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petit cours de cuisine ou la chasse au slibard

Mon supérieur m’avait contacté pour me parler d’une affaire importante. Je me rendis donc dans son bureau. Il affichait une mine sinistre qui aurait pu faire passer Albatord (Albatard pour les intimes) pour un homme enjoué et plein de vie qui chante nu sous la douche, déclame des poèmes dans les champs entre deux massif de fleurs, qui maîtriserait parfaitement le banjo et l’harmonica et qui donnerait des noms de fleurs à ses enfants en un mot un hippie…ou du moins un truc qui ressemble à ces anomalies de la nature. Son expression était renforcée par ses joues flasques agrémentées de quelques poils disparates et grisonnants, ses cheveux habituellement gominé et plaqué vers l’arrière tombait en de longues mèches le long de son visage.  Il s’était uniquement vêtu d’une chemise froissée. Il n’avait surement que très peu dormi et n’avait pas eu le temps de soigner son apparence…le pauvre.

-Kogaku, je ne vais pas vous mentir, vous êtes nul en paperasse et je me tape des heures sup’ à cause de vous, j’vous envoie donc sur le terrain….

Gentil ca…

-Un vol a été produit ici même…et je ne vous parlerais pas de sa nature…et je vous prierais de ne pas chercher ce que c’est. Nous avons capturé le complice du voleur, nous vous laissons le soin de l’interroger.

Nous ?

Quel groupe ose me donner une si basse besogne…ca va êtres chiant. J’étais motivé mais la…

-Comment sont ils entrés ?

-Hier c’était la journée pore ouverte vous comprenez …

Sérieux

-Portes ouverte ?

-Oui pour donner envie aux gens de venir travailler chez nous et leur monter que nous sommes le bien.

Je le fixais avec un profond air de « vous êtes sérieux ? »

- Prévenez-moi pour la journée porte ouverte d’Impel Down…

-Je me passerais de vos sarcasmes….exécution.

Autant changer cette corvée en un truc amusant, je sortis mon denden et appelai deux de mes hommes …qui passaient à présent la plus grande partie du temps à glander sous mes ordres.

-Allo, oaui Rico…oaui c’est moi Yama, j’dois interroger un mec…et si…si….si…c’est toi qui a perdu le pari ramène toi avec Ken…bah oui il a aussi perdu … ramenez vous comme vous savez à la salle d’interrogatoire…la combien…dites mon nom on vous guidera…alors demerdez vous…ok je vous rappellerai.

Pour comprendre l’échange qui s’est déroulé, il faut faire un petit retour en arrière durant l’une de nos nuits de beuverie…cette fois la, si je me souviens bien on fêtait …. Un truc par rapport à une fille mais je sais plus quoi…Flashback dans 3, 2, 1 go



-Ha reu…ga ga

Oh regarder moi ce mignon petit bonhomme, mais c’est qu’il est mignon…atta, y’avait pas de gosse à la beuverie…je pense que j’ai fais un trop gros flashback la…oubliez l’image du petit bébé à l’orifice postérieur dénudé…quoique pas sur que vous puissiez vous enlever cette image de la tête à présent. Bien fait pour vous. Allez on déflashbackise 3,2,1 go !

Confortablement installé sur un nuage (il s’agissait d’un tabouret), une chope à la pogne, le monde tanguait joyeusement autour de moi, je contemplais la joyeuse assemblée de potes bourrés et de bouteilles vides. Cela faisait plusieurs heures que nous fêtions le mariage et le départ de l’équipe d’un de mes gars. On avait fait couler l’alcool à flot. Ce n’était pas de la mauvaise bibine, le genre de truc que l’on déguste au début et que l’on aphone à la fin, en espérant que nos papilles gustatives sortent de leur coma et nous refasse profiter de la douce boisson. Soudain l’un des gars s’écroula, il était partit rejoindre deux, trois autres gars qui bullait au sol.  Mais bon difficile de compter quand l’esprit battait la campagne et que tout se dédoublait. Je n’avais malheureusement plus de commentaire de la part d’œil qui ronflait à mes pieds.

Soudain me vient l’inspiration, je venais de trouver la meilleure idée du monde. Il fallait distribuer de la gnole à tous le monde, dans le monde et même partout ailleurs, comme ca tous le monde serait joyeux, heureux et content (je vous rappelle qu’à ce triste moment de mon existence j’étais rond comme un Rik). Comme ca, tout le monde ira mieux et tout le monde  ne se battra plus. Mais, il faudra de la bonne gnôle car sinon tous le monde ne sera pas content. Faudra donc qu’à l’école, on retire du programme tout ce qui est pas lié à la bonne bibine, tous le monde fera et boira du bon « rince gosier » et tant pis si ont meurt tous du diabète à 16 ans et que 90% de la population reste en coma éthylique perpétuel. Car tous le monde sera content (la syntaxe d’un mec bourré est généralement confuse) Mais une idée encore meilleure fusa dans mon esprit. Cette idée surpassait de loin les précédentes.

Je me levai donc et d’un grand mouvement qui aurait pu paraître classe, si je n’étais pas bourré. Je tenais à peine debout et tanguait dangereusement et le mouvement de bras qui aurait du être un mouvement digne d’un maitre d’orchestres faisait plus penser à un gars qui essayait de voler ou de ne pas tomber en battant des bras.

- Les mecs faut qu’on travaillent déguisés !

Je retombais sur mon siège avec la grâce d’un rhinocéros cul de jatte.  

-ok, je le fais en travello !

-Vos gueules, on va en mission comme habillé comme vilageu…villeu…veuhill… vilage…peupol…popol…people…avec un travello, un lama et un SM car sinon on est pas assez !

-Wai Moi le motard !

-Les mecs on va faire des paris et le gagnant il sera en quoi il est. (Dans notre état nous avions parfaitement compris sa phrase)

-Wai

-Qui a une idée ?

-Faire YMCA avec ses orteils !

Il l’avait prononcer « ailleuhaimmmmeeechhiiiieeerrr »(pour bien la prononcer, il faut faire un petit exercice : un, louché vers le bas, deux, entrouvrez la bouche et avancer la mâchoire inférieur de 5 centimètres et décalez la ensuite un peu vers la droite, ensuite essayer de dire YMCA avec une voix pâteuse et stupide en allongeant tous les sons avec l’accent des buveurs de thés sinon vous ne ferrez que dire « yiiimmmcccaaa ». A présent prenez vous en photo ou demander à un pairs de s’en occuper et publiez la soit dans le lieux où se rassembleront des gens d’on vous aurez peu être entendu le nom une fois dans votre vie et qui se prétendront être votre ami ou alors sur un trombinoscope pris totalement au hasard…à présent reprenons le cour de nos conversations décousues.)

Sur cette phrase, le gars en question exhiba cinq orteils poilu et gigotant.  Il nous offrit un magnifique spectacle de contorsions pédestre qui aurait rendu jaloux des poulpes et l’élite de la profession ou même les deux réunis.

-Wai

-Ta gueule rico, tu seras en motard toi fais pas chier les autres.

-Wai

-Moi j’veux être l’indien

-Qui c’est qui veux être l’indien

-Moi

-Qui d’autre….bah personne.

Grand moment de réflexion de la part de l’indien.

-Faire les misions avec le zboub à l’air c’est chiant, j’veux pas faire indien

-Trop tard

-Wai

-CHAUSSETTE !

A partir de ce moment la, tout l’alcool ingéré avait vraiment commencé à embrouiller tout les esprits. Les conversations avaient donc perdu de leur sens.  Quand la logique fout le camp c’est vraiment la merde…

-Alors on va le faire par jour…Selon l’ail qui aime chier

-Wai

-Na c’est les écureuils mangent du papier

Même à ce moment la j’étais incapable de comprendre le sens de cette phrases.

-Wai

-Qui se déguisera en écureuil ?

-Les Gars des lutins mangent mes orteils !

Surement un mélange d’alcool et d’une de ces conneries de végétaux.

-Tu vas pas savoir jouer, tant pis pour toi….tu seras le pingouin des vampires qui font des bulles de papier.

Je promet que l’alcool n’était pas frelaté. Dans l’état du moment, cela ne m’avait pas choqué. Mais, là non, je ne cautionne pas cette phrase ou du moins je la nuance. Ici les vampires en question ne font en aucun cas partie de ce groupe de tapette que l’on doit supporter dans twiligth et tous les autres navets et autre machine à pognon s’en inspirant. Les vampires ici, serait des de monstre mêlant Van Helsing, l’horreur jap’, les castelvanias (ceci n’est pas un pléonasme) et True blood…non j’déconne pour ce dernier point. Où j’en étais dans mon flashback déjà…ah oui

-ECUREIL !

-AIL !

-LES MECS JE VOUS AIME PUTAIN….LAMA ET NOUGATINE !

A partir de ce moment la, tous le monde se mit à la choré de la musique en question…qui ressemblait plus à la rencontre avec un gars qui s’était fais greffer la peau de ses parties charnues  sur le visage et des zombies. Le tout sur l’une des musiques de ce cher Sébastien, où il fallait faire tourner des serviettes et tabasser un bonhomme en mousse dans une boite à sardine. Evidement vu le manque d’équilibre tous le monde se ramassa.


Le reste de cette nuit est à gardé sous le signe « Secret défense» , d’ailleurs l’équilibre du monde risquerait d’êtres rompus, si des choses sont révélées. Ce qu’il faut en retenir c’est que si on avait un interrogatoire le lundi, Rico devrait être en motard avec Ken en travello…Je serais incapable de dire comment dans notre état, nous sommes parvenus à faire une grille avec jour/activité/déguisement. On s’était promis de ne jamais l’utiliser, le lendemain…. sauf sous mon ordre direct. Je n’avais jamais pensé que faire YMCA avec ses orteils était si compliqué…Heureusement nous ne nous sommes pas arrêté la…je parle des déguisements bien sur. Bien entendu, ces mémoires n’ont en aucun cas été falsifié, je n’ai en aucun cas masqué certaines de mes paroles pour paraître moins con et en aucun cas empiré les paroles de mes hommes … faudrait quand même que j’arrête de me parler tout seul moi…

Nous nous retrouvâmes devant la salle d’interrogatoire dans laquelle avait été parqué l’homme, je déposais une masse d’une centaine de kilos prés de la porte. J’examinais mes hommes du regard, le premier avait réussi à se procurer on ne sait comment une casquette en cuir surmontant de magnifiques de fausse barbe à la Fu Manchu à la mode bûcheron (vous voyer la barbe du vieux chiant dans Mulan ? eh ben vous la rendez bien plus épaisse et vous aurez un truc proche).Une chemise en cuir au dessus d’un t-shirt en cuir. Accompagné aussi d’un pantalon en cuir et de grosses bottes. Ici, je ne parle pas du vieux cuir des trench-coats qui ont la classe, ou des pantalons de cow-boys. Non ici c’est le cuir brillant et surement synthétique. Tandis que l’autre portait un débardeur qui avait craqué à cause de sa masse musculaire, un boxer et des collants qui avaient aussi craqué, le tout agrémenté d’un magnifique maquillage du style : j’ai piqué la trousse à maquillage d’une de me amies et utiliser la dose max de chaque produits. Bien sur n’oublions pas les deux couettes … et la barbe qu’il n’avait pas voulu raser. En gros, ils formaient un beau couple. Si t’es pas à une convention où le cosplay est conseillé et que tu les vois dans la rue soit tu courre, soit t’essayes de chercher une arme au cas où soit tu vas les implorer de t’apprendre leur savoir. Œil en profita pour se foutre de leur gueule les traitants de gorille du carnaval…en des termes nettement bien plus choquants.

L’homme était assis menotté les bras dans le dos. Il regarda notre petit groupe intrigué, un travello barbu, un mec en cuir, un loup et un « gamin » en costard. Je le détaillais du regard, il portait une sorte de pyjama/kimono noir qui avait sans doute du contenir arme et outils. De longs cheveux noir gras encadraient son visage carré le tout complété par une barbe de trois jour. Il avait une carrure assez fine et se trouvait dans une position inconfortables, ses bras était  menotté dans son dos et il tentait de trouver une place pas trop désagréable. Il darda ses yeux noirs où se lisaient de l’insolence et de l’étonnement.

-Bon tu va nous dire tout ce que tu sais d’accord ?

Il ne me répondit pas.

-Tu t’appelle comment ?

Rien.

-Ne t’attend pas à ce que joue au bon ou au méchant flic…on est plus au Kansas Dorothy.

Pas de réaction, bordel je me casse le cul à sortir les références et il ne réagit pas, soit un inculte…soit un mec très con.

-Si tu parles pas il va falloir utiliser la force.

-Qu’elle que soit la torture ou la menace je ne parlerais pas !

Ah enfin sa douce voix.

-Et si tu me disais gentiment, ce que tu fais la, pourquoi ce vol, où est ton pote, tout ca.

-Je ne dirais rien

-Allez s’il te plait.

-D’accord, je craque toujours devant les gens polis…non j’déconne.

Zut

*J’le bouffe*

-*calmos*

-Donc t’es rentré pendant la journée porte ouverte.

-Tes chefs ont été assez con pour nous laisser entrer.

-Pour qui avez-vous volé, ce que vous avez volé ?

-Quoi ? Le slibard du chef du patelin

Le slibard ?

C’était donc une question d’honneur, pas de vol d’objet inestimable. Je n'étais donc que le toutou qui allait venger le maître dont l'honneur avait été bafoué...quelle connerie...Va falloir que je trouve un moyen de prendre mon indépendance bordel.

-A ce qui parait ça à de la valeur pour quelqu’un cette connerie.

*Surement une aveugle moche*

-*Ferme la deux secondes*

Je n'allais pas commencer à parlement avec lui pourquoi une aveugle moche voudrait un slibard de sous amiral. Nous passerions surement des soirées tres animées à ce sujet mais pas maintenant. Même si à mon avis c'est soit un gars qui veut faire passer un message, soit un vieux lubrique soit un gonzesse cinglée et sans gout.

-Qui est ce quelqu’un ?

-Comme si j’allais te le dire !

Il s’esclaffa.

-s’il te plait.

-C’est qui ces cinglés la bas ?

-Des subalternes

-Désolé

-C’est rien

Bon va fallor que je trouve un autre angle d'attaque.

-Allez tu veux retrouver ton pote, non ?

-oaui

-Alors parle et on te libère

-Non

Je sortis une lampe de chevet, j’appuyais sur l’interrupteur lui envoyais une puissante lumière grésillante dans la face…atta…c’est quoi cette lampe de merde, l’intensité de la lampe de la pièce diminua, je me dépêchais de la couper. Il ricana…foutu matos…même pas moyen de faire bronzer les criminels normalement.

-Je peux toujours te taper avec…

-Je parlerais pas je te dis.

-Ca m’ennuierait de devoir te torturer.

-Le fait pas alors.

-Tu finiras par parler…mais alors tu sortiras avec des dents en moins, le corps tordu, des cicatrices, des touffes de cheveux en moins, blanc ou chauve tout ca…si les ponté accepte de te faire sortir du moins.

J’espérais que cette vision était impossible.

Quelqu'un toqua à la porte et ouvrit la porte sans attendre une réponse, en me retournant je vis les empêcheurs d’interroger en rond. Une vielle avec une flopée de marmot, certes elle n’était pas si vielle que ca mais bordel qu’es qu’ils foutaient la ? C’est la journée porte ouverte ou quoi …ah non c’était hier…

Le tableau était surprenant, un mec en kimono face à un type en costard, un loup sous la table et deux types louches dans le coin. A présent, une femme d'age mur, au ventre rebondi et pas parce qu'elle allait être maman mais plutôt que c'était la mamie qui aimait la pâtisserie et qui se faisait un fournées de cookies par jour. Elle portait une vielle robe jaune à motifs fleuris qui par je ne sais quel procédé rentrait dans ce qui semblait être des bourrelets. Sans oublier son maquillage qui rivalisait avec Ken et sa mise en pli datant probablement de l'époque où Garp la légende n'avait même pas été produit dans les bourses paternalistes. Elle grainait derrière elle une vingtaine de moutard chiant...ah merde je m'étais juré de ne plus dire de pléonasmes. La marmaille braillait, gesticulait et nous regardait avec les yeux rond ou les trois en même temps. On n'entre pas dans un salle d'interrogatoire comme ça, imaginez que les gosses tombent sur un mec en sang !

-Bonjour, aujourd’hui c’est la journée, on emmène les enfants au bureau

-Pourquoi le Monsieur il a pas le visage tapé

Sérieux ?

Vient ensuite une scène digne du bon, la brute et le truand. Moi regardant à tour de rôle, avec un air incrédule le bagnard, mes hommes, le loup et la fille aux mioches. La scène devrait plutôt s’appeler les bons, les gamins et le truand. Bien entendu je compte la vielle en tant que gosse, j’aurais pu dire civil, mais cela risquait d’inclure le criminel aussi…et dans ce cas là ça aurait cassé la scène, un duel avec ou deux ou trois clampins, ca change tout. Le gars en travello me fit un signe de la main pour me faire comprendre que je devais faire quelque chose. Je dis donc dans une voix digne de l’un des pires acteurs de l’une des pires séries, du moins pas pire que « poubelle la vie » car c’est statistiquement impossible….tout comme il est statistiquement impossible de descendre en dessous du 0 absolu…Bon, on voyait que je me forçais quoi. On n'entendait pas non plus que je pleurais en mon fort intérieur. Je lançai donc dans une voix hachée du gars gars qui n'as aucune motivation mais qui se force pour pas se faire virer du casting.

-Oh là vilain…tu vas me dire ce que tu sais !

Le criminel qui lui aussi avait participé à la bataille de regard à la mode des ahuris me fit un signe d’incompréhension. Je lui répondis donc avec une grimace pour le pousser à parler, il me répondit sur le même ton.

-Ah foi de Rascow Bob Bryant Del Fouerte Di calpo de la muerte, le fléau des faucons, Le …

Je lui lançais une autre mimique avec un petit signe de la main pour lui faire comprendre qu’il n’était plus crédible.

-…Je ne parlerai qu’une fois mort.

-Vas y tue le papi !

Je me tournais lentement vers la voix avec le visage figé entre le sourire de cinglé psychopathe ayant reçu trop de botox et le …. Ah non, j’ai tout résumé en une phrase. La fille cacha le responsable derrière elle.

-Oui vas y insulte le !

Qu’es ce que l’on ne fait pas pour son public, surtout quand ce sont des gosses.

-Ok tu vas parler sinon je te fais bouffer tes boulettes  et si tu dis toujours rien, la saucisse sera au dessert.

Il me regarda avec un profond air d’incompréhension.

-Il a dit quoi ?

-Que le marin allait faire manger ses testiboules et le zizi du méchant au méchant.

Pourquoi je me casse le cul à parler en code moi…

-Je n’ai pas peur marin…je n’ai peur de rien ni de personne

Une petite gamine avec un ours en peluche le fixa.

-Même pas de ta maman ?

-Non, même pas !

Grand oooooh impressionné… Combien de temps va encore durer ce cirque.

Le loup sortit de sous la table où il était hors de vue des enfants et grogna, tous les enfants se planquèrent derrière la prof qui finit par comprendre qu’il fallait laisser les grands travailler, elle reprit dans un ton trop enjoué.

-Bon les enfants, à présent, nous allons voir un gentil monsieur qui nous montrera les différents moyen d’exécutions des pirates.

Je propose que l’on montre des cadavres en décomposition, grouillant de vers aux gosses. Evidemment si l’on ne voit pas les tripes sortir du buffet du gars à moitié bouffées et pourrie. Sans oublier ses orbites vide dans lequel grouillait un tas de larves et que sa boite crânienne éclatée laisse apparaître des morceaux d’os mêlés à de la cervelle en lambeau et le tout trempant dans le sang. L’un de ses bras arraché ressemblant à de la barbaque pourrie. L’un de ses globes oculaire aurait d’ailleurs roulé à coté de son visage et fixerait les marmots. Tandis que l’autre serait en train de se faire mastiqué par le corbac à coté. Evidemment, comme ce sont des gosses je cacherais l’état des parties génitales. Soyons sérieux, on n’explique pas ce genre de choses aux gamins.

-C’est mon papa !

Ah si c’est ton père t’es sans doute la star de la récré non ?

Une fois la troupe sortie, je me retournais vers l’homme.

-Désolé pour ce désagrément

-C’est vraiment mal organisé, je vais me plaindre !

-Allez parle !

-Non

-Et t’auras des donuts

Je ne prévoyais pas de lui donner un donuts, juste montrer le cliché du flic qui mange des donuts pour lui faire comprendre qu'il devait arrêté le cliché du criminel qui parlait pas car c'était vraiment chiant.

-Tu disais que tu ferais pas le bon flic, non ?

Mon den den sonna.

-Allo…oui c’est moi qui ai commandé ca…comment ca vous êtes un stagiaire….votre patron est pas la….ah au golf…vous savez pas cuisiner quoi…bon…oui je vais vous expliquer…bon vous prenez la poêle…oui, oui le machin rond avec un manche…vous la mettez sur le feu…oui oui, le truc qui est chaud…Vous mettez de l’huile sur la poêle…

Je me tournais vers l’interrogé en masquant le micro.

-Un bras cassé désolé.

Je repris le combiné.

-ok bon vous mettez le steak, et dés qu’il est plus bleue vous la sortez de la poêle…en même temps, vous faite bouillir de l’eau…oui le truc qui mouille…

Quel con

-vous y mettez les pâtes…dés qu’elles sont plus dure et qu’elles ont bon gout vous les sortez de l’eau vous mettez dans la barquette et vous me l’envoyer…

Je raccrochais, j’avais la flemme de lui expliqué plus.

-Désoler, Toujours pas envie de parler ?

-Non,  mais quel manque de professionnalisme par contre.

-Ok, bon je te laisse décider, soit je t’écharpe soit le loup te bouffe, soit le travello joue avec toi soit le motard t’introduit un tube dans une cavité prise au hasard et y fais descendre des clous, des serpents, tout ca…

-Je prends le travello…

Je me tournais vers un Ken, trop heureux.

-Désolé.

Il quitta la pièce.

-Heu…

-Je ne t’ais jamais dis que tu pourrais choisir ta torture.

-Donc, t’es le méchant flic ?

-Parles maintenant et t’auras pas d’emmerde

-C’est cela oui

-PARLE !


-Je ne dirais rien de toute façon.

-Où est le…slibard !

Cette phrase ne doit pas être sortie de son contexte sous peine de fâcheuses répercussions.

-Dans ton cul

-Je vais le mettre devant ton nez mon cul !

-Même pas peur !

-J’vais sortir le rouleau à pâtisserie qui avoinent les faces !

-Même pas peur !

-L’épilateur à gazon !

-Même pas peur !

*La briseuse de burnes*

Je me levais et  d’un grand geste théâtral m’écriais.

-L’objection dans ta gueule !

-Même pas peur !

*allez la moulineuse de bijoux de familles*

-La rôtisseuse infernale !

-Même pas peur !

*Fais ce que je dis menace son système reproductif*

Il venait de prendre un ton de gros dur, je répliquais donc avec des poses encore plus théâtral ainsi que des tons de plus en plus théâtraux.

-L’écharpeur de boites à fromage !

-Même pas peur !

*dis que tu va lui faire craché ses burnes*

-La décapiteuse de la mort qui tue !

-Même pas peur !

*et pis merde démerde toi*

-La poutreuse divine !

*tapette*

-Même pas peur !

-L’arracheuse de testi—

Rico me coupa.

-Vous croyez pas que vous tripper pas un peu trop les mecs ?

-…a triphasage moléculaire

*Mouais*

-Même pas peur !

-Parle !

-Jamais !

Je me levais et d’un geste brusque, et le jetai à terre. Je sortis et revint avec la masse négligemment sur l’épaule. J’avais forgé ce marteau ridiculement lourd, il y a quelque temps pour forger pensant qu’une masse plus lourde serait mieux. Je ne le maîtrisais pas aussi aisément qu’un marteau deux fois moins lourd mais bon…

Je posai l’arme devant lui.

- Soulève-la

Il s’échina plusieurs minutes et abandonna.  Je soulevai la masse d’une main et la balançai négligemment sur l’épaule. D’un coup de pied je le rejetais à terre et le loup menaça sa carotide des crocs.

-Ta main la masse tu vois le lien.

Son rythme cardiaque s’accéléra.

-Parle !

-N..non

J’abattis l’arme et la bloquai à quelques centimètres de sa main…une autre prouesse physique.

-Je vais parler, je vais parler !

-Bien.


-Un mec nous a appelé mon frère et moi pour voler le slibard, on travaille souvent pour lui, on sait pas ce qu’il en fait.

-Où, quand, comment ?

-Le 15, à 18 heures, dans une caisse en bois à Inari, au pied de Boru machin à un mec avec une écharpe verte et un pot de fleur

Il ne mentait pas.

-A quoi ressemble ton frère

-J’le dirais pas !

-Je peux toujours viser les roubignoles…

*enfin*

-Pas touche aux Tommys-balls

-Ta gueule Rico

-M m me…mes valseuses

-Oaui tes coucougnettes

Il ne lui fallut pas longtemps pour réfléchir.

-Plus grand que moi, les cheveux blond court, un peu de barbe et un imper gris.

*J’te paries qu’il a été adopté…tu vois dés qu’on menace l’entre jambe ca marche*

-ok merci…autre chose ?

-Non…

Je sortis, laissant ce gars à son triste sort. Je me rendis au port et me dirigeais vers le gérant de la flotte…il me fallait vraiment un navire…. J’exigeais une embarcation rapide au gratte papier, ce que j’eu assez rapidement. J’envoyais ensuite un message à mon supérieur pour l’informer que j’allais sur le terrain pour l’enquête…j’évitais ainsi un contrordre et au pire…parfois, il y a des problèmes de communication entre les escargophones. A mon grand désarroi, le loup avait refusé de renifler le popotin de jared…j’aurai aussi pu le faire mais j’avais pas envie…j’allais devoir me la jouer enquêteur….j’allais bien me marrer quoi.  Nous allons à présent traquer le mal...pour ne pas dire slibard...

*T'aurais pu menacer directement les boules*

-*Voyons je ne céderais jamais devant la barbarie*

*Si c'était une fille tu l'aurais plotté ?*

-*va dormir*
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