Madon Nepter
Pseudonyme : Docteur Mad, "Doc" Age: 45 Sexe : Homme Race : Humain Métier : Scientifique indépendant : chimiste et physicien. Il pense aussi être cuisinier, mais il est déconseillé de toucher à ses soupes. Groupe : Civil (compte tenu du fait qu'il foutra certainement le bordel, pourra-t-il avoir une prime ?) But : Créer la fin du monde (oui oui, il est sérieux) Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Je comptais prétendre au Noro Noro, quand j'en aurai les moyens. C'est celui qui me semble le plus coller au type de mon perso. Équipements : Du matos portable de scientifique. Appareils de prélèvements, kits portables pour étudier sur le terrain, inclue aussi des trucs qui font boom et des machins qui font plash, pouvant lui permettre de se défendre. J'aimerais aussi qu'il puisse disposer d'un petit navire-labo doté d'un moteur artisanal pour pouvoir faire ses déplacements seuls, si c'est pas trop demandé. Codes du règlement (2) : Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique La quarantaine dépassée, le docteur a un physique qui ferait plutôt pencher le jugement d'un observateur aguerri sur la cinquantaine. Il a en effet déjà de nombreuses rides, et ses cheveux commencent à blanchir sur l'arrière. Physiquement, il fait donc une dizaine d'années de plus qu'en vérité. Et c'est plutôt paradoxal, parce qu'à côté, le mégalomane semble entretenir l'énergie et la vigueur d'un trentenaire... ou même, n'ayons pas peur des mots, d'un môme. Courant souvent à grande vitesse au lieu de marcher, bondissant partout lorsqu'il est en joie, piquant des crises de rages impressionnantes lorsqu'il est frustré, le scientifique ne manque pas de pep's. Le tout malgré un physique globalement rachitique et un teint blafard. Attardons nous sur son visage. Il a les traits très durs, les joues parfaitement creuses, des dents qui ressemblent davantage à des crocs et surtout, un nez proéminent et pointu comme c'est pas permis, et enfin un sourire mettant en valeur ses dents cariées et abandonnées à leur triste sort. Ajoutez à cela ses cheveux gras et décoiffés et vous n'obtenez pas une figure rassurante... Le docteur ne passe ainsi guère inaperçu par où il passe, et où qu'il aille, il n'est jamais acceuilli à bras ouverts. En plus ses yeux sont planqués derrière ses imposantes lunettes dont les verres sont flanquées de spirales. N'espérez pas le voir un jour les retirer de son gré, elles ont une grande valeur pour lui. Ces étranges lunettes violettes ont des vertus grossissantes, Madon étant myope comme une taupe. Néanmoins il les a aussi customisées un tantinet. Contrarié d'avoir une vue inférieure au commun des mortels, le docteur s'est employé à ajouter un système de "zoom" à ses binocles, par le biais d'un ingénieux système de lentilles très rudimentaire, mais aussi très efficace. Cela explique l'épaisseur de sa mouture. De nombreuses lentilles sont disponibles et peuvent lui permettre de grossir jusqu'à cinq fois ce qu'il aperçoit, le dotant ainsi d'une vision lointaine formidable. Son corps est recouvert d'une longue blouse, qui descend jusqu'aux bas de ses jambes. Il la porte perpétuellement (ne comptez pas sur lui pour la discrétion, comme je l'ai déjà précisé) comme ses lunettes, c'est un objet fétiche à ses yeux. Tâchée par des produits chimiques à divers endroits, voire partiellement brûlée au niveau des manches, elle porte tout simplement les vestiges de nombreuses expériences. Souvenirs, souvenirs ! Le savant serait capable de vous expliquer dans quel contexte chaque tâche a été faite, même si ce n'est qu'un reste de sauce qu'il a fait tomber pendant une session cuisine. Ses mains sont très abimées, cela vient surement du fait qu'il se les frotte entre elles comme un taré quand il essuie un succès. Cela fait partie de ses nombreux tocs physiques. Il a aussi des rictus déplaisants quand il perd le contrôle ou qu'il enrage. Il tape du pied frénétiquement quand il est stressé ou qu'il angoisse, ou que quelque chose capte son attention. Il a trop de tocs physiques pour les citer. Ca rend ses postures plutôt disgracieuses, toujours à tirer de sales tronches, à se frotter les mains et à ne pas tenir en place. Sa démarche est aussi particulière. Il court plus qu'il marche la plupart du temps, voire s'en va en sautillant comme un joyeux luron. Sa voix est à son image : variable et instable. D'ordinaire plutôt grave et monotone, elle vire parfois brutalement dans un aigüe lorsque des émotions fortes agitent le savant. Bien maigre, la constitution physique n'est pas son fort. Bon, comme sous-entendu précédemment, il est plutôt rapide. Il sait fuir, il l'a déjà fait de nombreuses fois. Ne comptez pas sur lui néanmoins pour donner des coups de poing puissants, ou résister à la charge d'un zoan. C'est bien un scientifique, non un guerrier. >> Psychologie Par où commencer... Par le plus obvious ? Madon est un mégalomane, au sens médical du terme. Mégalomane, et narcissique. Persuadé d'être le plus grand génie que la Terre peut porter aujourd'hui, il aime inspirer l'admiration, le respect, et la peur. Ce qui est rare, à vrai dire. Chaque idée qu'il trouve lui paraît géniale. CHAQUE idée. Cela peut-être effectivement quelque chose de pertinent comme l'invention d'un outil qui facilite l'avancée de ses travaux en cours. Cela peut aussi être l'idée d'essayer de capturer un dauphin pour le goûter. Il lui arrive de commencer de nombreux projets en même temps et de les abandonner subitement, même alors qu'il en voit le bout. Extrêmement instable et lunatique. Son humeur oscille au gré de ce qu'il entoure. Il peut être très agréable et serviable, puis vous insulter tout d'un coup parce que dieu sait quoi l'aura irrité. L'obliger à attendre peut par exemple être une cause de colère noire, le scientifique est d'une impatience bouillonnante, doublée d'une faible tolérance à la frustration. Quand il loupe une expérience, deux réactions-type : une rage frénétique où il cherchera à faire exploser tout ce qui l'a frustré, ou la tristesse profonde, où il se mettra à chialer. Bien volatile, en somme, comme certains produits qu'il manipule. Il peut vous parler de son projet de détruire le monde comme si de rien n'était et tout d'un coup, changer de sujet et vous causer de cuisine. Car oui, Madon est cuisinier ! Enfin, il se croit cuisinier. Ses préparations sont peut-être très bonnes, mais pour votre santé, évitez d'y goûter. Contrairement à un vrai cuisinier, le docteur cherche le goût, et uniquement le goût. C'est à dire que s'il fabrique un élément hautement toxique qui a une odeur sympathique, il en déduira souvent qu'il ajouterait une saveur succulente à un pot-au-feu. Etrangement, il ne goûte pas ses mixtures lui-même. Il prétend préférer vouloir laisser tout le plaisir aux autres, qu'un bon cuisinier doit mijoter des délices pour les autres, non pour lui-même.. Comme si son instinct de survie s'agitait en lui et inventait une excuse à la va-vite pour ne pas avoir à manger une saloperie. De manière générale, pas seulement en chimie et en cuisine, il aime créer. Il a une imagination débordante, mais aussi un peu déviante. Trouvant son inspiration dans la vie de tous les jours, un rien peut l'emporter dans des théories et des fantasmes qui échappent au commun des mortels. Son intelligence est très au dessus de la moyenne. Il n'a pas de chiffres précis mais sait qu'il pense très vite, qu'il possède une excellente mémoire, et que ses raisonnements logiques sont souvent très pertinents. A ce moment-là, ne peut-on pas lui accorder la qualité du génie qu'il fantasme d'être ? Pas vraiment. Car à côté, c'est zéro en compétences sociales. Maladroit avec les mots, il est souvent très gêné quand quelqu'un lui adresse la parole. Ne saisit pas tout systématiquement quand on lui parle, se déconcentre très vite, et en plus, bégaie. Compte tenu de son instabilité, il est fort difficile pour lui de tisser des liens durables. Pas impossible néanmoins, à condition de parvenir à supporter sa personnalité... explosive, et son égocentrisme. Le doc est de toute façon par nature un solitaire, qui erre d'îles en îles pour mener des expériences et études plus ou moins farfelues. Il a comme objectif final d'orchestrer la fin du monde. Son esprit malade perçoit difficilement les nuances, il a tendance à voir le mal partout. Ne disposant d'aucun respect inné pour la vie et pensant que le monde est naturellement mauvais, l'idée de le détruire le fait frissonner de plaisir. De manière générale, extrêmement nihiliste, il aime réduire des trucs à néant. Les explosions, le feu, le poison, sont ses chéris. Il a de nombreuses obsessions étranges, ainsi que des TOC. Il arrive qu'il se perde dans la contemplation d'une corde sur un navire, par exemple. Il serait facile de le considérer simplement comme un doux cinglé, perché sur son nuage, qui ne considère pas bien sa réalité... Un mec excentrique mais pas méchant, quoi. Mais non, c'est plus grave que ça. Il est littéralement perpétuellement à l'Ouest. Le plus dangereux chez lui, c'est qu'il ne se rend pas compte de ce qu'il fait. Pas du tout. Il est comme un enfant avec un kit de l'apprenti chimiste. De ce fait, il est hautement manipulable, et quelqu'un de suffisamment tordu pour utiliser ses capacités intellectuelles malgré tout remarquables pourrait facilement en faire son sbire... s'il arrive à supporter et canaliser son instabilité et ses sautes d'humeur. En résumé, il est à la fois un danger pour les autres et pour lui-même, une espèce d'âme perdue qui vit dans ses fantasmes et qui a perdu son ancrage avec la réalité. >> Biographie Avant de nous pencher sur la vie du savant et du pourquoi il a pété un plomb, étudions un peu la vie de ses parents. Yannah Nepter était ce qu'on peut appeler une marine incorruptible. Une colonelle de fer, fervente justicière, qui suivait le chemin d'idéaux qu'elle s'est tracée jusqu'au bout sans jamais regarder derrière elle. Une soldate d'exception, qui malgré son jeune âge, avait grimpé les échelons à vitesse grand V grâce à un pragmatisme et à un sens du devoir à toute épreuve. Kanon Nepter était son mari. Un ancien escroc errant qui s'était "rangé", après quelques années de prison, à une époque où Yannah était gardienne. C'est dans ce milieu carcéral que les deux amants ont commencé à flirter. D'abord attiré par la promesse d'une protection contre les caïds de la prison, Kanon céda aux avances de la gardienne par intérêt, et joua le jeu de l'amoureux distant pour la convaincre de sa sincérité. Ancien escroc... Non, on se refait pas. Cette étrange correspondance à sens unique devint peu à peu un réel amour, Kanon tomba sous le charme rude de sa soldate d'amante. Si bien qu'à sa sortie de prison, il partit s'installer chez elle, dans les quartiers habitables d'une grande base de la marine de l'entrée de Grand Line. Et de fil en aiguille, ils eurent un enfant unique, nommé Madon. "Il s'appellera Madon, Madon Nepter. Et on en fera quelqu'un de bien !" Pour résumer l'enfance du petit Madon, ce fut celle d'un enfant doué et surprotégé. De toute évidence, à l'école de la marine locale, Madon était un premier de la classe-type. Toujours dans ses bouquins, il ne prenait pas vraiment le temps de se trouver des amis. A cet âge là on ne comprend pas pourquoi les autres nous rejettent, mais dans le cas de Madon, c'était clairement parce qu'il était déjà un monsieur je-sais-tout, un cafteur et un fils à maman, qui effectivement était toujours là pour le remettre dans le droit chemin quand il s'égarait et venir réprimander les camarades de Madon qui venaient se moquer de sa vue de taupe. C'est dans cet état qu'il passa le début de sa vie, ne trouvant pas vraiment sa place parmi les autres enfants de marine, ne partageant ni leurs centres d'intérêt ni leurs sens de l'humour. Les gosses et les adolescents peuvent être bien cruels entre eux, Madon en fit les frais. Mais toujours passionné dans ses études, il profitait de tout son temps libre pour dévorer des traités théoriques sur diverses sciences. La science, ça le fascinait déjà. Elle lui paraissait être comme un grand terrain encore très inexploré, où tout était possible. Un outil qui lui permettrait de devenir quelqu'un, et de rendre fier ses parents. Depuis tout petit, on peut dire qu'il était déjà dans son monde. Le monde extérieur lui faisait peur, on entendait parler de violence, de piraterie, de révolutionnaires fanatiques, il ne voulait pas devenir un marine de terrain. Ca non. De toute façon ses compétences physiques ne lui auraient pour l'instant pas permis. Son père était plutôt distant avec lui, ne comprenant pas tout à fait son fils, et ayant probablement repris ses activités illégales dans le dos de sa chère épouse. L'amour de ses parents commençaient aussi à s'effriter, Madon le savait. Mais, à vrai dire, il s'en fichait aussi. Seule sa mère comptait pour lui, il était fier de lui rendre toutes ces années qu'elle avait passé à s'occuper de lui et à le protéger des méchants "autres" en devenant un brillant étudiant de science, désirant devenir chercheur réputé du gouvernement mondial. A 25 ans, il intégra une division de recherche du gouvernement à North Blue, en tant qu'apprenti, sur recommandation du professeur Stark, un chercheur réputé de la communauté marine qui alternait enseignement dans l'université locale et recherche à North Blue. Il fut placé sous la tutelle du professeur Stark, et l'assista dans ses travaux, qui consistaient pour la plupart à concevoir des moyens de propulsion efficaces pour les navires de la marine. Certains gaz explosifs et inflammables pouvaient être des pistes de recherche, utilisées comme moyens de poussée. Il put parfaire ses connaissances, notamment en chimie, grâce à ces quelques temps à manipuler des gaz parfois instables sous l'oeil vigilent de son tuteur. Passionné, il était aussi efficace. C'est ainsi qu'il se tailla, dans un premier temps, la réputation d'un apprenti motivé et prometteur dans le centre de recherche. Promu à ses 33 ans comme chercheur à part entière, il allait pouvoir gagner en liberté de mouvement dans ses sujets d'études. Finalement peu intéressé par les intérêts du gouvernement mondial, peu intéressé par les intérêts de quiconque autre que lui-même en fait, il comptait surtout tatonner un peu tout ce qui l'intéressait de près ou de loin, par pure curiosité scientifique. Il était tout de même payé à produire des résultats utilisables par le Gouvernement, alors il ferait le minimum syndical pour assurer son salaire, mais surtout, rester dans ce formidable laboratoire, et s'ouvrir à tout ce monde de science qui le faisait rêver tout petit ! Le docteur Stark supervisera toujours ses travaux, et ce vieux grigou était très à cheval sur les quotas. Le jeune chercheur le respectait et lui était infiniment reconnaissant de lui avoir ouvert la voie royale vers un bon laboratoire, mais il s'immisçait trop dans ses "projets" pour qu'il le considère maintenant autrement que comme son supérieur hiérarchique, malgré ces années de rapport maître/élève. Ses relations avec ses autres collègues se dégradèrent rapidement, Madon étant toujours à des années-lumières de leurs motivations. Bâclant souvent le travail pour lequel il était payé, il piquait aussi parfois le matériel de ses collègues pour mener ses propres expérimentations, certes intéressantes, mais surtout complètement hors sujet dans un laboratoire développant de nouvelles technologies pour le gouvernement et la marine. C'est peu après qu'il apprit la mort de sa mère au combat. Evidemment, cela lui fichu un coup, et fragilisa encore un peu un équilibre mental déjà influençable. C'était fixé, jamais il ne pourra montrer à sa mère le scientifique génial qu'il était devenu. Désormais, il se sentait seul au monde. Il ne pleura pas, ne geint pas. En fait, pendant un certain temps, cet événement l'endurcit et le rendit plus froid et insensible encore. Son panorama s'assombrit encore un peu dans les années suivantes, lorsque plusieurs projets "sensibles" du gouvernement filtrèrent du laboratoire et chutèrent dans les oreilles de citoyens. Des expériences gazeuses un peu louches menées par un comité de chercheurs talentueux payés grassement par le gouvernement pour construire une arme chimique à visée "dissuasives", soit-disant. Le tout dans ce laboratoire situé sur une île éloignée de seulement quelques dizaines de kilomètres d'une ville fortement peuplée... De quoi faire jaser. L'affaire fit grand bruit dans North Blue et menaçant de déborder sur les autres mers, le gouvernement se pencha sur la question et décida de mener une opération publique pour étouffer ce mauvais doute. Il fallait trouver des "responsables" à châtier. Des gens dont le comportement antisocial rend facile leur mise en cause et leur diabolisation... Des gens comme Madon Nepter, hein ? Il rendait dingue ses collègues avec ses expériences inutiles de toute façon, en plus de se permettre de voler des instruments aux autres scientifiques. Il fut décidé que ce sera lui qui portera le chapeau de l'affaire, car il est le coupable parfait. Solitaire, silencieux, amoral. Une vraie fripouille sans éthique qui fabriquait des armes dangereuses dans son coin dans le but de s'attirer la gloire et les faveurs des forces armées du gouvernement, oui ! Mais le gouvernement mondial ne touche pas à ça, non monsieur ! Le gouvernement, il licencie et punit ce genre de fauteur de troubles ! Et c'est ainsi que Madon fut arbitrairement mis à la porte, sans n'avoir aucune idée de la raison de son renvoi. Il ne savait même pas sur quoi travaillaient les autres secteurs de son laboratoire... Tellement replié sur lui-même, il n'avait pas remarqué à quel point il devenait un parasite pour les autres. C'est plus ou moins ici qu'il commença à sombrer dans la folie. Il s'exila, sa réputation sur North Blue étant faite. Pour subsister à ses besoins, il se trouva à la va-vite un job de cuisinier dans South Blue. Sans domicile fixe, approchant des quarante ans, il préférait économiser pour s'acheter du matériel scientifique et un petit navire pour continuer à mener ses propres expériences et études à travers le monde. Remarquant que certains produits chimiques avaient une senteur agréable, il les incorporait parfois dans les recettes du chef. Vous vous doutez d'où ça l'a mené... Le restaurant où il travaillait fut fermé, à la suite de plusieurs empoisonnements douteux. Une enquête fut menée, mais alors qu'elle débutait, le savant fou s'était déjà tiré loin. Sur East Blue, pour être précis. Voyages ! Son état mental se dégradait rapidement. Se sentant incompris par tout ceux qu'il croisait, il se mit en tête de détruire le monde, afin de montrer de quoi il était capable. Une lubie folle mais tenace, qui le poursuit encore aujourd'hui. Et maintenant... Notre chimiste déglingué erre d'îles en îles, ramasse des composants pour ses expériences, voire fait ses études en ville, mettant en danger les populations locales avec des vapeurs toxiques et des explosifs artisanaux... Un espèce de fléau voyageur jusqu'alors silencieux qui, aujourd'hui, se révèle. Pour progresser, il sait qu'il a besoin de devenir plus puissant, de s'enfoncer plus loin dans le monde. Il n'a pas peur du danger. Il ne le connaît pas ! Ses passions et ses buts obsessifs vont faire de sacrés dommages collatéraux si personne ne parvient à l'arrêter. Rempli d'une haine plus ou moins irrationnelle, rongé par le sentiment de n'avoir jamais été pris au sérieux, empli de souvenirs désagréables où on s'est servi de lui comme d'une tête de turc ou d'un bouc émissaire, considérant tout simplement sa vie comme une longue injustice, il n'est plus capable de percevoir le bien dans ce qui l'entoure. Plus rien ne le raisonnera désormais, car il cherche à prendre sa revanche sur un monde qu'il considère mauvais. Cette ancienne petite tête de premier de la classe parviendra-t-elle à détruire le monde ? >> Test RP Enfin le pied sur la terre ferme ! Deux jours en pleine mer pour quelqu'un qui n'a pas le pied marin, ça vous enterre un homme d'ennui. Mais le docteur Mad n'est pas un homme comme les autres ! Effectivement, le savant fou trouve toujours de quoi s'occuper lors de ses interminables séjours en pleine mer. Soit il prépare sa liste d'expériences à mener sur la prochaine île, soit il pêche pour confectionner un bon petit plat à vendre à sa prochaine escale. En l'occurence aujourd'hui, ayant appris par plusieurs rumeurs dans sa précédente escale qu'il y avait ici une flore luxuriante, très tenace, mais surtout envahissante et qu'elle menait la vie dure à la population locale, Madon avait travaillé en cours de route sur un fantastique désherbant surpuissant qui devrait grandement calmer la folie des grandeurs de la flore de l'île. Soucieux des détails, il avait pris soin d'ajouter à sa concoction un arôme de fraise ainsi qu'un colorant rose, conférant au produit final une senteur et une texture fruitée fort appétissantes. Il avait tellement hâte de passer à la phase de test ! Muni d'échantillons de sa nouvelle mixture, d'autres substances crées par hasard et qui attisaient sa curiosité, et enfin de quelques unes de ses bombes artisanales au cas où, il sauta de son modeste bateau sur le quai et couru comme un dératé en direction de la ville, à la recherche d'un terrain de test. Une fois engagé dans les rues pavées et étroites de la ville, il s'aperçut rapidement qu'effectivement, la végétation ici prenait ses aises, grimpant sur les façades des bâtiments et florissant sur les toits. Excité et focalisé sur l'admiration des grandes plantes dont il s'apprêtait à freiner la poussée, il calcula à peine à quel point la rue dans laquelle il était était bondée. Et ce qui devait arriver arriva... Un étrange personnage encapuchonné et masqué bouscula le savant tandis qu'il était perdu dans sa contemplation, faisant chuter son désherbant sur le sol. Terriblement contrarié, le docteur s'écria : Non ! NON ! Ca aurait marché, t-t-tout était prêt ! Passant sa ligne rouge vers la colère noire, il se mit à taper frénétiquement du pied en regardant ses précieux travaux commencer à attaquer le pavé, levant une légère fumée rose fushia et une odeur de fraise. Certains badauds interloqués s'arrêtèrent pour assister à la crise de nerfs de cet étrange personnage. D'autres passaient leur chemin, non désireux de s'attarder à proximité de cet espèce de cinglé. Ce sont ces derniers qui avaient raison, car le scientifique, à bout, jeta ses autres fioles par terre, sur le contenu de la première, provoquant une réaction... enflammée. Sous les cris des passants, le docteur se mit à courir dans la direction par laquelle l'énergumène qui avait tout fait rater était parti, bousculant à son tour les gens sur sa route. L'apercevant au loin, il lui hurla : HEY ! POUR QUI TU TE PRENDS, ENFLURE ? REVIENS PAR LA ! M'IGNORE PAS ! Voyant que le fautif s'engageait dans un espèce de souterrain, le savant redoubla de vitesse pour ne pas le perdre. Rentré à son tour dans le tunnel, Madon se retrouva face à une impasse, le plongeant dans l'incompréhension. Le masqué était parvenu à le duper ? Il venait de réussir à doubler le génie ? C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Madon s'acharna sur les murs, recherchant frénétiquement une quelconque entrée secrète, tout en ordonnant à sa cible de se montrer sans manquer de l'insulter. Il voulait le faire payer pour son impudence, lui foutre une fessé, lui faire boire sa nitroglycérine, n'importe quoi, mais le faire payer. Le docteur décida de retourner à son bateau chercher des explosifs pour faire sauter cette espèce de cave, mais il fut surpris par l'ouverture d'une porte dérobée dans un coin, qui laissa sortir sa bête noire, le même homme masqué qui a ruiné son expérience. Qui êtes vous ? Comment nous avez vous trouvés ? Je t'ai juste suivi, p-p-pauvre ahuri ! Retire ce masque quand j'te parle ! Le scientifique colla une tarte dans le masque de l'énergumène, le faisant tomber. Puis, pendant que cet infâme personnage essayait de cacher son visage, le docteur le prit au col et essaya de le soulever, mais se heurta à la carrure imposante de l'homme démasqué, qui le repoussa. Rapidement, plusieurs autres de ces étranges bestioles sortirent du passage secret, tous vêtus comme cet enflure. A moins que le savant ne se soit encore trompé et ait choppé le mauvais masqué ? L'un des hommes braqua un pistolet en direction du docteur, et commença une sommation : Décline ton identité, ou je te tue. Mon identité ? Je suis le docteur Mad, celui qui réduira ton petit monde à néant ! Et t-t-toi, pour qui tu te prends pour me parler comme ça ? Réduire le monde à néant ? Que veux-tu dire ? Ouais, le réduire en bouillie ! BOOM ! Je suis le génie le plus talentueux de cette foutue planète, et je suis à deux pas de la réussite, ouaip. Qu'est-ce que t'en dis enfoiré ? Effectivement, ils faisaient moins les malins... A la surprise de Madon, les cultistes qui l'encerclaient se prosternèrent à ses pieds et débutèrent des espèces de prières. Prophète ! Nous vous attendions depuis si longtemps ! Pardonnez mon insolence ! Très étonné, mais pas mécontent, Madon était satisfait d'avoir dompté ces inconscients par la simple évocation de son nom et de ses projets. Ainsi, il se calma, sans néanmoins perdre sa rancune envers celui qui lui avait causé du tort. Les fidèles l'invitèrent à les suivre dans leur cachette, ce que le doc fit sans hésiter. Il n'aura pas la conscience tranquille tant qu'il n'aura pas châtié ce foutu trouble-fête de toute façon, et il s'était probablement fondu dans la masse d'encapuchonnés. L'intérieur du souterrain semblait grand et tortueux, tout en étant fort étroit. Cela ressemblait finalement à un vieux bunker métamorphosé en repère pour cette espèce de secte. Ils devaient être assez profonds, mais même là la végétation de l'île semblait s'être installée. Effectivement, des racines avaient percé le plafond à divers endroit et attiraient l'attention du savant, qui s'imaginait ce que sa formule miracle aurait pu faire à ces mauvaises herbes. Mais il était très déconcentré par ses compagnons, qui, tout en circulant dans les couloirs, hurlaient à tout va "Il est là !", "Le messie est parmi nous !", "La fin du monde est pour bientôt !" et autres foutaises. Les autres cultistes qu'ils croisaient les rejoignaient alors dans leur marche, et faisaient à leur tour toujours plus de bruit, ce qui commença à irriter le savant, encore à fleur de peau. Mais alors qu'il s'apprêtait à leur ordonner de la fermer, ils parvinrent dans une vaste pièce mieux décorée que le reste du bunker, ressemblant à une espèce de salle de réunion. A l'autre bout de la pièce, un encapuchonné semblait l'attendre. D'autres fidèles s'organisèrent pour se mettre en rang devant lui, formant comme un chemin qui menait devant le bougre au fond de la salle. Chemin que Mad suivit par automatisme. Cette mise en scène l'ennuyait un peu, mais comme ces types semblaient le considérer à sa juste valeur, il ne leur en tint par rigueur. Messie ! Je suis Arghandam, grand prêtre de notre communauté vouée à la destruction du monde, et votre humble serviteur. C'est un miracle que vous ayez finalement entendu nos prières. Mes fidèles et moi-même sommes prêts à recevoir vos ordres. Notre guide est enfin parmi nous ! Purifions tous ensemble ce monde corrompu par le feu et le sang ! L'heure de la Grande Rédemption a sonné ! s'écria le gourou, pendant que ses fidèles s'employaient à réciter des incantations étranges. Madon était agacé de ne pas comprendre ce que racontaient "ses fidèles". Et tout ce qu'il retint de la tirade du gourou, c'est qu'ils étaient disposés à recevoir ses ordres, car il n'en avait rien à cirer de leur aide. Annihiler le monde était SON projet, pas le leur. Enfin, au moins, ils allaient lui obéir. Fort bien ! Il allait pouvoir régler ses comptes. Je vais vous d-d-donner mon premier ordre. Amenez moi le petit salaud qui m'a percuté là-haut tout à l'heure ! Comment ? Quoi, un p-p-problème ?! Lequel d'entre vous se promenait à la surface tout à l'heure ? Il s'agit de moi, messie. J'étais parti cueillir quelques volubilis pour la cérémonie de possession. Donc c'est toi qui a fait tomber mon désherbant, hein, enflure ? ENFLURE ! JE SUIS CERTAIN QUE C'EST TOI ! J'TE RECONNAIS ! T'ES MORT ! s'emporta Madon tout en infligeant quelques maigres coups de poings au gourou. Je ne comprends pas messie ! Comment vous ai-je contrarié ?! Enfoiré, tu m'as même pas calculé ! Prends moi ça ! Tout en parlant, il lui lança une de ses bombes artisanales, qui explosait au moindre choc quand elles étaient amorcées. Aussitôt après le docteur s'éloigna au hasard dans les couloirs du repère. Le gourou, à qui la situation échappait manifestement, lança par réflexes la bombe dans le tas de ses fidèles, qui ne devaient certainement pas compter tant que ça pour lui. L'explosif fit son oeuvre, blessant plusieurs fidèles et surtout, provoquant un éboulement des structures déjà fragilisées par la végétation. Pendant ce temps, le doc avait retrouvé le chemin par lequel il était venu, et l'empruntait tranquillement en sens inverse, entendant les cris des cultistes et espérant que sa bête noire se soit retrouvé en morceaux ou sous des débris. Peu importe s'il ne l'avait que blessé, rien qu'une bénigne amputation des jambes lui ferait les pieds. Bien fait ! De retour à la surface, le docteur Mad s'aperçut qu'un groupe de marines étaient venus aider à calmer le feu qu'il avait enclenché en répandant ses produits chimiques sur son défunt désherbant. Sur les conseils de témoins, ces soldats semblaient se diriger vers le scientifique. Que pouvaient bien lui vouloir ces bouseux ? |
Informations IRL
Prénom : Qui sait ?Age : La vingtaine.Aime : Littérature, cinéma, sciences. N'aime pas : Me bouger le cul (sport compris)Personnage préféré de One Piece : Barbe Blanche, Kizaru, Barbe noire, Mr 2, y en a beaucoup.Caractère : Bouh, c'est hyper vaste ça. Relativement calme et conciliant disons ?Fais du RP depuis : 5 ou 6 ans. Des RPs plus "basiques" pour la plupart, et quelques grandes pauses bien sûr.Disponibilité : Ca peut varier beaucoup, mais généralement je passerai tous les jours.Comment avez vous connu le forum ? Par le top RP manga.
Dernière édition par Docteur Mad le Ven 17 Jan 2014 - 17:03, édité 16 fois