Les mouettes criaient au-dessus du port de l'île du Karaté. Les cheveux, toujours tenus par son bandana, volaient au grès de la brise fraiche et salée des quais. Theneryl regardais les fiers matelots d'un énorme bateau qui avait accosté la veille le charger de vivre. La plupart d'entre eux étaient des habitants de l'île même facilement reconnaissables à leur musculature imposante. Travaillant gaiement et efficacement, le navire se chargeait rapidement - et était bientôt prêt à partir - dans l'air qui résonnait des chansons des hommes dont voici un extrait.
« . . .
Au combat, les hommes font faaaaceuux !
Les malfrats et nos ennemis trépaaaasseeeuux !
Le guerrier et le saaabreuuuux.
Regarde le Paysaaaggeuuuux.
Et les corps déchiquetéééééés.
Lui rappel sa femme qui l’attend au foyeeeeeeeeer.
. . . »
Theneryl souriait aux paroles qui quand on connaissait toute la chanson était en réalité romantique bien que très sanglante. Le guerrier avait combattu cents hommes, des bandits, seul, pour défendre son amour et sa terre. Enfin une histoire de guerrier classique.
Theneryl s'étira et remit son paquetage et son fusil sur ses épaules. Puis se dirigea vers le navire. Celà faisait un mois qu'il avait réservé sa place à bord. Le capitaine profitait d'un voyage à Bliss pour emmener avec lui des passager et ainsi amoindrir les frais de réparations du pont.
C'est donc l'air joyeux, ce qui pour Theneryl revenait à se renfrogner encore plus, qu’il monta à bord. Les autres passagers se composaient principalement de deux classes distinctes. Des bourgeois venus visités 'la jolies petit île des hommes machos' et des artisans qui avait de la famille ou des connaissances dans les environs et qui retournaient chez eux. C'est finalement avec cette deuxième clique de gens que notre ami se retrouva à devoir partager sa chambre.
"AAAAAH ! Enfin un vrai lit !"
Il s'étala sur celui-ci et ferma les yeux. Première fois depuis 10 ans qu'il ne dormait pas sur le tatami du dojo. Le bruit ambiants et les discutions le bercèrent et finalement il sombra dans le sommeil.
"Hey t'as entendu les dernières rumeurs ?"
"Quelles rumeurs ? De quoi tu parles ?"
"Il paraitrait que sur une des îles proches d'ici un trésor serait caché."
"Un trésor ? Quel genre ? Et où t'as entendu ça ?"
"Je sais pas ce que c'est mais ils en parlaient à la taverne du port. Parait qu'il y aurait des bête gigantesques qui le protège et même un monstre dans la mer qui empêcherait les gens d'approcher."
"pffff! N'importe quoi."
C'est ce moment que choisit Theneryl pour se réveiller. Un monstre ? Un trésor ? Bon le trésor ça ne se mange pas et ça ne se chasse pas donc bon . . . mais un monstre ? Il se redressa dans son lit et regarda les deux hommes qui discutaient non loin de lui.
"Excusez-moi mais pouvez-vous me parler de cette histoire de monstre ?"
Les deux hommes furent visiblement surpris et l'un des deux, le plus jeune, fronça les sourcils devant le regard sévère de rapace de Theneryl. Le plus âgé avait pour lui la sagesse et parla sans montrer ses sentiments et d'un ton amical.
"Eh bien ami endormi il se trouve que non loin de notre route se trouve une île où se trouverait un trésor dit-on. Mais . . .", Il prit un air de "je te raconte un truc qui va devoir te faire peur", "fou est celui raconte-t-on qui ose s'approcher de son rivage car un monstre rode . . ."
Il regarda Theneryl avec l'air d'attendre une réaction, si ce n'est un rire, et fut certainement déçu car Theneryl ne bougea pas un muscle et enchaina sur une nouvelle question.
"Mais a-t-on prouvé que le monstre existait ? Quand arrivons-nous prêt de l'île ?"
Les deux hommes se regardèrent et ce fut cette fois le jeune qui parla.
"Parait que tous les navire qui s'en sont approché se sont fait coulés. Et des survivants ont décrit que quelque chose dans le brouillard les avait heurté. Que ce n'était trop gros pour un navire et que ça avait une tête."
Le plus vieux pris alors le bras du plus jeune pour l'interrompre et commença à diriger vers la porte.
"On y sera demain matin si ça vous intéresse. Mais là c'est l'heure du souper."
Et ils laissèrent Theneryl à ses réflexions.
« . . .
Au combat, les hommes font faaaaceuux !
Les malfrats et nos ennemis trépaaaasseeeuux !
Le guerrier et le saaabreuuuux.
Regarde le Paysaaaggeuuuux.
Et les corps déchiquetéééééés.
Lui rappel sa femme qui l’attend au foyeeeeeeeeer.
. . . »
Theneryl souriait aux paroles qui quand on connaissait toute la chanson était en réalité romantique bien que très sanglante. Le guerrier avait combattu cents hommes, des bandits, seul, pour défendre son amour et sa terre. Enfin une histoire de guerrier classique.
Theneryl s'étira et remit son paquetage et son fusil sur ses épaules. Puis se dirigea vers le navire. Celà faisait un mois qu'il avait réservé sa place à bord. Le capitaine profitait d'un voyage à Bliss pour emmener avec lui des passager et ainsi amoindrir les frais de réparations du pont.
C'est donc l'air joyeux, ce qui pour Theneryl revenait à se renfrogner encore plus, qu’il monta à bord. Les autres passagers se composaient principalement de deux classes distinctes. Des bourgeois venus visités 'la jolies petit île des hommes machos' et des artisans qui avait de la famille ou des connaissances dans les environs et qui retournaient chez eux. C'est finalement avec cette deuxième clique de gens que notre ami se retrouva à devoir partager sa chambre.
"AAAAAH ! Enfin un vrai lit !"
Il s'étala sur celui-ci et ferma les yeux. Première fois depuis 10 ans qu'il ne dormait pas sur le tatami du dojo. Le bruit ambiants et les discutions le bercèrent et finalement il sombra dans le sommeil.
"Hey t'as entendu les dernières rumeurs ?"
"Quelles rumeurs ? De quoi tu parles ?"
"Il paraitrait que sur une des îles proches d'ici un trésor serait caché."
"Un trésor ? Quel genre ? Et où t'as entendu ça ?"
"Je sais pas ce que c'est mais ils en parlaient à la taverne du port. Parait qu'il y aurait des bête gigantesques qui le protège et même un monstre dans la mer qui empêcherait les gens d'approcher."
"pffff! N'importe quoi."
C'est ce moment que choisit Theneryl pour se réveiller. Un monstre ? Un trésor ? Bon le trésor ça ne se mange pas et ça ne se chasse pas donc bon . . . mais un monstre ? Il se redressa dans son lit et regarda les deux hommes qui discutaient non loin de lui.
"Excusez-moi mais pouvez-vous me parler de cette histoire de monstre ?"
Les deux hommes furent visiblement surpris et l'un des deux, le plus jeune, fronça les sourcils devant le regard sévère de rapace de Theneryl. Le plus âgé avait pour lui la sagesse et parla sans montrer ses sentiments et d'un ton amical.
"Eh bien ami endormi il se trouve que non loin de notre route se trouve une île où se trouverait un trésor dit-on. Mais . . .", Il prit un air de "je te raconte un truc qui va devoir te faire peur", "fou est celui raconte-t-on qui ose s'approcher de son rivage car un monstre rode . . ."
Il regarda Theneryl avec l'air d'attendre une réaction, si ce n'est un rire, et fut certainement déçu car Theneryl ne bougea pas un muscle et enchaina sur une nouvelle question.
"Mais a-t-on prouvé que le monstre existait ? Quand arrivons-nous prêt de l'île ?"
Les deux hommes se regardèrent et ce fut cette fois le jeune qui parla.
"Parait que tous les navire qui s'en sont approché se sont fait coulés. Et des survivants ont décrit que quelque chose dans le brouillard les avait heurté. Que ce n'était trop gros pour un navire et que ça avait une tête."
Le plus vieux pris alors le bras du plus jeune pour l'interrompre et commença à diriger vers la porte.
"On y sera demain matin si ça vous intéresse. Mais là c'est l'heure du souper."
Et ils laissèrent Theneryl à ses réflexions.