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Sonohara Misaki


>> Sonohara Misaki

 
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   Pseudonyme : Duchesse
   Age: 19 ans
   Sexe : Femme
  Race : Humaine

   Métier : Noble (Duchesse héritière)
   Groupe : Civils
   But : Atteindre les hautes sphères de la grandeur et se divertir.

   Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : -
   Équipements : Un chien? Oui oui, un chien tout bonnement. Pas super dog ou quoi que ce soit, juste un chien. (Techniquement, je ne l'aurai pas encore, mais je compte l'intégrer au fur des rps.) Des trillions de peluches/poupées à sa demeure. Pour combattre... une épée banale de style rapière.

   Codes du règlement (2) :

   Parrain : -

   Ce compte est-il un DC ? : Non
   Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...
   
 

   
>> Physique

   
Je ne saurais dire s'il est approprié de parler de moi de la sorte, mais la vérité étant celle que seule moi suis apte à percevoir, je me ferai donc un plaisir de vous l'exposer dans les moindres détails. Sachez, avant toute chose, que je suis une oeuvre d'art. Une réussite de toutes les facettes exploitables de mon corps, et une fierté pour mon nom. Je suis l'héritière de la famille Sonohara, et je ne cherche pas à le cacher le moindre du monde. C'est bien pourquoi, je me complais aisément à revêtir les plus belles de mes parures pour couvrir cette peau aux ton de crème. Par parures, j'entends bien évidemment parler des plus coûteuses soieries qu'il me soit donnée de trouver pour confectionner des robes toutes plus originales et uniques les unes que les autres. Ce n'est que très rarement que vous pourrez me voir endosser le même accoutrement. Il est d'autant plus singulier que de me voir nouer ma chevelure que je préfère largement dénudée des contraintes tel que la queue de cheval ou autres frivolités du genre. Le marron foncé de cette chevelure soyeuse ne mérite-t-il pas le droit à sa liberté après tout? Je ne puis d'ailleurs que me vanter de la longueur de mon cuir chevelu qui ne fait qu'agrémenter, selon moi, le mur de ma splendeur. De violet est naturellement teintée mon iris. Un coloration des moins orthodoxe qui m'a déjà valu bien des éloges. Je suis belle, c'est tout ce que je peux vous résumer. J'aime à croire que même sans les milles et un froufrous de dentelle dont je me couvre, je reste une beauté incarnée. Comment mes traits, obtenus depuis une haute naissance, ne pourraient-ils pas m'accorder ce caprice? Je suis la belle, et vous êtes la bête. Je ne crois pas pouvoir le répéter trop souvent. Que se soit la brillance de mon regard, la douceur satinée de ma peau ou bien même l'éclat de mon sourire, rien de ce que j'ai à offrir ne peut être surpassé par le commun du peuple. La bassecours de la société étant bien trop démunie pour se permettre le luxe de s'offrir une enfant aussi agréable de vision que je le suis. Ce sont là des mots, que père et mère m'ont longuement répétés et je ne serais les remettre en question.
   

   
>> Psychologie

   
Mes qualités sont milliers là où mes défauts ne sont qu'erreur de perception. De par ma noble ascendance, une éducation très stricte m'a été donnée. Les bonnes manières me sont donc innées, contrairement à nombre de nos concitoyens, à l'image de ma finesse et mon élégance. La prestance est, selon moi, un atout de choix. C'est pourquoi, je n'hésite jamais à m'afficher comme étant la figure d'importance dans une salle. À bien y penser, mon statut de duchesse fait de moi quelqu'un de si haut dans la caste de notre société, que je ne puis que me contraindre à devoir regarder la bassesse du monde qui m'entoure. Comment diable ai-je pu survivre si longtemps dans ce monde pétri par la présence trop diffuse de ces immondices que nous nommons le peuple? je ne le sais point moi-même. J'aime à croire que chacune de ces petites fourmis n'est rien d'autre qu'un jouet de plus dans mon immense coffre aux trésors. Que de petites poupées, dénudées d'intérêts en dehors de celui de me complaire jusqu'au moment du bris. On m'a parfois dite comme étant manipulatrice, mais je crois simplement que les concernés ignorent encore leur place en ce monde. Je suis duchesse, ou tout du moins, le saurais-je à la mort de père et mère. C'est pourquoi j'ai ce droit que de me servir du moindre d'entre eux si cela me sied. Ils sont le commun et je suis l'exceptionnelle. Je ne pourrais pas être moins qu'une reine en comparaison de ces malotrus. À moi donc de décider ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. C'est une chose que même mes servants les plus récents ont appris à comprendre. Vous devriez donc être en mesure de vous y accoutumer assez rapidement. Hé puis, je ne suis pas forcément une dictatrice vous savez? J'aime bien me mêler à la foule en quelques occasions. Votre valeur est certes dérisoire, mais parfois, le moins coûteux des présents est celui qui nous sied davantage. Je ne doute pas un instant que nous puissions entamés tous ensembles, une très bonne relation! J'espère uniquement que vous saurez m'amuser suffisamment longtemps pour que nous puissions nous qualifier de connaissances. Moi, future duchesse du clan Sonohara, Sonohara Misaki, vous salue et vous souhaite la bonne journée.


   
>> Biographie

   
Les premières années de ma vie ne sont certainement pas les plus propices à une histoire médusante. Après tout, je n'étais alors que banal nourrisson au creux des bras maternels ne demandant que la cuillère d'argent dû à son rang. La famine est une chose que je ne connaissais pas et que je n'ai toujours pas connue. Enfant unique dans une famille au nom aussi prestigieux que pouvaient être garnis les coffres constituant sa fortune, ce n'est pas qu'au sens figuré que la vie m'a sourit. Les premières années furent douces et soyeuses. À l'âge de 5 ans à peine, on m'attribuait déjà mon premier valet de chambre. Un jeune homme alors, qui n'est plus désormais. Triste commodité du renouvellement de personnel. Mais pour en revenir au passé, je vous ferai le plaisir d'oublier les passages ennuyeux de mon quotidien pour me charger des faits qui ont réellement menés à ce que je suis.

À l'âge de 7 ans se situe le premier pallier... la réalisation d'une utopie : La première sortie en dehors des murs de la résidence principale. À la base, ce ne devait être qu'un aller vers une de nos résidences secondaires à l'occasion d'une célébration en mon honneur, mais pour moi, s'était un tournant. Jamais encore je n'avais quittée l'enceinte de la demeure... Le plus vaste paysage que mes yeux avaient alors contemplés était l'aire du jardin de notre manoir. Une superficie respectable qui me semblait, dès lors, incroyablement petite. Comment aurais-je pu imaginer que le monde était si vaste? Comment percevoir la grandeur de cet univers qui entourait le miens? Je ne pouvais que me sidérer de cette infinité de possibilités et de ce défilé d'endroits qu'il me restait encore à conquérir. Ce jour-là, je compris que mon monde avait encore bien plus à m'offrir que ce qu'il m'avait déjà été donnée d'obtenir. J'allais devoir parcourir encore une longue route pour pouvoir me saisir de tout ceci... Et pourtant, déjà ma conquête commencerait ce soir-là... car au courant de cette soirée en mon nom, j'allais prendre en main les coeurs de mes invités.

La même année, je sortis, escortez de plusieurs servants, pour explorer les alentours de la résidence. Cette initiative ne plaisait guère à père, encore moins à mère, toutefois, le premier voyage avait fait naître en moi un besoin que la jeune pousse d'avant n'avait jamais ressentie... Je voulais voir. Je voulais découvrir... Et ce jour-là, je découvris en effet. Ma découverte se résumant en un mot : Prolétaires. Des hommes et des femmes, travaillant, mais sans pour autant servir. Quelle chose étrange que cela. Dénudés de tout apparats décents, ces bons gens semblaient vivres et se réjouir de bien peu de chose. "Je ne les comprends pas." songeais-je alors. Comment sourire avec des tenues aussi désuètes? Comment rire sans servants pour nous départir de nos corvées? Ces êtres étaient incompréhensibles et pourtant si simplets... c'est probablement ce qui fit naitre mon intérêt pour eux. Aller dans les villages environnants devint alors une activité récurrente à laquelle mes parents ne se joignirent guère.

À dix ans, alors que j'observais les ouvriers à l'oeuvre une fois de plus, chose que j'avais apprise à faire seule en partie par lassitude de mes servants et d'autre part par une mauvaise manie à me le permettre avec ou sans permissions, un événement se produisit. Un ballon roula à mes pieds. La chose me prit suffisamment au dépourvue, moi frêle jeune fille assise à même l'herbe des pâturages avoisinants, que j'en bondis vivement sur mes deux jambes. À la suite de la petite boule rouge et luisante, un groupe d'enfants, à peu près de mon âge, accouraient pour récupérer leur bien. Des roturiers, ni plus ni moins. Des mots alors aussi innocents que "C'est notre ballon!" "Renvoie-le nous!" "Tu veux venir jouer?" leur échappèrent... s'ils avaient su ce que tout cela impliquait... Pour la première fois, je pu jouer. Jouer avec d'autres enfants, purement et simplement. J'en oubliais presque mon statut... jusqu'au moment des au-revoir...

"Non!" M'écriais-je. "Restez, on a pas fini de jouer!"
"On doit rentrés, nos mamans vont s'inquiéter..."
"Non! Vous êtes mes amis, vous m'appartenez maintenant!" Je pris alors la main du plus vieux d'entre eux, celui qui m'avait appris les règles du jeu. "Nous allons tous rentrés chez nous ensuite, à notre maison! Ma maison!" Dis-je les yeux emplis de joie et de bon sentiments.

Ils n'y crurent pas, et partirent en riant... rejoignant leurs mères... Comme ils étaient naïfs...

Le lendemain, ils m'étaient livrés, je ne su jamais comment s'y étaientt pris père et mère, mais il faut croire que mes larmes avaient suffit à les convaincre de la justice de cette... transaction. Ils étaient tous là! Mes nouveaux amis! Nous allions pouvoir avoir du plaisir comme nous en avions eut cette journée-là! J'étais aux anges, je m'épanouissais de joie! Mais j'étais bien la seule. Mes bons amis eux, pleuraient à chaudes larmes. Cela en vint même à me troubler quelque peu... N'étaient pas heureux que nous soyons de nouveau tous ensembles pour jouer? Je ne comprends pas... ces mots résonnaient et résonneront toujours dans ma tête. Pourquoi cette tristesse? Nous sommes ensembles maintenant! Ils seront toujours là pour jouer avec moi! On sera une grande famille! Ils n'avaient aucunes raisons d'êtres tristes... Ils devaient s'amuser... m'amuser. Mais qu'importe comment je leur demandais, ils refusaient et pleuraient... pleuraient encore... Choquée, je leur ordonnais finalement de jouer avec moi... l'un d'entre eux eut alors l'audace de crier non... il allait être le premier à être frappé de la main de mère. Cela prendrait quelques semaines encore, mais ils allaient comprendre leur place.

Trois ans se sont écoulés depuis leur arrivée, ils étaient seize au tout début, il n'en reste désormais plus que sept. Dispute, indiscipline et tiraillerie m'ayant menée à devoir, comme père l'avait bien spécifié, sévir quelques fois, mais la patience ayant ses limites, je décidais finalement de renvoyer ceux m'indisposant trop fortement. Je ne comprenais pas alors ce que signifiait le renvoie d'esclaves lorsqu'ils étaient de tels achats plutôt que des employés comme le restant de mes servants. Je n'avais cure de ce genre de détails, ils étaient mes objets, et ceux qui me déplaisaient devaient disposer tout bonnement.

Ce soir-là en était un comme les autres. J'étais aller me coucher tôt en vue d'une importante réception mondaine donnée en l'honneur, mais les besoins naturels me rattrapant, je dû me soustraire de mon plumard en vue d'une urgence d'hygiène. Comme je finissais de satisfaire cet élément incontournable de la vie, j'entendis le premier... le seconde le suivit peu de temps après. Je n'avais jamais entendus ce genre de son... cette note montante puis descendante... suivit par un silence si pesant... Pourtant, j'en sentais le sentiment... j'en percevais la terreur. Cela n'empêchait toutefois pas mes jambes de me porter dans la direction de cette mélodie éteinte... D'abord lentement, puis à pas de course, le coeur battant une charade qui m'était alors inconnue. J'arrivais alors à la section dédiée à ces possessions humaines chèrement acquises... Leurs portes étaient toutes fermées... Rien d'anormal... jusqu'à ce son déchirant, entre larmoiement et étouffement, ne résonne une nouvelle fois... S'éteignant comme les précédents presque aussi vite mais cette fois-ci suivit par les cris des autres...

Ça venait de la chambre de Jun. Ça pouvait sembler bête alors, mais je ne pus résister... résister à cet envie soudaine... de jeter un oeil. Ce que j'y vis? Rouge. La couleur rouge partout. Les derniers cris s'étaient étouffés depuis longtemps lorsque la poignée avait daignée glisser entre mes doigts... Mikoto était là, couvert de ce liquide pourpre de la tête au pied... la pointe d'une aiguille à tricot entre les mains... tout aussi écarlate. À ses pieds... nos amis inanimés... Sans que je comprenne pourquoi, je ne me sentis plus la force de bouger. J'étais là, et sidérer...À regarder mes précieux camardes éternellement endormis. Tremblottante... j'approchais. Tranquillement, mais surement, je me rapprochais.

"Pourquoi?" Dis-je distinctement alors que de moins en moins de pas nous séparais...
"Pourquoi?" Répétais-je d'un ton un peu plus énervé... et rouillé.

Je saisissais alors Jun par le col, n'osant le regarder pendant un bref instant, puis relevait finalement le regard humide sur lui avant de m'écrier en sanglots :

"POURQUOI!?! Vous êtes mes jouets! Vous... vous... TU n'avais pas le droit! On devait res... res... rester ensembles pour toujours! Tu as oublier Jun!?! Idiot! Idiot! Idiot! Ils sont à moi! Vous êtes à moi...! Vous ne pouvez pas..."

Je n'aurais alors pas le temps de placer un autre mot avant que l'épingle à tricot ne traverse sa gorge et qu'il ne se l'ouvre entièrement de lui-même. Mes pupilles s'écarquillèrent... Son corps sombrait et toutes mes complaintes périrent en même temps que lui. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Père et mère jurent encore n'être accourus, que grâce au son strident que je ne me souviens pas avoir poussée avant qu'ils ne me retrouvent... Engluée de sang contre la poitrine de ce qui avait été mon jouet favori...

La vie reprit son cours normal pour une famille de notre genre par la suite. Toujours entourée par de multiples servants, je continuais à grandir et à m'embellir... tout comme mon éducation se peaufinait et notre richesse s'accumulait. Père étant un fier haut gradé dans la marine, et mère célèbre juge de son état. Moi, j'étais et suis toujours destinée à leur succéder. Je serai Duchesse et en va donc tout ce qui vient avec... argent, pouvoir et bonne tenue. Ais-je tirée une leçon du passé? En effet. J'ai compris que tous les jouets sont éphémères et voués à se briser. Il vaut donc mieux ne pas trop s'en enticher. Voilà la mentalité qui m'amena... jusqu'à aujourd'hui. Un jour radieux où mon nom est loin d'être un inconnu parmi les rangs de l'aristocratie de ce monde de piraterie, et où, je crois pouvoir dire, avoir développée tout autant d'adresse à me débrouiller physiquement qu'oralement. Après tout, dans ce monde d'aujourd'hui trop souvent souillée par le sang des immondices, une noble doit savoir se défendre et écraser la vermine de ses propres mains n'est-il pas? Il est bon de noté que je possède désormais mon propre domicile puisque j'ai récemment choisie de vivre en dehors de la demeure familiale... au moins pour un temps.

   
>> Test RP

   
Voilà deux semaines qu'il est là, et déjà j'en suis retournée. Je ne sais pas qui il est, ni d'où il vient... Tout ce que je connais de ce jeune homme, à la courte chevelure de blé et de ses yeux océaniques, est une titre. Esclave. Un mot lourd de sens et de sentiments pour moi. Père m'a récemment ramené ce nouveau jouet il y a quelques temps... Je ne sais pas ce qu'il lui a pris. Normalement, je suis la seule et unique personne qui choisi mes jouets de moi-même. Jamais père n'a eut le culot de m'en imposer un auparavant. Et c'est peut-être bien pourquoi celui-ci me plait autant... À vrai dire, je ne sais pas s'il me plait ou s'il m'intrigue simplement. Notre unique rencontre remonte à cette journée où on me l'a présenté. "Ce jeune homme est à toi" me dit-on. "Prends en soin." m'harcèle-t-on. Rage et mépris furent mes premières impulsions. Comment ne pourrais-je pas me sentir frustrée que de me faire imposer quelque chose? Quand bien même cela vient-il de mon paternel. La discussion fut acide et la conclusion amer pour moi. Un cadeau est un cadeau semble-t-il, et je n'étais pas autorisée à le refuser.

Depuis ce temps, je l'observe. Je le regarde être formé, sans jamais me montrer à lui. Nos servants, déjà mieux positionnés que ce "pauvre" homme, démontrent leur savoir-faire et enseignes à ce nouvel arrivant la consistance de ses nouvelles assignations. Étonnamment docile, je ne peux que m'étonner de le voir aussi indéfectiblement se soumettre aux consignes. Ce n'est qu'une question de temps... un quelques de mois, de jours, voir d'heures avant qu'il ne se brise et fane comme n'importe quel autre de son espèce. Je le sais et c'est pourquoi je refuse de m'y attacher. Pourtant... lorsque je le vois, comme à cette époque, je me sens mal de le lâcher des yeux. Comme si un regard pouvait suffire à empêcher un jouet de casser... Stupide que je suis. Distraite aussi...

"Bonjour, Dame Sonohara."

Je sursaute presque aussi fortement que mon coeur trésaille aux confins de ma poitrine. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de quoi... ou plutôt de qui il s'agit. Mes réflexions ont donc été suffisamment lourdes pour réussir à étouffer son approchée? Tsssss. Je ne lui accorde pas mon regard, c'est bien trop pour quelqu'un comme lui. Je suis d'autant troublée d'avoir été ainsi prise au dépourvue que frustrée de mon erreur. Nous n'aurions pas dû nous voir. Pas aujourd'hui.

"Je te croyais en formation aujourd'hui."
"Ma formation est achevée, Dame Sonohara. Je suis désormais prêt à obéir, et à servir."
"Très bien, en ce cas, rend toi utile et accours donc donner un coup de main à mes chères dames de chambres."
"Bien, Dame Sonohara."

Et il disparait. Disposant ainsi de sa personne et me livrant de nouveau à mon trouble solitaire. Pourquoi sa proximité, depuis le premier instant, me cause-t-elle un tel émoi? Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Ce n'est qu'un jouet, il n'est pas censé être autre chose que simple divertissement. Un divertissement et non pas un engouement... une obsession.


Le jour suivant, je dispose de la demeure au profit de cette clairière où j'ai pris l'habitude de m'évader en toute impunité. Mes femmes de chambres paniqueront, mais n'ont-elles pas seulement à être plus vigilantes? De toute manière, grand mal leur en serait de tenter d'aller à l'encontre de mes envies. Je suis une Sonohara, personne ne m'impose quoi que ce soit. Et ici, entre ses branchages féériques et cette tranquillité naturelle, je suis plus encore. Je ne suis pas simple duchesse à en devenir, je suis reine. Personne pour me contrarier, personne pour s'élever au dessus de moi. Que moi, et mon monde. Lascivement, je m'étends dans l'herbe chaude de ce creux du boisé, la tête tournée vers le ciel, je me laisse immergée par les flots de mon antre secrets... Et alors que l'eau de mes songes menace de m'engloutir...

"Puis-je, Dame Sonohara?"

Encore une fois, je bondis, mais cette fois-ci, au sens propre du terme. La seconde de mon allongement désormais révolue par un brusque redressement de la partie supérieure de mon corps. Encore!?!

"Que diable fiche-tu donc ici!?! Serais-tu mal avisé au point de te croire autoriser à me suivre?"
"Mon devoir est de suivre, protéger et servir."

Je le baffe alors, sans vergogne, sans façon, le plat de ma main résonne contre la rondeur de sa joue. Il ne bronche pas, acceptant tout bonnement la remontrance... Le plus bête dans cette histoire étant que ma paume se trouve probablement aussi douloureusement rougie que la chair de son visage au moment de l'impacte. Pourtant, je ne relève pas ce picotement que procure cette rougeur. Je suis bien plus orgueilleuse que cela et je n'ai pas fini de me faire comprendre.

"Je ne t'ai pas autorisée à me répondre. Apprends où est ta place."
"..."
"Tu apprends vite au moins. Tu peux t'exprimer maintenant."
"Bien, Dame Sonohara. Veuillez pardonner ma bévue."
"Je suppose qu'une femme aussi généreuse que moi se doit d'accorder son pardon de temps à autre. Mais que je ne t'y reprenne pas."
"Bien, Dame Sonohara."

C'est ainsi que je le laisse finalement mettre un premier pied dans l'encadré de la toile représentant ma vie. Très vite, peut-être trop, ses couleurs s'ajoutent et se mêlent aux miennes. Là où il n'est que simple spectateur les premiers jours, il devient rapidement un acteur principale de la pièce. Ce sanctuaire devient notre sanctuaire. Mes joies deviennent nos joies. Mon coeur devient son coeur. Je ne le déduis pas. Je ne le comprends pas. Je le vis.

"Est-ce que ça va, Misa-hime?"
"Oui, ça va Dylan." C'est moi qui lui ai dit de m'appeler ainsi.
"Vous savez que je tiens à vous Misa-hime... Vous ne devez rien me cacher."

Ces mots me font sourire. Ses yeux me chavirent. Son être m’enivre. Je le sais maintenant. Je suis amoureuse. Nous sommes amoureux. Les airs tendres, et les mains nouées à son cou, je me risque à un baiser, un simple frôlement de mes lèvres contre les siennes, comme nous avons pris habitude de faire en cet enceinte propre à nous deux seulement. Je me sens bien... je sais que ce que je fais est mal, mais je me sens si bien. Que se soit le soleil cajolant nos corps, ou ses bras me protégeant d'ennemis imaginaires, je ne puis que me délecter de cette douce utopie. Éphémère sera ce moment, comme tous ceux l'ayant précédés, mais je ne me sens pas âme à me tourmenter. Nous sommes uns, et nous le sommes pour toujours. Pourtant, ce jour-là, je le trouve... plus distant... plus fatigué. Père le fait beaucoup travailler. Père sévit beaucoup plus que moi.

"Je devrais te retourner la question, Dylan."
"Vous connaissez déjà la réponse, Misa-hime."
"J'aimerais alléger ton fardeau... Peut-être si tu..."
"Votre père ne voudra jamais."

Il a raison. Il a raison et je le sais éperdument. Je suis sincère... j'aimerais pouvoir y faire quelque chose... J'aimerais tant. Je l'aime tant. Alors, sans que je comprenne ce qu'il se passe, il me prend les mains tout en douceur. Tendrement, délicatement et les apposent contre sa bouche.

"Enfuyons-nous, Misaki."
"... !?!"
"Vous savez que c'est une question de semaines avant que je ne m'écroule... nous devons partir..."
"Mais... je ne veux pas tout laisser derrière moi..."
"Vous m'aurez moi. Loin, loin d'ici. Dans cet endroit que j'ai appelé chez moi, nous pourrons le vivre, cet amour trop longuement interdit."

C'est absurde, c'est stupide. Et pourtant, quand je vois son regard se fondre dans le miens... sa bouche me susurrer son amour, je ne me sens pas de dire non. Il n'y a qu'un mot qui convienne à cette situation. Un seul.

"Oui."
"Quand?"
"Demain soir.  Nous quitterons ces lieux demain soir."


Puis la nuit tombe sur ce aujourd'hui, le tout en prévision du prochain demain. Les gens s'endorment. Leurs songent se taisent alors que mes craintes s'éveillent.

"Mikoto..."

Je le vois encore... ce pauvre jouet brisé. Lui aussi, bien que je fus trop jeune à l'époque pour le comprendre, je l'ai aimée... à sa façon. J'ai peur. Et si Dylan se brise à son tour? Qu'adviendra-t-il de moi, s'il brise alors que nous sommes au loin? Que deviendrai-je sans mon jouet favori? Que ferai-je sans jouets? Qu'avais-je fais, sans jouets... Il a raison, père risque de le briser... Il doit lui échapper. Il ne doit pas être comme Mikoto. Il ne doit pas être brisé... pas ainsi. Il ne...

"Je t'ai échappé..."
"Mikoto..."

Sa porte de chambre s'ouvre alors que j'y pénètre. Il relève la tête, mais ne dit pas un mot... se contentant de sourire aussi pénible ces douleurs rendent-ils cela. Lentement, je me hisse sur ses couvertures. Tendrement, je me blottis à ses côtés. Il en a l'habitude, c'est une sale manie des miennes.

"Tu es nerveuse?"
"Oui."
"Demain, tout ira mieux."
"Oui... demain, tout ira mieux."

Les minutes qui nous séparèrent des douzes coups de minuits me semblèrent ne durer qu'un court instant... un trop court instant au cours du quel, j'apprécie son être comme je le peux. Je lui ai amené un verre d'eau... il a toujours soif quand nous passons ainsi la nuit. La première gorgée est toujours la plus difficile, les autres ne sont que formalités. Pourtant, en ce nouveau début de jour, elles furent plus que cela. Je le regarde s'allonger de nouveau et me contente de suivre le mouvement comme je l'ai toujours fait. Il s'endort, mais il ne se réveillera pas. La "mort-aux-rats" s'en assurera. Je le sais. Je caresse ses traits détendus avec tout le velours que je puis témoigner. Ne t'inquiète pas mon amour, il ne te brisera pas. Tu ne m'échapperas pas, car je t'ai sauvé. Dors mon amour. Je t'aime, ta Misaki.
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  Informations IRL

 

    Prénom : Not your buisness    Age : 24 ans    Aime : Manga - jeux vidéos - animaux - robes - bikini - life    N'aime pas : Les fromages et les ptits vilains pas mignons    Personnage préféré de One Piece : Chopper    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Parfaite.    Fais du RP depuis : Longtemps?    Disponibilité : Variable tout comme mon horaire de travail ~    Comment avez vous connu le forum ? Je sais plus 8D


Dernière édition par Sonohara Misaki le Ven 10 Jan 2014 - 20:06, édité 9 fois
    Je suis prête pour mon test rp! J'aimerais toutefois qu'on remplace mon pseudo par "Sonohara Misaki" je vous prie. Merci d'avance!
      Bouh Tammy!
      Oui, moi je dis Tammy...

      Bref, je viens pour te filer ton test rp. navrée, mais ayant fini ta fiche hier à 5h, l'heure à laquelle je suis allée me coucher, j'ai pas eu la foi, comme promis, de te filer ton test. Alors je me rattraper maintenant. mais je tiens à dire que cette histoire m'a complètement faite vibrer. Je te laisserai peut-être plus tard le soin de découvrir en quoi et pourquoi ;)

      Tous les jouets sont éphémères et sont voués à se briser. C'est la leçon que tu as tiré de tout ça. Mais pourtant, souvent recluse malgré tout à cause de ton rang, tu réalises beaucoup de tes fantasmes en lisant, en imaginant ou en rêvant. Une vie au-dehors, peut-être, avoir des esclaves, parfois.
      C'est ainsi, un jour que ton père de retour d'un voyage quelconque les valises chargées de nouveaux jouets, t'offre cet homme. Ou plutôt ce jeune garçon, bien bâti, la vingtaine facile, dont la silhouette de forgeron et les yeux de marins font soudainement de lui le seul jouet digne d'intérêt. Il devient vite ton préféré. Et malheureusement, il a tout compris. Tu le réalises que le jour où, profitant de ces temps où tu l'accapares, il se sert de toi pour tenter de fuir cette condition qui le détruit lentement. Il a tout enduré pour toi, et maintenant tu entrevois pourquoi.

      Raconte nous la forme qu'à pris son coup-d'état et s'il fut un fiasco ou une franche réussite.

      Voilà! N'hésite pas si souci, on est pas loin, tu peux demander à en changer ou le modifier pour quelle raison que ce soit. Si besoin, question, envie de discuter, je t'invite sur la cb, par mp bla bla, tu connais la maison.

      Bouh!
      Rachel ♥️
      • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
      • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
      Voilà! Puisqu'on me l'a gentiment demandée, je ferai une correction générale de ma fiche et mon test rp (relecture seulement) demain. Merci de ne pas noté d'ici là! Je n'ai pas le temps immédiatement puisque je pars travaillée sous peu! Je upperai lorsque le tout sera prêt à l'évaluation!

      EDIT: Voilà! Test rp et fiche passés sous relecture! C'est pas parfait, contrairement à moi, mais c'est déjà un peu mieux j'imagine. Je vous laisse commenter/juger pour qu'on en finisse avec cette validatisation! èwé
        Bouh Misaki!
        Je viens pour ton premier avis! je t'ai déjà dit bienvenue, je t'ai déjà dit grosso-modo ce que je pensais de ta fiche, alors je vais te dire des trucs que tu ignores: faire un point forme exhaustif! ... Du moins jusqu'au test rp. il est 4h du mat', j'ai pas la foi de faire plus. On verra avec le second avis à la limite. Et sans plus tarder, voici donc *
        -je ne cherche pas à le cacher le moindre du monde --> Le moins du monde
        -cette peau aux ton de crème --> aux tons
        -la longueur de mon cuir chevelu --> What? x)
        -milles --> Mille, invariable.
        -dénudées d'intérêts --> o/ Dénués, ça me semble moins drôle, mais plus juste. ^^
        -Je suis duchesse, ou tout du moins, le saurais-je à la mort de père --> le serais-je. A moins que tu ne le saches qu'à la mort de ton père, mais je crois que c'est le verbe être, plutôt que savoir. ^^
        -Hé puis --> Et puis
        -Je ne doute pas un instant que nous puissions entamés --> que nous puissions entamer
        -la vie m'a sourit --> m'a souri.
        -Une superficie respectable qui me semblait, dès lors, incroyablement petite --> Là c'est un souci de concordance des temps. Tu sors dans un environnement gigantesque qui te change du jardin. c'est donc l'action courte de sembler qui s'inscrit dans les descriptions/actions longues de sorties. Qui me sembla dès lors.
        -déjà ma conquête commencerait ce soir-là --> du futur dans un récit au passé, allait commencer
        -cet univers qui entourait le miens --> qui entourait le mien
        -ce qu'il m'avait déjà été donnée --> ce qui m'avait été donné.
        -je sortis, escortez de plusieurs servants --> escortée
        -je pu jouer / je ne su --> je ne pus/sus
        -On doit rentrés / Nous allons tous rentrés --> rentrer
        -étaientt --> hihi ♥
        -mes larmes avaient suffit/nous en avions eut --> avaient suffi / avions eu
        -N'étaient pas heureux que nous soyons --> Il manque le sujet dans cette phrase. qui n'étaient pas heureux?
        -donnée en l'honneur, --> cette fois, on ne sait pas en quel honneur est la fête.
        -aucunes raisons --> Aucune est invariable. Aucune raison.
        -je leur ordonnais finalement / J'arrivais alors / Tremblottante... j'approchais / Je saisissais alors / puis relevait --> Les verbes du premier groupe au passé simple et à la première personne du singulier, donnent -ai. ordonnai/arrivai/approchai/saisis (trouvez l'intrus)/relevai
        -J'étais aller --> j'étais allé
        -je dû --> je dus, passé simple.
        -Je n'avais jamais entendus --> entendu
        -suivit par un silence / cette fois-ci suivit par --> suivi par
        -jusqu'à ce son déchirant [...] ne résonne --> deux constructions différentes. jusqu'à ce que ne résonne ou jusqu'à ce son déchirant qui résonna.
        -J'étais là, et sidérer --> sidérée
        -de moins en moins de pas nous séparais --> ce sont les pas qui séparent, et ils sont plusieurs. séparaient.
        -Tu as oublier --> oublié
        -grâce au son strident que je ne me souviens pas avoir poussée --> avoir poussé
        -Ais-je tirée --> ai-je tiré
        -Un jour radieux où mon nom est loin d'être un inconnu parmi les rangs de l'aristocratie de ce monde de piraterie, et où [...] avoir développée tout autant d'adresse à me débrouiller physiquement qu'oralement --> cette phrase... je l'ai pas comprise du tout...
        -ce monde d'aujourd'hui trop souvent souillée --> ce monde souillé
        -Il est bon de noté --> de noter
        -j'ai récemment choisie --> choisi
        ...Le point forme. ...Ah ben j'ai pas tardé, oui.

        Et au final, dans cette fiche, il n'y a vraiment que le point forme qui me chiffonne un peu. mais un tout petit peu, hein. Mettons que ça me froissonne. Pas tant à cause des fautes. ça c'est pas terrible. mais plus au niveau des temps et du style. Je vais chercher la lampe torche et je viens éclairer mes propos.
        Tout d'abord, les temps. Tu l'as vu, y'a quelques erreurs de concordance des temps dans cette fiche. Pour une raison simple, tu lie un récit au présent avec un récit au passé (histoire racontée par ton toi présent) et qui entraine ces quelques complications. En soi, c'est pas grave, probable que c'était juste pour la fiche, mais voilà, en ressort une impression d'hésitations, de brouillons et de phrases pas claires. Des phrases pas claires même si ce dernier point est surtout dû au style que tu donnes au récit. le style ultra soutenu et d'où transpire la suffisance et le rang de ton personnage. Une très bonne chose en soi, mais tu semble vite débordée par ces intentions et soit le vocabulaire tant à ne pas suivre (des phrases bancales, mal agencées, des mots pas forcément adaptés [pense au dictionnaire de synonymes du coup]) soit tu perds simplement le contrôle de tes phrases en voulant te faire plus grosse que le boeuf.
        Et c'est le seul souci. Et encore, souci... c'est vite dit. C'est par ce style que tu sors quelques belles, comme "Après tout, je n'étais alors que banal nourrisson au creux des bras maternels ne demandant que la cuillère d'argent dû à son rang" ou "Mes qualités sont milliers là où mes défauts ne sont qu'erreur de perception".

        Après, niet. J'ai envie de dire que j'ai fini. Les descriptions sont complètes, le personnage me file des frissons d'horreur à chaque fois (quand elle kidnappe "sans le vouloir/savoir" les gamins ou choisit de tuer son mec plutôt que de le voir partir/mourir. Et ce sans sembler réaliser la portée de ses actes...). Ca doit porter le nom d'horreurs candides ou un truc du genre. Parfaitement maîtrisé (ou alors j'y suis particulièrement sensible). Après, c'est pas une fiche parfaite, à encenser, mais tu lies originalité avec un bon personnage et un style qui se veut novateur ET adapté, ce qui reste un bon exploit. Et puis tu as réussi à prendre à contre-pied le test rp (ou alors j'avais pas été assez claire sur ce que je demandais) pour bien surprendre le lecteur. Et tu as même sû gérer le registre un peu plus romantique/fleur bleue qui semblait de mise au bon moment.
        Non, je n'ai vraiment rien de plus à dire.

        Si, je t'accorde les 800 Dorikis. J'aurais pu mettre un peu moins pour la forme, mais en fait, j'en vois pas l'utilité. ON verra avec le suivant. ^^

        Bouh!
        Rachel ♥
        • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
        • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
        Hello Tammy ! Me v'là donc pour ton deuxième avis sur ce perso, héhé.

        Et pour commencer par un bon point avant d'aborder la forme : j'ai plutôt beaucoup aimé, tiens. C'est cool ! Mais comme il faut bien commencer quelque part, j'entame la partie la plus fâcheuse à savoir la forme. Heureusement, je vais pas rester bien longtemps : Rachel a été largement exhaustif sur l'orthographe, à l'exception du test RP sur lequel j'vais pas insister, même s'il reste deux-trois coquilles à l'intérieur qui ne te seront pas signalés. Perso, les fautes, à la lecture, ça a tendance à me gêner, oui, sauf quand j'suis bien impliqué dans ce qui est dit, du coup en l'état, j'vais que très vaguement le reprocher. Sur la bio, y en a quand même un certain nombre faut le concéder, et le fait que tu n'aies pas justifié la fin de cette dernière m'a un poil donné une impression de saleté d'un coup, sur la fin. Les lignes qui d'un coup perdent leur régularité, ça m'a sauté aux yeux, donc j'ai pu que le relever. Mais bon, j'vais pas te pénaliser pour un truc du genre, j'te rassure. Juste, fais attention sur la mise en page, du coup. Parce qu'en plus de cette bourde, t'as tendance à faire de très longs paragraphes, du coup ça fait vite l'effet pavé, donc si ça dépasse un peu niveaux formes, ça se voit direct.


        Donc j'vais passer directement au fond des choses, en toute amitié, et commencer par les descriptions qui sont plutôt très convaincantes. Bon, l'aspect "Un pavé, bang" m'a un poil dérangé, parce que c'était pas le top niveau lisibilité, mais sinon c'est plutôt très bien tourné, très joliment écrit. L'une comme l'autre, on apprend ce qu'on veut savoir de ton personnage, sans se perdre dans un aspect scolaire pompeux et désagréable, du coup c'est mention très bien sur la question. Par conséquent, j'vais pas m'y étendre plus longtemps.

        Là où j'ai le plus à redire, c'est sur la bio, j'vais te concéder. Alors oui, c'est très bien écrit et le ressenti hautain que tu veux faire passer avec ta narration si posée, naïve et digne est juste rendu à la perfection. Tous les aspects de ton personnage sont là, dans tes mots, et ça c'est vraiment top. L'incompréhension de Misaki face aux choses de la vie est d'une justesse étonnante et les cruautés qu'imposent sa condition à ses congénères est horrifiante sans être gênante à qui le lit. Par contre, j'vais pas te cacher que j'ai moins accroché à cette mise en forme très scolaire et très ordonnée de la vie de ton personnage : "Ses premières années", "A 7 ans", "A dix ans"... J'trouve ça dommage que tu sois tombée dans cette facilité de narration pour la chronologie, parce que t'as prouvé maintes fois avant, comme après, que tu savais contourner les aspects bruts et scolaires des codes narratifs. Du coup, ça m'a un poil refroidi, sans pour autant gâcher le plaisir.

        D'autant que derrière, le test RP est d'un plutôt très gros niveau. Une fois d'plus, le style m'a totalement conquis, le cheminement des choses était simplement parfait et la conclusion m'a plus que surpris. J'ai pas su à quoi m'attendre tout du long, et j'pense que la solution que ton personnage a trouvé est loin de tout ce que j'aurais pu imaginer. Et c'qui est fou, c'est que ton introduction, ton fond de récit, comme ta conclusion pourtant sombre et triste, tu l'as fais avec une poésie et une mélancolie qui est juste au poil. J'aime beaucoup ce genre de tournures que t'emploies, cette façon de réunir innocence et gravité sous le même parapluie et ce romantisme, très simple, très vrai.

        En bref, j'suis conquis. Par ton style, par ton histoire, par le perso. Dommage que cette biographie soit un poil trop scolaire à mon gout et que pas mal de fautes se baladent quand même, parce que sinon c'était du haut standing tout le long. A la suite de calculs plus ou moins savants, j'partais sur du 780D, mais comme j'trouvais ça cruel de pas offrir le haut du panier et que j'aime bien les nombres ronds, j'vais t'accorder 800D à mon tour, c'qui te valide donc à la note maximale, dans l'idée.

        J'te souhaite donc un bon retour sur les mers d'OPR et j'attends impatiemment d'lire la suite des histoires de Misaki, tiens.

        Bisous Tam' !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t4587-marcheur-blanc-orgueilleux
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