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Obéissance aveugle.

La lame du sabre de Yoru para celle de son poursuivant en même temps qu'il pivotait sur lui-même pour éviter un couteau lancé vers son épaule droite par un deuxième agresseur. Le second sabre du samouraï surgit de son fourreau avant même la fin de son mouvement, frappant dans un éclat aveuglant son adversaire le plus proche qui s'écroula, assommé, le guerrier de Wanokuni ayant utilisé le côté non tranchant de son arme.

Sans s'accorder de pause, Yoru s'élança en direction du lanceur de couteau, slalomant entre les arbres de la forêt les environnant pour se rendre moins facile à atteindre par les projectiles tranchants visant ses points vitaux. Alors qu'il arrivait presque sur lui, son adversaire choisit de venir au corps à corps, esquivant agilement les sabres et cherchant une ouverture dans laquelle planter les poignards acérés qu'il tenait en main.

Les deux combattants dansèrent ensemble quelques minutes au milieu des arbres, le son de l'acier s'entrechoquant résonant dans l'air et couvrant tous les autres bruits de la foret. Puis, après une énième passe d'arme, le lanceur de couteaux tituba en arrière et s'écroula finalement, ses yeux révulsés témoignant de sa mise hors-service.

Le samouraï rengaina vivement ses sabres et lança un coup d’œil un tantinet contrarié aux deux gus qui venaient de l'attaquer, regrettant de ne pas avoir le temps de les conduire dans une prison de la Marine. Certainement des tueurs engagés par la Mafia. Depuis son aventure à Saint-Uréa, il avait eu à contrer plusieurs attaques du même genre.

Yoru se remit en route au pas de course, dans une foulée souple dévorant le terrain boisé sans trop le fatiguer. Il s'occuperait de ses affaires personnelles plus tard. Pour le moment, il était en mission pour la Marine. Ici, quelques part sur les côtes de Logue Town bien que dans une zone de l'île très éloignée de la grande ville connue comme "la ville où tout commence et où tout se termine", un navire de la Marine d'élite l'attendait. Un équipage qu'il ne connaissait pas mais ayant reçu l'ordre de lui obéir sans discuter. Une fois qu'il aurait rejoint la crique où ses hommes l'attendaient, le samouraï pourrait embarquer et leur faire part de leur mission.
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_ Raah j’y crois pas !

Imerys pestait à nouveau contre elle-même alors que son arme pour le moment en fouet touchait le sol. C’étant écarté de Logue Town pour pouvoir s’entraîner en paix avec son arme adoré Hebi no ha, elle prenait un arbre comme ennemi pour perfectionner une attaque qu’elle voulait capable de trancher l’arbre d’un cou sec. Cependant sa lui demandait beaucoup d’effort et elle ne se permettait de la tenter qu’une fois par jours, et bien sur pour la énième fois elle avait échoué.
Ecarter de la ville elle prenait plaisir à venir ici près de quelques arbres pour pouvoir mettre à profit ses enseignements personnels. Néanmoins cela faisait une bonne heure qu’elle s’entraînait et avoir loupé à nouveau sa technique l’a mettait hors d’elle ; ne réussissant pas à se calmer Imerys se mit à marcher en faisant tourner en spirale son arme au dessus de sa tête, plutôt lourde et massive Hebi no ha était très dur à manier donc la jeune fille prenait très au sérieux ses entraînements.

Au bout de quelques minutes de marche elle se retrouva sur une des côtes de Logue Town, elle n’allait jamais si loin en général et la vue de l’eau la pétrifia quelques peu. S’apprêtant donc à tourner les talons elle remarqua un immense navire ; attardant son regard vers celui-ci elle cru reconnaître un drapeau de la marine.

_ Hé vous ! Identifiez-vous !

Imerys, qui avait arrêté de faire virevolter son arme la fit se rétracter d’un mouvement de poigner avant de regarder la personne qui l’avait interpelé. Un pantalon bleu et un haut blanc, sans doute un sbire de la marine ; elle comptait l’ignorer quand elle en vit deux autres arriver puis une dizaine. Soupirant, elle posa ses yeux vairons sur l’homme en gardant bien en main son arme.

_ Imerys K.Yoru , qu’elle est le problème ? Je n’ai pas le droit de me trouver ici ?

Elle parlait toujours quelque peu froidement, même si au fond elle n’était pas méchante sans raison valable. Mais à l’entente de son nom elle cru entendre les hommes qui l’entouraient chuchoter, puis ils inclinèrent tous la tête en signe de respect sous le regard ébahis d’Imerys.

_ Commandante, nous vous attendions bien plus tard !

Elle ne su que dire sur le cou, elle une commandante ? Il devait faire erreur se n’était pas possible autrement.

_* Mais après tout… Ils sont tous près à m’obéir… Je pourrais en profiter pour avoir la belle vie jusqu'à ce qu’ils se rendent compte de leur erreur…*

Un sourire se dessina alors sur le visage d’Imerys, mais un sourire plus sadique que doux.

_ J’ai de l’avance ! Relevez la tête en conduisez moi à mes quartiers.

L’homme qui l’avait interpellé en premier lui fit automatiquement signe de le suivre avec le plus grand respect, la jeune fille jubilait intérieurement. Du haut de ses 18ans elle aurait la chance de commander tout un équipage de marine !
    " Alors celle là... elle est pas mal... "

    Debout les pieds dans le sable et les mains sur les hanches, Yoru regardait le navire de la Marine s'éloigner le long des côtes de l'île, les marins courant dans les gréements et déployant de plus en plus de voile. SON navire qui partait. Sans lui.

    " Ils se tirent sans moi. T'y crois ça, l'ami ? "

    Le tueur au service de la mafia qui gisait au sol après une tentative d'attaque sur le samouraï et une contre-attaque fulgurante de celui-ci se redressa suffisamment pour s'adosser à un rocher et observer lui aussi le navire.

    " Peut-être qu'ils peuvent pas te piffrer ?
    - Bah quand même... je n'en connais encore aucun. Ils ne vont pas déjà me détester.
    - Ils en avaient peut-être marre d'attendre. C'est ça aussi de trainer sur le chemin...
    - J'aurais surement été plus rapide si toi et tes potes ne m'aviez pas attaqué tous les dix mètres. Et en plus, je suis à l'heure.
    - Tu t'es attaqué à la mafia ! Qu'est-ce que tu... bref... Tu es habillé en civil, ils ne t'ont peut-être pas reconnu. Ou alors ils ont reçu un contre-ordre ?
    - Hum... oui, c'est ce qui semble le plus probable. Je vais leur demander, ça ira plus vite. "

    Dans une gerbe de sable dûe à son départ rapide, le samouraï s'éloigna en courant, longeant la plage pour attaquer une pente rocheuse plutôt abrupte.

    " Ils sont en bateau, triple crétin ! gueula la voix du tueur dans son dos. Comment veux-tu les rattraper ?
    - Ils longent la côte, répliqua le jeune homme sur le même ton. Je vais me servir de la falaise là-bas pour les atteindre. "

    L'assassin ajouta autre chose, mais son cri se perdit dans le sifflement du vent dû à la course du samouraï qui, de toute façon, était maintenant concentré sur sa cible.
    Le sol sous ses pieds devint de plus en plus raide mais il fit de son mieux pour ne pas ralentir. Des courses aussi difficiles, il en avait déjà faite, que ce soit à Wanokuni ou avec le BAN. Il n'allait pas fatiguer pour si peu. S'inclinant encore en avant pour mieux ancrer ses pieds et avoir une meilleure poussée, il gravit rapidement le flanc de l'apic rocheux dont il souhaitait se servir comme tremplin. Arrivé en haut, il constata que le navire avez été plus rapide qu'il ne le pensait et accéléra encore sa course pour pouvoir l'atteindre, fonçant droit vers la pointe rocheuse surplombant de plusieurs dizaines de mètres l'océan aussi vite qu'il le pouvait.
    Et dans un bond prodigieux, il franchit les airs tel un faucon, visant l'une des cordes qui pendait au mât.

    C'est alors que le vent changea brusquement de direction et que le bateau fit une embardée juste suffisante pour que la corde s'éloigne de sa trajectoire et qu'il la loupe de deux bons mètres.
    Les soldats dans les gréements purent ainsi observer avec une certaine surprise un civil passer près d'eux dans les airs, battant des bras et jurant tout ce qu'il pouvait, avant que ce dernier ne parte s'écraser dans l'eau de l'autre côté du bateau. Mais l'élite étant ce qu'elle était, les marines se désintéressèrent rapidement de l’événement, tout concentrés qu'ils étaient à satisfaire leur nouvelle capitaine.

    " Nom de... ! lâcha le samouraï en sortant la tête de l'eau pour observer le navire qui, ses voiles maintenant totalement déployées et profitant d'un vent favorable, prenait de plus en plus de vitesse et s'éloignait rapidement. Ils se barrent vraiment sans moi ! "

    Se lançant d'un crawl éperdu, il entreprit de poursuivre son propre équipage.
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    Imerys regardait autour d’elle, elle qui détestait la mer elle était à nouveau monté sur un navire et elle paniquer un peut. Cependant avec tous « ses hommes » autour d’elle, la jeune femme jouait la stoïque et ne montrait rien de sa terreur. Ce bateau était plutôt spacieux, immense même sans doute la fierté de son réel capitaine.

    Alors qu’elle reposa son regard sur le sbire qui la conduisait elle remarqua qu’il regardait avec attention Hebi no ha, il avait sans doute était surpris de voir l’arme en fouet précédemment avant qu’Imerys ne la rétracte.

    _ Si tu as une question, pose la. Puis par quelle nom dois-je te nommé ?  

    Imerys restait glacial quand elle parlait, mais cela la rendait sans doute encore plus crédible dans son « rôle de capitaine ». Le mousse fut un peut désemparer, il ne devait pas s’attendre à ce genre de question.  

    _ Bridg  capitaine, en faite je vou…

    Il c’était tut et la jeune femme avait également détourné le regard, sa faisait peut de temps que nous étions en mouvement et nous venions de faire une embardée. Et si nos yeux respectifs ne nous avez pas joué des tours nous venions de voir un homme sauté pour nous atteindre…Mais tomber pitoyablement dans l’eau. S’étant approché du bord pour regardait la scène et Imerys reculait à présent de deux pas prise de panique.

    _ Un homme a la mer !! Capitaine devrions nous lui porter secours ?! Capitaine ??!

    Elle avait entendu le moussaillon lui parler, mais elle était tétanisée. La vu de l’eau l’effrayer toujours autant et elle avait du mal à regardait par-dessus bord. Elle entendit un autre homme crier qu’il semblait nous suivre à la nage ; et c’est seulement au bout de 5minutes interminable pour Imerys qu’elle put reprendre ses esprits. Après tout il était vrai que dans la marine il n’y avait que des « bonnes personnes » elle se devait donc, en tant que capitaine  de sauver cette homme.

    _ Ralentissez la cadence comme vous le pourrez et lancez une corde à cet homme pour qu’on puisse le hisser sur le navire !!

    Les sbires semblaient étonner, de voir qu’elle avait fini par se décider. Puis a la vue de son regard strict ils s’activèrent pour exécuter ses ordres. Nous étions déjà assez loin de la côte, l’homme devait être épuisé. Alors que les mousses s’activèrent à le remonter, Imerys était parti en direction de sa cabine ; elle avait transpiré en forçant pour ne pas céder a la panique et elle avait décidé d’aller prendre une douche car l’eau d’une bonne douche ne l’effrayait pas comparer à l’océan, au contraire elle adorait sa. Quittant ses vêtements qu’elle posa sur l’une des chaises de la cabine elle alla dans la douche et laissa l’eau couler sur son visage en essayant de se détendre. Ses hommes n’étaient pas bêtes, ils sauront capable de s’occuper de l’homme sans qu’elle soit la tout de même. Elle comptait bien rester la pendant une bonne demi-heure et elle espérait que ses hommes seraient assez intelligents pour ne pas venir la déranger.
      " Merci les gars, je commençais à galérer. "

      Tordant sa chemise, Yoru en fit sortir une impressionnante quantité d'eau qui vint grossir la flaque déjà large à ses pieds.

      " Je nettoierai, dit-il devant le regard dépité du soldat de corvée qui serrait d'un air contrarié son balais. A part ça, ajouta-t-il à l'adresse de tous les hommes sur le pont, qu'est ce que vous avez foutu ? "

      Les soldats le regardèrent sans comprendre, certains déjà méfiants posant la main sur la poignet de leur épée.

      " On vous a remonté monsieur. Après que vous ayez essayé de sauter sur notre navire. A ce propos, si vous voulez bien nous remettre vos sabres... "

      Yoru cessa de s'essorer pour les regarder en fronçant les sourcils.

      " Mes sabres ? Pourquoi est-ce que je vous donnerais mes sabres ? Je suis un samouraï, quand même... et comment voulez-vous que je combatte sans mes armes, hein ? "

      A peine eut-il finit de parler que les soldats se déployèrent en arc de cercle autour de lui, le bloquant contre la rambarde du navire.

      " Ainsi donc, vous voulez vous battre ? Je savez bien que vous aviez l'air louche. Marines, à l'attaque ! "

      Et c'est avec un regard passant de la surprise à l'effarement que le samouraï vit ses propres hommes le charger, arme à la main.

      ~~ ~~

      Là-haut, dans la vigie, le soldat en charge de la surveillance repensait au combat qui venait d'avoir lieu sur le pont. Le type aux sabres s'était bien battu, même sans dégainer, distribuant de bonnes mandales aux marines qui avaient le malheur de s'approcher de trop près. Mais le nombre avait finalement eut raison de lui et il avait été désarmé et emmené à fond de cale.
      D'un air distrait, le soldat revint à sa surveillance, pivotant lentement sur lui-même pour observer les environs. C'est là qu'il vit un navire absent la dernière fois qu'il avait regardé. Un navire qui avait dû se rapprocher pendant son moment d’inattention et qui arborait un pavillon noir et plusieurs canons...

      ~~ ~~

      " Sans déconner ? "

      Debout dans une cellule à peine assez large pour une paillasse et un pot pour les besoins, Yoru tentait toujours de s'expliquer avec le mousse qui le gardait. L'humeur du gars, presque aussi noire que l’œil dont il avait échoppé en capturant le samouraï, ne rendait pas la discussion facile.

      " Donc vous vous mutinez et vous enfermez votre supérieur. Je peux savoir pourquoi, au moins ?
      - Notre supérieure est là-haut, dans sa cabine. Qui que tu sois, tu va avoir de sacrés ennuis pour t'être attaqué à la Marine !
      - QUI est dans sa cabine ? "

      Un bruit de tir de canon couvrit la réponse du mousse.

      " Attend ! lança Yoru pendant que le soldat s'élançait hors de la pièce. Libère-moi ! "

      Sans effet...
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