C'est une mouette au regard noir et méchant qui entre par la fenêtre du troquet de Louis, le barman, à Dead End. L'homme, en pleine vaisselle, tourne à peine la tête quand l'oiseau à la ramure sombre et sale se pose sur son comptoir.
Le bête émet un bruit désagréable, à l'adresse du bonhomme, qui s'en approche. C'est alors qu'il remarque le colis, lié à sa patte. Meuhmeuhmant gentiment, le vieux briscard s'approche, et défait le lacet qui retient le paquet. Une fois libérée, la mouette tape un battement d'aile et s'éloigne par la fenêtre. Ce regard, on aurait cru celui de Jack, se dit Louis, en ouvrant le paquet. Le papier craft se déchire, et ce sont deux enveloppes qui se découvrent. Louis ouvre la première. C'est une lettre, une lettre de Jack. Enfin, dictée par Jack. L'écriture est bien trop précise et jolie que pour être la sienne. Probablement est-ce ce scribouillard de Ankou qui l'a rédigée sous la dictée.
D'un geste simple et agile, sous les yeux torves des clients, Louise fait brûler la lettre. Puis, il ouvre l'autre enveloppe, en commence à compter les billets. Dans deux petites minutes, il aura compté trente millions de berry. Les crevures attablées, autours, ouvrent des yeux plein d'appétit en voyant défiler les billets.
soupire Louis.
Les crevures rentrent, d'un commun accord, leurs yeux dans leur rhum. Pas touche, ça non.
Le bête émet un bruit désagréable, à l'adresse du bonhomme, qui s'en approche. C'est alors qu'il remarque le colis, lié à sa patte. Meuhmeuhmant gentiment, le vieux briscard s'approche, et défait le lacet qui retient le paquet. Une fois libérée, la mouette tape un battement d'aile et s'éloigne par la fenêtre. Ce regard, on aurait cru celui de Jack, se dit Louis, en ouvrant le paquet. Le papier craft se déchire, et ce sont deux enveloppes qui se découvrent. Louis ouvre la première. C'est une lettre, une lettre de Jack. Enfin, dictée par Jack. L'écriture est bien trop précise et jolie que pour être la sienne. Probablement est-ce ce scribouillard de Ankou qui l'a rédigée sous la dictée.
"Salut Louis, c'est Jack
j'ai du taf pour toi. J'aime bien ton bar, j'te l'ai déjà dis. il en faudrait d'autres. C'est toi qui va t'en occuper: les ouvrir, les gérer, tout le toutim. J'ai pas une traitre idée de comment on fait, y a encore trois piges de ça, j'croyais que les berrys étaient du P.Cul fantaisie, qu'y servaient juste à se torcher. Mais toi tu sais. Toi t'es un bon.
J'veux qu't'ouvres deux autres baraques, pour commencer. Établis les dans des villes, sur les autres voies de Grand Line. C'seront des bars, comme le tien. Avec des barmans, comme toi. D'ces barmans qui savent tendre l'oreille, et puis renseigner. J'veux pas d'vague. J'veux juste qu'ce soit un refuge tranquille pour qui veut parler truandage à l'abri de pavillons indiscrets... enfin, sauf des miens. Héhé. Héhé hé hé *(ndr: je n'ai pas retranscris tous les rires des Jack, par manque de papier)*.
Donc voilà, tu trouveras une autre enveloppe. Elle est pleine de pognon. Mais genre vachement pleine. Ca t'servira à tout mettre en oeuvre. Tu r'marqueras d'ailleurs qu'y a trop d'pognon. C'est pas une erreur. Le reste servira à un truc qui te semblera bizarre, mais on s'en fout. LE reste servivra à ...aider les pauvres gens. Oui, oui, t'as bien lu. J'veux qu'les troquets qu'tu vas ouvrir servent de temps à autre la soupe populaire. J'veux qu'ces baraques deviennent des soleils pour le mendiant lambda, pour le gamin d'rue qu'a jamais connu son père. J'veux qu'eux sache, que Jack Sans Honneur est leur pote. Qu'ils n'hésitent pas à s'y poser, à raconter c'qu'y ont entendu. Pis, pour les gosses, qu'ils deviennent, le ventre plein. Un jour, ce sera la guerre Louis. C'est comme ça. Je serais pas là, si c'était pas le cas. Ce jour là, je veux que la racaille, que la fange d'ce monde, tienne de mon coté. Voila pourquoi.
J'te fais confiance Louis. Tiens moi au Jus.
P.S. D'autres enveloppes suivront. Ces premiers troquets sont que le début d'une longue série. Bientôt, tout ce qui se dira, se fera, se monnayera dans la Rue, passera par les obscurs Troquets de Jack et Louis *(ndr: et de Ankou)*.
P.S.2 N'hésite pas à laisser traîner mon nom dans les bonnes oreilles. Que ceux qui doivent savoir sache: Jack sans Honneur est toujours dans la rue, il y prend ses aises."
D'un geste simple et agile, sous les yeux torves des clients, Louise fait brûler la lettre. Puis, il ouvre l'autre enveloppe, en commence à compter les billets. Dans deux petites minutes, il aura compté trente millions de berry. Les crevures attablées, autours, ouvrent des yeux plein d'appétit en voyant défiler les billets.
Sacré Jack...
soupire Louis.
Les crevures rentrent, d'un commun accord, leurs yeux dans leur rhum. Pas touche, ça non.
