Salut Rossignol.
Te connaissant, tu n'as pas chassé ce corbeau qui a dû te réveiller une fois encore. Je l'espère. Tout comme je prie pour que ce message te sera bien remis. Je n'ai pas la force de le coder. Et puis à quoi bon?
J'aurais dû te contacter bien avant. J'ai essayé, à plusieurs reprises, surmontant ma peur un temps avant de laisser ma peine me submerger. Et d'abandonner. Si tu savais comme je suis désolée de n'avoir pas pu te dire tout ce que je pensais. De n'avoir pas su. Maintenant c'est trop tard et ma plume me reproche ma lâcheté comme je l'use sur un vélin trop humide.
Tu as pris la mer. Je change de sujet, tu veux, mes yeux sont trop secs. Tu as réussi à mouvoir cette île de forbans qu'on avait annexée. Je sais pas vraiment si j'en suis fière ou si c'est pire. Je sais pas vraiment ce que je dois croire de ce que j'entends. Tu ferais route avec un Dragon... je te le souhaite. Ils sont tellement majestueux. Et puis nous en avons déjà monté un tous les deux.
Moi j'ai repris la mer. Lin également, repartie vers son île natale. Ma destination est Amazon Lilly. Avec Mona Lisa sur les traces du Malvoulant. Une espèce de rêve qui se réalise, même si j'ai conscience que mes rêves se sont franchement ternis et écornés. Comme une sale photo en noir et blanc dans le grenier d'un vieillard. Je sais pas ce que je fous là. Je suis à deux doigts du titre de Colonel d'Elite, mais on ne m'estime pas un brin. Personne. J'en suis réduite à faire le café à bord pour la Valkyrie. Heureusement, je l'admire pour ce qu'elle est.
Ce que je te raconte n'a ni queue, ni tête, ni importance. Mais je l'ai recommencée tant de fois, cette lettre, que mes muscles me crient pitié et que ma tête m'ordonne d'envoyer celle-ci. Je n'espère qu'une seule chose, que tu la reçoive. J'aurais dû mal à expliquer que c'est de ma faute si tu as été accusé de Trahison...
Je t'aime
Te connaissant, tu n'as pas chassé ce corbeau qui a dû te réveiller une fois encore. Je l'espère. Tout comme je prie pour que ce message te sera bien remis. Je n'ai pas la force de le coder. Et puis à quoi bon?
J'aurais dû te contacter bien avant. J'ai essayé, à plusieurs reprises, surmontant ma peur un temps avant de laisser ma peine me submerger. Et d'abandonner. Si tu savais comme je suis désolée de n'avoir pas pu te dire tout ce que je pensais. De n'avoir pas su. Maintenant c'est trop tard et ma plume me reproche ma lâcheté comme je l'use sur un vélin trop humide.
Tu as pris la mer. Je change de sujet, tu veux, mes yeux sont trop secs. Tu as réussi à mouvoir cette île de forbans qu'on avait annexée. Je sais pas vraiment si j'en suis fière ou si c'est pire. Je sais pas vraiment ce que je dois croire de ce que j'entends. Tu ferais route avec un Dragon... je te le souhaite. Ils sont tellement majestueux. Et puis nous en avons déjà monté un tous les deux.
Moi j'ai repris la mer. Lin également, repartie vers son île natale. Ma destination est Amazon Lilly. Avec Mona Lisa sur les traces du Malvoulant. Une espèce de rêve qui se réalise, même si j'ai conscience que mes rêves se sont franchement ternis et écornés. Comme une sale photo en noir et blanc dans le grenier d'un vieillard. Je sais pas ce que je fous là. Je suis à deux doigts du titre de Colonel d'Elite, mais on ne m'estime pas un brin. Personne. J'en suis réduite à faire le café à bord pour la Valkyrie. Heureusement, je l'admire pour ce qu'elle est.
Ce que je te raconte n'a ni queue, ni tête, ni importance. Mais je l'ai recommencée tant de fois, cette lettre, que mes muscles me crient pitié et que ma tête m'ordonne d'envoyer celle-ci. Je n'espère qu'une seule chose, que tu la reçoive. J'aurais dû mal à expliquer que c'est de ma faute si tu as été accusé de Trahison...
Je t'aime
Rachel