>> Sonohara Misaki
une image 200*300 | Pseudonyme : Duchesse Age: 19 ans Sexe : Femme Race : Humaine Métier : Noble (Duchesse héritière) Groupe : Civils But : Atteindre les hautes sphères de la grandeur et se divertir. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : - Équipements : Un chien? Oui oui, un chien tout bonnement. Pas super dog ou quoi que ce soit, juste un chien. (Techniquement, je ne l'aurai pas encore, mais je compte l'intégrer au fur des rps.) Des trillions de peluches/poupées à sa demeure. Pour combattre... une épée banale de style rapière. Codes du règlement (2) : Parrain : - Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique Je ne saurais dire s'il est approprié de parler de moi de la sorte, mais la vérité étant celle que seule moi suis apte à percevoir, je me ferai donc un plaisir de vous l'exposer dans les moindres détails. Sachez, avant toute chose, que je suis une oeuvre d'art. Une réussite de toutes les facettes exploitables de mon corps, et une fierté pour mon nom. Je suis l'héritière de la famille Sonohara, et je ne cherche pas à le cacher le moindre du monde. C'est bien pourquoi, je me complais aisément à revêtir les plus belles de mes parures pour couvrir cette peau aux ton de crème. Par parures, j'entends bien évidemment parler des plus coûteuses soieries qu'il me soit donnée de trouver pour confectionner des robes toutes plus originales et uniques les unes que les autres. Ce n'est que très rarement que vous pourrez me voir endosser le même accoutrement. Il est d'autant plus singulier que de me voir nouer ma chevelure que je préfère largement dénudée des contraintes tel que la queue de cheval ou autres frivolités du genre. Le marron foncé de cette chevelure soyeuse ne mérite-t-il pas le droit à sa liberté après tout? Je ne puis d'ailleurs que me vanter de la longueur de mon cuir chevelu qui ne fait qu'agrémenter, selon moi, le mur de ma splendeur. De violet est naturellement teintée mon iris. Un coloration des moins orthodoxe qui m'a déjà valu bien des éloges. Je suis belle, c'est tout ce que je peux vous résumer. J'aime à croire que même sans les milles et un froufrous de dentelle dont je me couvre, je reste une beauté incarnée. Comment mes traits, obtenus depuis une haute naissance, ne pourraient-ils pas m'accorder ce caprice? Je suis la belle, et vous êtes la bête. Je ne crois pas pouvoir le répéter trop souvent. Que se soit la brillance de mon regard, la douceur satinée de ma peau ou bien même l'éclat de mon sourire, rien de ce que j'ai à offrir ne peut être surpassé par le commun du peuple. La bassecours de la société étant bien trop démunie pour se permettre le luxe de s'offrir une enfant aussi agréable de vision que je le suis. Ce sont là des mots, que père et mère m'ont longuement répétés et je ne serais les remettre en question. >> Psychologie Mes qualités sont milliers là où mes défauts ne sont qu'erreur de perception. De par ma noble ascendance, une éducation très stricte m'a été donnée. Les bonnes manières me sont donc innées, contrairement à nombre de nos concitoyens, à l'image de ma finesse et mon élégance. La prestance est, selon moi, un atout de choix. C'est pourquoi, je n'hésite jamais à m'afficher comme étant la figure d'importance dans une salle. À bien y penser, mon statut de duchesse fait de moi quelqu'un de si haut dans la caste de notre société, que je ne puis que me contraindre à devoir regarder la bassesse du monde qui m'entoure. Comment diable ai-je pu survivre si longtemps dans ce monde pétri par la présence trop diffuse de ces immondices que nous nommons le peuple? je ne le sais point moi-même. J'aime à croire que chacune de ces petites fourmis n'est rien d'autre qu'un jouet de plus dans mon immense coffre aux trésors. Que de petites poupées, dénudées d'intérêts en dehors de celui de me complaire jusqu'au moment du bris. On m'a parfois dite comme étant manipulatrice, mais je crois simplement que les concernés ignorent encore leur place en ce monde. Je suis duchesse, ou tout du moins, le saurais-je à la mort de père et mère. C'est pourquoi j'ai ce droit que de me servir du moindre d'entre eux si cela me sied. Ils sont le commun et je suis l'exceptionnelle. Je ne pourrais pas être moins qu'une reine en comparaison de ces malotrus. À moi donc de décider ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. C'est une chose que même mes servants les plus récents ont appris à comprendre. Vous devriez donc être en mesure de vous y accoutumer assez rapidement. Hé puis, je ne suis pas forcément une dictatrice vous savez? J'aime bien me mêler à la foule en quelques occasions. Votre valeur est certes dérisoire, mais parfois, le moins coûteux des présents est celui qui nous sied davantage. Je ne doute pas un instant que nous puissions entamés tous ensembles, une très bonne relation! J'espère uniquement que vous saurez m'amuser suffisamment longtemps pour que nous puissions nous qualifier de connaissances. Moi, future duchesse du clan Sonohara, Sonohara Misaki, vous salue et vous souhaite la bonne journée. >> Biographie Les premières années de ma vie ne sont certainement pas les plus propices à une histoire médusante. Après tout, je n'étais alors que banal nourrisson au creux des bras maternels ne demandant que la cuillère d'argent dû à son rang. La famine est une chose que je ne connaissais pas et que je n'ai toujours pas connue. Enfant unique dans une famille au nom aussi prestigieux que pouvaient être garnis les coffres constituant sa fortune, ce n'est pas qu'au sens figuré que la vie m'a sourit. Les premières années furent douces et soyeuses. À l'âge de 5 ans à peine, on m'attribuait déjà mon premier valet de chambre. Un jeune homme alors, qui n'est plus désormais. Triste commodité du renouvellement de personnel. Mais pour en revenir au passé, je vous ferai le plaisir d'oublier les passages ennuyeux de mon quotidien pour me charger des faits qui ont réellement menés à ce que je suis. À l'âge de 7 ans se situe le premier pallier... la réalisation d'une utopie : La première sortie en dehors des murs de la résidence principale. À la base, ce ne devait être qu'un aller vers une de nos résidences secondaires à l'occasion d'une célébration en mon honneur, mais pour moi, s'était un tournant. Jamais encore je n'avais quittée l'enceinte de la demeure... Le plus vaste paysage que mes yeux avaient alors contemplés était l'aire du jardin de notre manoir. Une superficie respectable qui me semblait, dès lors, incroyablement petite. Comment aurais-je pu imaginer que le monde était si vaste? Comment percevoir la grandeur de cet univers qui entourait le miens? Je ne pouvais que me sidérer de cette infinité de possibilités et de ce défilé d'endroits qu'il me restait encore à conquérir. Ce jour-là, je compris que mon monde avait encore bien plus à m'offrir que ce qu'il m'avait déjà été donnée d'obtenir. J'allais devoir parcourir encore une longue route pour pouvoir me saisir de tout ceci... Et pourtant, déjà ma conquête commencerait ce soir-là... car au courant de cette soirée en mon nom, j'allais prendre en main les coeurs de mes invités. La même année, je sortis, escortez de plusieurs servants, pour explorer les alentours de la résidence. Cette initiative ne plaisait guère à père, encore moins à mère, toutefois, le premier voyage avait fait naître en moi un besoin que la jeune pousse d'avant n'avait jamais ressentie... Je voulais voir. Je voulais découvrir... Et ce jour-là, je découvris en effet. Ma découverte se résumant en un mot : Prolétaires. Des hommes et des femmes, travaillant, mais sans pour autant servir. Quelle chose étrange que cela. Dénudés de tout apparats décents, ces bons gens semblaient vivres et se réjouir de bien peu de chose. "Je ne les comprends pas." songeais-je alors. Comment sourire avec des tenues aussi désuètes? Comment rire sans servants pour nous départir de nos corvées? Ces êtres étaient incompréhensibles et pourtant si simplets... c'est probablement ce qui fit naitre mon intérêt pour eux. Aller dans les villages environnants devint alors une activité récurrente à laquelle mes parents ne se joignirent guère. À dix ans, alors que j'observais les ouvriers à l'oeuvre une fois de plus, chose que j'avais apprise à faire seule en partie par lassitude de mes servants et d'autre part par une mauvaise manie à me le permettre avec ou sans permissions, un événement se produisit. Un ballon roula à mes pieds. La chose me prit suffisamment au dépourvue, moi frêle jeune fille assise à même l'herbe des pâturages avoisinants, que j'en bondis vivement sur mes deux jambes. À la suite de la petite boule rouge et luisante, un groupe d'enfants, à peu près de mon âge, accouraient pour récupérer leur bien. Des roturiers, ni plus ni moins. Des mots alors aussi innocents que "C'est notre ballon!" "Renvoie-le nous!" "Tu veux venir jouer?" leur échappèrent... s'ils avaient su ce que tout cela impliquait... Pour la première fois, je pu jouer. Jouer avec d'autres enfants, purement et simplement. J'en oubliais presque mon statut... jusqu'au moment des au-revoir... "Non!" M'écriais-je. "Restez, on a pas fini de jouer!" "On doit rentrés, nos mamans vont s'inquiéter..." "Non! Vous êtes mes amis, vous m'appartenez maintenant!" Je pris alors la main du plus vieux d'entre eux, celui qui m'avait appris les règles du jeu. "Nous allons tous rentrés chez nous ensuite, à notre maison! Ma maison!" Dis-je les yeux emplis de joie et de bon sentiments. Ils n'y crurent pas, et partirent en riant... rejoignant leurs mères... Comme ils étaient naïfs... Le lendemain, ils m'étaient livrés, je ne su jamais comment s'y étaientt pris père et mère, mais il faut croire que mes larmes avaient suffit à les convaincre de la justice de cette... transaction. Ils étaient tous là! Mes nouveaux amis! Nous allions pouvoir avoir du plaisir comme nous en avions eut cette journée-là! J'étais aux anges, je m'épanouissais de joie! Mais j'étais bien la seule. Mes bons amis eux, pleuraient à chaudes larmes. Cela en vint même à me troubler quelque peu... N'étaient pas heureux que nous soyons de nouveau tous ensembles pour jouer? Je ne comprends pas... ces mots résonnaient et résonneront toujours dans ma tête. Pourquoi cette tristesse? Nous sommes ensembles maintenant! Ils seront toujours là pour jouer avec moi! On sera une grande famille! Ils n'avaient aucunes raisons d'êtres tristes... Ils devaient s'amuser... m'amuser. Mais qu'importe comment je leur demandais, ils refusaient et pleuraient... pleuraient encore... Choquée, je leur ordonnais finalement de jouer avec moi... l'un d'entre eux eut alors l'audace de crier non... il allait être le premier à être frappé de la main de mère. Cela prendrait quelques semaines encore, mais ils allaient comprendre leur place. Trois ans se sont écoulés depuis leur arrivée, ils étaient seize au tout début, il n'en reste désormais plus que sept. Dispute, indiscipline et tiraillerie m'ayant menée à devoir, comme père l'avait bien spécifié, sévir quelques fois, mais la patience ayant ses limites, je décidais finalement de renvoyer ceux m'indisposant trop fortement. Je ne comprenais pas alors ce que signifiait le renvoie d'esclaves lorsqu'ils étaient de tels achats plutôt que des employés comme le restant de mes servants. Je n'avais cure de ce genre de détails, ils étaient mes objets, et ceux qui me déplaisaient devaient disposer tout bonnement. Ce soir-là en était un comme les autres. J'étais aller me coucher tôt en vue d'une importante réception mondaine donnée en l'honneur, mais les besoins naturels me rattrapant, je dû me soustraire de mon plumard en vue d'une urgence d'hygiène. Comme je finissais de satisfaire cet élément incontournable de la vie, j'entendis le premier... le seconde le suivit peu de temps après. Je n'avais jamais entendus ce genre de son... cette note montante puis descendante... suivit par un silence si pesant... Pourtant, j'en sentais le sentiment... j'en percevais la terreur. Cela n'empêchait toutefois pas mes jambes de me porter dans la direction de cette mélodie éteinte... D'abord lentement, puis à pas de course, le coeur battant une charade qui m'était alors inconnue. J'arrivais alors à la section dédiée à ces possessions humaines chèrement acquises... Leurs portes étaient toutes fermées... Rien d'anormal... jusqu'à ce son déchirant, entre larmoiement et étouffement, ne résonne une nouvelle fois... S'éteignant comme les précédents presque aussi vite mais cette fois-ci suivit par les cris des autres... Ça venait de la chambre de Jun. Ça pouvait sembler bête alors, mais je ne pus résister... résister à cet envie soudaine... de jeter un oeil. Ce que j'y vis? Rouge. La couleur rouge partout. Les derniers cris s'étaient étouffés depuis longtemps lorsque la poignée avait daignée glisser entre mes doigts... Mikoto était là, couvert de ce liquide pourpre de la tête au pied... la pointe d'une aiguille à tricot entre les mains... tout aussi écarlate. À ses pieds... nos amis inanimés... Sans que je comprenne pourquoi, je ne me sentis plus la force de bouger. J'étais là, et sidérer...À regarder mes précieux camardes éternellement endormis. Tremblottante... j'approchais. Tranquillement, mais surement, je me rapprochais. "Pourquoi?" Dis-je distinctement alors que de moins en moins de pas nous séparais... "Pourquoi?" Répétais-je d'un ton un peu plus énervé... et rouillé. Je saisissais alors Jun par le col, n'osant le regarder pendant un bref instant, puis relevait finalement le regard humide sur lui avant de m'écrier en sanglots : "POURQUOI!?! Vous êtes mes jouets! Vous... vous... TU n'avais pas le droit! On devait res... res... rester ensembles pour toujours! Tu as oublier Jun!?! Idiot! Idiot! Idiot! Ils sont à moi! Vous êtes à moi...! Vous ne pouvez pas..." Je n'aurais alors pas le temps de placer un autre mot avant que l'épingle à tricot ne traverse sa gorge et qu'il ne se l'ouvre entièrement de lui-même. Mes pupilles s'écarquillèrent... Son corps sombrait et toutes mes complaintes périrent en même temps que lui. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Père et mère jurent encore n'être accourus, que grâce au son strident que je ne me souviens pas avoir poussée avant qu'ils ne me retrouvent... Engluée de sang contre la poitrine de ce qui avait été mon jouet favori... La vie reprit son cours normal pour une famille de notre genre par la suite. Toujours entourée par de multiples servants, je continuais à grandir et à m'embellir... tout comme mon éducation se peaufinait et notre richesse s'accumulait. Père étant un fier haut gradé dans la marine, et mère célèbre juge de son état. Moi, j'étais et suis toujours destinée à leur succéder. Je serai Duchesse et en va donc tout ce qui vient avec... argent, pouvoir et bonne tenue. Ais-je tirée une leçon du passé? En effet. J'ai compris que tous les jouets sont éphémères et voués à se briser. Il vaut donc mieux ne pas trop s'en enticher. Voilà la mentalité qui m'amena... jusqu'à aujourd'hui. Un jour radieux où mon nom est loin d'être un inconnu parmi les rangs de l'aristocratie de ce monde de piraterie, et où, je crois pouvoir dire, avoir développée tout autant d'adresse à me débrouiller physiquement qu'oralement. Après tout, dans ce monde d'aujourd'hui trop souvent souillée par le sang des immondices, une noble doit savoir se défendre et écraser la vermine de ses propres mains n'est-il pas? Il est bon de noté que je possède désormais mon propre domicile puisque j'ai récemment choisie de vivre en dehors de la demeure familiale... au moins pour un temps. >> Test RP Voilà deux semaines qu'il est là, et déjà j'en suis retournée. Je ne sais pas qui il est, ni d'où il vient... Tout ce que je connais de ce jeune homme, à la courte chevelure de blé et de ses yeux océaniques, est une titre. Esclave. Un mot lourd de sens et de sentiments pour moi. Père m'a récemment ramené ce nouveau jouet il y a quelques temps... Je ne sais pas ce qu'il lui a pris. Normalement, je suis la seule et unique personne qui choisi mes jouets de moi-même. Jamais père n'a eut le culot de m'en imposer un auparavant. Et c'est peut-être bien pourquoi celui-ci me plait autant... À vrai dire, je ne sais pas s'il me plait ou s'il m'intrigue simplement. Notre unique rencontre remonte à cette journée où on me l'a présenté. "Ce jeune homme est à toi" me dit-on. "Prends en soin." m'harcèle-t-on. Rage et mépris furent mes premières impulsions. Comment ne pourrais-je pas me sentir frustrée que de me faire imposer quelque chose? Quand bien même cela vient-il de mon paternel. La discussion fut acide et la conclusion amer pour moi. Un cadeau est un cadeau semble-t-il, et je n'étais pas autorisée à le refuser. Depuis ce temps, je l'observe. Je le regarde être formé, sans jamais me montrer à lui. Nos servants, déjà mieux positionnés que ce "pauvre" homme, démontrent leur savoir-faire et enseignes à ce nouvel arrivant la consistance de ses nouvelles assignations. Étonnamment docile, je ne peux que m'étonner de le voir aussi indéfectiblement se soumettre aux consignes. Ce n'est qu'une question de temps... un quelques de mois, de jours, voir d'heures avant qu'il ne se brise et fane comme n'importe quel autre de son espèce. Je le sais et c'est pourquoi je refuse de m'y attacher. Pourtant... lorsque je le vois, comme à cette époque, je me sens mal de le lâcher des yeux. Comme si un regard pouvait suffire à empêcher un jouet de casser... Stupide que je suis. Distraite aussi... "Bonjour, Dame Sonohara." Je sursaute presque aussi fortement que mon coeur trésaille aux confins de ma poitrine. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de quoi... ou plutôt de qui il s'agit. Mes réflexions ont donc été suffisamment lourdes pour réussir à étouffer son approchée? Tsssss. Je ne lui accorde pas mon regard, c'est bien trop pour quelqu'un comme lui. Je suis d'autant troublée d'avoir été ainsi prise au dépourvue que frustrée de mon erreur. Nous n'aurions pas dû nous voir. Pas aujourd'hui. "Je te croyais en formation aujourd'hui." "Ma formation est achevée, Dame Sonohara. Je suis désormais prêt à obéir, et à servir." "Très bien, en ce cas, rend toi utile et accours donc donner un coup de main à mes chères dames de chambres." "Bien, Dame Sonohara." Et il disparait. Disposant ainsi de sa personne et me livrant de nouveau à mon trouble solitaire. Pourquoi sa proximité, depuis le premier instant, me cause-t-elle un tel émoi? Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Ce n'est qu'un jouet, il n'est pas censé être autre chose que simple divertissement. Un divertissement et non pas un engouement... une obsession. Le jour suivant, je dispose de la demeure au profit de cette clairière où j'ai pris l'habitude de m'évader en toute impunité. Mes femmes de chambres paniqueront, mais n'ont-elles pas seulement à être plus vigilantes? De toute manière, grand mal leur en serait de tenter d'aller à l'encontre de mes envies. Je suis une Sonohara, personne ne m'impose quoi que ce soit. Et ici, entre ses branchages féériques et cette tranquillité naturelle, je suis plus encore. Je ne suis pas simple duchesse à en devenir, je suis reine. Personne pour me contrarier, personne pour s'élever au dessus de moi. Que moi, et mon monde. Lascivement, je m'étends dans l'herbe chaude de ce creux du boisé, la tête tournée vers le ciel, je me laisse immergée par les flots de mon antre secrets... Et alors que l'eau de mes songes menace de m'engloutir... "Puis-je, Dame Sonohara?" Encore une fois, je bondis, mais cette fois-ci, au sens propre du terme. La seconde de mon allongement désormais révolue par un brusque redressement de la partie supérieure de mon corps. Encore!?! "Que diable fiche-tu donc ici!?! Serais-tu mal avisé au point de te croire autoriser à me suivre?" "Mon devoir est de suivre, protéger et servir." Je le baffe alors, sans vergogne, sans façon, le plat de ma main résonne contre la rondeur de sa joue. Il ne bronche pas, acceptant tout bonnement la remontrance... Le plus bête dans cette histoire étant que ma paume se trouve probablement aussi douloureusement rougie que la chair de son visage au moment de l'impacte. Pourtant, je ne relève pas ce picotement que procure cette rougeur. Je suis bien plus orgueilleuse que cela et je n'ai pas fini de me faire comprendre. "Je ne t'ai pas autorisée à me répondre. Apprends où est ta place." "..." "Tu apprends vite au moins. Tu peux t'exprimer maintenant." "Bien, Dame Sonohara. Veuillez pardonner ma bévue." "Je suppose qu'une femme aussi généreuse que moi se doit d'accorder son pardon de temps à autre. Mais que je ne t'y reprenne pas." "Bien, Dame Sonohara." C'est ainsi que je le laisse finalement mettre un premier pied dans l'encadré de la toile représentant ma vie. Très vite, peut-être trop, ses couleurs s'ajoutent et se mêlent aux miennes. Là où il n'est que simple spectateur les premiers jours, il devient rapidement un acteur principale de la pièce. Ce sanctuaire devient notre sanctuaire. Mes joies deviennent nos joies. Mon coeur devient son coeur. Je ne le déduis pas. Je ne le comprends pas. Je le vis. "Est-ce que ça va, Misa-hime?" "Oui, ça va Dylan." C'est moi qui lui ai dit de m'appeler ainsi. "Vous savez que je tiens à vous Misa-hime... Vous ne devez rien me cacher." Ces mots me font sourire. Ses yeux me chavirent. Son être m’enivre. Je le sais maintenant. Je suis amoureuse. Nous sommes amoureux. Les airs tendres, et les mains nouées à son cou, je me risque à un baiser, un simple frôlement de mes lèvres contre les siennes, comme nous avons pris habitude de faire en cet enceinte propre à nous deux seulement. Je me sens bien... je sais que ce que je fais est mal, mais je me sens si bien. Que se soit le soleil cajolant nos corps, ou ses bras me protégeant d'ennemis imaginaires, je ne puis que me délecter de cette douce utopie. Éphémère sera ce moment, comme tous ceux l'ayant précédés, mais je ne me sens pas âme à me tourmenter. Nous sommes uns, et nous le sommes pour toujours. Pourtant, ce jour-là, je le trouve... plus distant... plus fatigué. Père le fait beaucoup travailler. Père sévit beaucoup plus que moi. "Je devrais te retourner la question, Dylan." "Vous connaissez déjà la réponse, Misa-hime." "J'aimerais alléger ton fardeau... Peut-être si tu..." "Votre père ne voudra jamais." Il a raison. Il a raison et je le sais éperdument. Je suis sincère... j'aimerais pouvoir y faire quelque chose... J'aimerais tant. Je l'aime tant. Alors, sans que je comprenne ce qu'il se passe, il me prend les mains tout en douceur. Tendrement, délicatement et les apposent contre sa bouche. "Enfuyons-nous, Misaki." "... !?!" "Vous savez que c'est une question de semaines avant que je ne m'écroule... nous devons partir..." "Mais... je ne veux pas tout laisser derrière moi..." "Vous m'aurez moi. Loin, loin d'ici. Dans cet endroit que j'ai appelé chez moi, nous pourrons le vivre, cet amour trop longuement interdit." C'est absurde, c'est stupide. Et pourtant, quand je vois son regard se fondre dans le miens... sa bouche me susurrer son amour, je ne me sens pas de dire non. Il n'y a qu'un mot qui convienne à cette situation. Un seul. "Oui." "Quand?" "Demain soir. Nous quitterons ces lieux demain soir." Puis la nuit tombe sur ce aujourd'hui, le tout en prévision du prochain demain. Les gens s'endorment. Leurs songent se taisent alors que mes craintes s'éveillent. "Mikoto..." Je le vois encore... ce pauvre jouet brisé. Lui aussi, bien que je fus trop jeune à l'époque pour le comprendre, je l'ai aimée... à sa façon. J'ai peur. Et si Dylan se brise à son tour? Qu'adviendra-t-il de moi, s'il brise alors que nous sommes au loin? Que deviendrai-je sans mon jouet favori? Que ferai-je sans jouets? Qu'avais-je fais, sans jouets... Il a raison, père risque de le briser... Il doit lui échapper. Il ne doit pas être comme Mikoto. Il ne doit pas être brisé... pas ainsi. Il ne... "Je t'ai échappé..." "Mikoto..." Sa porte de chambre s'ouvre alors que j'y pénètre. Il relève la tête, mais ne dit pas un mot... se contentant de sourire aussi pénible ces douleurs rendent-ils cela. Lentement, je me hisse sur ses couvertures. Tendrement, je me blottis à ses côtés. Il en a l'habitude, c'est une sale manie des miennes. "Tu es nerveuse?" "Oui." "Demain, tout ira mieux." "Oui... demain, tout ira mieux." Les minutes qui nous séparèrent des douzes coups de minuits me semblèrent ne durer qu'un court instant... un trop court instant au cours du quel, j'apprécie son être comme je le peux. Je lui ai amené un verre d'eau... il a toujours soif quand nous passons ainsi la nuit. La première gorgée est toujours la plus difficile, les autres ne sont que formalités. Pourtant, en ce nouveau début de jour, elles furent plus que cela. Je le regarde s'allonger de nouveau et me contente de suivre le mouvement comme je l'ai toujours fait. Il s'endort, mais il ne se réveillera pas. La "mort-aux-rats" s'en assurera. Je le sais. Je caresse ses traits détendus avec tout le velours que je puis témoigner. Ne t'inquiète pas mon amour, il ne te brisera pas. Tu ne m'échapperas pas, car je t'ai sauvé. Dors mon amour. Je t'aime, ta Misaki. |
Informations IRL
Prénom : Not your buisness Age : 24 ans Aime : Manga - jeux vidéos - animaux - robes - bikini - life N'aime pas : Les fromages et les ptits vilains pas mignons Personnage préféré de One Piece : Chopper Caractère : (définissez vous en quelques mots) Parfaite. Fais du RP depuis : Longtemps? Disponibilité : Variable tout comme mon horaire de travail ~ Comment avez vous connu le forum ? Je sais plus 8D
Dernière édition par Sonohara Misaki le Ven 10 Jan 2014 - 20:06, édité 9 fois