>>Bob O'fish
une image 200*300 | Pseudonyme : Hooligan Bob Age: 32 ans Sexe : Homme Race : Homme-poisson de la race des Blobs Métier : Charpentier Groupe : Marine But : Être suffisamment riche pour s'acheter une place de dragon céleste Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Le karaté des hommes-poisson c'est déjà pas mal ! Équipements : un porte-cigare en dent de narval, des costumes taillé sur mesure et une matraque Codes du règlement (2) : Parrain : Niet ! Ce compte est-il un DC ? : Niet il s'agit de la réincarnation flasque de Madame Propre ! Si oui, quel @ l'a autorisé ? : la gentille Lilou |
>> Physique Z'ete sérieux les gars ? Vous m'demandez à quoi elle ressemble ma gueule ? Mais, Z'avez qu'à r'gader la photo bandes de limaces des mers congénitales ! Comment ça c'est obligatoire, mais j'en ai rien à cirer moi ! Ah si je l'fais pas chui pas payé ? Allons allons on va pas s'emporter comme ça. Bon pour commencer je n'ai pas vraiment une gueule d'ange, normale chui un poisson enfin un homme-poisson de la rarissime espèce des blobs. C'est un drôle de poisson avec une sale gueule qui vit dans les fonds marins et qui s'contente de flotter. C'est pour ça que j'pendouille de partout et que chui tout mou, j'ai la peau aussi flasques ces abrutis de poiscailles inutiles. J'définirai ma couleur entre l'rose et l'mauve mais, c'est pas vraiment important. J'dois avoir le nez l'plus gros tous East Blue, il pend d'vant ma bouche c'est génial pour parler, y r'semble un peu à celui des singes là, j'en ai déjà croisé à la surface, mais j'me rappelle plus leur nom. Les coquard ça m'connais j'en ai souvent de c'te jolie couleur bleu qui souligne mes petits yeux enfoncés, c'est la marque des hooligans. A force de prendre des coups dans la gueule j'ai dû abimer l'nerf optique parce que j'y vois plus très bien quand c'est loin mais, l'doc a dit que c'était normal, que mes yeux, ils étaient tous simplement pas fait pour voir loin. Puis on dit que j'tire toujours la gueule, mais c'pas vrai c'est juste qu'j'ai pas beaucoup de muscles faciaux et du coup je peux pas vraiment sourire et c'pour ça aussi que je n'articule pas bien mes mots et que j'parle lentement. Comble du bonheur j'ai pas un poile sur l'caillou à cause de mes origines, bah ouais vous avez déjà vu un poiscaille avec des cheveux vous ? Chui aussi glabre qu'un crabe yéti sortie de son œuf ! Mon seul réconfort c'est mes belles rouflaquettes que je bichonne tous les jours. Hein quoi ? A c'te cicatrice sur mon visage, je m'souviens plus d'où elle vient probablement d'une bagarre dans un bar miteux quelconque. Qu'est-ce que je peux vous dire de plus que chui assez grand du haut de mes deux mètres vingt et que c'est pas facile de s'trouver des vêtements à sa taille surtout depuis que j'ai commencé à prendre du ventre à cause de l'alcool. Allez pas vous faire des idées quand même, c'est pas parce que j'ai un peu de bide que je suis impotent, les années de labeur et d'baston m'ont forgés une musculature de fer, même si ça s'voit pas vraiment. J'porte le plus souvent un costume fait sur mesure de couleur gris avec des boutons dorés et la chemise blanche qui va bien avec. J'accompagne ça d'une jolie cravate rouge même si je sais pas vraiment comment la mettre, mais les cravates ça fait classe alors j'mets une cravate. Et pour finir et parce qu'il faut e'te propre quand on bosse pour le gouvernement, j'porte des chaussures de ville en cuire de monstre marin qui m'ont coûté un bras, mais elles sont belle mes chaussures. Puis il y a mon petit plus, un porte-cigares taillé dans une dent de narval, j'vous dis pas la gueule du gars quand je lui ai péter l'dentier. Et pour finir j'ai un petit problème j'en parle pas des masses mais j'suppose qui faut qu'la description soit complète. J'transpire plus qu'une huitre de south blue en plein soleil du mois d'aout. Z'avez déjà vu une huitre transpirer vous ? Nan ? Tan mieux parce que c'est pas beau à voir croyez-moi. Même dans l'plus froid des courants marin j'transpire, horrible, ça colle les vêtements et niveau classe je peux repasser heureusement que dans l'eau ça se voit pas. >> Psychologie Je suppose qu'ça aussi si je le passe chui pas payer ? Évidemment, par quoi commencer ? Peu-être par mon amour de l'argent. S'il y a un truc que j'ai appris dans ma vie c'est bien que tout s'achète, se monnaye et s'échange, donc si tu veux l'pouvoir il te faut du fric et pas qu'un peu. J'ai un rêve et surtout de l'ambition et le premier qui rigole je le passe à travers la vitre. Même si chui un poiscaille j'veux avoir ma place au sein des dragons célestes. Ouaip mon gars ! Les dragons céleste c'est les mecs que j'admire le plus, ils sont riches, ils font ce qu'ils veulent quand ils veulent, ils sont pas obligés de payer les gars qui travaillent pour eux et en plus dès que tu les touches il y a un des amiraux qui rapplique, le rêve. Le truc c'est que je sais que c'est pas un titre facile à avoir mais, chui presque certain qui a moyen de l'acheter même si c'est au prix fort. On dit souvent que chui cupide, mais non j'essaye juste de réaliser mon rêve et pour ça chui prêt à faire beaucoup de choses. Attention hein ça veux pas dire que je suis un connard pour tout, j'ai un code de l’honneur moi ! j'touche pas aux gosses et aux femmes et parfois aux vieux ça dépend s'ils sont pas trop chiants De suite je vous vois venir, si c'est comme ça que j'pense qu'est-ce que je fous dans la marine ? Et bien la réponse est assez simple en fait, parce que c'est un métier qui rapporte ! Quand t'es un chasseur de prime tu touches la prime en entier mais, tu sais pas quand la prochaine arrivera alors qu'dans la marine, t'a un salaire et un p'tit bonus qui peut être conséquent quand t'attrape une prime. Je m'intéresse qu'au pirate et révolutionnaire primé le reste a pas vraiment d'intérêt sauf s'ils ont de quoi acheter leur liberté. Pour moi il n'y a qu'une seul vraie justice, celle qui me rapporte. Du coup j'aime pas trop les gars zélés, ni les sanguinaires, j'les trouve un peu con, ils passent à côté d'un tas pognon et ça me plais pas qu'on me fasse perdre du pognon pour rien. S'il y a un truc que j'aime encore plus que le blé c'est m'battre. Casser des tronches, briser des os c'est mon p'tit plaisir. Le seul truc qui m'plais pas, c'est tuer, enfin réfléchissez deux secondes. Le gars si tu l'tues, il est mort et il pourra plus rien faire, alors que si tu te contentes de le foutre en prison avec un peu d'chance il s'échappera et tu pourras remettre ça et retoucher sa prime, l'pied intersidéral. C'est ce que je préfère dans la marine chui payer grassement pour taper des gens, mes deux plus grande passion réunie dans un seul boulot, c'est pas beau ça. A part ça faut pas croire que je suis un abruti hein ? Je suis assez malin, pour ne pas dire sournois, j'ai même quelques compétences en architecture et construction navale. Chui pas le plus doué la d'dans mais j'sais enrober un bateau, réparer les fuites, faire des fondations pour les maisons etc ... >> Biographie Allez s'il faut vraiment que j'vous raconte toute mon histoire sortez l'whisky on en a pour un moment. Je sais pas trop par quoi commencer. Ma famille ? Ahahah ma famille, faudrait que j'en ai une pour en parler. Ma mère était une de ces sirènes qui vendent leur compagnie au plus offrant dans les quartiers les plus pourri du districts des hommes-poissons. Ma naissance, c'était un accident qui n'aurait jamais dû arriver. J'connais pas mon père, c'était l'un des nombreux « clients » de ma mère à l'époque. C'est probablement de lui que m'vient mon côté blobs, enfin une sale histoire que la mienne et qui commence pas joyeusement hein ? Chui donc né dans ces quartiers minables où je vivais dans une maison minable. Afin de me « protéger » des inconvenants du métier de ma chère maman j'ai passé toute mon enfance dans la rue avec une bande d'autres gosses défavorisés. J'me rappelle encore de ces rues froides et désertes ou les clochards allongeaient pour mourir, l'odeur d'urine et de merde étaient omniprésentes. Pour moi le désespoir a une odeur et c'est celui du quartier de ma jeunesse. J'garde pas que des mauvais souvenirs de ma jeunesse, enfaîte quand j'y repense c'était plutôt sympa. J'me souviens plus trop d'la tête de tout l'monde mais, je me rappelle qu'on s'amusait bien et qu'on a fait les quatre cents coups. J'me rappelle encore de la tarte au poisson de cette vieille murène de Maggie, elle nous avait gueulé si fort dessus que tout l'quartier a su c'qui s'passait. En plus, quand on l'a mangée, la tarte était dégueulasse, mais on avait bien rigolé. Mon compagnon de misère et de rapine s'appelait jack Dornegan, une sale fripouille, pire que moi. C'était un petit homme requin, teigneux comme pas deux et avec un caractère exécrable. Ensemble, c'est deux fois qu'on a fait tous les quatre cents coups. De vrais pestes sur pattes puis on a grandi et c'est la qu'on a commencé à déconner sévères. A l'age de quatorze quinze ans, chai plus trop, on s'est mis a fréquenter les bars miteux du quartier et dans ces endroits, il s'passe pas une soirée sans une bonne bagarre d'ivrogne. J'ai arrêté de compter les yeux au beurre noir et les bleus au bout du deuxième mois, une sale affaire que j'vous dis. On était jeunes et on savait pas bien s'battre, des raclées on s'en est pris au début mais, on en donnais quelques-unes aussi alors ça allait. On devait avoir dix-huit ans à peu près quand on nous a proposé pour la première fois du « travail ». C'était après une énième baston dans not' rade habituel, y a gars bien fringué costaud d'la race des poissons lune je crois. Si mes souvenirs sont bon il nous a dit un truc dans c'genre. « Salut les p'tites terreurs ! Dites-moi les gars vous savez vous servir d'vos poings à ce que j'vois. Et si vous traînez là j'suppose que vous avez pas d'travail et pas d'argent j'me trompe ? Moi j'ai p't être un truc à vous proposer, on cherche toujours des jeunes gars baraqué comme vous et puis j'vous promets que ça paye sacrement bien ! » On était jeune, on était con et tabasser des p'tits vieux pour leur piquer leur portefeuille afin s'acheter à boire, c'était rigolos cinq minutes, mais là on nous proposait un vrai travail avec une vraie paye alors bien sûr qu'on a accepté ! Quelques jours plus tard, on rencontrait le big boss du quartier. Ça oui, on peut dire qu'il était big le patron, d'ailleurs c'est comme ça qu'on l'appelait Gros Tony. Jamais vu un homme-mérou aussi énorme, ça débordait de partout, il était vraiment laid. Physiquement l'était faible comme pas deux mais, fallait se méfier de lui dans sa caboche ça tournait plus vite qu'une puce de pacifistas ! C'était le genre a s'énerver quand on faisait pas c'qui voulait et à t'coller une balle entre les deux nageoires si t'es pas d'accord avec c'qui dit. Heureusement nous on était en bas de l'échelle on l'voyait que rarement l'gras du bide. Not' mission consistait à taper sur ceux qui voulaient pas s'acheter notre protection et sur les p'tits cons qui voulaient échapper à la loi de Tony. Ça payait bien, on faisait ce qu'on aimait l'plus et on l'faisait bien. Ça aurait put durer longtemps comme ça. J'oulirais pas l'jour où qui m'a fait changer, qui a foutu l'bordel dans ma vie presque rangée. On devait faire notre travail comme d'habitude, il y avait un vieil enrôbeure de bateau, un petit commerce de rien du tout, mais l'gars refusait de payer depuis un sacré bout d'temps. On y est allé et on a fait l'truc comme y fallait, on a tabassé la rascasse et pété une bonne partie du magasin en rigolant. C'jour là, chai pas pourquoi, j'ai voulu faire un peu d'zele et chui rester plus longtemps que mes collègue. Au moment d'partire l'debris m'a r'garder et y m'a dit des trucs qui sont encore dans ma tête. « Z'avez aimé ça toi et tes potes hein ? Taper sur la vieille rascasse que je suis ! Tu veux que j'te dises c'est pas pour ça que je payerai l'Tony ! Kof kof kof ... tu sais gamin, les gars comme toi j'connais leur histoire et je sais très bien comme elle se termine; une balle dans la tête au fond d'un ravin quand l'autre là il en aura marre de voir ta gueule. Tu fais ça pour l'fric j'suppose ? Tu sais quoi gamin tu vois marteau là ? Tu l'prends et tu m'aides à finir c'bateau et j'te payerais pour ça et pour tous les aut' que tu feras parce que tu vois ça c'est un travail honnête. » Et là qu'est ce qui m'a pris je l'saurais probablement jamais mais, j'ai choppé l'marteau, aider l'vieux à se relever et j'ai commencé à réparer l'rafiot. Et chui revenu le lendemain et le surlendemain et j'ai pas quitté c'te chantier pendant bien cinq ans de ma vie. J'étais l'appentis puis l'employé et enfin l'partenaire de la rascasse. J'ai quitté l'organisation de Tony mais, grâce à mes connaissances j'ai quand même réussi à faire en sort que not' p'tit commerce soit «oublié » par les gars. Je peux vous dire que ce vieillard il était chiant au possible, un emmerdeur de premier, plus têtu qu'un concombre de mer et toujours un truc qui allait pas, j'tenais pas l'marteau comme y fallait, l'clou l'étais pas bien planté et j'en passe. Mais au final avec l'temps je me dis que c'te vieux machin m'a bien formé. Il avait beau être qu'une sale rascasse bourrue qui n'aimait personne, il c'est occupé de moi comme il fallait, c'est encore celui qui est le plus proche d'un père pour moi. Ah tout ça m'rends nostalgique z'avez pas idée, le pire c'est que je sais même pas s'il est encore en vie c'vieux con l'est loin l'bon temps où on s'battait pour un clou tordu j'vous avoue que ça me manque, snlurf. Même ses histoires à la con sur un homme qui avait dans ses ancêtres un robot et qui du coup était un homme-robot. C'était un gosse à l'époque ou l'crimielle Hordy a tenté un putsch et ou célèbre Luffy l'a arrêté et selon lui y avais un homme-robot durant la bataille Francky un truc comme ça. L'étais tellement fasciné à l'époque qu'il a suivi toutes ses histoires, il avait même la figurine qui m'a dit ! Au bout d'un moment les affaires ont commencé à couler, au début y avait déjà pas grand monde mais, les contrats se faisaient de plus en plus rare on gagnait plus d'quoi manger alors quand on a vraiment touché l'fond qu'est-ce que j'ai fait ? La seule chose que j'pouvais encore faire r'trouner travailler pour le gros Tony. J'continuais à faire mon travail à l'atelier et je faisais des p'tite courses pour l'autre et ça allait bien. Mon retour a pas plus a tout l'monde, j'ai dû rappeler à certain qui j'étais à la force de mes poings et croyez-moi, réparer des rafiots ça vous muscle votre poisson ! Même si le vieux refusait l'argent que j'lui donnais j'en oubliais toujours un peu dans la caisse pour lui et ça marchait bien. La plupart de mes amis d'antan avaient disparu comme il l'avais prédis, suite à de mystérieux accidents. Ce fils de morue borgne paranoïaque a décidé du jour au lendemain que j'étais pas un gars de confiance et a voulus tester ma fidélité. Vous savez comment ? En m'demandant de tuer ma propre mère sous prétexte qu'elle rapportait plus assez. Au départ j'ai refusé mais, là comme ça, il a doublé la somme déjà rondelette pour ce travail j'ai pas put refuser. J'y suis allé avec un gros couteau planqué dans ma veste, je suis renté, j'ai appelé ma mère je lui ai dit que je l'aimais tout ça, je lui ai adressée les salutations du gros Tony et je l'ai plantée là direct dans l'coeur moi son propre fils. Et oh hein me regardez pas comme ça j'ai fait des conneries mais j'assume ! Et puis vous savez j'ai passé toute mon enfance dans la rue à voler pour manger alors l'amour filial hein vous repasserais. C'est arrivé aux oreilles du vieux et il m'a littéralement jeté hors de chez lui, depuis je l'ai plus jamais revus. Et ça m'a foutu un sale coup au moral ça chui parti dans la zone principale de l'île, j'ai bue une partie de mon petit pactole et du jour au lendemain je suis parti vers la surface. Je suis resté un certain temps dans les zones franche de shabondy, je me demande encore comment ça se fait que je sois pas devenu esclave. La-bas j'ai fias ce que je savais faire de mieux boire et taper. C'est là que j'ai vu mes idoles, les dragons célestes et que j'ai compris ce que je voulais faire d'ma vie, devenir l'un d'entre eux. Je les ai suivis un moment de loin toujours plein d'rhum. C'était le début de la remontée, la chance m'a sourie et chui enfin sortis de c'te maudite dépression. Dans un bar miteux des zones franche j'ai trouvé un vieux papier déchiré et usé au possible y devait être là depuis plus dix ans, dessus y avais la tête de Tony en plus jeune et moins gros et y avais une prime dessus en plus. Pas énormément, mais suffisamment pour être intéressante. Je tenais ma rédemption et en plus elle allait me rapporter. Avec le reste de mon port-monnaie je me suis acheté une jolie matraque toute neuve, rétractable, du high-tech quoi. Puis j'ai plongé à la poursuite de mon destin et des berrys qui allaient avec. A mon arrivé je me suis installé pas trop loin du quartier, mais pas trop près non plus faudrait pas qu'on m'remarque avant que je l'veuille. Je voulais attirer l'attention des gros bonnets, mais pas tous d'un coup alors j'ai commencé par massacrer des petites frappes histoire d'avoir des infos et là j'ai pas appris que l'seul de mes potes qui restait dans la course c'était mon meilleur ami Jack Dornegan et que c'était l'un des lieutenants les plus importants du mérou ! A force de foutre l'boxon le gars il a fini par se déplacer, on c'est retrouvé dans not' vieux bar en souvenir du bon temps. Grand par-dessus marron et gueule de requin cassé, rien de nouveau. Il s'assied à côté de moi et commande un double whisky pur malte sans glaçon, une vieille habitude qu'il avait. Je commençais à être anxieux et à vérifier si j'avais bien planqué ma matraque quand on a commencé à parler, une fois les verres vide. « Bob, mon p'tit Bob mon ami qu'est-ce que tu nous fais là hein ? Faut que t'arrête de déconner, l'patron il est furieux, tu butes ta mère puis tu t'casses comme ça sans rien dire, nous on t'laisse gentiment faire et toi tu fais quoi tu te ramènes des mois plus tard pour tabasser nos gars ? Tu crois pas que tu pousses un peu ? On a fait beaucoup d'effort pour toi, mais faudrait pas pousser quand même. Allez si tu te calme je suis sûr que l'patron y sera d'accord pour te récupérer. - Allons Jack tu sais aussi bien que moi qu-j'ai dépassé le point de non retour ... - T'a raison mon ami tu sais ce qui m'a dit l'mérou ? Qui fallait se débarrasser des ordures ... - Mais c'est que je fais Jack c'est ce que je fais, j'me débarrasse des ordures. » A ces mots j'ai foutu la main sous l'comptoir où j'avais planqué ma matraque et avant qu'l'autre réagisse je lui ai collé à travers sa face denté. Le gars c'est un costaud il se contente de remettre sa mâchoire en place avec un petit sourire méchant. Il tape sur le comptoir l'alcool dans son verre s'envole le salopiaud en avais commandé un autre exprès. Ses doigts tape dans la flaque en suspension et de minuscule balle liquide fonce vers moi. Heureusement que je le connaissais bien le jack j'avais anticipé le coup et j'ai lancé le tabouret sur lequel j'étais assis entre moi et ses projectiles. Maintenant que j'y repense c'était du gâchis quand même un bon whisky comme ça ... enfin bref on a fait quelque petite passe gentillette le temps que le public évacue quand l'aut' l'a sortie la grosse Bertha, c'est comme ça qu'il appelait son couteau de combat spécial couteau c't un drôle de mot pour un truc qui peut t'couper un ars en un coup. J'avais l'avantage tan qu'y avais pas d'eau et forcement l'autre c'est débrouillé pour faire un gros trou dans l'mur. Là y m'a fait un sale coup l'a utilisé une technique connue que des hommes de Tony le Thompson Gun ça consiste à frapper l'eau suffisamment fort pour provoquer une pluie de gouttelettes plus rapides que des balles et en grande quantité, j'me suis fait trouer d'partout c'était pas beau à voir. Heureusement j'ai eu d'la chance, cette cervelle de requin farcie a commencé à faire son discours du grand gagnant, j'ai attrapé le premier truc qui m'passais sous la main, c'était un pied du tabouret qui avais amortie ma chute je crois. Je lui en ai claqué un à travers la face et il est parti faire dodo avec les poissons. Je lui ai piqué son couteau parce que bon chui un connard jusqu'au bout et j'ai filé sans demander mon reste. J'ai r'bouché les trous vite fais avec du tissu et chui partie vers la villa du gros avant qu'la nouvelle le pousse à renforcer la garde. Heureusement je connaissais un minimum l'coin jusqu'à ce que je tombe sur un gars devant une porte, ce berlingot m'dit pas que j'ai pas l'droit de me balader devant la chambre du boss, j'dois dire à ce moment z'imaginez même pas comment j'ai béni le gars qu'avait inventé la matraque rétractable. Je lui en ai balancé un à travers la tête que je lui ai pété le dentier, l'a fini tout sage dans un placard à attendre la nuit avec moi. Tony fini par s'coucher y s'reveille pas longtemps après la grosse Bertha sous l'cou. Je vous passe les détailles sanglant mais, ce fut pas facile d'sortire de là avec le colis, faut dire l'étais lourd le saligaud ! J'ai trouvé un très gros tonneau, je l'ai fourré dedans et j'ai foutu l'camps plus rapidement que mon ombre j'ai nagé jusqu'à la surface avec l'aut sur l'dos et j'ai fait un petit cadeau au gouvernement pas sans l'avoir abimer au préalable ça va de soi. J'ai revendu l'couteau et j'me suis dit que ça rapportait quand même ces primes alors ça fait deux ans que j'les traque. Et y a quelques mois j'discutais avec l'officier charger de donner les récompense et il m'a expliqué que l'bon filon c'était la marine. On touche pas autant quand on choppe un gars mais, on a une paye tous les mois, elle est honorable et plus t'es gradé donc plus t'a choppé de gars plus t'es payé c'est pas beau ça ! donc je me suis engagé quelque jour après j'ai reçu un p'tit entraînement, teste de niveau et là j'attends tranquillement ma nouvelle affectation. C'pas tout ça mais, faut que j'y aille ! Elles vont pas s'attraper toutes seules ces primes ! Merci pour l'coup à boire ! Comment ça tu m'as pas invité ? Tu voudrais quand même pas t'retrouver en taule pour outrage à un agent du gouvernement en fonction ? Non ? T'es sur sinon je peux payer mon verre tu sais. Non c'est bon ? En voilà un qui a tout compris ! A la prochaine ! >> Test RP Hum ... v'la trois jours que chui coincé sur c't île de malheur j'attends que ces messieurs d'la haute décide mon affectation. Je me fais un peu chiez quand même, encore j'ai d'la chance j'échappe aux entraînements et à la formation au combat. Faut dire après la tatane que j'ai mis aux p'tits gars qui faisaient les gros bras. Z'avaient qu'a pas comparer mon nez aux parties génitales d'un morse. Du coup j'me suis fait arrêter pas l'chef de section qui m'a dit qui z'allaient trouver un aut' moyen de m'évaluer. L'probleme c'est qu'dans cette base y a pas grand-chose à faire à part regarder la flotte et les piafs qui volent au d'sus. Tien c'est marrant ça maintenant que j'y pense les mouettes vont dans l'seul endroit où j'pourais jamais être. Je peux aller n'importe où sur terre et au plus profond des mers mais, j'pourrais jamais aller là haut, c'est triste, quand même. Accoudé à une fenêtre, le long d'un couloir, mes yeux rivé sur l'océan, j'entends avec surprise un raclement de gorge. J'me retourne lentement et me retrouve devant le cliché du fonctionnaire d'état, quarante balais, à moitié chauve, sapé n'importe comment, mais pas trop quand même sinon le chef de service sera pas content. Je suis près a parier mon prochain verre qu'il a une femme deux gosse et un chien. Je lui lance un regard torve et y m'tend un plateau avec une enveloppe. Je suppose que c'est pour moi je la prends, l'ouvre sans ménagement et regarde le tout. Il a même une petite lettre du chef. Soldat O'fish compte tenu de vos aptitudes nous vous proposons de réaliser la mission ci-dessous afin d'évaluer l'entièreté de vos compétences et vous orienter convenablement. La mission consiste en arrestation de Miss Yah Ourte, une criminelle qui commence à faire parler d'elle sur l'île. Elle s'est spécialisée dans le vole de bijoux et autres pierres précieuses, nos informateurs nous disent qu'elle se trouvera ce soir même au bal masqué des pompiers de l'île. Nous n'avons malheureusement que peu d'information sur l'apparence physique de la cible, je vous ai néanmoins joint les rares photos de piètre qualité que nous avons. Présentez vous chez le coiffeur de la base, il a le déguisement parfait pour vous. Bonne chance. Cordialement Agent Monograme Ils se moquent de moi là ? Faut que j'attrape une voleuse même pas primée pour des cacahuètes ? Je jette un oeil aux photos, il y a rien de valable dans l'tas, le seul indice que j'ai c'est une coupe de cheveux étrange. Ça r'semle vaguement a empilement d'coquille d'escargot ou une bouteille de chantilly renversé sur l'crane. Point positif, j'vais pouvoir manger et boire à l’œil ce soir. J'replie vaguement la lettre et les photos que j'fourre dans l'enveloppe qui finit froissé au fond d'une des poches de mon costume gris habituel. Je hoche la tête pour remercier le porte-plateau, fait valser mon porte-cigare du coin droit au coin gauche de ma ouche et allume le résidus de tabac attaché à celui-ci. Les mains dans les poches je pars me perdre dans les couloirs labyrinthiques de la base, mes chaussures de ville claquant bruyamment sur le sol, a la recherche du soit disant coiffeur. C'est drôle ça qu'on m'envoie juste moi voir le coiffeur avec ma boule de billard ahahah ! Arf enfin arrivé chez ce maudit coiffeur ça fait plus d'une heure que je traîne dans c'putain de dédale, j'ai perdu au moins un on litre d'eau et mes vêtements sont trempés ... constitution d'poisson de merde ! J'tape deux grands coups dans la porte et j'entends un petit. entré ! J'pousse la planche, me baisse pour éviter le linteau et embrasse la salle du regard. Un vrai salon de coiffure des glaces, des ciseaux partout et même la machine à faire friser là. Il y a que le coiffeur qui détonne un peu, une sorte de sergent instructeur de presque deux mètres, tatoué musclé, crane rasé couvert de cicatrices et à la place de sa main gauche une tondeuse. Forcement j'lui jette un petit regard surpris, mais grâce à ma gueule de poisson ça reste très peu visible. Le manchot me regarde de haut en as et m'demande ce que je fais ici alors j'lui sorts la lettre et il me fait un joli onomatopée de compréhension en frappant sa main valide sur son front. Il dégage quelque instant avant de revenir avec un drôle de paquet en souriant. "Voilà c'est pour toi mon p'tit gars j'espère que tu appréciera l'trait d'humour !" J'deballe le paquet et j'trouve un cache œil noir, une paire de rangers, un treillis ; un débardeur gris eu une veste d'officier de la marine. Là, j'avoue je comprends pas, je suis suffisamment interloqué pour activer un d'mes muscles faciaux et soulever un sourcille "Ah ça se voit non ? C'est la tenu du célèbre ex capitaine des Sea Wolf l'homme-poisson Toji Arashibourei ! Ahahahah ! Elle est bonne hein ?" Sérieusement ... mais, ils se foutent de ma gueule là c'est pas possible ! Me déguiser en Toji, ils z'avaient pas une meilleure idée non ? Après, on s'étonne qu'il y ait des raciste antihumain. J'gromelle un truc genre merci, chope les affaires et dégage vite fait avant de mal le prendre. Ils sont allés le chercher loin celui-là quand même chui un poiscaille et chui dans la marine alors forcement on m'associe à l'aut'. C'est pas sérieux, attendez que j'gagne du grade et vous allez voir limaces des mers trisomiques que vous êtes ! Enfin c'est pas tout ça, mais pour monter en grade faudrait déjà que j'en ai un et pour ça faut que je me farcisse le bal des pompier et l'autre Yah Ourte déguisé en père tempête. Il a des fois, je me dis que réparer les bateaux c'est un beau métier peinard quand même. Bon je me perds un p'tit coup dans la ase pour la forme et j'vais inspecter cette salle de réception. Il y a vraiment pas d'quoi faire des esclandres, c't une grande salle, avec des tales sur tréteau des chaises pliables. Se sera plein de bouffe, de pompier et de donzelle couverte de bijoux ce qui va attirer la Miss. Reste plus qu'a attendre que la soirée commence. Comme j'avais prévu la bouffe et la boisson étaient pas trop dégueulasses, c'étaient même mieux que ce qu'on nous sert à la cantine. L'problème est toujours l'même, la Yah Ourte chai toujours pas à quoi elle ressemble et elle peut être déguisée en n'importe quoi que je la reconnaîtrai pas si elle a changé de coiffure. Alors, j'observe tous ces couillons qui font la fête en engloutissant tous les p'tits fours qui passent à la portée de mes grosses paluches. Là, y a un gars qui s'approche de moi, un verre de champagne à la main. L'est bien habillé, costard cravate, cheveux long soigneusement attaché dans son dos. Un gars d'la haute pour sûr et un énième curieux de la soirée j'suppose. « Bonsoir mon ami je me permets de vous aborder comme ça mais, votre nez me perturbe au plus haut point. Et bien quoi mon nez dites de suite qu'il est gros tan que vous y êtes ! Traitez le de saucisse apéritif ! Non non loin de moi cette idée mon cher calmez vous je trouve votre nez beau, d'autant plus qu'il est rare de croiser des membres de votre espèce sur notre petite île. Je me présente convenablement, Yan Vanhourt, je possède une usine de fromage blanc sur l'île vous en avez déjà entendu parler je suppose ? Et vous que faites-vous ici ? Ouais vaguement, bah je profite de la soirée chui un soldat en permission ... dites z'etes déguisé en quoi là ? Ahah mon déguisement est trop subtile pour être compris immédiatement, mais je suis sûr que vous comprendrez à un moment ou à un autre de la soirée . » En voilà un gars étrange vraiment, il me r'garde bizarrement quand, je hoche de la tête avec un semblant de sourire et il commence à s'en aller. Cette soirée est vraiment chiante, toutes les dix minutes y a un emmerdeur qui vient m'parler de poiscaille, la musique est pourrie et toujours pas une trace de la folle à la bouteille de chantilly sur ciboulot. J'commence vraiment à croire qu'ils se sont foutu de ma gueule la haut ! J'croise plusieurs fois l'Yan dans la soirée toujours ce même regard étrange et insistant, j'comprends vraiment pas c'est p't être un gars de chez nous ? C'est vrai qu'il a l'air costaud, mais quand même ... j'entends un cri de femme en direction de l'entrée, ça m'sort de mes rêveries et j'fonce en direction de la sortie. Une grosse mégère d'une quarantaine d'année c'est faite voler toutes ses bague et le pendentif de sa grand-mère. Elle n'a aucune idée de quand ça est arrivé, c'est bien ce que je pensais la voleuse est là depuis le début, mais où ? Les gémissements de la grosse m'empêche de me concentrer j'ai envie de lui coller une tarte mais, je sais m'conduire en société alors à la place je d'mande à ce qu'on la fasse sortir, je déambule à travers les invités restant à la recherche du moindre comportement suspect. Plusieurs fois une des petites bourgeoises se rend soudain compte de la disparition de ses bijoux et commence a gueuler dans la salle. Et v'la pas que Yan machin chouette il vient faire la morale, m'dire que même si chui en permission chui un soldat et que j'devrais faire un truc pour l'arrêter ... J'ai les boules, chui de mauvaise humeur, l'aut elle veut pas montrer son nez, il m'énerve, je lui colle un direct du droit dans l'pif. Il s'envole sur plusieurs mètres avant de heurter le sol dans un drôle de bruit métallique. Il se relève, commence a m'gueuler dessus quand y a une petite bague qui tombe de sa poche. Il regarde l'anneau, me r'garde de nouveau en faisant une grimace. "Ok chui démasquée beau nez mais tu m'aura pas comme ça !" Il chope ses vêtements, les arrache pour dévoiler une robe de soirée rouge accompagné de ses escarpins de même couleur. Il détache ses cheveux qui r'vienent direct et mode chantilly sur sont crane. Il s'maquille tellement vite que l'oeil humain à même pas l'temps de l'voir et voilà que j'me retrouve devant une abomination vêtu de rouge avec de la barbe et des poile saux pattes. Miss Yah Ourte était un putain okama, c'pour ça qu'on arrivait pas à l'attraper on cherchait pas l'bon genre de personne. Il se met à pousser un cri strident qui m'brise les tympans, j'en ai les oreilles qui saignent, elle ou il ? Tien bonne question ça. Ref il ou elle, l'temps que j'me remette, était en train de courir vers la sortie en volant l'plus de truc de valeur possible. Il a presque atteint la sortie c'cochon, il y a plus trente-six moyens de le stopper et j'vais pas faire dans la finesse. J'attrape la première table qui passe sous la main et j'la balance de toutes mes forces en direction du travestie. Mais, faut toujours doubler l'attaque au cas ou et j'ai toujours un sale tour dans ma botte ou plutôt une matraque dans l'cas présent. Même si j'aime pas ça, j'lance mon arme à la suite de la table et j'ai bien fait. Le morceau de bois se brise sous une magistrale beigne mais, il a juste le temps de m'regarder avec surprise quand l'second projectile l'frappe en pleine poire. Il s'effondre d'un coup tandis qu'il y a une grosse bosse violette qui pousse lentement sur le visage sinistré. J'attache mon adversaire à l'aide d'une nappe et sort mon éscargophone de poche pour appeler les renforts, ils arrivent quelque temps après, attache convenablement la criminelle et commence à la traîner quand celui-ci s'exclame "Tellement fort, tellement classe, un nez si beau je t'aime ! Viens me rendre visite en prison beau gooooosssseee ! Que dalle le moche .... Je t'aimeuh !!!" Là il y a l'commandant qui arrive et qui m'félicite en m'serrant la main, il m'dit que j'ai réussi l'teste, qu'ils ont plus rien a m'apprendre et me donne une nouvelle enveloppe avec mon futur poste dedans puis il s'en va tranquillement en me souhaitant bonne chance je regarde le morceau de papier marron inspire un bon coup et ouvre lentement le courrier ... [/color][/color] |
Dernière édition par Bob O'fish le Jeu 20 Fév 2014 - 12:36, édité 13 fois