui parler. Il y avait bien un peu moins d'une dizaine de personnes, et il fallut que soit elle. L'ado soupira une nouvelle fois et le serveur lui apporta sa limonade. Elle bu une gorgée et replongea dans la carte. Il lui fallait un moyen d'arriver à la croix. Voyant que cela ne servait à rien, elle jeta un oeil à la fille qui s'était mis à sa table. Cette dernière semblait être plus âgée qu'elle, mais fut intriguée par son chapeau, pour le coup, très original. Seulement, elle venait de tomber sur la mauvaise personne. Elle était blonde, Kurumu était brune, aucun lien était possible ou envisageable. Enfin, si une quelconque alliance se faisait, d'une part elle serait étonnée, et d'autre part, elle ferait... De toute façon, elle se disait que c'était mort. Kurumu changea de table plusieurs fois, et ce, pour plusieurs raisons : des tables avec des limaces, des chaises qui étaient instables, et la blonde qui la suivait du regard.

    Ayant marre de réfléchir, et sachant pertinemment que la demoiselle la regardait, elle demanda une chambre. Kurumu n'aimait pas que des inconnus la fixe sans aucune raisons valables, d'autant plus, qu'elle n'était ni mannequin, et ni une super star célèbre. En passant devant la blonde aux yeux jaunes, ce qui, pour le coup était étrange, elle lui dit :
    -"Dernière fois que tu échanges mon verre avec le tiens, car il contient un liquide dégueulasse, ni même quoi que soit d'autre. Au début, j'avais de la limonade, et je me retrouve avec de la merde. Et ce, depuis que tu es arrivée. Ne cherche pas à m'emmerder, je suis très occupée. Donc va jouer avec tes amies." disait-elle en la regardant de haut.
    La demoiselle posa sur verre devant la femme, puis rajouta :
    -"Cadeau... C'est pour m'avoir fait chier en moins de trois minutes."
    Ensuite, elle se rendit dans sa chambre, qui portait le numéro 0013.
    *Foutue blondasse... Et chambre numéro 0013... Heureusement que je ne suis pas superstitieuse.*

    Vu l'état de la ville, et la qualité du gîte, l'ado ne s'attendait pas à quelque chose de potable. Et ça n'y manquait pas. Tout était pathétique. Rien de bien confortable, des meubles qui étaient cassés. Elle soupira une troisième fois. Kurumu devait se reposer si elle voulait être en forme. L'aventure commencera demain, histoire de s'habituer à l'atmosphère qui était pesante, et aux conditions de vie extrêmement rudimentaire. Elle s'assit sur le matelas, qu'elle avait au préalable posé sur le sol et regarda une nouvelle fois sa carte. Soudain quelqu'un frappa.
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    Et bien, adolescente semblait pour le moins… spéciale, certainement en plein crise. Après avoir bu son verre qui devait sans doute être délicieux puisqu’il était la spécialité de la maison, et avoir reluqué Isis de bas en haut, la jeune fille s’en alla. Quel caractère pour son âge ! A partir de cet instant-là, c’était décidé : Isis allait lui apprendre les bonnes manières, rarement elle avait vu de telles insolences. Et puis s’il y avait bien une personnalité de Lysie avec qui on avait envie de parler, c’était Isis ! La jeune femme prenait ça comme un déshonneur. De plus, quelque chose avait intéressé notre protagoniste, une croix… Il y avait une croix sur la carte de l’adolescente, peut-être n’avait-elle pas tout perdu, peut-être qu’on l’avait déposé ici parce que le destin avait décidé qu’elle trouverait un trésor. Peut-être que dans quelques heures, elle serait riche, peut-être qu’elle pourrait enfin créer son monde nouveau. Peut-être… Cette option ouvrait tellement de portes, et pour ça pas d’autres choix, il fallait devenir l’amie de l’énervée. Lorsque cette dernière approcha farouchement de la table d’Isis, elle comprit que ce ne serait pas une tâche des plus aisées…

    « Dernière fois que tu échanges mon verre avec le tiens, car il contient un liquide dégueulasse, ni même quoi que soit d'autre. Au début, j'avais de la limonade, et je me retrouve avec de la merde. Et ce, depuis que tu es arrivée. Ne cherche pas à m'emmerder, je suis très occupée. Donc va jouer avec tes amies. »

    L’adolescente déposa son verre violemment devant la jeune blonde. Quel tempérament décidemment, elle ne respectait vraiment pas ses ainés.  Isis réfléchit quelques secondes et se dirigea vers la Grosse Bertha à l’accueil en espérant qu’elle n’explose pas puis lui demanda la chambre qu’avait pris  la brune.

    « Information confidentielle. »

    Isis regarda alors le nombre de clefs manquantes sur le tableau, il en manquait trois, soit autant de chambres réservées. La 03, la 07 étant celle d’Isis et la 13. Bon et bien, une chance sur deux. La jeune femme monta les escaliers puis colla son oreille à la porte de la chambre numéro trois. Des bruits de respirations fortes et de couinement… Trop jeune se dit Isis, non mais à cet âge-là ! Elle se dirigea donc vers la chambre treize puis frappa tel l’esprit étant de partout… Sauf que la blonde n’est pas morte, c’est encore plus gonflant. N’attendant pas de réponse, elle entra, puis voyant la carte, Isis réengagea la conversation, l’autre n’ayant aucune échappatoire cette fois-ci.

    « Alors, tu pars à l’aventure ? Ça a l’air amusant ! »
      *Qui cela peut-il bien être ? Le serveur pour réclamer un pourboire ? Nan, il oserait vu l'état de leur gîte. Bref, je fais comme si y'avais personne, comme ça, pas de problème.*

      La porte s'ouvrit, sans que l'adolescente ne donne son accord. Au pire, elle sera fixée. C'était la jeune blondinette qui faisait comme chez elle. Ce comportement d'incrusteur énerva Kurumu à un point, qu'elle se retenait de la gifler.
      -"Qu'est ce que tu fous là ! Dégage de ma chambre."
      Elle ne l'écoutait pas et se mit à côté de la gamine, puis lui dit :
      -"Alors, tu pars à l’aventure ? Ça a l’air amusant !"

      Cette phrase venait de la tuer. L'ado n'en revenait pas qu'une inconnue, qui était blonde, vienne s'installer dans son espace personnel.
      -"Là s'en est trop !"
      Kurumu poussa l'intrus violemment contre le matelas, et s'en alla. Isis se releva et suivit la gamine.
      -"Allez, on pourrait super bien s'amuser."
      L'ado l'ignora, mais elle continuait de la suivre.
      *J'aurais dû m'en douter qu'à son arrivée ça allait être la merde.*
      -"Lâche moi la grappe SANGSUE !"

      Isis persistait et lui parlait de trésor, aventure et autres mots que Kurumu n'écoutait pas. Cette femme était pire qu'un pot de colle, et l'ado eu une idée de génie, digne d'un étudiant de médecine. A chaque fois que la blonde lui parlerait, elle l'en empêcherait. Et ça commençait à faire son effet.
      -"Alors, on y...
      -"OUAIIIIIIIIIIIIIIS !"
      -"Mais euh, tu m'écou..."
      -"OUAIIIIIIIIIIIIIIS !"
      -"Soit pas vac..."
      -"OUAIIIIIIIIIIIIIIS !"
      -"Pense à l'aven...."
      -"OUAIIIIIIIIIIIIIIS !"
      *Putain, je suis trop bonne, et si elle l'ouvre, je continue.*

      Isis semblait avoir arrêté de parler, mais continuait de suivre la gamine. Kurumu alla voir le serveur, et lui demanda une boisson. Une fois servit, elle prit le verre et balança le contenu à la tête de la blondasse.
      -"Ton putain de jeu à la con ne m'amuse plus. Si la bave de limace ne suffit pas, je peux t'en recommander un."
      L'adolescente la laissa sur place, et semblait ne plus être suivit. Elle retourna dans sa chambre, et replongea dans la carte, en pensant que l'autre ne la dérangerait pas. Seulement, ce n'était pas le cas, et elle était revenue encore plus déterminée que jamais.
      *Elle se moque de moi cette garce ! En plus, elle a son putain de sourire sur la gueule...*

      Kurumu grinçait des dents, et venait de la prendre par le col, quand soudain, le serveur arriva.
      -"Vous savez que ce n'est pas bien de gaspiller ?"
      Elle lâcha la blondinette.
      -"Et toi, tu sais que j'en ai rien à foutre de ta morale à deux balles. Par contre, tu pourrais te bouger pour que cette femme se casse de ma chambre."
      -"La morale vous savez..." disait-il en s'allant.

      Tout le monde semblait être contre elle pour lui faire subir une sorte d'épreuve. Elle se demandait si ce n'était pas un coup du sort, bien qu'elle ni croyait pas. La blonde restait encore avec l'ado, qui n'en pouvait plus. Ça faisait à peine une demi-heure et elle l'avait déjà épuisé.
      *Soit je la prends avec moi pour qu'elle me foute la paix, et j'irais me venger plus tard, où alors, je la laisse continuer son cirque, et j'essaie de me calmer. Deuxième option. Pas moyen d'être avec une blonde, leurs coups à la con je les connais bien.*

      La gamine s'allongea sur le ventre, et regardant sa carte, laissant le pot de colle sur place, qui s'assit perpendiculairement à l'ado, toujours avec son sourire. Kurumu savait qu'elle était observée et lui jeta des regards à faire froids dans le dos. L'autre ne bronchait pas. Le problème était que le simple fait qu'Isis soit à ses côtés, en train de la regarder, rendait l'ado stressée. Ça allait faire près de quatre heures que la blonde s'était amusée avec l'ado, qui craqua. Il était près de dix neuf heures.
      -"Tu dégages de ma vue, si je te permets de venir ?"
      -"Oui !"
      -"Rendez vous demain, première heure. Maintenant DÉGAGE !!"

      Elle était enfin partie, mais à quel prix ? Kurumu se posa la question, et descendit pour prendre son repas et dormir bien assez tôt pour être en forme. Elle s'installa à une table. Au menu, pâtes accompagnés de fruits et légumes. Elle fit le tri pur enlever ce qui ne semblait pas comestible et mangea, après avoir eut une journée difficile.
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      Isis n’était pas du genre à saouler les gens ou bien à les suivre partout où il allait, bref, à les coller. Bon, d’accord, tout de suite, comme ça, ce n’est pas flagrant mais mettez-vous donc à la place de la jeune femme : on vous fait sentir l’agréable odeur de l’argent, impossible de ne pas être attiré. C’est comme un chien lorsqu’il sent la nourriture, est-ce qu’il va lâcher sa piste avant de l’avoir trouver ? La réponse est non, et bien c’est pareil avec Isis. Elle n’est pas comme ça, mais là, c’était pour la bonne cause. La blonde suivait donc la brune espérant qu’elle accepte, de toute façon, si elle ne craquait pas avant la fin de la journée, la carte, elle la lui volerait. A vrai dire, elle craqua assez vite mais fut longue à le comprendre, après tout, la gamine n’était qu’une adolescente pas très mûre… Non, ce n’est pas Isis la gamine ! Son idée était clair, être gentille avec la fille dont elle ignorait encore le nom et ne pas l’offusquer, première condition respectée ! L’échec  de la seconde n’était dû qu’au mauvais caractère de la dame à la carte.

      « Dame à la carte », c’est comme ça qu’Isis l’appellerait demain car oui, au bout de quatre épuisantes heures, l’adolescente finit par accepter et ce n’était pas trop tôt. Après ça, la blonde qui ressemblait désormais à une morue à cause du verre qu’elle avait reçu sur la tête courut sous la douche. L’eau coulait et le seul mot qui venait à son esprit était « Garce ». Peut-être est-ce comme ça qu’elle devrait l’appeler après tout. Ca la dresserait la gamine qui jouait aux grandes dames et semblait s’être d’ores et déjà attribué le rôle de chef. La forêt était pleine d’animaux étranges et horribles, peut-être la brune allait y passer, elle n’avait pas l’air de très bien savoir se battre. Bon, Isis non plus mais après tout, elle avait un pistolet, il lui serait surement utile. Puis si un singe mutant venait à l’attaquer, hop elle se cache derrière l’adolescente et c’est elle qui meurt. Et à qui le trésor ? A Juanita Bana… ! Euh à Isis ! Et à qui une vie de rêve ? Bah toujours à Isis, ou du moins Lysie sous toutes ses formes.

      La douche ! En pensant à tous ses machiavéliques plan, elle n’avait même pas remarqué que l’eau était glaciale, elle sortit donc en vitesse et se blottit dans une serviette avant de s’habiller avec son plus gros pull qu’elle retira trois minutes plus tard à cause de la chaleur de l’île. Elle préféra ne pas manger si c’était pour être servit d’escargot poilus ou de poissons enragés, c’était hors de question qu’elle s’empoisonne : s’il fallait rester à jeun pendant plusieurs jours, elle le ferait. Elle se dirigea donc vers son lit et imita sa voisine de chambre en mettant le matelas par terre, puis se coucha. Le lendemain matin, Isis frétillait à l’idée de trouver le trésor et devenir riche, mais plus officiellement parce qu’elle avait hâte de partir à l’aventure et de retrouver sa nouvelle meilleure amie… Toujours le ventre vide, la jeune femme se rendit très tôt et à peine fatiguée chez la brune. Elle frappa, ouvrit la porte et cria :

      « Surprise ! Je suis prête ! Partons à l’aventure ! »


      Dernière édition par Lysie le Jeu 19 Déc 2013 - 20:30, édité 1 fois
        Après s'être rassasiée avec le repas du gîte, qui n'était pas particulièrement bon, mais pas non plus infecte, la demoiselle alla dans sa chambre, et s'allongea sur le piteux matelas. Elle repensa à la blondinette qu'elle avait finalement accepté. Elle savait que les blonds étaient des personnes fourbes et lâches. Elle le savait par son expérience professionnelle. A vrai dire, Kurumu aurait préféré être avec n'importe qui au lieu de cette femme, qui risquerait de l'embêter tout le long du voyage. Seulement, l'ado pensait à autre chose, comme le fait que cette blonde soit différente des autres. Après tout, ceux qui lui avaient fait du tort était des garçons : un ex-camarade de classe, et un marine, et donc, qu'une fille serait plus sensée. Elle était coincée dans un dilemme. Soit elle lui laissait une chance, soit elle continuait comme elle avait l'habitude de faire : ne parler à personne. En l’occurrence, ne pas lui adresser la parole.

        Perdue dans ses pensées, elle s'endormit en faisant abstraction des villageois qui jetaient des cailloux sur des bouteilles vides. Le grand jour arriva, le soleil se leva sur Hultani. Kurumu n'était pas prête et continuait de dormir, quand quelqu'un frappa. La demoiselle ouvrit difficilement les yeux, et vit Isis, toute pétillante et pleine de bonne humeur.
        -"Hmm... Pas tout de suite ! Fout moi le camp."
        Elle ne semblait pas comprendre les paroles de l'ado.
        -"Surprise ! Je suis prête ! Partons à l’aventure !"
        A ces mots, Kurumu se frappa la tête contre le matelas, jusqu'à ce que son front devienne rouge. Isis venait de l'achever. En même temps, elle lui avait dit à l'aube, mais Kurumu ne pensait pas que l'excitée de service allait y être.
        *Putain, je te hais.*
        -"Laisse moi le temps de me préparer et j'arrive. Allez, du balai !"

        La demoiselle était seule, prit une bonne douche froide, et s'habilla se vêtit d'un t-shirt, et d'un jupe. Elle n'allait pas se mettre un jean avec cette chaleur. Une fois prête, l'ado s'installa et prit un petit déjeuné, et y retrouva Isis, qui l'attendait. Elle ne voulait pas se mettre à côté d'elle et prit une autre table. Kurumu regarda Isis, qui la regardait. Le serveur arriva et la servit, après l'avoir fait patienté une bonne demi heure. Tout ça car leurs machines n'étaient pas encore fonctionnelles. Chocolat chaud et des brioches, rien de mieux pour remplir le ventre avant de partir à l'aventure. Le repas terminée, l'ado alla dehors, avec sa gourde, et un sac à dos qui contenait de la nourriture. L'heure était arrivée. Kurumu regarda la carte, suivit par Isis, qui avait toujours son chapeau d'aviateur, et surtout, toujours la patate. L'ado avait encore envie de dormir, mais au fond d'elle, elle voulait partir à l'aventure.

        -"Avant que l'on commence, juste par curiosité, tu as quel âge ? Et c'est quoi ton prénom ?"
        La réponse donnée, Kurumu reprit :
        -"Bon ! Quelques mises au points. Un, ne me saoule pas avec tes histoires à dormir debout. Juste tu te la fermes et se sera parfait. Deux, pas la peine de chanter, parce que l'aventure c'est cool. Trois, débrouille toi toute seule. Et c'est tout."

        Elles commencèrent enfin l'exploration. Il faisait suffisamment clair, pour voir jusqu'à cinq à dix mètres grand maximum. Tout se ressemblait : les arbres, les buissons, les chants des oiseaux. Mais pour le moment, aucun hurlements de bêtes sauvages, ce qui était l'essentiel. Plus elle s'enfonça dans la forêt, et plus il faisait chaud. Le sol était recouvert de feuilles mortes marron. Les insectes dansaient sous les feuilles. Soudain, un oiseau déroba la carte sous les yeux des deux personnes. C'était ainsi que commença la folle aventure.


        Dernière édition par Sound L. Kurumu le Sam 21 Déc 2013 - 23:29, édité 1 fois
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        Après avoir attendu un bon quart d’heure, voir vingt minutes, la jeune adolescente aux cheveux noirs corbeaux montra enfin le bout de son nez. Elle n’était pas très pressée pour une femme qui allait bientôt devenir riche, parce que s’il y avait bien une raison pour laquelle Isis partait avec cette ingrate, c’était pour le trésor. La jeune femme avait d’ailleurs songé à un plan toute la nuit, il serait simple, la forêt était remplie de bêtes sauvages, dès que l’une d’entre elle apparaîtrait, Isis se dissimulerait, tirerait une balle sur l’adolescente pour être persuadée qu’elle ne s’en sorte pas, laisserait la bête la goûter pour effacer les traces et tuerait la bête avec la même arme. Il suffirait alors à la blonde de se diriger vers le cœur de sa camarade d’aventure, de récupérer la carte et enfin d’obtenir le trésor seule et à elle la richesse ! Les deux « compères » étaient sur le point de partir lorsque l’adolescente posa enfin la question qu’elle attendait, le début de « l’amitié » était lancé !

        « Avant que l'on commence, juste par curiosité, tu as quel âge ? Et c'est quoi ton prénom ? »

        « Isis Owl pour te servir ! J’ai vingt-trois ans, j’les fais pas hein ! »

        La jeune femme n’eut même pas le temps de lui demander également son nom. Son âge, elle s’en moquait, il était évident qu’elle était plus jeune qu’elle.

        « Bon ! Quelques mises au points. Un, ne me saoule pas avec tes histoires à dormir debout. Juste tu te la fermes et se sera parfait. Deux, pas la peine de chanter, parce que l'aventure c'est cool. Trois, débrouille toi toute seule. Et c'est tout. »

        Bon pour l’amitié, ça risquait d’être tendu, mais après tout, les deux jeunes femmes se feraient vite attaquer dans la forêt et finit de toute cette mascarade ! Alors savoir son nom ou pas, se lier d’amitié ou pas, on s’en fichait, mieux valait oublier assez vite cette personne qui serait morte dans quelques minutes maintenant. Elles commencèrent alors leur escapade dans les bois… Le problème étant que le loup n’y était malheureusement pas, rah, Isis n’était vraiment pas récompensée de tous les efforts qu’elle avait fournis jusque-là.  Il avait intérêt à sortir sinon la jeune femme risquait de piquer une crise, et mieux ne valait pas rester à côté. Si une force supérieure avait entendu la complainte silencieuse d’Isis, il ne se serait certainement pas passé ce qu’il se passa après ça. Ce n’est ni un monstre, ni un loup qui sorti de sa cachette mais un simple oiseau chapardeur qui voulait très certainement lui aussi une part du gâteau ! Oh que non, ça n’allait pas se passer comme ça, pas une telle implication pour que tout soit réduit à néant. Isis dévoila son arme et tira sur l’oiseau, mais la jeune femme au chapeau d’aviateur n’était malheureusement pas une aussi bonne tireuse que son « grand-père »… Elle rata sa cible et voyant que l’ex détentrice de la carte n’agissait pas, elle lui cria dessus.

        « Mais t’attends quoi ! Cours-lui après ! Notre carte ! »

        Après ça, Isis se lança elle-même à la poursuite du volatile à peine visible. Elle avait intérêt à le rattraper, sinon Adieu tous ses rêves les plus grands !


        Dernière édition par Lysie le Sam 21 Déc 2013 - 23:57, édité 1 fois
          Il fallut quelques secondes à Kurumu pour se remettre du vol de l'oiseau. Mais la façon dont Isis lui parlait, ne lui plaisait pas. Elle la considérait comme une gamine, alors que ce n'était pas le cas. L'ado grinça des dents quand le volatile lui déroba la carte. La demoiselle fut étonnée quand son alliée sortit un pistolet et tira. La détonation surprit Kurumu.
          *Merde... Elle a une arme, je dois faire en sorte qu'elle perde son pistolet. Et vu comme elle tire, je ferais mieux de me dépêcher. De toute façon, elle va le paumer dans cette forêt.*
          Elle eut envie de frapper Isis quand celle-ci lui donna l'ordre de courir.
          -"C'est ce que j'allais faire ! Et ne me donne pas d'ordre ! D'autant plus, que c'est ma carte. N'oublie pas que je t'ai permis de m'accompagner, seulement pour que tu me foutes la paix."

          Isis venait de partir, et Kurumu fit de même. Elle ne devait pas se faire distancer par un oiseau orange au bec bleu. L'ado arriva au même niveau que l’incapable du pistolet, et continuait de poursuivre l'animal. Elle évita les racines des arbres qui sortaient de la terre, ainsi que les branches qui étaient sur son chemin. La demoiselle savait que le pigeon cherchait à les enfoncer dans la jungle, pour qu'elles perdent leurs repères. Sa collègue semblait déterminée, alors qu'elle ne faisait que l'accompagner. Si jamais au bout de la carte, il y avait quelque chose, elle en donnerait un peu à Isis, pour ses actions, comme par exemple la sauver d'un piège, ou même si elle l'aidait à avancer dans la recherche. Malgré qu'elle soit asociale, la jeune fille était quelqu'un de censée, et qui savait partager, suivant les efforts effectués.

          Toutes deux continuèrent de courir. L'oiseau était tenace, et avait encore la carte dans le bec. Cet animal tournait la tête de temps en temps juste pour narguer les deux personnes qui pataugeait dans la boue.
          *Foutue pigeon à la con. Si je t'attrape, je te la fait bouffer.*
          Kurumu sursauta quand elle entendit un nouveau coup de feu, qui était bien évidemment, un échec total.
          -"Tu sais que tu es douée ? Encore une comme ça, et on pourra t'appeler Calamity Jane." d'un ton ironique.
          L'ado regarda la tête d'Isis, qui avait encore le sourire, et cela commençait légèrement à l'énerver, mais tant qu'elle ne l'ouvrait pas, c'était parfait.

          La môme s'éloigna légèrement de la blondinette, car elle avait repéré quelque chose un peu plus loin, mais continuait sa course. Elles passèrent près d'une bonne heure à pourchasser cet animal d'une drôle de couleur, quand soudain, quelque chose frappa l'oiseau qui s'écrasa au sol, lâchant la carte. En réalité, c'était trois singes qui jouaient à la balle avec des fruits ronds, et qui étaient positionnés chacun sur un arbre. L'oiseau était sur la trajectoire du fruit, qui était surement une pomme, ou alors une noix de coco, et se la prit en pleine poire.

          Kurumu en profita pour ramasser la carte.
          -"Putain ! Je l'ai..."
          Seulement, quand elle regarda Isis, celle-ci s'enfonçait dans le sol. La raison était qu'il y avait des sables mouvants. Kurumu voyait en ce piège naturel un moyen pour qu'elle se débarrasse de ses armes.
          -"En plus de ne pas savoir tirer, tu ne vois pas ce qu'il y a devant toi... Mais bon, je veux bien te sortir de là si tu jettes toutes tes armes. Je ne te fais pas confiance, alors que tu te promènes avec des armes, non merci. C'est soit ça, soit tu t'enfonces dans les sables mouvants, à toi de voir."

          En attendant la réponse d'Isis, la jeune fille repensait à ce qu'elle lui avait dit tantôt.
          *Elle aurait vraiment vingt trois ans ? J'aurais pensé à dix sept ans grand maximum... Mais bon, je connais son prénom, Isis... Pour le coup, c'est original. Pour le moment, elle n'a pas fait de coup bas, ou autre, alors que c'est une blonde. Ça va surement venir, ou bien, je me trompe sur toute la ligne. Je le saurais bien assez tôt.*
          -"Alors, tu te débarrasses de toutes tes armes, ou tu restes ici ?"

          Isis continuait de s'enfoncer, et Kurumu attendait sa réponse pour savoir si elle devait l'aider.
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          Isis entendait à peine la jeune adolescente derrière elle en courant, elle était beaucoup trop focalisée sur ce satané oiseau qui s’enfuyait la carte au bec, l’espoir au bec, la richesse au bec ! Rah, si seulement l’animal n’avait pas de bec, toute cette histoire ne serait pas ! Ce dernier semblait d’ailleurs suivre une trajectoire droite depuis un moment, Isis s’aligna donc dans l’axe pour qu’il lui suffise de lever les bras pour atteindre sa cible, rien de bien sorcier cette fois-ci. Elle pointa donc l’arme vers le voleur et tira ! Manqué ! Impossible ! Cet oiseau avait des yeux derrière la tête, c’était obligé, il avait changé de direction au moment même du tir. Ou alors était-il chanceux, ou était-ce Isis qui était malchanceuse après tout ! Personne ne le saura jamais puisque l’oiseau s’écrasa soudainement au sol. La jeune blonde courut aussi vite vers la carte qu’il avait lâchée.

          Mais elle ne put l’atteindre, elle s’arrêta net en apercevant les trois singes avec des fruits ronds dans la main. Puis elle remarqua l’adolescente qui passait devant elle pour prendre la carte. Quel culot, décidemment, elle n’avait pas froid aux yeux la gamine. Mais Isis réfléchit une seconde, quelques instants avant, l’adolescente était bien plus petite que l’adulte ! Et pourquoi est-ce qu’elle sentait de la terre au niveau des genoux ? Oh mon Dieu tout puissant, encore quelques minutes et Isis serait enterrée vivante. Quand elle était plus jeune, son voisin avait fait ça à son chat, elle n’avait jamais oublié, l’animal n’avait même pas pus parler une dernière fois… Tragique destin qui ne pouvait se répéter avec Lysie, le pire c’est que si elle se recevait sur la tête un des fruits des singes, elle s’enfoncerait en moins de deux. Le pire c’est que l’adolescente ne se bougeait pas pour venir l’aider, elle préférait faire du chantage sur la vie, elle semblait bien dure, Isis n’était pas comme ça à son âge.

          « En plus de ne pas savoir tirer, tu ne vois pas ce qu'il y a devant toi... Mais bon, je veux bien te sortir de là si tu jettes toutes tes armes. Je ne te fais pas confiance, alors que tu te promènes avec des armes, non merci. C'est soit ça, soit tu t'enfonces dans les sables mouvants, à toi de voir. »

          Isis n’était pas une experte, mais elle était assez intelligente et cultivée pour savoir qu’un geste dans les sables mouvants peut coûter la vie. Mais l’adolescente n’avait certainement pas assez de recul pour faire le rapprochement. Rien de grave rien de grave, Isis se motivait alors que l’autre continuait de la stressé.

          « Alors, tu te débarrasses de toutes tes armes, ou tu restes ici ? »

          « Putain ! T’as intérêt à courir me sauver ! »

          La blonde jeta un regard noir à la brune puis jeta son arme. Elle préférait la jeter plutôt que de mourir ainsi, et puis il y avait tellement d’autres moyens de récupérer la carte ou le trésor. Comme attendu, Isis s’enfonça un peu plus brutalement, goûta même à la boue immonde. Fort heureusement, l’adolescente téméraire la sortit de la juste à temps, tiens, elle était musclée pour son âge, pas futée, mais musclée, chacun son truc. Une fois sortie du sol, la jeune femme ne risquait plus rien, c’était simple, elle avait le camouflage marron intégrée en elle, impossible de la repérée. Alors que cette dernière commençait à râler, elle reçue en pleine tête un fruit qui l’éjecta un peu plus loin. Pourquoi les singes n’avaient pas visé la gamine ? Pourquoi toujours elle ? Elle fit mine d’être morte pour éviter que les singes amusés continue, elle laissa alors l’adolescente se débrouiller, elle tenait plus à sa propre vie.
            -"Déjà... Ne me donne pas d'ordre ! Je hais les gens qui se croient supérieur aux autres alors qu'ils n'ont que quelques années de plus. Tu n'est pas en position pour parler."

            Kurumu vit qu'Isis venait de jeter l'arme, qui s'enfonça dans les entrailles de la Terre. Maintenant, il fallait chercher des lianes ou des bâtons. Heureusement qu'ils étaient en pleine jungle, et que ces deux objets étaient communs. Après un échange de regard, l'ado prit un bâton suffisamment solide et le tendit à la jeune femme, qui se retrouva avec du sable jusqu'au menton. Elle tira de toutes ses forces, et parvint à sortir la blonde quelques minutes plus tard. Les deux filles étaient essoufflées, mais sauvent, et ça, c'était l'essentiel.

            Soudain, la blondinette tomba la tête la première sur le sol. La demoiselle ne comprit pas ce qui venait de se passer, mais s'en foutait. C'était en levant la tête qu'elle comprit que s'était un singe qui voulait s'amuser avec cette dernière. Seulement, elle ne rigola pas de la malchance de celle-ci, et se remit en chemin. Il était près de dix heures, et les ventres gargouillaient. Ce bruit était gênant, et l'adolescente se dirigea vers Isis.
            -"Bon relève toi ! Ton ventre te trahit. Pause déjeuné."

            La gamine sortit de son sac des barres de céréales, et un paquet de biscuits. Sa complice d'un jour n'avait rien. Au début l'ado ne se souciait pas de cette dernière, mais eut de la pitié pour la blondinette. Son ventre criait famine. Kurumu ne pouvait pas manger devant des personnes qui avaient faim. Elle était certes blonde, se prenait pour Mademoiselle je sais tout, je connais tout, elle était aussi collante, mais l'ado lui tendit le paquet de gâteau, ainsi qu'une barre de céréale. Après tout, la môme était une personne censée.
            -"Ne t'imagines pas pour autant que je suis ton amie, ou un quelque chose du genre. Je ne te fais pas assez confiance pour te parler en tant qu'amie, mais tu me fais de la peine. Les gâteaux viennent de chez moi, donc tu n'as rien à craindre. Mais si tu ne les veux pas, tant pis."

            La gamine venait de faire sa bonne action du jour. Si la blonde devait la suivre jusqu'au trésor, autant qu'elle soit en forme pour survivre dans cette jungle. Kurumu était débrouillarde, mais ne pouvait pas surveiller ses arrières et ceux de la blondinette. La pause terminée, l'ado se leva, et regarda la carte pour savoir où elles étaient. En se basant sur des suppositions, et le chemin que l'oiseau leur avait fait faire, elle trouva leur localisation. Elles n'étaient pas encore au centre de l'île, mais dans la zone avec des têtes de morts. Qu'est ce que cela voulait dire mis à part la mort ? Ça s'était une bonne question.

            Kurumu marchait en faisant attention au sol, et à toute la forêt. Sous des branches, il y avait de grandes toiles d'araignées, les feuilles des buissons bougeaient, ce qui fit sursauter la jeune fille. Tout d'un coup, surgissant du sol, un mille patte géant, de trois mètres de haut.
            -"HAAAAAA !!!" cria la fillette en tombant sur les fesses.
            Finalement plus de peur que de mal, il ne faisait que passer, mais ce n'était surement pas l'avis du serpent qui gesticulait entre les pieds des deux filles. L'ado partit en courant suivit d'Isis, qui n'avait pas trop le choix, si elle ne voulait pas se perdre.

            D'après la carte, elles se trouvaient encore dans la zone des crânes. Un peu plus loin, sans le moindre danger, Kurumu arrêta sa course et reprit son souffle. La zone semblait enfin calme, malgré les insectes qui volaient en symbiose avec les oiseaux, les singes joueurs et les phacochères qui ne chargeaient pas encore. La gamine marcha, toujours suivit par Isis, sous la présence de yeux rouges. Une dizaine de minutes plus tard, une horde de sauvages, dont leurs têtes étaient cachées par des masques en bois, apparurent devant les deux exploratrices. Ils étaient près d'une vingtaine, tous armés de lances, haches et boucliers. Ils ne semblaient pas savoir parler, mais voulait que les femmes les suivent.

            Marchant près d'une heure dans l'immense jungle, tous arrivèrent devant une barricade. Derrière un village, et les hommes mirent les gamines dans une prison. Kurumu cacha la carte dans sa poche, et attendit patiemment. De toute manière, elles étaient coincés là, et risquerait d'y rester encore longtemps.
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            Isis s’attendait à ce que Kurumu s’attaque aux singes ou vice versa, mais non, personne n’agit. Cette ingrate et pas drôle adolescente arrivait même à se faire amie des singes. Peut-être était-ce les seuls qu’elle pouvait avoir après tout. La jeune femme prit tout de même une des barres que lui tendait la brune et mangea. Elle détestait être dépendante de quelqu’un mais sa camarade d’aventure avait actuellement toutes les cartes en mains : la carte justement, la nourriture que n’avait pas pris Isis pensant trouver assez vite le trésor et le pistolet, espérons qu’elle ne fasse pas de bêtises avec, ce n’était pas un jouet mais ça, est-ce qu’une adolescente en pleine crise pouvait le comprendre ? Pas si sûr. Les deux presque compères reprirent leur route pleine d’étranges animaux. Isis suivait de très près et sans la lâcher Kurumu dont elle ne connaissait toujours pas le nom, il serait peut-être temps de lui demander, elles n’étaient pas au même niveau.

            La jeune femme s’apprêta à lui poser la question mais les yeux rouges qui les observaient lui faisaient peur. Mais alors quelle ne fut pas la surprise lorsqu’une armée d’hommes, ou de malpropres sortie des buissons ! Le pompon, c’était le pompon ! Ils prirent les deux femmes par les bras, assez violemment d’ailleurs, ou du moins comme l’auraient fait des gens non-civilisés.  Après avoir observé, il s’avérait qu’en réalité, il n’y avait qu’Isis qu’ils portaient, Kurumu, elle marchait sereine… Elle était alliée à ces sauvages ? C’en était fini d’Isis, l’adolescente avait engraissé la blonde pour la plonger dans une marmite et faire un festin. La victime se débattait alors dans tous les sens, mordait même les hommes masqués ce qui en soi vu leur saleté était une prouesse, il faut dire qu’après son rendez-vous avec les sables mouvants, Isis n’était pas beaucoup mieux. Cette fois, elle ne pouvait plus bouger, près de dix hommes l’avaient agrippés.

            Après une longue marche, du moins pour les autres, on jeta les deux femmes dans des sortes de prisons, qui ressemblaient plutôt à des égouts dans lesquels on reversait toutes la m**** de ces saletés. Isis fut surprise que Kurumu soit incarcérée avec elle, mais bien sûr ! Elle aussi avait mangé des barres, les sauvages l’avaient trahi ! Isis eut envie de rire mais bon, elle préférait enfin poser la question qui la hantait, enfin pas au point d’en devenir malade non plus.

            « Dis, le moment est peut-être mal choisi, mais tu t’appelles comment toi, parce que, là tu en sais plus que moi, c’est assez gênant ! »

            Et bien sûr, comme c’était aujourd’hui la journée de la chance pour la blondinette, des sauvages vinrent les saisir et les trainer. Bien entendu, Isis ne vit pas par où l’on passait, sa tête mangeait directement la terre, la seule chose qu’elle vit, c’était où elles avaient atterrit. Elles se trouvaient dans une sorte de colisée, un bâtiment rond à ciel ouvert fait avec des « poteaux » de bois.  En hauteur se trouvaient surement tous les sauvages de la forêt qui levaient les bras en ouvrant la bouche. C’était assez drôle parce qu’aucun son ne sortait de leur bouche, comme si leur rite était de couper les cordes vocales dans la jeunesse, berk. Isis reprit très vite ses esprits et remit ses idées en ordres lorsque trois sauvages armées  entrèrent dans le cercle. Malheureusement, la jeune femme comprit assez vite ce qui allait se passer. On lança aux deux futures martyres des bâtons, pas très solides et l’un des sauvages dans le public, avec des plumes sur la tête tapa violemment sur un gong. Les sauvages accoururent alors.

            Deux d’entre eux se dirigeaient vers Kurumu, une aubaine mais Isis ne savait pas se battre et la seule arme qu’elle savait utiliser malgré ses manqués de ce matin, c’était son pistolet que les sables mouvants avaient emportés. Le sauvage qui attaquait la jeune femme était maintenant à portée, il envoya un grand coup vers la blonde qui heureusement avait quelques réflexes et qui se baissa si vite que ses cheveux pleins de boue restèrent en l’air un moment. Par chance, le sauvage se prit des résidus, de boue justement, dans les yeux. Sans perdre une minute, elle se saisit du bâton et asséna un coup derrière la nuque, le sauvage était à terre. Ereintée, c’était le mot pour décrire Isis. Un second gong retentit, Kurumu semblait elle aussi s’être débarrassée de ses agresseurs. Fortish’ la gamine ! Mais c’est alors qu’un tigre aussi gros que dix entra d’un côté, de l’autre, un ours brun. La tactique de la jeune femme fut simple, elle se mit à prier, elle avait lu dans un livre plus jeune qu’une martyre avait fait ça et les animaux s’étaient couchés auprès d’elle, ils feraient très certainement pareil… Avec un peu de chance encore…
              *Et merde, je ne les ai pas vu venir. Au moins, je connais maintenant la signification des crânes. On va mettre ça sur le compte de l'aventure... Mais je me demande bien pourquoi cette femme a voulu venir avec moi. Si je récapitule, j'ai sorti la carte, je l'ai regardée, et elle s'est pointée, et ce fut la seule à le faire, alors que dans le gîte, il y avait d'autres personnes qui m'ont regardé bizarrement. Se pourrait-il que se soit pour... Je le saurais bien assez tôt.*

              La gamine préféra rester debout, et regarda le misérable village, encore plus pittoresque que la ville. Les autochtones étaient nus, mais cachaient leur partie intime avec des feuilles. Elle cherchait une solution pour s'échapper, car la môme ne savait pas combien de temps elles allaient rester dans cet état, et dans une prison, dont le sol était de la boue. Soudain, voulant toujours en savoir plus, Isis se permit une question. Elle demanda le nom de la jeune fille. Kurumu la regarda d'un air :"T'es sérieuse là ?", puis lui répondit avec froideur :
              -"Mon nom ne te regarde pas. Et que j'en sache plus que toi ou non, je m'en fiche royalement. J'ai un but, et je l'accomplirais coûte que coûte." tout en lui lançant un regard noir, à faire froid dans le dos

              La gamine était déterminée, et cela se sentait dans son regard ardent. Cependant, elle pourra le montrer bien assez tôt, puisque des sauvages se dirigèrent vers les deux captives. Seulement la réponse ne semblait pas plaire à Isis. Et au pire elle devra s'y faire, puisque la brunette n'allait pas dire son prénom à une inconnue. Rien que le fait d'être née blonde était incompatible avec le fait d'avoir une relation amicale avec la môme.

              Ce fut ainsi qu'elles furent emmenées dans une arène dont le sol n'était pas de la boue, mais de la terre. Pour Kurumu, c'était la même chose. Derrière les deux femmes, il y avait deux poteaux. Contrairement à la blondinette, l'adolescente était bien plus présentable, puisqu'elle n'avait pas de terre sur elle, et ni dans ses cheveux, ce qui l'arrangeait bien. Elle avait envie de rigoler d'Isis, mais ne le fit pas, puisque cela ne lui ressemblait pas. Soudain les sauvages, les êtres non civilisés, les barbares entrèrent dans, ce que l'on pouvait appeler, "le colisée".

              L'un d'eux jeta un bâton aux pieds de Kurumu. Avant que la sonnette ne retentisse, elle adressa quelques mots à la blondinette.
              -"Si tu veux vraiment connaître mon nom, montre moi par les actes, que tu es digne de l'entendre. Actuellement, tu n'es qu'une pathétique personne semblable à un fardeau. Sache que même en connaissant mon nom, je ne te ferais toujours pas confiance. Mais prouve moi le contraire en agissant. J'ai ma petite idée du pourquoi tu voulais venir avec moi. J'y ai vite fait réfléchi, et ça ne peut être que ça. En tout cas, je te souhaite bon courage."

              DONG !!!

              Les deux sauvages s'élancèrent sur la gamine. Mais elle avait la rage de vaincre. Plus petite, son père lui avait appris quelques coups qu'elle pourrait réutiliser dans une bagarre. Il voulait protéger sa fille, et pour cela, il devait lui apprendre à se battre. Il lui enseigna alors les bases. De ce fait, elle tenait tête aux deux sauvages. Un duel lance/bâton eut lieu. Le second barbare arriva avec une lance, et fonça bêtement sur la gamine, qui était aux mains de son "frère". La môme l'avait vu venir, et l'avait surtout entendu crier "BOUUUUYAAAA !!". Elle repoussa le premier d'un coup de pied, puis évita l'arme du second, qu'elle frappa sur la tête à l'aide de son bout de bois. Le dernier ne fut qu'une formalité, et se fit mettre au tapis.

              Les spectateurs, qui étaient bien entendus du côtés de leurs alliés, hurlaient et jetaient des pommes et tomates. Kurumu qui croyait que tout était terminée se trompa lourdement. Deux animaux d'un peu plus de trois mètres entrèrent à leur tour. Là ça n'allait pas être la même chose. Ces animaux étaient bien plus sauvage que les indigènes.
              -"Isis, reste proche de moi."
              Puis elle s'adressa au chef des indigènes du nom Dhalsim. C'était une personne chauve, et aveugle, portant une tunique orange à manches courtes. Pour montrer son appartenance à un village, il avait des peintures tribales rouges sur son corps. C'était le seul à porter des vêtements.
              -"Hey ! Toi le chef de ce village. C'est tout ce que tu as ? Un simple félin et un ourson ? Je m'attendais à mieux de ta part ! Comme des serpents géant par exemple, et autres animaux. Tu me déçois fortement."

              Sous la requête de l'insolente gamine, deux serpents géants entrèrent dans l'arène, ainsi qu'un ver de terre de cinq mètres, un rhinocéros de quatre mètres, un gorille de cinq mètres cinquante environ. En prime, et pour punir la môme, il dit à ses hommes d'emmener le varan dans l'arène. Isis était étonnée. Kurumu en pointant du doigt les animaux et Dhalsim affirma haut et fort :
              -"Mon aventure ne se terminera pas ! Ma volonté est inébranlable. Je réussirais quoi qu'il arrive. Deux animaux ou cinquante ni changeront rien. Se sont et resteront des bêtes sauvages. Suis moi la blonde !"

              L'arène était maintenant remplie de bêtes sauvages, qui n'attaquèrent pas les deux filles, mais s'attaquèrent entre eux. C'était simple, ils préféraient manger quelque chose avec beaucoup de viande que deux squelettes. Le rhinocéros fonça sur l'un des serpents. Seulement Kurumu et Isis se trouvaient dans la trajectoire de ce dernier. Pour ne pas se faire piétiner, elle se jeta au sol, évitant le rhinocéros. Derechef le gorille arracha les deux piliers qui se trouvaient dans l'arène et les balancèrent sur les villageois, offrant une sortie aux deux captives. L'un des piliers toucha un serpent. Le tigre se jeta sur l'ours, la gamine évita les pattes d'un des animaux. C'est le foutoir, la poussière s'élevait dans le ciel, seulement Kurumu ne vit pas la queue du serpent qui frappa les deux femmes de plein fouet. Le ver se jeta sur celle-ci, mais la demoiselle roula.
              -"Je suis invincible ! Ce ne sont pas des bêtes qui me vaincront."

              Devant la folie, les soldats entrèrent au sein de l'arène, pour mettre fin à ce spectacle. Seulement le rhinocéros revint à la charge et voulu planter les deux femmes. Kurumu exécuta avec brio une roulade et jeta un oeil derrière elle. Isis continuait de la suivre, tant bien que mal, et c'était tant mieux. Bien qu'elle ne lui portait pas d'affection particulière, la jeune fille ne voulait pas la voir mourir, car se serait de sa faute. Le gorille attrapa le serpent. Il le tira tellement fort, que ce dernier se trouva en deux morceaux. La sortie était proche mais le varan était là, et voulut croquer le bras de Kurumu, qui recula. Si les sauvages n'avaient pas lancé leurs lances sur le varan, la demoiselle ne serait plus de ce monde.

              La sortie était libre, et visible. La brunette avait du sang qui coulait de sa bouche et de son nez, qui tâchait ses vêtements, mais rien de bien grave. Elles quittèrent le village, et s'éloignèrent de celui-ci à la recherche d'une rivière.


              Dernière édition par Sound L. Kurumu le Mer 2 Avr 2014 - 22:02, édité 1 fois
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              « Hey ! Toi le chef de ce village. C'est tout ce que tu as ? Un simple félin et un ourson ? Je m'attendais à mieux de ta part ! Comme des serpents géants par exemple, et autres animaux. Tu me déçois fortement. »

              A cet instant précis, le fait que l’adolescente soit une folle n’était plus un doute, c’était une réalité ! Comme si un ours et un tigre ne suffisait pas, non mais décidemment, elle avait vraiment rien dans le crâne. Pendant ce temps, Isis, elle continuait de prier et de plus en plus fort. Et bien sûr, les animaux rentrèrent, le grand manitou avait pris sa requête au mot, quel imbécile, mais entre gens qui se comprennent… La jeune femme voyant que ses prières n’y changeaient rien commença à s’énerver. Comment les deux aventurières allaient pouvoir s’en sortir à présent ?

              « Tu es fière de toi ? Ah bah cette fois, je crois qu’on peut dire Adieu à la vie ! »

              Et non, ça ne calmait pas la gamine qui continuait son insolence incessante en criant haut et fort qu’elle était la plus courageuse ! INCONSCIENTE ! C’était le seul mot qui lui collait à la peau et qui lui… Une seconde, les animaux n’attaquaient pas les deux « compères », ils s’attaquaient entre eux ! Est-ce que Kurumu avait pensé à quelque chose… d’intelligent ? Ou alors c’était les prières d’Isis, oui ça devait-être ça, il y avait donc bien un Dieu sur cette terre, incroyable ! Seulement voilà, les bêtes étaient littéralement excitées et on pouvait dire que ça partait dans tous les sens. La jeune femme manqua de très peu de se faire encorner par un rhinocéros, bon en contrepartie, elle se prit une queue de serpent géant en pleine figure, et se retrouva terre, heureusement que toute la boue qu’elle avait emmagasiné réussit à amortir le choc. Et ça, le bon Dieu l’avait bien vu, et d’en un instant de méchanceté, Isis se reprit un second serpent de plein fouet qui celui-là était arrivé du ciel. Ce fut dure de se relever cette fois-ci et ce malgré la boue, c’en était trop pour la blonde, jamais elle n’avait été dans un tel état, il faut dire aussi qu’elle n’avait pas vécu grand-chose d’aussi dangereux depuis sa naissance.

              Ce fut un carnage et dans une brise d’intelligence, les sauvages tentèrent de stopper le carnage. Ce qui était sûr c’était que s’ils capturaient d’autres prisonniers, ces derniers auraient beaucoup moins à faire, le nombre d’attaquants ayant été sensiblement réduit. Seulement, là, la blonde n’avait pas le temps de trop réfléchir, la brune l’agrippa assez violemment pour la relever et Isis n’eut pas d’autres choix que de la suivre tant bien que mal. Alors que le rhinocéros revenait à la charge et que l’adolescente l’esquiva magistralement bien avec une roulade, Isis quant à elle resta plantée devant l’animal en passage puis tenta de rattraper la gamine. Il ne serait pas facile de s’en débarrasser, mais à présent, la seule chose à laquelle elle pensait, c’était de sortir de la bouse dans laquelle elle s’était fourrée : le trésor avait intérêt d’être à la hauteur ! Dans son périple, Isis reçut même du sang de serpent sur la tête.

              Par chance, les sauvages avaient oublié de fermer après être entré, les deux femmes purent alors sortir et s’échapper pour de bons, les hommes de la forêt trop occupés à maîtriser les bêtes. Après quelques minutes de marches, assez de temps pour s’éloigner du village, Isis s’écroula au sol.

              « On peut pas faire… Une pause ? »
                -"Une pause ? Nan. Je préfère me rincer le visage, que de rester amochée. Et tu pourrais dire merci, je t'ai sauvé la vie."dit-elle d'un ton énervé.

                Isis traînait et quand la jeune fille se retourna, pour savoir si cette dernière la suivait, elle la trouva affalée sur la boue. Cela ne plaisait pas à Kurumu, puisque que cette femme, qui était plus âgée qu'elle, était aussi faible qu'un gamin.
                -"Allez, lève toi ! C'est la honte pour toi, d'être moins forte mentalement qu'une fille comme moi."
                La blondinette n'arrivait pas à répondre, et la demoiselle lui prit le poignet et le lui tira. Kurumu traînait, ce qu'on pouvait appeler, son alliée dans toute la forêt à la recherche d'une rivière. D'après la carte, elles seraient juste à côté. Encore quelques efforts à fournir, et elles trouveront ce qu'elles cherchaient depuis qu'elles avaient quitté le village.

                Poussant les branchages et les buissons qui se mettaient en travers de son chemin, la demoiselle qui traînait toujours l'incapable trouva enfin la rivière. En amont, une magnifique chute d'eau entourée de quelques arbres. Elle lâcha la main de la blonde, et se débarbouilla le visage, pour au moins, enlever le sang qui coulait de ses lèvres. La gamine ne se plaignait pas, puisque pour l'instant, c'était Isis qui se prenait tout : la boue, la douche de sang, la majorité des coups. Seulement ça se voyait, Isis semblait à bout de force, mais Kurumu commençait à être fatiguée. Courir pour échapper à toutes ces bêtes sauvages, puis traîner la grognasse, ne fut pas de tout repos pour la jeune fille.

                Après s'être rincée le visage, l'adolescente s'assit contre un arbre aux côtés d'Isis. Dans le fond, elle avait légèrement peur de cet environnement hostile, et être avec la blondinette la rassurait un petit peu. Elle jeta un rapide coup d'oeil à sa camarade, puis détourna le regard. Cependant, la nuit approchait et il fallait faire quelque chose pour ne pas se faire attaquer par des bêtes sauvages. Kurumu chercha du bois, et fit un feu, puisque l'autre était incapable de bouger. Elle avait appris à faire du feu lorsqu'elle était partie en camping avec sa classe. Une fois le feu allumé, elle tendit une nouvelle barre chocolatée à Isis.
                -"Tiens... Vraiment tu es pathétique" dit-elle d'un air hautain.

                Avec toutes les misères qu'avaient subies la blondinette, cette dernière avait arrêté de garder son sourire, qui énervait Kurumu. Après avoir bu dans sa gourde, elle la passa à l'autre pour qu'elle puisse se désaltérer. Elle pourrait tout aussi bien boire dans la rivière, mais peut-être qu'elle préférait une gourde, pour se sentir en sécurité.

                La nuit fut longue, et difficile. Des hurlements et des grondements s'entendaient, des bagarres avaient eu lieu, le feuillage des arbres ne cessaient de bouger, alors qu'il y avait un faible vent. Au petit matin, Kurumu se leva bien avant sa complice de deux jours. Le feu de la veille avait repoussé les prédateurs comme prévu.
                -"Allez lève toi !"
                Cette dernière ne semblait pas vouloir se réveiller. Devant ce comportement puéril, la gamine lui donna de faible coups de pied dans le dos, ce qui l'obligea à se lever. Les coups lui avaient fait mal, ça c'était sûr, puisqu'elle se frottait le dos, et avait gémit.
                -"On n'y va. Si on remonte le cours d'eau, on y arrivera. Seulement, on risquerait aussi de tomber sur des animaux dangereux."

                La demoiselle hésita longuement. Sur la carte, quel que soit le chemin prit, elles seraient forcées de tomber dans la zone des animaux sauvages assoiffés de sang. Quitte à se retrouver nez à nez avec ça, autant rester près du rivage, surtout pour que l'incapable évite de se perdre.
                -"Dernière ligne droite, mais gaffe, je t'ai à l'oeil. N'oublie pas ce que je t'ai dit dans l'arène. Si tu veux connaître mon prénom, prouve moi que je peux te faire confiance."
                Ce fut à ces paroles que Kurumu prit la tête de marche.
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                Ah mais décidément ! Cette adolescente était vraiment d’une aide précieuse à Isis, maintenant, grâce à elle, la blonde était encore plus sale que sale. Heureusement, elle avait pensé à camper près d’un cours d’eau. Cours d’eau dans lequel la jeune femme ne pouvait d’ailleurs pas aller se laver ne pouvant plus bouger. Elle passa donc la nuit absolument dégueulasse, si on lui avait dit un jour qu’elle serait pire qu’un cochon, elle ne l’aurait pas cru, Lysie ayant toujours été civilisée, mais là, c’était formel… Heureusement que les péripéties de la journée avaient été éreintante, ce qui lui permis de s’endormir assez rapidement malgré tous les bruits horribles et stridents qui se faisaient entendre autour d’elle. Le réveil fut… compliqué puisque c’est l’autre brune qui n’avait pas voulu dire son nom qui le sonna et on pouvait dire qu’il n’était pas tout à fait en douceur. Isis avait de plus en plus de mal à apprécier sa « camarade » aventurière même si elle l’intriguait quelque peu. Heureusement, d’après elle le plus dur était passé et ce qui allait arriver serait de la rigolade à côté.

                Malgré l’envie pressante de l’adolescente de partir, Isis prit son temps et puisqu’elle pouvait à nouveau bouger le sommeil ayant été bénéfique. Elle en profita pour se laver enfin et redevenir une beauté incommensurable ! Hum… Certes, ce n’est pas l’avis de tout le monde, mais il y a des difficiles dans la vie. A nouveau propre et en forme, la jeune femme retrouva son sourire hypocrite mais de toutes évidences la brune était méfiante…

                « Dernière ligne droite, mais gaffe, je t'ai à l'œil. N'oublie pas ce que je t'ai dit dans l'arène. Si tu veux connaître mon prénom, prouve moi que je peux te faire confiance. »
                « Te prouver que tu peux me faire confiance ? Je t’accompagne jusqu’ici, ça ne te suffit pas ? Enfin, qu’est-ce qu’il y a avec ton prénom ? Il est si horrible que ça ? Tu as peur que je te le vol ? »

                La gamine partait, elle répondit sans même se retourner n’oubliant pas son objectif. Isis se rappelait son adolescence, sa crise… Elle n’était pas aussi poussée que la sienne, d’ailleurs peu de gens avaient une crise aussi forte que la sienne. Mais qu’est-ce qui pouvait bien donner envie à une enfant de parcourir une jungle remplie d’animaux féroces ? Les parents devaient d’ailleurs être fous pour laisser leur gamine, leur chair partir comme ça… Mais bien sûr ! L’adolescente n’avait plus de parents, ce devait être une orpheline avec un passé compliqué, ça expliquerait pas mal de choses dont les troubles psychiques qu’elle subit. Si c’était cela, alors Isis ne pouvait pas lui en vouloir, mais il fallait tout de même se méfier, on ne savait jamais ce que ces gens-là pouvaient bien faire, la blonde restait donc à un intervalle assez distant de la brune.

                Cela faisait maintenant un moment qu’elles marchaient sans l’ombre d’un animal sauvage, ils étaient peut-être pas réveiller après tout, qu’elle idée de se lever aussi tôt quand on a passé une journée aussi dure, si ça ce n’était pas de l’égoïsme. Mais il s’avéra qu’Isis avait parlé trop vite, à peine son cerveau avait réfléchit qu’une sorte de piranha géant sortit de l’eau en sautant sur Kurumu. Prise de panique et cette fois si sans trop réfléchir, Isis courut et sauta sur la brune pour lui faire éviter le poisson qui lui sur la berge dessécha. La jeune femme se releva ensuite, s’essuya puis se recoiffa, elle ignorait pourquoi elle avait fait ça et ce qui était sûr c’est qu’elle ne le referait pas, elle venait de perdre la chance de tuer celle qui l’empêchait d’avoir le trésor pour elle seule.

                « Tu pourrais faire attention, si je dois m’occuper de toi en plus de moi, nous ne sommes pas arrivés. »
                  Isis était vraiment déterminée à connaître le nom de la gamine. Kurumu se demandait pourquoi cette femme voulait tant connaître son prénom. Mais elle l'envoya sur les roses, comme à son habitude. Les deux compères marchèrent, et ce, depuis une bonne demi-heure, quand soudain, un piranha sauvage apparut. La demoiselle ne bougea pas, avait ses reflex à zéro. Elle fut surprise par le bond du poisson, qui allait la manger toute crue. Elle ferma les yeux, et quand elle les rouvrit, elle  était au sol, et Isis était dessus elle. Sans réfléchir, Kurumu repoussa la gamine.
                  -"Va-t-en sangsue ! Je ne t'ai rien demandé. Tu n'es rien ! J'aurais très bien pu m'en sortir seule."

                  La gamine se releva, et savait pertinemment que sans son alliée, elle ne serait plus de se monde.
                  -"C'est l'hôpital qui se fout de la charité !? J'ai dû te sauver une bonne dizaine de fois, depuis le début de l'aventure."
                  Seulement, cet acte ne suffisait pas pour qu'elle lui dise son prénom. Ce n'était qu'un geste parmi tant d'autres, mais elle pourra faire ses preuves, au temple, car celui-ci devait surement être rempli de pièges en tout genre. Elle se retourna, vit Isis qui la suivait toujours, et regarda en face d'elle. D'après la carte, elles devraient encore marcher pendant vingt quatre heures, et dans une dizaine de minutes, elles allaient se retrouver dans le territoire des bêtes féroces. Il fallait être prudent, et Kurumu avertit la blondinette.
                  -"Juste pour que tu ne sois pas étonnée, nous sommes dans une zone dangereuse. Reste près de moi pour survivre. Mais pas trop. Après si tu veux prendre tes distances, c'est ton choix."

                  Elles venaient enfin de pénétrer dans le territoire des carnivores. Dorénavant, tout était possible. La brunette était sur ses gardes, en jetant un oeil sur la carte, devant, derrière et sur les côtés. Isis faisait de même, et ça l'adolescente appréciait. Dans cette jungle, il fallait mieux se serrer les coudes, car les bêtes sauvages pourraient les diviser pour mieux régner, et donc les manger, d'autant plus, qu'aucune des deux femmes étaient armées. Kurumu avançait d'un pas hésitant. Des grondements survinrent dans la jungle. On pouvait y distinguer deux espèces distinctes. Soit elles se battaient, soit elles se dirigeaient vers les deux morceaux de viandes. Elles allaient bientôt le savoir.

                  La jungle portait bien son nom. C'était comme dans les livres, une formation herbacée comptant une proportion irrégulière d'arbres. De la terre, des racines, des insectes de partout. Les moustiques rôdaient autour des demoiselles. De la végétation à perte de vue. Un bruit se rapprochait rapidement, mais impossible de le discerner complètement. Kurumu s'arrêta et mis son bras parallèle au sol, pour ne pas qu'Isis s'avance trop. Elle ne semblait pas comprendre pourquoi la gamine s'était arrêté brusquement. Tout d'un coup, un serpent géant sortit de la rivière que longeait les deux humaines. Le serpent était vert, et cracha une substance marron sur celle ci. Kurumu évita et s'aperçut que la souche d'arbre se désagrégeait. Le liquide que sécrétait le serpent était un venin avec un taux d'acide très élevé pouvant faire fondre bois, peau, et surement les écailles.

                  L'un des fameux rugissements entendus précédemment arriva devant le reptile. C'était une panthère de la taille du serpent. Cette dernière se jeta sur son festin, composé d'humaines, mais fut empêcher par le serpent qui voulait lui aussi, goûter la chair d'une jeune fille. Un combat éclata, permettant à la blondinette et à la brunette de s'échapper en courant. Bravant les oiseaux qui plongeaient sur eux, le gorille qui se prenait pour King Kong et la horde de jaguars qui se mit à leur poursuite, elles arrivèrent devant un marais. Elles s'étaient donc éloignées de la rivière, mais d'après Kurumu, ce n'était pas grave, puisqu'elles étaient sur le bon chemin.

                  La gamine était réticente à l'idée de mettre ses jambes dans l'eau d'une couleur dégueulasse, mais n'avait pas trop de choix. Après tout, elles étaient bientôt arrivées au temple. La fillette mit ses pieds dans le marécage, et avança, toujours suivit de la blonde. Elle était encore sur ses gardes, et regarda aux alentours pour savoir si elles allaient encore se faire attaquer. Ça n'y avait pas couper. En tournant sa tête à droite, côté où était Isis, elle vit quelque chose d'anormal. Une sorte de zigzag s'approchait d'eux, mais Kurumu comprit que s'était un prédateur dès qu'elle vit le reflet du soleil sur ses écailles. Ni une, ni deux, elle attrapa le poignet d'Isis, et la tira. Le crocodile sortit de l'eau la gueule grande ouverte, afin de dévorer la petite blonde, qui, pour le coup, était plus grande que la môme. Cette dernière courut, toujours en tenant Isis, et parvinrent à sortir du marais, tout en évitant les différents serpents, crocodiles et sangsues.

                  Le soir approchait rapidement. Les deux personnes étaient essoufflées. Kurumu respira un bon coup, et regarda Isis, d'un air froid.
                  -"Je viens de te sauver la vie... Ne me remercie pas ! Comme quoi, pas la peine de s'en vanter. Mais là, tu as tout à refaire. Et pour répondre aux questions que tu m'as posé : Non ! Mon prénom ne me dérange pas, mais tu ne mérites pas que je te le dise. Tu es là en tant que spectatrice, rien de plus. Mais il faut faire un feu, et préparer notre nuit. Peut-être que si tu me montre que tu es capable de faire ce que j'ai fait la veille, alors tu monteras dans mon estime, mais ce n'est pas gagné. D'ailleurs, tu as de la chance que j'ai pris le temps pour te répondre, car des gens comme toi, je ne les calcule pas" dit-elle en se retournant pour se poser contre un arbre.
                  Maintenant, c'était au tour d'Isis de faire ses preuves, et qu'elle en mette plein la vue à l'ado, pour espérer connaître son nom.
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                  Nous entrions dans la zone dangereuse ? Parce que nous n’y étions pas ? Un poisson carnivore venait tout juste d’essayer de la déchiqueter, mais elle n’avait pas compris qu’elles étaient entrées dans la zone dangereuse au moment même où elles avaient décidé de chercher ce trésor, pire au moment même où elles avaient mis les pieds sur cette île. Malheureusement, elles avaient atteint un point de non-retour et n’avaient d’autre choix que d’avancer. De toutes façons, si prêtes du but, il était hors de question de s’arrêter, le trésor, elle le voulait Isis ! Ce n’était donc pas le serpent au venin particulièrement nocif qui les fit changer d’avis, à vrai dire ce n’était même pas ce qui était le plus barbant. Ce qui l’était, c’était de voir une gamine de quatorze ans nous diriger comme si l’on était son esclave ! Et ça, ça énervait de plus en plus Isis qui gardait son calme tant bien que mal.

                  Dans cet endroit remplis de brutes et d’imbéciles, les deux jeunes femmes eurent le droit à quelques instants de douceur pour ne pas dire quelques secondes. Un vol de magnifiques oiseaux aux becs relativement long  passa au-dessus d’elle, ils y restèrent même un peu trop longtemps… C’est alors qu’au bout de quelques minutes, ils se décidèrent et plongèrent bec le premier sur leurs proies. Difficile d’esquiver lorsqu’il s’agit d’une véritable pluie… Heureusement pour elle, certes elle ne savait pas se battre, mais était plus douée pour esquiver surtout que les tenues d’Isis lui étaient avantageuses. Cependant, il ne s’agissait pas de Catwoman et y laissa quand même quelques mèches de cheveux. Au moins, les oiseaux ne reviendraient plus les embêter, ils étaient maintenant bien ancrés dans le sol !

                  Et comme si les oiseaux aux becs perçants ne suffisaient pas, il fallut que l’on passe devant un énorme gorille qui mangeait une sorte de bambou. Calme à première vue, les deux femmes tentèrent donc  de passer sans faire de bruit, sans le déranger. Mais ce fut peine perdu, les cheveux des deux aventurières semblaient bien plus appétissants que de vulgaires branche de bambou. L’animal plus qu’imposant se mit alors à taper fort, très fort contre ses pectoraux… Ralala, encore un qui croyait que sa musculature allait nous impressionner. Et bien pour une fois celui-là avait raison ! Il tapait tellement que les arbres autour se mirent à tomber, et là se fut comme s’il y avait des niveaux à chaque nouveau pas dans cette nature dense. En plus d’esquiver les énormes arbres qui tombaient, il fallut faire avec leur impact sur le sol, c’est d’ailleurs ce qui fit tomber la jeune femme bon nombre de fois. Mais elles parvinrent finalement à s’en tirer, le gorille voyant ses proie s’enfuir, il se remit tranquillement à brouter la verdure aux alentours.

                  Ce fut alors une meute entière de jaguars qui sortit des buissons comme si ils avaient toujours été là, peut-être qu’ils les suivaient après tout. Seulement cette fois, pas d’esquive possible, les deux femmes n’eurent d’autre choix que de courir à perdre haleine, ce qui serait d’ailleurs assez agréable puisqu’Isis ne s’était pas lavée les dents depuis plusieurs jours maintenant. Elles arrivèrent finalement devant un marais toujours avec à leurs trousses la horde de félins affamés. Les deux femmes traversèrent donc jusqu’à ce que Kurumu attrape Isis  par le bras et la tire hors de l’eau… Elle venait d’échapper belle à un alligator ou un crocodile, jamais vu la différence. Enfin, il s’en était fallu de peu et si jamais la gamine n’avait pas ét… La blondinette retira sèchement son bras de l’emprise de la brune pour  finalement ne pas la regarder.

                  Le soleil commença alors à s’effacer derrière les arbres, c’est le moment que Kurumu jugea opportun pour déballer une tirade alors qu’elles étaient toutes deux éreintées. Elle ne parlait pas beaucoup, mais alors quand elle parlait, attention ! Apparemment, elle était longue à la détente, elle répondait aux questions après une journée, jamais Isis n’avait vu ça mais enfin après tout, qu’importait la connaître ? La gamine non plus ne connaissait rien de Lysie et ne vaut-il pas mieux penser connaître et tout ignorer que ne rien savoir et chercher la vérité ?

                  « Tu sais, au fond, j’m’en fiche de ton prénom, j’demandais pour mieux se connaître, tu sais déjà tout de moi toi enfin… Tu penses que je suis incapable de faire un feu ? Et bien tu as raison puisque tu sais absolument qui je suis, donc bon, si tu veux vraiment dormir au chaud, éloigner les bêtes et manger, tu peux le faire sinon, et bien nous serons en manque. »

                  Puis la jeune femme lui sourit béatement et de façon angélique.


                  Dernière édition par Lysie le Sam 4 Jan 2014 - 17:46, édité 1 fois
                    -"Arrête donc de dire des conneries. Je ne connais rien de toi, juste ton nom et ton âge. A vrai dire, je m'en fous aussi, mais je pense savoir pourquoi tu m'as suivi. Mais j'ai joué le jeu, te laissant croire que j'ignorais ta venue. Pour tout te dire, je vais le faire ce feu, mais pour moi seule. Je ne suis pas une personne à tous faire ici. Chacun dois mettre du sien, et ce n'est pas le rôle d'une personne. En tout cas, moi, je te laisse dans ta merde. Je ne veux plus rien à voir avec toi et ton incompétence. Vingt trois ans et inutile... J'aurais tout vu. Inutile de me suivre, apprends à te débrouiller sans l'aide de personne. Triste histoire n'est ce pas ? Et puisque tu t'en fiche de mon prénom, c'est tant mieux comme ça tu pourras te la fermer une bonne fois pour toute."

                    Devant le sourire niait de Lysie, l'adolescente serra ses poings, et s'en alla, tout en poussant la blondinette, qui tomba par terre. La môme voyait rouge. Cette femme ne savait rien faire mis à part sourire. Se fut ainsi qu'elle partit à la recherche de bois sec, et de brindilles pour allumer un feu, tout en prenant soin de regarder si elle était suivie. Sur le chemin, la jeune fille se demandait si elle partirait avec ou sans la personne qui l'accompagnait. Elle marcha près de vingt minutes, seule, dans une forêt assombrit, et trouva l'endroit presque parfait. La gamine allait s'installer sous un grand arbre creux, qui la protégerait du mauvais temps, et même des prédateurs. Un arbre creux est un arbre, souvent vieux, dans lequel une cavité s'est formée dans le tronc ou les branches.

                    Au sol, il y avait de la terre, et Kurumu partit chercher des feuilles pour pouvoir s'allonger. En ramassant ce qui servirait de lit, elle vit que le ciel se couvrait et entendit les nuages gronder. Il allait surement pleuvoir sur Hultani, rendant les chemin encore plus boueux. De ce fait, elle faisait vite. Une fois tout ce dont elle avait besoin acquis, elle retourna sous l'arbre, et fit le feu, après avoir posée les feuilles sur le sol. Une fois que tout était préparé, elle mangea quelques barres chocolatées sans avoir de pensées pour Isis, qui devait être trempée. La pluie venait de s'abattre sur l'île, il y avait maintenant quelques minutes. C'était une pluie torrentielle, avec un vent à faire tomber des arbres. La fillette s'en foutait, le feu était protégé par le feuillage de l'arbre, et était juste à l'entrée, évitant ainsi le souffle du vent. Elle parvint à s'endormir au bout d'une demi heure, rangeant la carte dans sa poche.

                    A son réveil, la forêt n'était que désolation. Les arbres étaient encre debout, mais les sentiers étaient impraticables. Il y avait des terrains glissants et des sables mouvants. Peut-être qu'avec ce temps, les animaux sauvages ne sortiront pas de leurs abris. Kurumu repensa à Isis.
                    *Bon, qu'est ce que je fais ? Je la récupère au passage où je la laisse là ? Après tout, elle se vante d'être plus grande que moi, donc elle pourrait se débrouiller seule, mais si elle n'arrive pas à faire un feu, alors c'est peine perdue.*

                    C'était la première fois que la môme se souciait de quelqu'un, peut-être était ce par rapport au fait qu'elle soit dans un endroit particulièrement dangereux ou qu'elles avaient fait l'aventure à deux, et que, par conséquent, elles devaient la finir à deux. Elle décida de l'attendre là où elles s'étaient séparées. Si Isis n'y était pas, alors Kurumu attendrait une dizaine de minutes. Passé ce délai, elle s'en irait seule à la recherche du trésor. Quand elle arriva au lieu dit, l'adolescente chercha du regard la blondinette. Il lui fallut peu de temps pour la retrouver, puisqu'elle était sous un arbre et toute trempée, en position foetal. Elle s'approcha de l'incapable, et vit qu'elle avait des cernes. Oubliant ce détail, elle lui dit :
                    -"Bon, tu te lèves ?"

                    Cette fois ci, pas la peine de se décarcasser pour le fardeau de service. Soit elle se levait directement soit elle laisserait Isis là. Elle se retourna sans savoir si elle était suivie, et reprit la marche sous la pluie. Quelques minutes plus tard, la jeune fille entendit des bruits de pas pressés, et tourna la tête pour s'apercevoir que s'était Isis.
                    -"Je m'en doutais un peu.... Bon, trêve de plaisanterie. Dit moi pourquoi tu as voulu m'accompagner, alors que je n'ai rien demandé. Je veux juste l'entendre de ta bouche. Si c'est pour le trésor, ça confirmerait mes pensées. Après tout, la confiance se gagne en étant sincère. Pour ta gouverne, je m'en fiche que se soit pour ça, puisque je suis riche... enfin ma famille, donc bon, ça ne me dérange pas de partager le butin. Soit contente, ça risquerait d'être mes derniers mots à ton égard."

                    Kurumu voulait savoir si Isis allait lui répondre, histoire de voir si elle avait vu juste. De toute façon, même si la blonde lui répondait une autre chose, elle ne l'a croirait pas. Cette question permettait aussi à la môme de savoir si Isis était sincère ou non. Si elle l'était, alors l'ado serait un peu plus sympathique, sinon, il ne serait plus utile pour Isis de lui parler. La fillette préférait être avec des personnes sincères et si possibles de confiance, que des hypocrites prêt à tout pour avoir un berry.
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                    -"Oui, je te l'avoue... Je t'ai suivi pour le trésor. Mais aussi parce que je suis une grande amatrice d'aventure." affirma-t-elle avec le sourire.
                    -"Bah tu vois quand tu veux, c'était pas la mort. Bon... Moi c'est Kurumu. Mais sache que même si tu m'as dit la vérité, je ne te fais pas entièrement confiance..."

                    La gamine était déjà plus entrain à parler avec Isis, même si elle était blonde. Après tout, Kurumu avait quitté sa maison pour rencontrer des personnes, mais surtout, trouver le trésor de cette île. Elles marchèrent, leurs pieds s'enfoncèrent dans la boue, mais étrangement, les animaux ne les poursuivaient pas... Tout était calme. D'après la carte, les deux femmes se rapprochaient de leur but. Encore quelques pas, quelques branchages à pousser, quelques buissons à traverser, et le butin allait leur appartenir. Une dizaine de minutes plus tard, elles déchantèrent, et Kurumu tira la tronche. Elles étaient bien arrivées à la croix, mais leur périple n'était pas terminé. L'objet tant convoité se trouvait dans un temple. C'était une pyramide à degrés en pierre. Seulement, elle était dans un piteux état : des petites parties de murs étaient détruites, laissant place à de potentielles entrées, mais aussi la végétation avait recouvert ce monument.
                    -"Tain, il aurait du être ici... A la place de ce tas de ruine... Chuis dégoûtée !"
                    -"On n'a qu'à explorer le temple. On ne perd rien. En plus se serait bête de laisser cette occasion nous échapper, après tout ce qu'on a dû endurer."
                    -"Mouais, y'a pas trop le choix de toutes façons."

                    Kurumu prit la tête de marche. Même si elle parlait avec Isis, il y avait encore un petit quelque chose indescriptible qui lui empêchait de se lier d'amitié avec cette dernière. Les demoiselles pénétrèrent à l'intérieur du temple. La blondinette demanda à la môme de faire attention car il faisait sombre, le sol mouillé était glissant, et il devait surement y avoir des insectes, serpents, et des pièges. La jeune fille ne l'écouta pas, et continua son avancée de le mystérieux endroit. Le maître mot ici était prudence. Pour le moment aucun pièges n'avaient été activé. Peut-être qu'avec le temps, ils ont été abîmés et désamorcés...

                    La lumière traversant les trous dans les murs de la ruine était la seule source d'éclairage. La fillette sortit un paquet de gâteau, l'ouvrit, et tendit des biscuits à la blondinette, oubliant même la couleur de ses cheveux. C'était la première fois qu'elle était assez cool avec un blond qu'il soit homme ou femme. Il fallait bien prendre des forces pour continuer l'exploration de l'endroit peuplé par la nature. Soudain, une araignée de la taille d'une main descendit lentement de sa toile, et se posa sur l'épaule de Kurumu. Isis l'avait vu, et savait qu'elle devait faire quelque chose si elle voulait gagner la confiance de la petite.
                    -"Kurumu ne bouge pas. Ne bouge surtout pas."
                    Et d'un rapide mouvement, elle repoussa l'araignée, qui tomba. L'adolescente regarda l'insecte, poussa un petit cri d'effroi. Elle se leva et fit quelques pas.
                    -"Mer...ci" affirma-t-elle soulagée de ne pas s'être fait piquer. Puis elle reprit :
                    -"Bon... faut pas rester là. Trouvons rapidement le trésor et partons." dit-elle d'un air non rassuré.

                    La demoiselle emprunta l'unique chemin délabré, suivit par Isis, qui couvrait leurs arrières. Marchant près d'une quinzaine de minutes, elles virent une salle éclairée, sans porte. Kurumu se hâta et entra la première dans la salle. C'était une pièce circulaire, sans toit, avec des décombres sur les côtés. Au milieu, un pilier faisant approximativement la taille d'Isis. Et au dessus un petit coffre. La gamine fit le premier pas, mais à ce moment là, elle activa un bouton qui ouvrit une trappe juste sous ses pieds.
                    -"HAAAAAAAAA !!"
                    Isis attrapa de justesse le poignet de la gamine.
                    -"HAAAAA ! AU SECOURS !! A L'AIDE !!"
                    La blondinette remonta la môme et la sortit de ce piège. Kurumu reprit son souffle, puis sauta dans les bras de son aînée. Au fond du piège, il y avait une multitude de piques. Autant dire que les personnes qui tombaient dedans terminaient empalées.
                    -"Merci... merci de m'avoir sauvé. Je te prie de m'excuser pour les méchancetés que je t'ai faite. C'est juste que j'ai un problème avec les blonds. Il m'est difficile de leur parler pour des raisons personnelles. En revanche, je peux te dire que tu es la première blonde que j'aimerais revoir. Pour te montrer ma gratitude, je te laisse le coffre. Ma vie a bien plus d'importance qu'un trésor."

                    Isis aida Kurumu à se relever et se dirigea vers le socle, et ouvrit le coffre. A l'intérieur, des colliers de pâtes, et une mangue. Les deux demoiselles étaient vertes. Elles n'en revenaient pas. Faire tout ce chemin pour ça, c'était carrément se foutre du monde. La môme fit demi tour, maintenant que le trésor avait été trouvé, plus rien ne la retenait. Le fait qu'il n'y avait pas d'objets de valeur ne rendait pas triste la jeune fille. Malgré le début d'aventure qui n'était que conflit, elle a su prendre sur elle, pour au final commencer un petit bout de relation amical avec cette blondinette.
                    -"Bof, c'est pas trop grave... De toutes façons, pour moi, tant que je quittais ma maison, et que je vivais une petite chasse au trésor, ça m'allait. Bon on rentre ?"

                    L'aînée était du même avis, mais son regard disait aussi qu'elle aurait bien aimé trouver de l'or. Finalement les deux filles s'entraidèrent sur le chemin du retour. Vingt quatre heures plus tard, elles arrivèrent au village, dans un sale état. Leurs vêtements étaient déchirées, plein de boue, trempés d'une part par la forte pluie, et d'autre part, par la chaleur de l'île. Par chance le navigateur qui avait emmené Kurumu était encore là, et elle lui demanda si il pouvait la ramener sur Ptyx. Il accepta en échange d'argent.
                    *Putain, mais quel crevard....*
                    -"Tiens tes sous, et faisons vite, j'aimerais bien me laver rapidement."

                    Elle suivit l'homme, s'arrêta quelques minutes.
                    -"Isis, peut-être à une prochaine fois. J'espère qu'on se reverra, je te paierais un petit repas. Bye."
                    *Donc, ce ne serait que les garçons blonds qui seraient instable ? Ou alors c'est l'une des exceptions ? Au pire, je verrais bien ça plus tard...*
                    Kurumu se rendit sur le bateau. Les heures passées à naviguer lui drainait le peu de force qu'il lui restait. La traversée dura quelques heures, et quand l'île natale de Kurumu pouvait s'apercevoir, elle sauta au ciel. La navire jeta l'ancre au port. La demoiselle traînait sa carcasse jusqu'à sa maison mais se rappela que son absence était un peu considérée comme une fugue.
                    *Merde... Elle va encore me crier dessus...*

                    Ça n'avait pas loupé. Sa mère l'attendait dans le salon et quand elle vit sa fille, elle ne put s'empêcher de le lui faire remarquer.
                    -"Mais tu étais où ? Et c'est quoi cette tenue ? Qu'est ce que tu as encore fait ? Je t'avais interdit de sortir. Ça, tu peux me croire, mais ton père sera au courant. Tu n'écoutes vraiment rien. Plus tu grandis, et plus tu joues à l'ado rebelle en manque de reconnaissance... Ça en devient affligeant."
                    -"Ouais, bon t'as fini ? Je suis une méchante fille qui n'en fait qu'à sa tête... bla bla bla. Bref, je vais me laver."
                    -"Joue aux grandes ma petite, mais ton père rentre ce week-end, et il a prévu une activité familiale. Seulement, vu ton comportement et ton insolence, il ne te prendra pas, et ça se terminera en soirée dans un restaurant chic en tête à tête. Maintenant fait ce que tu as à faire, et débarrasse moi le plancher avec tes habits sales."

                    Kurumu ne voulait pas la croire, pourtant elle était bien obligée puisque c'était sa mère. L'ado se fit couler un bain et préféra ne pas y penser, mais l'idée que son père soit au courant ne lui plaisait pas. Auparavant, il l'avait déjà prévenu. Dans tous les cas, il ne la frapperait pas, mais il pourrait la punir. Restant près d'une heure dans son bain, elle sortit se désinfecter les quelques petites blessures avant d'aller se coucher. Même si il était près de cinq heures de l'après midi, la petite était fatiguée des nuits passées dans un gîte dégueulasse et sous la belle étoile. Elle réfléchirait à une parade le lendemain, mais ça se serait pour plus tard.
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