Précédemment : Sur la tombe du vieux O'Connor
Me voilà au beau milieu de la mer, sans savoir dans quelle direction, j’avance. Seul sur mon radeau de fortune, composé de quelques troncs d’arbres reliés par des lianes, je transporte à son bord un morceau de la pierre tombale de Brian. J’attendu une journée complète sur cette île, construisant cette embarcation. Au matin, j’ai gravé sur la stèle la carte qui s’y réfléchissait, utilisant la griffe acérée du lion précédemment vaincu. J’ai ensuite cassé la pierre tombale pour embarquer le morceau sur lequel j’avais gravé la carte. J’en ai profité pour emprunter au défunt les deux épées avec lesquelles il avait été enterré et son revolver qui, d’après l’état du mécanisme, ne fonctionne plus mais pouvait toujours servir de moyen de pression sur quiconque l’ignorait.
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Me voilà au beau milieu de la mer, sans savoir dans quelle direction, j’avance. Seul sur mon radeau de fortune, composé de quelques troncs d’arbres reliés par des lianes, je transporte à son bord un morceau de la pierre tombale de Brian. J’attendu une journée complète sur cette île, construisant cette embarcation. Au matin, j’ai gravé sur la stèle la carte qui s’y réfléchissait, utilisant la griffe acérée du lion précédemment vaincu. J’ai ensuite cassé la pierre tombale pour embarquer le morceau sur lequel j’avais gravé la carte. J’en ai profité pour emprunter au défunt les deux épées avec lesquelles il avait été enterré et son revolver qui, d’après l’état du mécanisme, ne fonctionne plus mais pouvait toujours servir de moyen de pression sur quiconque l’ignorait.
Mais me voici maintenant perdu en mer sur mon radeau, sans carte et sans outils de navigation, sans aucune idée de savoir si je suis encore sur East Blue ou si j’ai dérivé dans une autre mer…. Ce traître… Jack Daniels, si je mets la main sur toi, tu me le paieras. M’abandonner comme ça, j’espère que tu te feras manger par un autre lion géant qui t’attends sur l’île au trésor. Ou alors que je vais finir par dériver vers la bonne île, ne sait-on jamais avec la chance, je m’occuperais moi-même de te botter les fesses. J’aperçois une forme à l’horizon. Est-ce une île ? Non… trop petit et je pense qu’elle est en train de bouger. Un bateau alors ? Je rame dans sa direction, à l’aide des feuilles de palmier tressées qui me servent de palmier, quand j’entends résonner une voix un peu rocailleuse, semblant être amplifiée et venir du navire.
« Yo ! Est-ce que t’as besoin d’aide mon gars ? »
Je me lève et secoue mes branchages-rames en leur direction. Le navire s’approche lentement de mon embarcation et on me lance une échelle pour que je puisse monter à bord. J’ai vu de nombreux navires lorsque j’étais à Water Seven, mais celui-ci est l’un des plus étranges que j’ai pu voir. La figure de proue d’abord, un immense haut-parleur conique diffusant de la musique en permanence et la voix de son capitaine quand il décide de parler, ou de chanter. Suit ensuite une coque classique, dont la partie avant est entièrement modulable avec un pont rétractable qui laisse place à une scène disposant de nombreux instruments de musique et aussi de part et d’autres de celle-ci de nombreuses rangées de sièges. La partie arrière était composée d’un pont surélevé par rapport à la première et comprenait au niveau de la cale toutes les pièces de l’équipage : dortoirs, cantine, salle de repos notamment. L’étage supérieur comprend lui la salle de navigation, la chambre du capitaine, des loges et chambres pour artiste et une cuisine haut de gamme. De nombreux coquillages bizarres leur servaient à tout usage, de chauffe-plats à la cuisine jusqu’au déplacement du navire qui était dépourvu de voiles. On m’expliqua qu’ils les avaient acquis sur Grand Line, lors d’un voyage et que cela s'appelle des Dials. Ainsi, les plats sont donc chauffés à l’aide de Heat Dials, tandis que le navire se déplace à l’aide de très nombreux Vento Dial dont ils en actionnent plus ou moins en fonction de la vitesse que l’on cherche à atteindre. La poupe du navire était surplombée de deux immenses haut-parleurs, ici aussi des dials apparament, rotatifs sur 180°. Un nom était inscrit à l’avant de la coque : Prima Scene.
Je pensais être tombé sur une sorte de navire spectacle, transportant une troupe de chanteurs en tournée, mais après m’avoir fait visiter son navire, le capitaine se retourne vers moi, un avis de recherche à son effigie dans une main et un stylo dans l’autre, et se présente en rappant :
« Je suis Adam Turner,
a.k.a The Beat Assailant,
Ancien chanteur et actuel flibustier
S’tu veux je te signe ce poster,
Jeune aventurier n’ayant
pris la peine de se présenter »