Illinois Kahlia
Pseudonyme : Akhen Age: 9 ans Sexe : Femme Race : Humaine. Métier : : Tour à tour serveuse, écuyère, chapardeuse, messagère, petite main, tout ce qui peut lui permettre de survivre. Groupe : Civils. But : Survivre. Découvrir le monde. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Si possible le Fruit du transport. Équipements : Juste deux dagues/couteaux. Codes du règlement (2) : Parrain : Sigurd Dokagu? Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : / |
>> Physique Au premier regard filiforme, Kahlia a un aspect mal nourri pour une petite fille de son âge. Ses cheveux bruns dont les mèches encadrent son visage augmentent cette impression. Néanmoins, une fois en mouvement, sa démarche prouve une certaine forme et habitude à l’effort. La demoiselle possède une agilité certaine et peut même fournir un effort violent sur une très courte durée. Elle n’est évidemment pas très endurante, ses poumons ou son cœur n’étant pas développés. Ses yeux bruns expriment tour à tour la joie, la tristesse, l’impatience ou n’importe quelle émotion. Son visage, très expressif, reflète souvent son humeur changeante. Elle peut être calme ou très agitée, mais cela varie en un rien de temps et toujours dans la surenchère, dans l’excès. Par conséquent il est difficile de lui donner un qualificatif comme petite fille sage ou hyperactive, elle est un peu tout à la fois, et ça dépend de son humeur et des circonstances donc. Elle est souvent habillée de vêtements la couvrant entièrement, qui lui permettent de bouger librement. Elle possède une paire de gants rembourrés de combat et trimballe ses maigres possessions dans un sac de toile. Ses dagues sont souvent passées à sa ceinture dans des fourreaux de mauvais cuir ou dissimulées dans sa manche. Dans son semblant de garde-robe figurent également une casquette bouffante et un foulard noir dont elle peut se servir pour dissimuler son visage. >> Psychologie Kahlia a seulement 9 ans, mais ça été 9 ans difficiles, surtout les dernières années. Son environnement a énormément changé et cela n’a pas favorisé la stabilité de son caractère. Elle est fragile mentalement et hypersensible émotionnellement. A fleur de peau, elle ne peut s’empêcher d’accueillir et de se laisser submerger par chaque nouvelle émotion. En exagérant on peut dire qu’elle passe du rire aux larmes. Elle est donc sensible à ce qui l’entoure, mais cela comprend tout son environnement. Ses réactions en surprendront plus d’un qui n’a pas anticipé la volatilité de son caractère. Son enfance lui a appris l’art de la débrouille. Elle a développé un instinct concernant les gens et leurs intentions et s’en sert pour éviter préemptivement toute situation difficile. Même si elle peut parfois être surprise et pleurer lorsqu’il lui arrive quelque chose de dur, elle n’abandonne jamais et accepte toujours sa situation comme un nouveau point de départ. Comme beaucoup de petite fille de cette âge lâchée dans la rue, c’est une grande gueule, elle se sert de sa gouaille pour éviter les ennuis et convaincre les gens de faire ne pas lui faire du mal. Elle peut donc souvent être prétentieuse et paraître trop sure d’elle sans que l’on sache trop s’il s’agit d’une posture défensive ou de sa véritable nature. Surement un peu des deux. Habituée à changer de travail rapidement et donc d’environnement, elle n’a pas beaucoup d’amis avec qui elle reste en contact. Elle demeure très dépendante de son instinct qui la pousse vers les gens qui pourront la protéger lorsqu’elle arrive dans un nouvel environnement. Jusqu’ici, elle s’est toujours trouvé un compagnon avec lequel voyager. Marchands qu’elle peut servir pour une bouchée de pain, familles nombreuses à apitoyer, se faisant passer pour un garçon si besoin, la petite Kahlia se débrouille pour manipuler les gens pour parvenir à ses modestes fins. >> Biographie D’aussi loin qu’elle se souvienne Kahlia est née dans une famille tout à fait normale. Des souvenirs brumeux de sa mère et du reste de sa famille semblent le prouver. Seulement, cela n’a pas duré longtemps et à l’âge de 4 ans, elle fut confiée, pour des raisons inconnues à un orphelinat. L’établissement situé sur une île prospère de North Blue, rassemblait tout ce qu’il y avait de miséreux, abandonnés comme enfants. Pouvait-on en attendre autrement d’un des orphelinats de la capitale d’un pays où les riches marchands côtoyaient les pauvres hères ? Acceptant très tôt son destin, elle se fondit totalement dans cet environnement, sécha l’école du quartier et passa son temps à vagabonder dans les rues avec les autres enfants. Vivant dans les bas fonds de la ville, elle apprit très vite les rudiments des petits trafics, passa de guetteur à runner. Mais une descente de la police locale l’effraya et elle décida intuitivement de rester du bon côté de la loi. Elle commença à s’associer avec d’autres orphelins pour des petits commerces. Messagerie, démarchage, vente ambulante de nourriture, il y avait beaucoup à faire pour des gamins débrouillards. A l’âge de 7 ans et demi, suivant un groupe plus âgé, elle quitta l’orphelinat et s’installa sous un toit dans un logement miteux avec 5 autres enfants et adolescents. C’est à cette époque qu’elle commença à se faire passer pour un garçon, selon les conseils d’une fille plus âgée. Elle se fit une coupe ambiguë, beaucoup de garçon aimant les cheveux mi-longs dans son île et changea d’identité selon ce qui l’arrangeait. Peu après ses activités la menèrent dans le port où elle apprit à compter, passa des messages et vendit différentes petites marchandises. Cela l’exposa surtout aux marins, marchands, marines et trafiquants du port. Elle s’enivra progressivement des odeurs et des couleurs, de leurs histoires et espoirs. Et un rêve s’ancra solidement dans sa tête : un jour elle prendra la mer et cherchera un avenir meilleur. Elle économisa pour de quoi partir pendant plus d’un an. Elle s’entraina avec ses amis orphelins et les marins du port au maniement des dagues et devint suffisamment rapide pour avoir une chance contre un pilier de bar éméché et lent. La surprise, la nuit et son air convaincue étaient ses meilleures armes, par conséquent elle évitait tout combat sérieux et s’en servait surtout pour menacer et tenir à distance. A l’âge de 9 ans, Kahlia et ses compagnons rassemblèrent assez d’argent pour pouvoir se séparer et suivre leurs projets. Certains partaient en apprentissage dans le centre ville, d’autres sur une autre île ou investissaient dans un petit commerce. Kahlia, elle, son sac de toie sous le bras et une dague à la ceinture, embarqua comme mousse sur un navire itinérant. Elle avait épluché les cartes de l'océan pour voir où elle aimerait s'installer. Ne parvenant pas à se décider elle s'était dit qu'une bonne opportunité de les tester était d'être itinérante pour un temps. En feuilletant par hasard un Journal Du Vent du Nord trouvé sur le sol elle trouva cette annonce : « Recherche lieutenants pour diffuser le Bien, la Paix, la Joie, la Justice et les Sourires dans les Blues, puis sur Grandline au sein de l'Ordre des Chevaliers de Nowel. Activité couplée avec prospection commerciale primeur. RDV 3, place de la mairie, Île Groenheim, Archipel Dårlig Ulv Stranden. » Et lorsqu’on lui demanda jusqu’où elle restait avec eux, elle répondit, après un dernier coup d’œil à l’annonce qu’elle avait arrachée : Groenheim, Archipel Darlig Ulv Stranden. >> Test RP « Kahlia, Kahlia. Réveille toi. Kahlia ! Réveille toi, putain ! » La petite fille ouvrit légèrement les yeux et repoussa la main de son amie. Le soleil ne perçait pas encore à travers les rideaux troués de la chambre qu’elles occupaient à l’orphelinat. « On est de service ce matin, tu te rappelles. -Ouais, ouais. » Kahlia finit par s’extirper de ses draps et balayant du regard la chambre presque vide mais propre, rafla sa serviette et son savon et fila sous la douche. 10 min plus tard, les occupantes de la chambre 27 arpentaient les couloirs sombres menant à la cuisine et installaient les assiettes et les bols pour le petit déjeuner de toute la maisonnée. Très vite, la salle fut remplie de jeunes de tous âges. Des malchanceux, ou plus simplement abandonnés par leurs parents. Livrés à eux mêmes, les gamins étaient encadrés par des éducateurs. Mi-parents de substitution, mi surveillants, ces éduc’ nouaient parfois des relations conflictuelles avec les jeunes. La ville, prospère, voyait en effet d’un mauvais œil, les orphelins débarquer dans ses rues après les cours. Souvent sans occupations, préférant la rue à leur piaule, les gamins erraient et certains se retrouvaient tentés par l’illégalité. Réseaux de pick-pockets, petits trafics, espions et vigies, il y avait beaucoup à faire pour un jeune motivé. Amy, par exemple, qui partageait sa chambre, à 11 ans, séchait régulièrement les cours et trainait avec les « grands. » Très vite elle entraîna Kahlia avec elle. Et c’est ainsi que ce jour-là, Kahlia se débrouilla pour sécher les cours, prétendant un soudain mal de ventre. Une fois la fenêtre de l’infirmerie franchie, elle couru rejoindre Amy. Aujourd’hui c’était drogues et stupéfiants. Amy prenait les commandes pour un gang moyen. Ils étaient installés au coin d’une avenue et Kahlia avait le rôle de runner. Si la police ou la Marine débarquait, elle était censée prendre la marchandise et courir jusqu’à une planque située à trois patés de maisons de là. Bien évidemment, elle n’était pas la seule à faire ça. Et elle avait son propre paquet, parfois vide pour désorienter. C’était la 3e fois qu’elle faisait ça. Une fois par mois, environ elle séchait l’école et travaillait toute la journée. Amy, elle, le faisait plus régulièrement. A tel point que les éducateurs se doutaient franchement de quelque chose et elle était plus surveillée. Mais aujourd’hui elle avait encore été la plus maligne et était à son poste. Kahlia s’installa sur les marches, à côté d’un garçon surnommé Mini Kev’ par les trafiquants, qui brillaient par leur imagination. Tout se passa calmement jusqu’à midi environ. L’heure de pointe. Le trafic était à son maximum dans le boulevard où ils étaient installés. Les gens marchaient pour aller déjeuner et quelques chanceux les éclaboussaient du haut de leur cheval. Etant situés près du port, de nombreux chariots, fourgons et convois passaient devant les vendeurs de drogue maquillés derrière leur stand de fruits. Le petit déjeuner remontant déjà à plusieurs heures, Kahlia commençait à fatiguer. Le ronflement des roues sur le pavé la berçait. Elle bailla un grand coup en fermant les yeux. Quand elle les rouvrit, le stand était encerclé par des hommes de la sécurité portuaire, des marines, et des policiers. Une grosse quinzaine, descendue de deux fourgons banalisés, armée de matraques, sabres et quelques armes à feu. A sa gauche quelqu’un hurla : « 5-2, les flics, tirez vous ! » Et tout devient flou. Kahlia se leva d’un coup, encore engourdie, fonça vers son sac, et zigzagua en rasant le mur. Atteignant rapidement le demi cercle de gardiens de la paix, elle feinta à gauche, accéléra et roula entre les jambes d’un géant qui faisait tournoyer sa matraque pour éloigner les autres fuyards. Rapidement Kahlia se fondit dans la foule et mit de la distance entre elle et le stand de fruit. Néanmoins, à en juger par les sifflets et les cris de la foule, elle était poursuivie et par quelque chose de moins agile qu’elle. Profitant du reflet d’une vitrine, elle regarda en arrière et aperçu son chasseur, un homme fin, l’air militaire et pas commode, en uniforme de la marine. Terrifiée, elle accéléra poussant son petit corps au maximum. Le militaire était toujours ralenti par la foule alors que le petit écureuil qu’elle était la fendait sans accros ni heurt. Pendant quelques instants, elle cru qu’elle allait le distancer, le semer et que tout rentrait dans l’ordre. Mais elle déboucha sur un autre croisement et elle fut ralentie par un fourgon qui croisait son chemin. L’officier l’atteignit au moment où elle s’élançait pour traverser la rue. Elle reçut comme un coup de fouet sur la jambe droite et perdit soudainement l’équilibre. Louchant sur le bola enroulé sur ses pieds, Kahlia se recroquevilla sur elle même alors que le marine la rejoignit, lui lia les mains et la posa sur son épaule. Quelques heures plus tard, elle était introduite dans une salle d’interrogatoire de la police portuaire. Une salle sombre sans fenêtre pas bien différente de la cellule dans laquelle elle avait poirauté seule. L’officier l’accueilli d’une grimace lorsqu’elle entra dans la pièce. Il était appuyé contre le mur de gauche dans la posture classique du vétéran qui n’en a pas grand chose à faire. Au milieu trônait une table en bois simple, une machine à écrire posée dessus. Autour énormément de feuilles et de dossiers. Une jeune femme y mettait de l’ordre. Elle avait relâché ses cheveux bruns et adressa à la gamine un sourire forcé. Elle lui montra un siège d’une main lasse et commença à l’interroger d’une voie douce. « Nom ? -Illinois. -C’est ton vrai nom ? -Euh, si j’en crois le directeur de l’orphelinat, oui. -Ok… Prénom ? -Kahlia. Répondit la jeune fille en fixant ses chaussures. -C’est la première fois qu’on te voit ? Première arrestation ? -Oui… Murmura Kahlia. -Pourtant c’est pas la première que tu cours pour ce gang vu la vitesse à laquelle t’as réagis. Supposa le militaire sans bouger de son mur. -Non, c’était la première fois. Tenta Kahlia d’une petite voie. Après avoir consulté son compagnon du regard, la jeune femme reprit en plongeant son regard dans celui de l’interrogée : -Tu es sure ? Tu sais ce qui va t’arriver si tu coopères pas avec nous ? Tu crois qu’on a pas fait de repérage avant de coffrer tout le monde ? »La policière finit par lâcher, avec le soupir de celle qui a déjà prononcé cette phrase trois fois dans la journée. N’ayant que 7 ans, Kahlia finit par avouer à demi mot son rôle dans l’affaire. Etant âgée de moins de 10 ans, elle s’en tira avec une admonestation et une recommandation à son orphelinat lorsqu’ils la raccompagnèrent. Elle retrouva Amy dans sa chambre en train de rassembler ses affaires dans un sac. « Tu pars ? » S’écria Kahlia, au bord des larmes après cette journée éprouvante. Son amie la regarda avec un mélange de tristesse, de résignation et de provocation dans le regard. « J’ai 11 ans petite fille, je suis suffisamment grande pour être condamnée. Je pars en centre éducatif demain… » Amy ne semblait pas être franchement plus rassurée. Elle maintenait une façade de rébellion mais le tremblement qui la secouait montrait sa panique. « -Mais. C’est pas possible… Ils peuvent pas te faire ça. » Kahlia s’effondra. Je veux pas que tu partes, je vais aller leur dire que je veux venir avec toi. » Repris-t-elle. Amy la regarda, soudain plus sérieuse qu’elle ne l’avait jamais vu. « NON, surtout pas tu m’entends. C’est horrible là-bas. C’est pas une place pour une petite fille. Tu n’y vas jamais ok. C’est pour les méchants, ok ? -Mais toi t’es pas méchante alors pourquoi tu y vas ? » Sanglota Kahlia. Le regard d’Amy s’assombrit lorsqu’elle répondit. « Non, mais c’est pas moi qui décide. Je veux plus que tu fasses des trucs illégaux, c’est compris ? Je veux pas que tu finisses comme moi. Il y a encore de l’espoir pour toi. » Après ce jour, Kahlia fut prise en charge par les éducs et d’autres membres de l’orphelinat. Elle mit beaucoup de temps à se remettre du départ d’Amy. C’était comme perdre une 2e fois sa famille. Elle respecta son choix. |
Informations IRL
Prénom : B. Age : 19. :Personnage préféré de One Piece : Nico Robin/Trafalgar Law Fais du RP depuis : 2008. Comment avez vous connu le forum ? Sigurd/Arno etc
Dernière édition par Akhen le Dim 19 Jan 2014 - 1:13, édité 2 fois