Cela devait faire des mois qu'ils avaient pris la mer... Et encore, certains étaient là depuis encore plus longtemps. Traverser Calm Belt, puis Grand Line, puis Calm Belt encore une fois, ça n'avait pas été la chance de Yoru. Le samouraï avait été embarqué à Logue Town, et le navire de transport c'était ensuite dirigé vers Red Line. Et ensuite, ça avait été le long tunnel.
Et durant tout ce voyage, il avait été confronté aux hommes, traité comme l'égal d'être sans honneur. Pire ! On lui avait demandé de déposer ses armes le temps du voyage ! Quelle disgrâce. Heureusement qu'on lui en laissait l'accès quotidiennement pour son entrainement. Comme quoi, les compromis ça marche dans les deux sens.
En parlant de disgrâce, Sengoku Yoru avait été forcé d'être le voisin d'un vieil ivrogne qui puait l'alcool, la fumée et toute sorte d'odeurs corporelles auxquelles il n'osait penser tant elles étaient ignobles. Selon les passagers avec lesquels le bushi s'était entretenu et qui avaient fait le voyage depuis South Blue, le vieillard était arrivé, s'était assis dans son coin et était resté là. Personne ne l'avait vu bouger depuis, si ce n'était pour manger, boire ou fumer, toujours à sa place. Bizarrement, sa gourde semblait toujours pleine, et tout le monde attendait le jour où se trouverait à court de ses immondes cigares.
Mais ce jour ne semblait pas devoir arriver. Si bien que les passagers s'impatientaient, attendant l'arrivée au BAN depuis qu'ils étaient arrivés sur l'océan du nord. Et cette nuit-là, où nombre d'entre eux n'arrivaient pas une fois de plus à trouver le sommeil à cause du vieillard, de ses odeurs et de ses ronflements, ne dérogeait pas à cette règle. Bien qu'elle allait en enfreindre d'autres...
Une sirène retentit. Des coups de feu accompagnés du son caractéristique des combats se firent entendre au dessus de la cale où dormaient les recrues de l'élite de la marine. Un soldat entra avant que quiconque dans le dortoir ne sorte de son hamac, l'air paniqué. Deux mots sortirent de sa bouche:
"Des pirates..."
Il n'eut pas le temps d'en dire plus, la porte se rouvrit et il disparut. Mais tous entendirent sa gorge être tranchée. Le sang qui coula dans l'embrasure ne laissa d'ailleurs aucun doute à ce sujet. Une longue ombre pénétra ensuite, suivie d'une vingtaine de silhouettes, certaines armées, d'autres non, qui écrasèrent sans ménagement tout œuf semblant pouvoir renfermer une quelconque forme de résistance. L'ombre passa entre les regards furieux des futurs marins d'élite sans se soucier d'eux jusqu'à ce qu'il atteigne le dernier hamac, celui d'où s'échappait de lourds ronflement. D'un coup de pied, il en fit tomber le contenu.
"Bien, la cargaison est là. Messieurs, on en aura pour notre argent. Surveillez les bien, je ne veux pas d'incident jusqu'à la livraison au marché."
L'ombre disparut derrière la porte. Ses soldats, eux, restèrent, et molestèrent les côtes de quiconque osait ouvrir la bouche. Dans un coin du dortoir, des volutes de fumée commencèrent de s'élever. Combien de temps cela allait-il prendre avant que les ravisseurs ne s'attaquent à lui ?
Et durant tout ce voyage, il avait été confronté aux hommes, traité comme l'égal d'être sans honneur. Pire ! On lui avait demandé de déposer ses armes le temps du voyage ! Quelle disgrâce. Heureusement qu'on lui en laissait l'accès quotidiennement pour son entrainement. Comme quoi, les compromis ça marche dans les deux sens.
En parlant de disgrâce, Sengoku Yoru avait été forcé d'être le voisin d'un vieil ivrogne qui puait l'alcool, la fumée et toute sorte d'odeurs corporelles auxquelles il n'osait penser tant elles étaient ignobles. Selon les passagers avec lesquels le bushi s'était entretenu et qui avaient fait le voyage depuis South Blue, le vieillard était arrivé, s'était assis dans son coin et était resté là. Personne ne l'avait vu bouger depuis, si ce n'était pour manger, boire ou fumer, toujours à sa place. Bizarrement, sa gourde semblait toujours pleine, et tout le monde attendait le jour où se trouverait à court de ses immondes cigares.
Mais ce jour ne semblait pas devoir arriver. Si bien que les passagers s'impatientaient, attendant l'arrivée au BAN depuis qu'ils étaient arrivés sur l'océan du nord. Et cette nuit-là, où nombre d'entre eux n'arrivaient pas une fois de plus à trouver le sommeil à cause du vieillard, de ses odeurs et de ses ronflements, ne dérogeait pas à cette règle. Bien qu'elle allait en enfreindre d'autres...
Une sirène retentit. Des coups de feu accompagnés du son caractéristique des combats se firent entendre au dessus de la cale où dormaient les recrues de l'élite de la marine. Un soldat entra avant que quiconque dans le dortoir ne sorte de son hamac, l'air paniqué. Deux mots sortirent de sa bouche:
"Des pirates..."
Il n'eut pas le temps d'en dire plus, la porte se rouvrit et il disparut. Mais tous entendirent sa gorge être tranchée. Le sang qui coula dans l'embrasure ne laissa d'ailleurs aucun doute à ce sujet. Une longue ombre pénétra ensuite, suivie d'une vingtaine de silhouettes, certaines armées, d'autres non, qui écrasèrent sans ménagement tout œuf semblant pouvoir renfermer une quelconque forme de résistance. L'ombre passa entre les regards furieux des futurs marins d'élite sans se soucier d'eux jusqu'à ce qu'il atteigne le dernier hamac, celui d'où s'échappait de lourds ronflement. D'un coup de pied, il en fit tomber le contenu.
"Bien, la cargaison est là. Messieurs, on en aura pour notre argent. Surveillez les bien, je ne veux pas d'incident jusqu'à la livraison au marché."
L'ombre disparut derrière la porte. Ses soldats, eux, restèrent, et molestèrent les côtes de quiconque osait ouvrir la bouche. Dans un coin du dortoir, des volutes de fumée commencèrent de s'élever. Combien de temps cela allait-il prendre avant que les ravisseurs ne s'attaquent à lui ?