- #1 : Meet Rin.
- Thème:
- Réveille toi s’péce de lavette ! ‘Tain, aboulique comme ça à vingt-trois an, c’pas possib’ d’nos jours !
- Les chemises brunes sont arrivées ! Les femmes et les castrés d’abord, pas envie de mourir puceau !
- ICH BIN EIN BERLINER ! NO KILL NO KILL, NOT JEW !
- Spoiler:
- T’es qui sacr’bleu ! Tu viens pour me voler mes bijoux de famille aha c’est ça hein ! TU NE SAURAS JAMAIS OU LES TROUVER !
- Surtout qu’y s’pourrait qu’t’en ai pas du tout, d’roustons, avec ce truc là.
- Ah ouais ? Bah… Bah, t’as qu’à demandé à ta mère la tepu elle te dira !
- Comment tu connais l’job d’ma mère ‘foiré ? Tu travailles pour le MSA –Marine Security Agency, pour les plus incultes- hein ? HEIN ?! Saleté d’enfoiré de gouvernement.
- Nah, j’me disais juste que ça d’vait être dans les gênes, ce genre de truc.
- Bon, sinon, tu me dis qui tu es, comment t’es rentré là et pourquoi, tu s’rais gentille. Sinon j’pourrais m’énerver t’vois. Et quand j’m’énerve, voilà. Je m’énerve, quoi...
- ’Suis la meuf du Kuri, l’équipage qui t’a engagé. Not’ équipage va effectuer une mission dans l’coin, on m’a déposé ici juste pour quelques jours. D’ailleurs j’sais pas pourquoi y m’ont laissé ici…
- Bah, ptêt que c'est parce que t’es un peu chiante sur les bords, non ? avais-je souligné en entamant mon café du matin.
- Du coup, j’vais rester ici quelques temps, tiens. laissa-elle échapper sans tenir compte de ma boutade.
- Y’avait pas de garde robe du coup j’ai mis mes vêtements dans la vieille armoire. Y’avait quelques vieux documents, j’suppose que t’en avais plus besoin. J’les ai foutu à la corbeille. M’remercie pas surtout. On mange quand ? Pis quand est-ce que tu m’fais découvrir la ville ? Y’a un magasin de sucreries par ici ? Parc d’attraction, tout ça ?
Tel un soldat de troisième ordre qui se ferait réveiller par son général en chef, je me cabrai littéralement. Le soubresaut qui m’avait pris envoya ma carcasse en manque cruel de sommeil valser hors du matelas éventré qui me servait de lit, tandis que je criais sans pour autant comprendre ce qui arrivait :
Et je me redressais tout en continuant de bramer :
Pis je réalise que ce que j’viens d’dire, ça a aucun sens. ‘fin si, la meuf d’vant moi, elle avait bien une ch’mise brune. Plutôt bien décoltée même. ‘tain elle est pas mal en plus. Ouais un peu jeune mais voilà quoi. ‘faut bien faire dans le pédo un jour où l’autre, ou alors tu passeras pour un pd. Susu la punchline digne d’un rappeur commercial tu peux pas test.
Mais… Maintenant que j’y pense…
Avait-elle dit, en pointant sans pudeur mon slip rose spécial dodo, sans même tenir compte de la légère turgescence matinale qui en pointait. Mes joues tournèrent aussi rosace que la teinture de mon calebar tandis que je répliquais comme je pouvais :
Allez bam, un partout je remonte au score !
Ah ouais. Maintenant j'me souviens. J'partais pour la grande aventure dans quelques jours. J'avais trouvé un équipage de chasseurs de primes en partance vers Grand Line, matos fourni tout ça. M'fin, même, c'pas une raison pour rentrer chez les gens sans toquer, surtout à cette heure ci du matin. Surtout quand la maison en question appartient à un samourai. Car, oui, je suis un samourai hardi et fier en toutes circonst... Hardi ! Alors, osti d'calisse -clin d'oeil cousins du Québec susu- qu'on vienne pas m'faire chier comme ça chez moi !
Le liquide encore bien tiède remonta jusqu’au nez, arrachant quelques expectorations au passage. Une donzelle, ici ? Jor’, dans l’vieux apart’ délabré que j’louais ? Au milieu de tout ce dawa ? Jor qui risque de tomber sur une ou deux de mes « herbes exotiques » ? L’jor de meuf qu’t’es obligé de dormir sur l’canapé pour leur laisser le lit sous peine de pleurnichements incessants ? L’jor de meuf que j’ai pas ramené dans mon apart’ depuis que j’ai commencé à louer celui là ? Hors de que…
Stion…