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Make a marines out of you

-Monsieur ?

Je relevais la tête, sortant de ma rêverie. Un marin m’indiqua quelque chose du doigt.

-Nous y sommes.

Je me relevais en m’appuyant sur la rambarde, on pouvait effectivement observer l’ile se découper dans le ciel nocturne. Je remis mon costard en ordre et reposais ma veste de la marine que j’avais utilisé comme couverture sur mes épaules. J’avais bien une cabine mais j’avais eu quelques échos sur l’entrainement la bas, c’était comme un échauffement …et puis qui n’avais jamais aimé s’endormir en sentant les embruns sur son visage et ayant une chaleur relative apportée par son manteau…A moins que ce ne sois uniquement les hommes de North qui ont ce genre de lubies…

Je fis un tour dans ma cabine afin de récupérer mes affaires et de rassembler mes hommes. Je les briefais rapidement, ils allaient rester un petit temps sous les ordres d’un ami le temps de ma formation.  Je remontais sur le pont accompagné de mon loup avec mon sac en bandoulière. La température s’était fortement réchauffée. Je descendis en chaloupe jusqu’à une plage de sable blanc et cocotiers. Un homme se présenta pour me guider jusques un lieu appelé "la ferme".

Il faisait nuit, on m’introduisit dans une tente où une dizaine de marins dormaient déjà. Je m’appropriais un lit de camp et me fis un oreiller avec un tas de vêtements. Le loup sembla troubler le  marin en prenant place sur un lit de camp à coté du mien mais il ne dit rien, privilège du grade ?

-Levez vous bandes de larves avariées.

J’ouvris un œil, les autres étaient déjà au garde à vous.

-Le nouveau tu sors ou je te sors ?

Ca le fera pas si le premier jour je fous une beigne à un instructeur, je basculais assis. Ce qui ne sembla pas lui plaire, il vient vers moi et m’envoya un coup le poing fermé, j’attrapais celui-ci et le tordis pour lui faire poser genoux à terre…Tous les autres rookies semblaient choqué, je souris.

-Oups désolé, c’est un réflexe.

Il me foudroya du regard.

-Au moins t’es plus fort que ces lopettes…je vais m’amuser avec toi….Mais si tu ose refaire ca, tu regretteras d’être né.
Si on pouvait plus rigoler. Au moins j’avais pu voir que cet instructeur possédait un profond sentiment d’infériorité, ne savait pas calmer ses nerfs et n’avait que très peu de réparties, surement des insultes qu’il avait entendu à l’époque. Il ne faisait même pas preuve d’originalité, j’allais lui écrire une note avec de nouvelles insultes dés que j’aurais le temps. Bandes de lamas atrophiés, baleines anorexique, petits Tanukis, crevette puantes, asticot anaérobique et frappes de moustiques asthmatiques.    

Une fois habillé, nous suivîmes le petit coléreux devant la tente.

-Vous allez courir sur la plage pendant une heure pour commencer l’échauffement !

Je m’apprêtais à suivre les autres quand l’homme m’interpella.

-Le nouveau, tu courras avec ca !

Il me montra un sac remplis de pierres. J’ai un entrainement personnalisé, gentil ca. J’attrapais le sac qui devait bien peser dix kilos. Je m’élançais  à la poursuite des autres avec le sac sur le dos. Courir dans le sable était relativement fatiguant, surtout lorsque l’on portait un poids, chacun de mes pas s’enfonçaient…du moins dés  que l’instructeur ne regardait pas sinon, j’étais en « One step by hound », ce qui faisait que mes pieds ne s’enfonçaient pas dans le sol. Certes c’était presque de la triche mais allez dis à votre adversaire qu’il triche, quand on a des cartes en main on les utilise. Il se porta à ma hauteur.

-Pas trop fatigué ?

-Non


-Pas trop chaud ?

Ok il voulait m’entendre me plaindre.

-Vous savez je forge à coté donc entre courir dans un environnement chaud et forger dans un environnement encore plus chaud mais plus sec, y’a pas tellement de différence.

Il semblait de mauvaise humeur. Il nous ordonna de retourner au terrain d’entrainement et nous ordonna de faire LA série de pompes, abdos, traction et autres exercices. J’eu même des exercices particulier durant lesquels il s’asseyait sur moi.

-A présent que l’échauffement est fini, nous allons passer aux exercices. Toi le nouveau, tu vas récupérer la pierre au dessus de cette poutre avec ca.

Il me passa deux poids au bout d’un lacet en cuir. Il faux récupérer la pierre avec ca…facile. J’attrapais la sangle et d’un geste rapide, je brisais le poteau et réussis à récupérer la pierre avant qu’elle ne touche le sol.

Ils me regardèrent tous consterné et l’instructeur paraissait presque au bord des larmes. Il avait simplement demandé de récupérer la pierre pas de monter sur le poteau, il fallait être précis dans la vie. Quel vilain garçon je fais, j’ai un vrai problème avec l’autorité. Mais bon je ne respecte que les gens qui font un entrainement en chantant.

Il nous amena ensuite sur un parcours du combattant et bien sur je fus le premier à partir. Je dus d’abord traverser un mur en bois malheureusement, le gars me rappela au  dernier moment qu’il fallait passer au dessus… dommage. J’allais tester un truc, je mis un coup de soru mais avec une poussée supplémentaire, je me fis couper en deux sur le bois, trop bas. Je basculais presque pitoyablement de l’autre coté. Je finis le parcours sans prendre de risques supplémentaires. J’eus quelques difficultés pour passer un tapis de poutre en bois bisotées qui faisaient des mouvements relativement aléatoires. J’arrivais le souffle court à coté de l’instructeur, l’entrainement commençait réellement à présent.

Un homme vient tapoter sur l’épaule de notre instructeur lui dit quelque chose à l’oreille.

-Tes vernis le nouveau, on à quelqu’un pour toi, un colonel d’élite …il prendra en charge ton entrainement, va le retrouver au mess des officiers. T’es loin d’être un rookie et je peux rien t’apporter. Je vis du coin de l’œil mes collègues qui avaient déjà du mal à passer la première épreuve.

Ah ?

Au moins ce sera dur…Je me rendis au mess et saluai l’homme en charge de mon instruction…un homme au visage plein de cicatrices.
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La présence de Moloch Kaal au QG du BAN n'est pas anodine. Sa présence même sur les Blues tient du miracle. Le colonel d'Élite n'est pas du genre à quitter si souvent le Nouveau Monde où il accomplit sa tâche en toute liberté et face aux plus dangereux criminels de ce monde. Sa présence sur les Blues est totalement une surprise pour la marine qui n'a appris que très récemment que le colonel d'Élite allait débarquer au BAN. Pour la raison officielle montée à la va-vite, Moloch est là pour donner quelques cours. La véritable raison est tout autre. À cause des expériences qui font de lui ce qu'il est maintenant, Moloch est de plus en plus soumis à des crises et des douleurs insoutenables diminuant considérablement son efficacité. Mais même dans ces situations, il reste un excellent combattant. Sauf qu'il finit toujours par arriver une crise plus puissante que l'autre, réduisant Chimère à subir pendant plusieurs semaines une douleur épouvantable mélo à de sévères lésions s'ouvrant sans cesse au sein de son corps torturé.

C'est bien le seul moment ou Moloch redevient humain parmi les humains. Ou plutôt blessé et torturé parmi les humains. De tout les endroits, les Blues restent l'endroit le plus calme permettant de se soigner sans être dérangé. Et le QG du BAN est l'une des destinations, voire la seule, qui trouvent grâce aux yeux de Moloch. De plus, en traversant Calm Belt grâce à son cuirassé en Granite Marin, Moloch n'est qu'à quelques jours de son terrain de chasse. D'ici quelques jours, il ira mieux. Et il pourra repartir au combat.

Dans les faits, Moloch n'en a rien à faire des bleus et de leur inculquer quoi que ce soit. Les bleus composant les promotions du BAN n'ont aucune valeur à ses yeux. Et depuis son arrivée, il n'a pas bougé une seule seconde vers ces bleusailles. Il n'y a que son regard. Froid. Impassible. Qui a surveillé ceux qui ont attiré son attention.

Ce jour-là, il a rencontré trois hommes avec qui il a eu une conversation très animée. Après ces trois-là, c'est le tour de Yamamoto.

Alors que celui-ci se présente au mess des officiers, une chose attire immédiatement l'attention. D'un côté, il y a Moloch. De l'autre, il y a le reste. Comme si l'homme inspirait la peur. Moloch, le visage ravagé, dévisage un instant le marine. Pas un sourire. Pas une seule lueur dans les yeux. Rien de tout ça. De l'autre côté, les officiers observent en silence. Pendant ce silence, le précédent instructeur de Yamamoto entre par un autre accès et vient glisser quelques mots à Kaiser Jugo, le commandant du BAN. Ce dernier se permet un petit ricanement en regardant Yamamoto.

Puis Moloch ouvre la bouche.

Toi. On m'a dit que t'étais prometteur. Que tu savais te battre. Que t'es déjà allé sur Grandline. Que t'es plutôt bon quoi. Je cherche des sous officiers pour guider mes hommes dans le Nouveau Monde. Dis-moi si t'en es capable. Dis-moi si ça te tente.

Stupéfaction dans la salle. Tout le monde retient son souffle.

    Je remarquai que tous le gratin de la base (ou presque) était rassemblé et nous scrutait de relativement loin. Je reportai mon regard sur mon interlocuteur, sans savoir quelle expression faire apparaître sur mon visage. Du dégoût pour son aspect repoussant ? De la compassion pour son visage torturé ? Un air enjoué. En tout cas lui n’en montrait aucune. Il dégageait une odeur pestilentielle, l’odeur de la mort collait à sa peau, mais il y avait une nuance en plus qui dépassait cette première puanteur, l’odeur de la mort, de la pourriture, de la maladie émanait de lui. Si je n’avais pas entendu son cœur battre lentement ou vu un éclat d’intérêt passer dans son regard morne. J’avais l’impression de me trouver face à de la charogne en plein cagnard.
    Ce gars n’était rien de plus qu’une plaie en décomposition, la douleur devait lui être insupportable pauvre gars…

    Le loup avait d’ailleurs perdu de sa verve, il semblait tétaniser. A son habitude il aurait lâché quelques subtilités, trait d’intelligence ou une insulte. J’avais presque l’impression de me trouver à coté de cher vieux docteur à la vascularité doublée…quoique le gars en question aurait sorti un trait d’intelligence tel que : » Vous savez mon cher ami la mode des zombies est dépassée » ou « il va falloir que preniez une douche » ou même « il s’agit la d’un scalatusépalopadorinemocktarien », l’un de ces genre de mots avec lesquels vous passiez des semaines à vous le répéter pour pouvoir le prononcer autrement que « scaltuspurschutreudro »

    Le couillon de tout à l’heure passa et chuchota quelques mots à un de ses potes et ils ricanèrent, ils auraient presque pu jouer dans le roi lion…presque…
    J’essayais d’échanger un regard avec le loup ou de sortir une vacherie…lorsque l’on possédait mes dons, les messes basses étaient inutiles…crétins. Je relâchais mes sens, certes je pouvais rester plus longtemps avec mes sens boostés, mais il ne fallait pas abuser des bonnes choses.

    -Toi. On m'a dit que t'étais prometteur. Que tu savais te battre. Que t'es déjà allé sur Grandline. Que t'es plutôt bon quoi. Je cherche des sous officiers pour guider mes hommes dans le Nouveau Monde. Dis-moi si t'en es capable. Dis-moi si ça te tente.

    Oulah, des compliments de la part d’un ponté, c’est aussi rare qu’un tir réussi par un clone. Tout le monde paraissait stupéfait. D’où venait cet étonnement, le comportement du colonel ou autre chose…J’ai de la salade entre les dents c’est ca ?
    Bon plus sérieusement, un mec badass qui malgré son physique qui faisait penser à un l’un des patients de Surgeon simulator âpres opération, avait la classe, me proposait de partir sur le nouveau monde. Des hommes sous mes hommes, les plus gros des mers en face…cela pourrait être plaisant, ce serait un apprentissage à la dure certes mais au moins on devenait badass…et les filles aimait ca.

    -N’ayant jamais croisé le fer avec un crevard du nouveau-monde je ne saurai pas dire si j’en suis capable, mais wep ca me tente.

    Je lui tendis la main et lui souris, autant le voir comme un pote. Je n’allais pas rester planqué toute ma vie après tout, j’étais un lâche qui avait fui GL, le toutou qui s’enfuit du voleur une fois le maître disparu.

    Il fallait que je devienne le loup qui se bat fièrement en première ligne. Pas le loup qui chasse les moutons, disons plutôt le putain de chien de chasse qui ne se bat que pour lui-même. Le loup qui mord les maîtres qu’il sacque pas, le bat qui ne touche pas au mouton…le loup qui affronte les ours.
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    Moloch baisse la tête et regarde cette main tendue. Cette main pleine d'orgueil et de fierté. Il ne s'est pas trompé. Il a tendu son piège et il a sauté dedans. Il a vu dans son regard. Il n'a pas le cran. Ce n'est que du vent. Bouffi d'orgueil. Sûr de ses capacités. Un parcours sans vraie difficulté. En tout cas, pas aux yeux du Moloch.

    Le colonel d'Élite serre la main de Yamamoto.

    Puis en un éclair, il te tire en avant tandis que son autre main vient t'attraper l'arrière de tête et qu'il vient te fracasser contre la table qui se brise sous l'impact. Les autres marines se lèvent et reculent. Moloch semble énervé. Et l'un des plus terribles chiens sauvages de la Marine n'est pas un homme si facile à calmer. Le choc n'a pas été fatal à Yamamoto, mais Kaal le bien nommé n'en a pas fini. Ça ne fait que commencer. Quelque part, à l'infirmerie, les trois précédents marines qui l'ont rencontré sont entre la vie et la mort.

    Un quatrième lit est prêt.

    Cette fois, Moloch arme son poing. Et le Haki de l'armement vient le recouvrir. L'impact est violent et le lieutenant-colonel vient directement percuter le mur opposé, passant au milieu des officiers surpris. Le mur tombe. Un corps et des pierres tombent à l'étage du dessous, dans la cour. Dans le mess, un loup grogne. Mais un chien sauvage grogne encore plus fort et avec encore plus de rage. L'instinct de l'animal est bon. Sur ce coup, Yamamoto est seul face au chef de La Meute. Et son ombre se découpe dans le trou du mur écroulé du mess.

    Non. Ce n'est pas fini.
      L’homme me serra la main et soudainement, m’attira vers lui et m’attrapant l’arrière du crâne, il m’envoya embrasser la table qui se brisa sous le coup. Heureusement que l’on n’était pas à TLC sinon j’aurais été le couillon qui se fait éliminer dés le premier coup. Ici, je serais le mec qui a la classe et qui même en ayant brisé une table par la seule force de son front se relève. La foule serait en délire et m’acclamerait et huerait le colonel à grand coup de « MOLOCH SUCKS » …Faudrait que j’arrête de me taper des trips moi, cet enfoiré vient de me planter la tête dans une table. C’est quoi son problème ?

      Je me relevai,  le visage en sang pour juste avoir le temps de voir un poing qui semblait couvert de Carbonne fuser vers moi. Qu’était donc cette diablerie, un fruit du démon ?
      Posséderait il un fruit capable de durcir son corps et de le pourrir en même temps….le Carbonne vient de la décomposition donc…Bordel t’as pas le temps pour faire des analyses à la con Yama.

      Je parviens à croiser les bras devant mon torse et lancer me lancer en arrière d’un coup de rein afin d’amortir le coup. J’eu l’impression que l’impact me traversait le corps. Je fis un énorme vol plané avant de percuter le mur du fond et le traverser. Je fus relativement heureux de voir les débris tomber avec moi, au moins je ne l’avais pas traversé en laissant une vielle gelée verte dégueulasse contre le mur, Ghostbusters restera au chômage.

      Je parvins à effectuer une roulade une fois arrivé au sol, ce serait con de se briser les vertèbres comme ça. Je finis néanmoins au sol les bras en croix. Je réussis, à mon grand étonnement, à me relever d’un saut carpé. Je fis un rapide check-up, sans doute des côtes froissées et une épaule déboitée, si l’on ne comptait pas les nombreuses contusions et entailles. Ce gars voulait se battre, il aurait ce qu’il voulait, d’un mouvement sec, je remis mon épaule en place, les larmes me montèrent aux yeux, j’avais oublié que ca faisait si mal. Je rejetais en arrière mes cheveux poisseux de sang et passais ma langue sur le flot chaud qui coulait le long de mon visage... J’avais vraiment mal partout putain…L’enfoiré se trouvait dans le trou qu’il avait causé dans le mur…qu’ils ne comptent pas sur moi pour payer la réparation des dégâts.

      De nombreuses voix et alarmes s’allumèrent dans ma tête, j’allais devoir trouver comment réagir. Je me retrouvais face à un macchabé ambulant qui voulait me poutrer, j’allais chercher  son mobile plus tard. Soit je m’enfuyais, soit j’attaquais, soit je l’insultais, soit les deux soit je lui montrais ma badassitude, soit j’invoquais une armée de lama pour le tuer….non c’est une mauvaise idée. La fuite était impossible et trop déshonorante, d’habitude j’aurais éventuellement battu en retraite mais la….j’allais devoir répondre, après tout, face a une bête sauvage qui voulait vous bouffer, il faut montrer le croc. Mais étais-je assez cinglé pour l’affronter….la réponse était oui…j’espérais simplement que c’était juste un test pour tester la taille de mon service trois pièce….

      Une seule chose était sure, je ne pourrais pas encaisser longtemps, je devais trouver une manière d’écourter notre combat .Surtout que c’est surement l’adrénaline qui me fait encore tenir debout .Il allait falloir que j’utilise mes dons et heureusement mes jambes n’étaient pas touchées, je gardais donc ma force de déplacement.

      -Tu tapes fort pour un macchabé !

      Ce n’était pas le moment pour les longs discours, ni pour y réfléchir d’ailleurs…Je devrais me créer une liste tient….les meilleures Punchlines dans ta gueule. Je sortis mon meitou et d’un geste rapide perçait le pan de mur a coté de lui.

      -Moi aussi j’pète les murs sans les toucher, allez ramène toi !

      Je rengainai la lame, un bon coup dans ses plaies devrait suffire à l’affaiblir…Un tel corps en décomposition ne devait plus être très résistant….Reste plus qu’à penser à un message pour mon épitaphe ….au cas où….En tout cas ce sera une belle bagarre.
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      Jugo se penche légèrement vers un de ses voisins et lui murmurent quelques mots.

      Tu n'oublieras pas de lui rappeler cette destruction totalement gratuite d'un bâtiment du BAN.
      Oui commandant.

      Personne ne semble réagir outre mesure. Personne ne tente d'arrêter Kaal. À cause du grade. À partir du moment où l'on est Colonel d'Élite et que l'on traque sans relâche les pirates du Nouveau Monde, on se pose comme une référence dans l'élite. Malgré toutes leurs connaissances cumulées, les instructeurs du BAN n'égalent pas celle d'un Colonel d'Élite. L'expérience du terrain prime au niveau du jugement.

      Et niveau jugement, celui de Kaal pour Yamamoto n'est pas haut. Les bravades, ça ne l'attendrit pas. Ce n'est pas avec des bravades qu'on sort de l'enfer. Ce n'est pas en se la jouant aussi. Le seul bon point, c'est que Yamamoto n'a pas encore fui. Pas encore. Le colonel d'Élite observe, immobile, puis passe à l'attaque. Son pas est lourd et il dévore l'espace entre lui et son adversaire. Il n'est pas extrêmement rapide, juste qu'il paraît imposant. On pourrait presque sentir la terre trembler.

      Pas de stratégie, pas de subtilité. Il n'en a pas besoin. À nouveau son poing frappe avec une soudaine rapidité. Tout comme Yamamoto qui se défend. Pas de haki, mais une mandale qui décolle le lieutenant colonel du sol.

      Et qui fait poser le genou de Moloch à terre. Il a été touché, mais il semble plus atteint que la normale. Sa main rejoint sa bouche, mais ne retient pas un flot de sang et bile que crache soudainement le colonel d'Élite. Du sang qui colle à son visage à vif et qui rehausse davantage ses traits animaux. Son autre main vient serrer sa poitrine comme si une douleur insoutenable l'empêchait de bouger. Kaal est affaibli. Suffisamment pour tenter quelque chose.
        Le molosse, resta de glace face à mon bluff… tant pis. Il avançât lentement vers moi, cette démarche lui allait bien. Un mec à l’allure de charogne qui se trainait vers toi avait un coté effrayant. Certes cela renforce son coté zombiesque, mais je ne pense pas que cela soit recommandé. Son pas lourd, rendait l’atmosphère oppressante, réveillant en moi d’anciens réflexes enfuis au plus profond de mes gènes. Ses pas tonnaient comme autant de tambours dans des lieux sous-terrain où pullulaient des créatures hideuses…Certains diraient : les tambours de la mort. Il ne manquait plus qu’une mélopée funeste pour améliorer l’ambiance. Ainsi que deux personnes de petites tailles tenant lieu de side-kick comique mais néanmoins inutile si l’on considère que foutre le bordel ne sert à rien.

        Je voulais courir, mais j’étais presque comme paralysé, je tentais de calmer ma respiration pour reprendre le contrôle de mes muscles. Ce qui marchât, je me préparais donc à contre-attaquer. En tout cas, il était sûr de lui et de sa puissance. Pour beaucoup d’autre, ce rythme, aurait eu une allure de foire, on imaginait bien le nabot tout frêle qui avançait en tapant des pieds pour essayer de faire peur… Ce n’était malheureusement pas un nabot frêle dans mon cas, mais une grande silhouette menaçante.

        Il arriva à ma hauteur, j’avais prévu d’éviter son coup puis de contre-attaquer, mais il ne m’en laissa pas le temps, je n’eu que le temps de placer mon bras en parade inutile pour dévier l’attaque, j’aurai du prendre un appui supplémentaire. L’impact me fit valdinguer quelques mètres plus loin…heureusement, il n’avait pas utilisé son « pouvoir ». J’arrivai néanmoins à lui foutre un coup de latte dans l’abdomen. Certes ce coup était plus accidentel qu’autre chose, mais c’était déjà ca.

        Je parvins, à me réceptionner sur mes pieds à la manière des ninjas …dans le cas présent, un ninja maladroit e bourré, mais un ninja quand même. J’avais du battre des bras quelque seconds pour reprendre mon équilibre et voir un colonel genoux à terre qui crache du sang et de la bille. De mon coté, les quelques coups que j’avais reçu bien que douloureux était supportable, le plus embêtant, restait les cotes et l’épaule gauche fragilisée…j’allais devoir éviter d’encaisser avec le torse.

        Bon, je me retrouvais face à kebab ambulant qui se vidait par le haut, la question était je fais quoi ? Soit, la raclure me faisait un petit numéro du genre ; « oulah je vomis viens m’attaquer que je t’écharpe la gueule », soit ce charnier à patte était passé maitre en l’art du lama-justu et était capable de me liquéfié en me crachant dessus ses fluides gastriques. Il se pourrait aussi, que la puissance destructrice de mon coup de latte accidentel ait détruit ses entrailles….Mais bon le pourquoi n’était pas important, l’essentiel était que je me trouvais face à un mec qui m’avait attaqué en traitre, qui a présent était H.S…et il me semblait avoir été assez honorable aujourd’hui en rangeant ma lame.

        Un samurai, aurait attendu qu’il se relève, mais j’étais loin d’en être un …j’étais un gars intelligent moi. Le samurai, aurait préféré mourir qu’attaquer un homme à terre, mais à quoi bon mourir que cela soit en héros ou en crevard, quand t’es mort, t’es mort ! Et je trouve cela un peu trop définitif à mon goût. Y’avait plein de gars qui était prêt à mettre leur vie en jeu pour des concepts dont beaucoup de gens se foutaient, être honorable de temps en temps je dis pas mais c’est comme toutes les bonnes choses, si t’abuse c’est mauvais pour la santé, faut donc parfois faire des cure de désintox et botter le cul des gars à moitié mort. Apres tout, à ce qui parait on était tous égaux devant le créateur.

        Le tas de charogne dont l’odeur faisait même peur aux corbeaux était capable de faire apparaître une couche noire au niveau de sa peau, il valait donc mieux éviter les coups directs.
        Je propose donc de lui enfoncer sa face dans le sol…il comprendra p’tète que dans son état si les mouches veulent plus de lui, il serait temps de se nourrir exclusivement de racines de pissenlits.

        Je m’élançais avec le soru, l’arrêtant à quelques mètres de la cible mais gardant assez de force cinétique pour sprinter un petit coup, sauter et lui balancer en double tir de calibre 46 fillette dans les omoplates accompagné d’un forgeron furax. La force cinétique, la hauteur du saut, la détente des pieds suivis du poids du corps qui suit était un cocktail assez détonnant pour ne plus à avoir appelé le fossoyeur les ¾ du travail ayant déjà été fait.

        Je roulais un peu plus loin et fis volte-face, pas d’effet de style cette fois ci. Si malgré son état de décomposition avancé, il avait pas encore passé l’arme à gauche c’est qu’il tenait encore plus à la vie qu’un mix entre un crabe, un canard et toute autre personnalité ou groupe social avare tenait à son premier berry.

        Le problème avec les avares, c’est que quand tu veux leur priver d’un truc, ils deviennent furax, ce serait surement le cas ici.
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        Moloch encaisse, difficilement. Il crache à nouveau du sang teinté de vert qui évite de peu Yamamoto. Cette fois, c'est les deux genoux qui sont posés à terre et le colonel d'Élite semble souffrir le martyr, haletant à la recherche d'un souffle qu'il ne trouve pas. Chaque parcelle de son visage est une allégorie de la douleur. Insoutenable à en vouloir la mort avec le sourire. Kaal semble sur le point de sombrer.

        Et autour, des gens s'attroupent, formant petit à petit un cercle. Il y a là des instructeurs du BAN, faisant groupe autour de Kaiser Jugo, impassible. Il y a aussi de jeunes recrues qui peinent à voir un élément aussi puissant de la marine à genou. Et puis, il y a les autres. Des visages durs. Des monstres de puissances, du matelot jusqu'au commandant. Des Élites. Des Élites du Nouveau Monde. Une grande majorité de l'équipage de Moloch. Des hommes et des femmes qui ont sa confiance. Des hommes et des femmes qui pourraient mourir pour lui. Mais qui ne bouge pas. Il se contente de regarder. De regarder Yamamoto avec un mépris absolu.

        Le silence est de plomb. Seule la respiration de Kaal le brise. Mais aussi ses mains plaquées contre le sol qui l'aide à se relever, péniblement. Son regard a changé. Il est de feu, presque fou. Kaiser Jugo se mord la lèvre inférieure. Il serait bon d'évacuer la place. Mais finalement, il y renonce. Cela fera un bon entrainement pour les recrues.

        Moloch attaque. Sa vitesse est lente, beaucoup trop lente pour frapper Yamamoto. Et son insuccès ne fait qu'accroitre sa rage. Et alors qu'une nouvelle crise le fait hurler à la mort, il déchaine le tourbillon infernal de son Haki Royal. Tout le monde sur la place se prend l'immense vague de rage et de souffrance qu'inspire le colonel d'Élite. Les premiers a tomber sont les nouveaux, incapable d'y résister. Certains hommes de l'élite s'effondrent après avoir résisté, mais un bon nombre tient bon, habitué à ressentir cette haine. Parmi les instructeurs, deux n'y résistent pas. D'autres sont proches de l'évanouissement. Seul Kaiser semble toujours aussi imperturbable.

        Et alors que la vague de Haki se dissipe, Moloch s'écroule face contre terre, incapable de continuer.
          Mon adversaire se releva tant bien que mal en crachant bile et sang…il était réellement malade…merde…qu’es ce que j’avais fait ? J’avais prévus de m’endurcir mais laisse tomber, j’étais pas fait pour ca.
          J’avais eu une mauvaise passe, certes, j’avais prévu de redevenir « bon »…Pourquoi l’ai-je frappé, la colère m’aurait repris ?

          Trop tard pour avoir des remords, je dois juste éviter d’empirer mes actes.

          Je jetai un coup d’œil à mon pauvre adversaire, un homme vivant et mort à la fois…du moins son corps l’était en partie. Il fallait que cet homme quitte le terrain, j’avais pu lui porter un coup facilement…N’importe qui le pouvait…un pirate, n’aurait pas hésité à le tuer .

          Les instructeurs et élèves s’étaient assemblé en cercle autour de nous, qu’elle piètre spectacle, un colonel proche de la tombe et un mec honteux de ses actes et de sa haine, je ne pouvais plus me faire à nouveau dominer par cette haine. Une part d’entre eux me regardaient avec mépris, c’est tout ce que je méritais après tout, l’homme en face aurait sans doute attaqué, mais je ne devais pas me mettre au niveau de mes adversaire, je devais rester au dessus de ca. J’avais affronté des monstres et j’avais failli ne devenir un. Cela ne devait plus se produire.

          J’avais tenté de faire le gars sans pitié et je le regrettai…ce n’était pas moi…ce fut moi…cela ne devait plus être moi. Il fallait vraiment que je reste dans la lumière, sinon cela me rendait malade

          Il réussit finalement à se relever, le regard plein de haine, surement les yeux que j’avais eu auparavant.

          -On a réglé nos coups tordu…prêt à de la belle bagarre ?

          Il ne me répondit pas, il m’envoya un coup avec lenteur, je l’esquivais, que faire, ne pas frapper et risquer de le déshonorer, que l’on prenne ca pour de la pitié mal placée, du mépris ?
          Le frapper et être vu comme un monstre qui frappe les blessés ?
          Quel dilemme.

          Finalement, il me proposa un troisième choix.

          Je me fis traverser par une sorte d’onde de puissance, une onde chargée de haine et de puissance qui me traversa. Mon corps se tordit sur le coté comme si je venais de me prendre une vague. Je sentais ma conscience me diluer, mais je devais rester conscient, je ne pouvais pas échouer. Je sentis plus que je ne vis l’homme à mes coté tomber. Je réussi à ouvrir les yeux, mes jambes me portaient à peine et des taches noires brouillaient mon champ de vision, beaucoup tenaient encore debout. Une pensée traversa mon esprit dilué. Ainsi tu marches à la haine Moloch…j’en suis désolé…j’ai décidé de faire disparaître la mienne…je crois comprendre ta douleur. J’avais mal à la tête et je me sentais lourd…c’était quoi cette onde…le haki ?

          Je réussis à ouvrir ma bouche et à regarder vers le chef de la base.

          -J’pense qu’il a besoin d’un toubib…et les autre aussi.

          Je m’écroulai…toujours le faire avec panache.
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          Après l'évanouissement vient le réveil. Et c'est tout de suite moins rigolo quand ça survient lorsque l'infirmière pique la seringue dans la fesse gauche. On attend sagement qu'elle ait fini et enfin, elle daigne constater le réveil et prévenir quelqu'un de suffisamment important pour l'affaire du moment. Pour ton réveil, c'est un vétéran qui se ramène. La soixantaine, plus tôt petit, le visage dur et la stature solide, c'est l'instructeur Redfort qui se ramène. En tant qu'ex sous-amiral, il a de la bouteille dans pas mal de domaines importants pour les gradés. C'est de ça qu'il s'occupe. Les officiers.

          Make a marines out of you Tigeree_imagesia-com_3es4_large

          Il vient se poser sur une chaise à côté, guettant tes réactions au réveil. Douleur ? Incompréhension ? Question ? Ça vient.

          C'est bon ? Vous êtes réveillés.
          Bien.

          J'ai quelques messages du commandant pour vous.
          Déjà, vous devez avoir encore en mémoire si c'est pas trop grave ce qui vous a amené dans ce lit.

          Hum.

          Je vous fais pas un dessin. Si Moloch avait été en pleine possession de ses moyens. On vous aurait ramassé à la petite cuillère. Vous avez eu de la chance de l'affronter lorsqu'il est totalement diminué. Enfin, si on peut rendre honneur à un tel acte...

          Je vous conseille tout de suite de ne pas parler du tout de votre affrontement avec Moloch. Ce n'est pas une question de prestige que l'on voudrait cacher, c'est que si ça s'ébruite, vous êtes morts. Les hommes sous les ordres du Colonel sont fiers et doivent leur vie au Colonel. Entachez sa réputation et ils vous traqueront durant leur permission. Et je peux vous garantir deux choses. D'une, ils auront pas besoin de longtemps pour vous retrouver. Et deux, ils n'auront pas besoin de revenir une deuxième fois pour vous transformer en légume.

          Vous avez de la chance, les trois quarts des recrues ont perdu la mémoire à cause de Moloch. Pour les autres, les menaces de son équipage et du Commandant Jugo ont suffi.

          Des questions ?

          Je voudrais avoir le fond de votre pensée sur ce que vous avez fait et ce que vous avez pris dans la gueule avant de continuer.
            Je me réveillai dans un lit de camp inconfortable, sentant le tissu rêche sur ma peau, ainsi que les bandages et pommades graisseuse qui avaient été apposé sur ma peau. Le truc graisseux, que vous évitiez de toucher, qui avait une drôle de couleur et qui en cadeau empestait….
            D’autres lits, des gens en blanc qui se baladent…l’infirmerie.

            Une infirmière, vient constater mon état et m’envoya je ne sais substances dans le postérieur…malheureusement, l’infirmière, n’étai pas l’égérie fantasmagorique que l’on se faisait parfois des infirmières. On aurait presque pu lui donner un air scolaire, la dame de la cantine ou même l’infirmière, laide, trop maquillée, mal proportionnée, avec une blouse sale et trop petite et de mauvaise humeur.

            Je jetai un coup d’œil au dehors, ca devait être le matin. J’avais du buller un certain temps, mais bon la durée n’était pas importante tant que je savais me lever…
            Je reniflais un coup, la familière odeur de furet du loup planait aux alentours, il n’avait probablement pas été accepté dans l’infirmerie. Il faudrait qu’il prenne un bain d’ailleurs.

            Je fis un rapide check up, tout semblait marché convenablement, ils avaient mis mon bras fragilisé en écharpe et une pommade glacée avait été répandue sur mon torse. Ces blessures ne devaient pas être trop graves, je ferais avec. A part ca, mal de tête et un peu partout dans le corps aussi.

            Un homme entra, il devait être dans la soixantaine, mais semblait encore être capable de soulever son pesant de fonte, il ne devait pas être beaucoup plus petit que moi, il s’assit à coté de moi.

            Il m’expliqua que je devais taire mon combat avec le molosse et que j’avais eu de la chance d’en réchapper.

            J’eu un petit rire qui a mon grand plaisir ne me causa aucune douleurs.

            -Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas prévu de clamer que j’ai perdu contre un gars diminué et que je n’ai réussis qu’a le toucher seulement parce qu’il se vidait les tripes…

            Il me demanda ensuite mon avis sur ce qui s’était déroulé.

            -Rien de plus qu’une bataille sale où chacun n’as pas hésité à faire des coups bas, je me suis pris pas mal de coup pas normaux, et je pense savoir ce que c’est. Mais bon, j’ai presque l’habitude d’affronter des gars dont je suis loin d’arriver à la cheville…donc je finis par avoir la peau dure comme ont dit. J’ai frappé en pensant qu’il jouait la comédie, j’aurai peut-être pas du, mais bon, n’importe quel adversaire en aurait profité à mon avis…peut-être que c’est juste que je pense que la marine doit représenter un idéal que j’en suis pas super fier. En tout cas, il tape assez fort…je ne pense pas qu’il veuille s’occuper de mon entrainement après ca …déjà qu’il ne voulait pas le faire à la base je pense.

            Sinon, j’ai pas mal encaissé et tant que je suis pas HS, je suis content donc….sur ce point à part avoir une explication sur ses actions et les trucs qu’il a utilisé je vois pas bien de quoi on pourrait parler dessus.

            Au réveil la, après m’être pris une rouste…je vois pas quoi ajouter d’autre…
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            Tiger observe, écoute, prend note. Il reste imperturbable. Puis, il regarde par la fenêtre. Un instant.

            Il y a beaucoup de choses que l'on oublie, souvent, dans la marine d'élite. Parmi elles, il y a l'humilité.


            Il te fixe du regard.

            La marine d'Élite, ce n'est pas que de l'efficacité, de la force brute et des coups d'éclat. À la différence de la marine de base, nous sommes des numéros, d'élite certes, mais nous agissons dans l'ombre. Pour le bien de ce monde. Ce titre d'Élite, ça fait bomber le torse des plus fiers. Mais les vraies Elites, c'est ceux qui surpassent ça.

            Moloch Kaal est un des meilleurs éléments de la Marine d'Elite. Et pourtant, il reste humble. Il a énormément souffert et il souffre encore. Pour lui, il n'y a pas d'après la marine d'Élite. Un jour, son corps le tuera. Alors, il préfère continuer à servir, quitte à mourir avant le jour fatidique. Il a beau être l'un des meilleurs, il sait d'où il vient. Il sait ce qu'il a vécu. Et il sait où il finira. Ses hommes le savent. Et c'est pour qu'ils le respectent. Qu'ils le protègent. C'est un frère d'armes plus qu'un chef. Dans le fond, c'est ça, la marine d'Élite, une bande de frères.

            Ce n'est pas pour rien qu'il y a une inimitié entre la marine et la marine d'Élite. Elles sont très différentes. Et je comprends ce que Moloch a dû voir en vous. Vous êtes dans la marine depuis un moment. Vous avez ses valeurs. Et ce n'est pas facile d'adhérer aux valeurs de l'Élite. C'est quelque chose qu'on a en soi, très profondément. J'ai été sous-amiral. Je sais de quoi je parle. Les honneurs et la quête de reconnaissance, ce n'est pas quelque chose d'Elite. On m'a raconté vos mots avant l'altercation. Vous n'êtes pas fait pour le Nouveau Monde et un vrai Élite aurait décliné la proposition. Tout court. Il aurait refusé. Parce que dans le Nouveau Monde, la confiance doit être totale. Et si on s'y lance comme ça, ça ne finira pas bien.

            Je suis sûr que la perspective de servir sous les ordres d'un colonel d'Élite dans le Nouveau Monde, ça a fait vibrer en vous ce désir de reconnaissance. Vous avez vu les conséquences pour vous. Mais pas les conséquences pour vos camarades. Quand ils devront reposer leur vie dans vos mains, ce n'est pas votre prestige qui les sauvera. En toute circonstance, il faut être sérieux. Et voir loin. Très loin.


            Visage dur. Un instant. Puis il sourit.

            Rares sont les gens à avoir eu un entraînement de la part de Moloch. Aucun ne s'en vante. Parce qu'ils ont compris que ça ne sert à rien. Des vrais Elites. Ses subordonnées. Et c'est presque amusant, en fait, puisqu'ils sont prêts à tout pour préserver la fierté de leur chef malgré le fait que c'est quelque chose qu'il devrait oublier. Mais quand vient ce moment, c'est que la confiance est totale. Aveugle. C'est pour cela que Chimère est redoutable.

            Il attend. Que tout cela s'inscrive dans ton esprit. Et il attend. Comme ta conclusion à tout cela. Il attend des mots qui doivent être choisis avec soin.
              L’homme écouta mes propos sans broncher, je n’aimais pas ce genre de personne on ne savait jamais à quoi ils pensaient. Si le mec était réglo, ca allait, par contre si il avait une idée derrière la tête ou qu’il n’était pas réglo…un mot mal placé et je me prenais des tonnes d’emmerdes dans la gueule.

              Il dit quelques mots, les marins d’élite oublient l’humilité, quel rapport entre l’élite et la modestie, certes, c’était bien qu’un gars ayant un titre que l’on pourrait qualifier de prestigieux ou du moins qui le place au-dessus de la masse grouillante de l’humanité ne se prenne pas trop de haut. Mais où est le problème à être fier de ses actes, certes un excès d’orgueil est mal, par contre un excès de modestie est pire. Ce genre de type est soit un fieffé menteur et un hypocrite soit un gars qui se prend pour de la merde et quoi qu’il fasse il verra cela comme raté…ce n’est pas sain…ni pou lui, ni pour les autres. Imaginez ce qui se passe dans la tête d’un gars qui travaille des années durant pour avoir un certain niveau et à coté un gars atteint ce niveau en une semaine et se considère comme un raté, dans ce cas le mec qui a travaillé toute sa vie n’est rien ?
              Il faut trouver un juste milieu, l’humilité n’est bonne que pour les gars qui doivent s’écraser pas ceux qui doivent mener ou symboliser, les gens lambda se sentiront encore plus petit.
              Même si un gars qui se prend pour un dieu est chiant… le mieux est de rester humble et d’accepter les faits tels qu’ils sont.

              -Un peu d’orgueil bien placé est mieux que la modestie mal placée. Evidement tout dépend de comment vous voyez l’humilité.

              Il partit ensuite sur une longue tartine sur le prestigieux Moloch qui semblait être modeste…mais le être et le sembler sont souvent différent l’ami, je suis sur que t’y as pensé…serais tu en train de mentir ?
              Frère d’arme, qu’entend tu par la, hein ? Le bon combattant qui protège ses potes ? J’en connais des tonnes en marine normale à commencé moi, le bon vieux Gharr et j’en passe.
              Une relation de confiance, ok j’accepte ce point le vieux, par contre…t’es sur qu’un mec qui plante des gars qui ont rien fait dans des tables puisse être mentionné dans cette phrase, un homme de confiance est un homme honorable…ce que je n’ai pas été mais lui non plus d’ailleurs.
              Un désir de reconnaissance ? Botter des culs dans le nouveau monde c’est de la recherche de reconnaissance ?

              Il me sourit et finit en expliquant qu’un entrainement de la part de Moloch était en soi un honneur, mais que l’on gardait pour soi, car le Moloch se foutait de l’honneur…ou faisait bien semblant.

              -Monsieur l’ex-sous-amiral, dont je ne connais pas le nom, j’ai compris vos paroles, et j’eu l’impression de me reconnaître…mais certaines de vos analyses étaient erronées.
              Tout d’abord…je préférerai affronter les 4 empereurs en même temps et à main nue…ce qui en soit serait suicidaire, à laisser mes hommes se faire tuer ou blesser durant un affrontement, certes, ce sont les risques du métier mais moins y’en a mieux c’est.

              Ensuite, je ne recherche pas la gloire, dans mon cas elle me permet simplement d’essayé d’inspirer des gens, être un symbole que les gens voudront suivre au niveau de ses qualité…un paladin de plus sur les mers c’est bien…avait dit je ne sais plus qui. Certes c’est bien d’être renommé tout ca, mais ce n’est pas bien important si ce n’est que dans mon intérêt personnel. Pour tout dire pendant tout un temps, je m’en badigeonnais les parties génitales du pinceau de l’indifférence, je n’ai jamais fais cela pour un merci ou pour que les filles me sautent dessus…quoique pour les filles…mais c’est pas ca que je voulais dire. Nous avons des innocents à protéger, des criminels à ramener dans le droit chemin et d’autre à faire disparaître de la circulation. Je m’en occupe et c’est tout le simple fait de savoir que des gens n’auront pas les mêmes emmerdes que celle que j’ai eu me satisfait.

              Pour la confiance, l’humilité, tout ca j’accepte certains pensent que je me vois trop et c’est peut être le cas mais bon…ah ce moment la je n’envisageais pas réellement d’être capable de me battre dans le nouveau monde…vu le fiasco de grand-line, je pensais qu’il voulait juste me tester. J’vois pas quoi dire d’autre…

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              Inspirer les gens, c’est une façon d’avoir de la gloire. Servir d’exemple, c’est s’élever au-dessus des autres. Il est bien difficile de pas avoir la gloire en ce monde, car les gens recherchent ces individus auréolés d’une gloire qu’ils ne veulent pas toujours, pour se rassurer.
               
              Mais ce n’est pas ça qu’il faut à la marine.
               
              Ce qu’il faut, ce sont des gens qui inspirent, oui, mais qui sont tellement innombrables qu’on ne puisse les différencier. Tellement innombrables qu’on ne peut connaitre leur nom et leurs faits d’armes. Alors, ça ne serait plus des individus qui nous inspireraient, mais la marine dans son ensemble. Aujourd’hui, c’est impossible. Et les symboles de la marine, les amiraux, sont là pour ça. Mais trois hommes pour éclipsaient les efforts de tous les autres, c’est problématique. Et si l’un tombe, c’est un séisme pour la marine.
               
              L’anonymat a du bon. Et l’élite est très anonyme par rapport à la marine classique. Ils sont sans cesse en mouvement, tout le temps sur les mers. Ils traquent. Ils combattent. Ils font avancer la Justice. Et la seule reconnaissance qu’ils ont, c’est celle de leurs camarades d’Élites. Et si un élite tombe, on sait qu’un autre suivra, un autre Elite. Et le corps reste entier, sans trembler.

               
              L’instructeur semble méditer ses dernières paroles pour lui-même, puis il fait mine de s’approcher de la porte pour s’en aller. La main sur la poignet, il lève la tête, les yeux aux plafonds, puis se retourne.
               
              Reposez-vous cette nuit. Demain, vous aurez droit aux cours d’officiers de l’Elite.
              C’est moi qui m’en occupe. Instructeur Redfort.


              Il sourit.
               
              Jusque-là, posez-vous les bonnes questions. Êtes-vous faits pour être un officier de l’élite et plus un officier de la marine classique ?
               
              Ça peut déterminer votre survie ou non, alors, faites le bon choix.

               
              Et il s’en va.
                L’impoli continua de parler, son avis sur la question de l’inspiration de masse, l’individuation de la gloire, avant de parler de l’élite groupe de combattants « jetables ». Rejoindre l’élite signifiait donc perdre son individualité, ne devenir rien de plus qu’une de ces pièces de lego que l’on avait en masse et dont ne remarquait pas la disparition, même pas une pièce d’un meuble d’Ikea où tu passes des semaines à chercher une remplaçante pour apprendre qu’ils n’en fabriquent plus…

                Il me proposa de me reposer et de réfléchir à cela finalement, il m’offrit la promesse qu’il allait m’entrainer ainsi que son nom…enfin, Redfort qu’il s’appelait.

                Je me laissai retomber sur le matelas rêche les mains sous la nuque, donc passez dans l’élite signifiait arrêter d’exister, je me trompe…

                Je tenais trop à la vie pour ca

                Il avait dit que l’on devait faire prospérer une institution et non une idole, malheureusement Redy, tu ne sors pas assez je pense. J’ai de nombreuses fois entendu des gens cracher ou pire avoir peur de la marine. Les mesures qui avaient été prisent dernièrement ne l’aidait pas sur ce point. L’opinion publique serait fausse, elle vois les élites comme des gars brutal et cruel, mais comment prouver que ce n’est pas le cas si l’on ne que l’un des rouages et pas le plus important, si une horloge a trop de mauvais rouage, elle ne tournera pas dans le bon sens…ne faudrait il pas de bon gros rouages qui poussent les petits rouage a bien tourner plutôt qu’un bonne horloge qui marche bien dans son ensemble et dont toutes le pièces sont jetables.

                C’est un manquement total d’égard envers cette douce flamme qu’es la vie humaine. Cette flamme pure qui pousse le jeune homme las bas sur l’une de ces iles, dans l’un des ces bars qui annonce à sa dulcinée qu’il va rejoindre la marine pour la protéger. L’homme a besoin d’une ambition, d’une image d’une rétribution en mettant tous le monde à la même échelle sous un concept, on se rapproche du communisme…système supprimant tout excès de zèle si ce n’était pour les fous et les fanatiques, pourquoi se casser le cul si tous le monde sera récompensé de la même façon. C’est triste à dire mais l’homme comme l’âne sans carotte n’avance pas ou mal, allant même parfois dans le mauvais sens.
                J’avais passé la plus grand partie de mon temps à tenter d’accomplir mon objectif, on disait qu’un homme voulant se venger n’avait plus besoin de pain, cela équivaudrait aussi pour tous les sentiments, malheureusement, tous le monde ne les possédaient pas, il fallait donc leur faire briller un autre type de carotte pour cela, une idole, un salaire, de la renommée et j’en passe.

                Pouvais je me résoudre à devenir un marin d’élite…je ne pense pas, c’était contre ma nature, tout comme un loup ne volerait pas je ne pouvais pas devenir cela. Certes, je ne voulais plus rester rattaché à une caserne, mais je ne pouvais pas non plus disparaître. Quel dilemme. Je clamais ne pas vouloir me positionner au dessus des autres, mais ne pas le faire était contre mon optique…le tout restait de ne pas en profiter pour son intérêt personnel, mais devenir un moteur pour les autres.

                Je me relevai l’infirmière vient directement à ma rencontre, je lui souris gentiment et lui dit de ne pas s’inquiéter, elle partit en marmonnant sur ces foutu bogoss.

                Je me relevai mal assuré et fis quelque pas dehors respirant l’air frais, le loup dormait je n’allai pas le réveiller.

                Je ne pouvais pas dire adieu à mon individualité...mais je n'étais pas forcément obligé de suivre les codes...certains disaient que j'étais un ovni dans la marine, j'en serai aussi un dans l'élite.

                Je parti me recoucher…demain, risquerait d’être mémorable.

                A son retour je lui adressai ces quelques mots.

                -Je ne suis pas réellement fait pour devenir un engrenage invisible…mais pas non plus pour attendre qu’on me dise quoi faire en restant dans une base. On commence quand ?
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                On a déjà commencé.