Voir la vie en noir, c'est un mode de vie.
Les femmes et les enfants s'amusent peut-être à voir la vie en rose, mais c'est parce qu'ils n'ont qu'une question en tête, c'est savoir si le père noël aura apporté de jolis joujoux dans leurs souliers propres ou si le mec qu'elles lorgnent secrètement par dessus des lunettes qu'elles utilisent pour se cacher les aura remarqué d'ici la fin de l'année. Et s'il aura lâché sa blonde avant le bal. Les fleuristes voient la vie en rose, mais ils n'ont pas le choix, le rouge et le rose sont les couleurs de la profession et ils doivent faire avec, malgré leurs penchants pédérastes. C'est comme ce clown dépressif qui fait croire aux autres que la vie est un long fleuve tranquille et qui pourrit son existence pour essayer de construire autour de la vision d'autrui ce filtre rose qui leur manque tant. Con de Clown. Ou alors il y a Wash, mais ça reste l'exception à la règle et lui il parlait avec des ♥ a la fin de ses phrases, alors bon. Paix à son âme.
Les assassins voient souvent la vie en rouge. Celui versé par les opprimés. Un combat vain m'est avis. Et du coup, à l'image de ces taureaux qui foncent vers ces draps qu'un torero adroit manie devant ses yeux de fureur, Rafaelo Di Auditore fout le feux aux royaumes qu'on lui fait croire décadent. Et qui en ressort vainqueur ? Je vous le donne en mile. Les médecins aussi voient la vie en rouge. Ou les Romantiques, grâce aux fleur ou aux couchers de soleils. Mais je préfère tout de même les révos, ces connards qui n'hésitent pas à recruter au berceau et qui sautent sur le premier appât que la marine veut bien leur agiter sous le nez.
Pour voir la vie en bleu en revanche, faut se lever tôt. Voire pas se coucher du tout. Parce qu'à part les oiseaux et les hommes poisson... Et ces derniers il aimeraient bien voir la vie en rose bonbon, ou en jaune soleil ou même en mauve ou en octarine s'ils le pouvaient, tant qu'ils peuvent changer de bassin dans lequel barboter. D'un autre côté, ils ont pas vraiment la tronche pour vivre sur Logue Town. Si la nature les a fait pourvus de branchies et si Dieu leur a filé une ville sous l'eau, c'est bien parce qu'ils avaient une tronche à faire fuir les biches et faner les tournesol. Y'a une justice, hein. On vit pas sous l'eau, qu'ils viennent pas vivre à la surface. Merde quoi.
Pour voir la vie en noir, faut pas être compliqué. Toujours se lever du pied gauche, prendre la vie du mauvais côté, généralement le gauche, ça me semble une bonne direction, et se débrouiller pour marcher dans les merdes de chiens. Du pied droit, sinon tout est à refaire. Faut pas hésiter à râler quand le pain est trop cuit ou trop cher, faut jeter des regards dédaigneux aux mendiants parce qu'à pas grand chose près on serait comme eux, le cul dans la pisse, les orteils dans la chaleur moite du désert et le chapeau par terre pour gagner de quoi acheter ce pain trop cher et trop cuit. Être alcoolique est un bon moteur aussi. Faut pour ça connaître la majorité des bars de la ville, des auberges et être un habitué des bordels. Ce dernier point est pas franchement pour moi, mais je peux pas nier que j'ai joué le jeu une fois ou deux. Ça fait de moi un pauvre type, on me regarde mal quand je marche pas droit dans la rue et on me rend mon œil torve quand je le pose sur une donzelle qu'a oublié d'être moche. Et si on est mal perçu, on perçoit mal. Une bonne leçon pour voir la vie en noir, ouais.
Après, je vais me répéter et rentrer dans le pathos, Rock aimera pas, mais être seul est un plus. Faut pas trop se prendre le chou -faut le garder pour la soupe, c'est tout de même meilleur- et se la joueur Shonen. Perte de famille, perte d'amis. Perte de femme et d'enfant. Et là, soit on se la joue méchant pirate ou méchant marine, soit on opte pour mon choix : malchance, et mauvais destin. J'ai joué, j'ai perdu, ma femme a brûlé, ma gosse aussi. Jsuis responsable, jmen veux, jme détruis sous le regard implorant de ce Con de Cormoran qui veut ses graines et je finis par détruire les miroir et les belles gueules blondes de salopes gouines qui me croisent. Puis mon poing aussi. Ouais, le bandage c'est ça. Tu peux toucher, ça fait plus mal. À toi. Jpeux pas cogner, jdis.
-T'as pété la figure à une femme ?!
Ouais. Ça m'était jamais arrivé. Jcrois bien que c'est bon, jsuis prêt. Le monde, j'ai arrêté de le voir en noir. Noir semble gris pâle à côté de la manière dont je vois cette putain de ville et ma putain de gueule dans le miroir. J'ai envie de changer : J'envie les aveugles...
-Bon, Diele, il est temps que tu te barres, tu vas faire déprimer mes clients, et j'ai encore une famille à nourrir, moi. Alors maintenant que tu as bien cuvé, ce serait cool que tu ailles vomir ta bile et ta déprime dans le caniveau d'une autre auberge.
Je t'emmerde Lloyd. J'ai même pas encore bu chez toi. Je viens juste prendre des graines pour ce Cormoran.
-Je m'appelle Kazuhi !
T'es barman. T'as une tronche à t'appeler Lolyd.
-Tu continues à nourrir cet oiseau de malheur ?
Ouais. C'est le seul qui m'a pas encore abandonné.
Les femmes et les enfants s'amusent peut-être à voir la vie en rose, mais c'est parce qu'ils n'ont qu'une question en tête, c'est savoir si le père noël aura apporté de jolis joujoux dans leurs souliers propres ou si le mec qu'elles lorgnent secrètement par dessus des lunettes qu'elles utilisent pour se cacher les aura remarqué d'ici la fin de l'année. Et s'il aura lâché sa blonde avant le bal. Les fleuristes voient la vie en rose, mais ils n'ont pas le choix, le rouge et le rose sont les couleurs de la profession et ils doivent faire avec, malgré leurs penchants pédérastes. C'est comme ce clown dépressif qui fait croire aux autres que la vie est un long fleuve tranquille et qui pourrit son existence pour essayer de construire autour de la vision d'autrui ce filtre rose qui leur manque tant. Con de Clown. Ou alors il y a Wash, mais ça reste l'exception à la règle et lui il parlait avec des ♥ a la fin de ses phrases, alors bon. Paix à son âme.
Les assassins voient souvent la vie en rouge. Celui versé par les opprimés. Un combat vain m'est avis. Et du coup, à l'image de ces taureaux qui foncent vers ces draps qu'un torero adroit manie devant ses yeux de fureur, Rafaelo Di Auditore fout le feux aux royaumes qu'on lui fait croire décadent. Et qui en ressort vainqueur ? Je vous le donne en mile. Les médecins aussi voient la vie en rouge. Ou les Romantiques, grâce aux fleur ou aux couchers de soleils. Mais je préfère tout de même les révos, ces connards qui n'hésitent pas à recruter au berceau et qui sautent sur le premier appât que la marine veut bien leur agiter sous le nez.
Pour voir la vie en bleu en revanche, faut se lever tôt. Voire pas se coucher du tout. Parce qu'à part les oiseaux et les hommes poisson... Et ces derniers il aimeraient bien voir la vie en rose bonbon, ou en jaune soleil ou même en mauve ou en octarine s'ils le pouvaient, tant qu'ils peuvent changer de bassin dans lequel barboter. D'un autre côté, ils ont pas vraiment la tronche pour vivre sur Logue Town. Si la nature les a fait pourvus de branchies et si Dieu leur a filé une ville sous l'eau, c'est bien parce qu'ils avaient une tronche à faire fuir les biches et faner les tournesol. Y'a une justice, hein. On vit pas sous l'eau, qu'ils viennent pas vivre à la surface. Merde quoi.
Pour voir la vie en noir, faut pas être compliqué. Toujours se lever du pied gauche, prendre la vie du mauvais côté, généralement le gauche, ça me semble une bonne direction, et se débrouiller pour marcher dans les merdes de chiens. Du pied droit, sinon tout est à refaire. Faut pas hésiter à râler quand le pain est trop cuit ou trop cher, faut jeter des regards dédaigneux aux mendiants parce qu'à pas grand chose près on serait comme eux, le cul dans la pisse, les orteils dans la chaleur moite du désert et le chapeau par terre pour gagner de quoi acheter ce pain trop cher et trop cuit. Être alcoolique est un bon moteur aussi. Faut pour ça connaître la majorité des bars de la ville, des auberges et être un habitué des bordels. Ce dernier point est pas franchement pour moi, mais je peux pas nier que j'ai joué le jeu une fois ou deux. Ça fait de moi un pauvre type, on me regarde mal quand je marche pas droit dans la rue et on me rend mon œil torve quand je le pose sur une donzelle qu'a oublié d'être moche. Et si on est mal perçu, on perçoit mal. Une bonne leçon pour voir la vie en noir, ouais.
Après, je vais me répéter et rentrer dans le pathos, Rock aimera pas, mais être seul est un plus. Faut pas trop se prendre le chou -faut le garder pour la soupe, c'est tout de même meilleur- et se la joueur Shonen. Perte de famille, perte d'amis. Perte de femme et d'enfant. Et là, soit on se la joue méchant pirate ou méchant marine, soit on opte pour mon choix : malchance, et mauvais destin. J'ai joué, j'ai perdu, ma femme a brûlé, ma gosse aussi. Jsuis responsable, jmen veux, jme détruis sous le regard implorant de ce Con de Cormoran qui veut ses graines et je finis par détruire les miroir et les belles gueules blondes de salopes gouines qui me croisent. Puis mon poing aussi. Ouais, le bandage c'est ça. Tu peux toucher, ça fait plus mal. À toi. Jpeux pas cogner, jdis.
-T'as pété la figure à une femme ?!
Ouais. Ça m'était jamais arrivé. Jcrois bien que c'est bon, jsuis prêt. Le monde, j'ai arrêté de le voir en noir. Noir semble gris pâle à côté de la manière dont je vois cette putain de ville et ma putain de gueule dans le miroir. J'ai envie de changer : J'envie les aveugles...
-Bon, Diele, il est temps que tu te barres, tu vas faire déprimer mes clients, et j'ai encore une famille à nourrir, moi. Alors maintenant que tu as bien cuvé, ce serait cool que tu ailles vomir ta bile et ta déprime dans le caniveau d'une autre auberge.
Je t'emmerde Lloyd. J'ai même pas encore bu chez toi. Je viens juste prendre des graines pour ce Cormoran.
-Je m'appelle Kazuhi !
T'es barman. T'as une tronche à t'appeler Lolyd.
-Tu continues à nourrir cet oiseau de malheur ?
Ouais. C'est le seul qui m'a pas encore abandonné.
Dernière édition par Diele Timberwhite le Sam 14 Juin 2014 - 2:07, édité 1 fois