>> Olin & Sorrento
Pseudonyme : Aucun pour l'heure. Age: 18 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Métier : Archéologue en devenir - La lecture des Ponéglyphes dans un futur éloigné. Groupe : Gouvernement. But : Pacifier les océans en imposant la doctrine du gouvernement. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Le Rokushiki - Haoshoku no Haki (non éveillé, non contrôlé, simplement les prémices du potentiel). Équipement : Une épée droite d'escrime. Codes du règlement : Ce compte est-il un DC ? : Non. |
>> Physique
Bellâtre, adoptant le physique d’un jeune éphèbe, Sorrento plait dès les premiers instants. Le jeune homme possède une musculature fine et bien proportionné à son corps de bonne taille pour une personne de son âge. Ses longs cheveux sombres tombent en cascade dans son dos où sont, la plupart du temps, relevés en catogan à l’aide d’un ruban. Le port droit et altier, vous vous ferez vite absorber dans ses yeux aux couleurs abyssales. Des yeux qui savent rirent, mais qui sont empreint d’une profonde colère et d’un dégoût incommensurable pour les rebuts de la société que représentent les pirates et autres révolutionnaires. Un nez aquilin et droit vient souligner la finesse de son visage et sa bouche aux lèvres discrète et précieuses attire parfois plus l’attention que les mots qui s’en échappent. D’une manière générale, Sorrento apparaît comme quelqu’un de singulier et les yeux avisés verront à sa manière de se déplacer un certain côté martiale.
De par ses prérogatives, l’homme n’arbore jamais ou presque la tenue officielle. Il est vêtu comme tout un chacun, si ce n’est ce bon gout qui lui fait choisir des tenues à la fois pratique, mais sans rogner l’esthétique. Une chemise légère et de qualité le recouvre et un bas en cuir habille ses jambes. Nouée à la taille, on retrouve une ceinture avec une boucle en fer représentant le signe de l’infini. A celle-ci trône une épée droite d’escrimeur. La garde est simple, quelques arabesques ornent le tout. Une douce écharpe claire embrasse son cou tandis que des hautes bottes viennent le recouvrir jusque sous les genoux à l’aide de jambières. Enfin, les mauvaises langues vous diront que son côté efféminé est bien trop prononcé.
>> Psychologie
Charmeur, Don Juan à ses heures, Sorrento aime faire la cour à ces demoiselles au plus grand dam de leur conjoint. Il utilise ce que la nature lui a donné pour parvenir à ses fins et celles-ci le guident depuis un certain jour funeste. L’homme se veut psycho rigide envers les déviants, la lie de la société à savoir, les hors la loi. Le monde est et sera toujours gouverné par une poignée d’homme. C’est une vérité universelle. L’homme a besoin d’être guidé pour ne pas sombrer. L’ordre se doit de régner en maitre sur les mers et les terres et c’est ce que représente le gouvernement mondial. C’est le pilier de ce monde et Sorrento veille à ce que jamais il ne s’effrite. Alors, le jeune homme fait preuve chaque jour d’une abnégation sans bornes envers cet idéal et bien qu’il répugne nombres de bassesses, il sait en avoir recours, car ses ennemis eux ne s’en privent pas. Il est la justice qui veille depuis l’ombre. Strict et ayant reçu une bonne éducation, son langage se veut châtier lorsqu’il est ne revêt pas une quelconque identité pour mener une enquête.
L’homme obéit aux ordres sans rechigner et applique à ce monde la doctrine du gouvernement.
Toutefois, il a aussi ses travers et ses vices, il aime le saké et la bonne compagnie de ces demoiselles. Aussi, c’est un parieur compulsif. Il est friand des tripots clandestins qu’il fréquente autant pour ses investigations que pour le plaisir que lui procure les jeux d’argents. Il se maudit d’avoir de pareils vices indigne d’un bon serviteur du gouvernement, mais ne peut s’empêcher d’y succomber. Dernier point et non des moindres, il n’a aucun égard pour ceux qui ont mangé les fruits du démon. La force ne peut, selon lui, s’obtenir que par un effort constant et une discipline de fer, il n’admet pas que des pouvoirs aussi grands puissent tomber dans les mains du premier venu et faire de lui un fléau des mers.
>> Biographie
Par une sombre nuit.
1613 : North Blue – QG de la marine.
1613 : North Blue – QG de la marine.
Le silence le plus complet régnait jusqu’alors dans la base quand soudain, l’alerte assourdissante se mit à sonner réveillant alors le quartier général. Il ne fallut que quelques instants pour voir déambuler de nombreux marines en uniformes impeccables. Comme dans une parade, chaque geste et chaque mouvement avait été répétés de nombreuses fois afin d’être opérationnel en un minimum d’efforts et aussi rapidement que possible.
Sur le pont menant à la frégate de guerre, le colonel en place se tenait devant ses soldats qui étaient tous au garde à vous. Sur leur visage on pouvait y lire la détermination et l’abnégation qui les habitaient cette nuit-là.
Sur le pont menant à la frégate de guerre, le colonel en place se tenait devant ses soldats qui étaient tous au garde à vous. Sur leur visage on pouvait y lire la détermination et l’abnégation qui les habitaient cette nuit-là.
- Soldat ! Je vais faire simple et concis. Un bateau transportant des civils a été attaqué au large d’Inu Town. On en sais pas plus pour le moment, mais l’escouade qui nous a averti a laissé comprendre que c’était pas du joli. Elle a pris en chasse les chiens qui ont fait ça et nous, on se doit de porter aide aux civils prisonniers de cette bicoque qui s’enfonce à l’heure même où je vous parle !
Allons-y marine du QG nord !
- OUAH Colonel !
Allons-y marine du QG nord !
- OUAH Colonel !
Communiqué du QG Nord. Intervention au large d’Inu Town stop.
Seulement deux rescapés un frère et une sœur stop. Le frère est dans un état grave et la sœur plongé dans un coma artificiel stop. Les coupables ont été arrêté stop. Des pirates indépendants et méconnus stop.
Fin du compte rendu stop.
Seulement deux rescapés un frère et une sœur stop. Le frère est dans un état grave et la sœur plongé dans un coma artificiel stop. Les coupables ont été arrêté stop. Des pirates indépendants et méconnus stop.
Fin du compte rendu stop.
Ce que nous sommes.
1613 : North Blue – QG de la marine.
1613 : North Blue – QG de la marine.
On construit son enfer de son vivant, chaque fois que l’on blesse ou que l’on tue quelqu’un.
Les flammes léchaient le bateau qui ne cessait de sombrer dans les eaux profondes à mesure que le temps s’en allait. De tous bords l’on pouvait voir la désolation et la mort. La folie se reflétait dans les yeux des assaillants et le sang empourprait leurs lames. Les rires des coupables juraient avec les pleurs des victimes et tandis que la mort frappait les uns à l’aide de sabres, elle frappait aussi les autres en les engloutissant au fond de la mer.
Dans le chaos, une mère protégeait vaillamment son fils et sa fille. Sentant sa dernière heure arrivée, elle cacha ses derniers sous une bâche et leur souri comme si tout n’était qu’un cauchemar et qu’ils allaient bientôt s’éveiller en un endroit rassurant, loin d’ici. La vérité était tout autre et Sorrento s’en rendit compte lorsqu’il vit l’amour dans les yeux de sa mère se changer en détresse quand elle fut frappée par une lame assassine. Chancelante et tentant de mettre un maximum de distance entre ses poursuivants et ses enfants, elle rassembla ses forces pour aller choir et mourir sur le sol quelques mètres plus loin.
L’enfant ne vit pas sa mère se faire tuer distinctement, il ne vit que des ombres néfastes et jouasses transpercer un corps inerte. La peur, la tristesse et le désarroi s’emparèrent aussitôt de lui qui n’était alors qu’un fragment d’innocence plongé dans un monde de brutes. Cette nuit, le monde lui avait donné une leçon . Cette nuit, l’enfant sous la bâche sortit tout en rassurant sa petite sœur avec le même sourire qu’avait esquissé sa mère quelques instants plutôt. La petite fille ne réalisa pas encore l’étendu du malheur qui venait de la frapper, elle savait juste qu’elle devait attendre ici, sagement et que son frère et sa mère viendrait bientôt la retrouver.
Ramassant une épée sur le sol en même temps qu’un semblant de courage, les dents serrés le petit bout d’homme avançait dans les ténèbres, sur un pont glissant et chancelant sous les vagues d’une mer en colère. Son épée vibrait comme tout son être et partout où il posait les yeux il ne vit que la violence et la haine. A cet instant de nombreuses images défilèrent dans son esprit comme un périple sans fin où il revoyait les scènes de son quotidien aimant côtoyer cet instant macabre.
Son esprit devint ensuite aussi clair que le diamant le plus pur lorsqu’il vit prostré sur le sol sa mère qu’il aimait de tout son cœur. Soudainement il se jeta à cœur perdu dans la bataille en fonçant droit sur l'un des pirates qui avait participé à son malheur. Bien entendu, il fut cueillit comme une fleur par un revers de sabre qui le fit voler lui, sa garde et son épée. Puis, le petit bout d’homme sombra à son tour dans l’inconscience non sans rassembler quelques bribes de lucidité afin de ramper jusqu’à celle qu’il ne verrait plus jamais lui sourire, désormais.
Dans le chaos, une mère protégeait vaillamment son fils et sa fille. Sentant sa dernière heure arrivée, elle cacha ses derniers sous une bâche et leur souri comme si tout n’était qu’un cauchemar et qu’ils allaient bientôt s’éveiller en un endroit rassurant, loin d’ici. La vérité était tout autre et Sorrento s’en rendit compte lorsqu’il vit l’amour dans les yeux de sa mère se changer en détresse quand elle fut frappée par une lame assassine. Chancelante et tentant de mettre un maximum de distance entre ses poursuivants et ses enfants, elle rassembla ses forces pour aller choir et mourir sur le sol quelques mètres plus loin.
L’enfant ne vit pas sa mère se faire tuer distinctement, il ne vit que des ombres néfastes et jouasses transpercer un corps inerte. La peur, la tristesse et le désarroi s’emparèrent aussitôt de lui qui n’était alors qu’un fragment d’innocence plongé dans un monde de brutes. Cette nuit, le monde lui avait donné une leçon . Cette nuit, l’enfant sous la bâche sortit tout en rassurant sa petite sœur avec le même sourire qu’avait esquissé sa mère quelques instants plutôt. La petite fille ne réalisa pas encore l’étendu du malheur qui venait de la frapper, elle savait juste qu’elle devait attendre ici, sagement et que son frère et sa mère viendrait bientôt la retrouver.
Ramassant une épée sur le sol en même temps qu’un semblant de courage, les dents serrés le petit bout d’homme avançait dans les ténèbres, sur un pont glissant et chancelant sous les vagues d’une mer en colère. Son épée vibrait comme tout son être et partout où il posait les yeux il ne vit que la violence et la haine. A cet instant de nombreuses images défilèrent dans son esprit comme un périple sans fin où il revoyait les scènes de son quotidien aimant côtoyer cet instant macabre.
Son esprit devint ensuite aussi clair que le diamant le plus pur lorsqu’il vit prostré sur le sol sa mère qu’il aimait de tout son cœur. Soudainement il se jeta à cœur perdu dans la bataille en fonçant droit sur l'un des pirates qui avait participé à son malheur. Bien entendu, il fut cueillit comme une fleur par un revers de sabre qui le fit voler lui, sa garde et son épée. Puis, le petit bout d’homme sombra à son tour dans l’inconscience non sans rassembler quelques bribes de lucidité afin de ramper jusqu’à celle qu’il ne verrait plus jamais lui sourire, désormais.
Quelques grammes de finesse.
1623 – North Blue - QG du BAN
1623 – North Blue - QG du BAN
J'ai appris à rester seul au milieu de tous, Parfois penser pour tous et même à être seul contre tous...
Depuis la mise sous tutelle de sa personne par le gouvernement, Sorrento n'a cessé de s'endurcir jour et nuit, encore et toujours sous la houlette de nombreux cadres de la marine. Puis, après avoir enduré les affres de sa nouvelle vie, il se retrouva dans le corps d'élite des jeunes choisi pour un camp d'entrainement au BAN...
La forêt du BAN était un endroit redouté et redoutable. En pleine après-midi, il y était difficile de s’y cacher. En comptant les instructeurs qui sillonnaient les lieux sous la tutelle de Castel Roc la montagne, cela devenait un vrai casse-tête de rester planqué. Oui, c’était bien la mission de la journée, survivre à la traque dans un endroit hostile truffé de pièges en tout genre. D’innombrables recrues qui avaient brillamment réussi jusqu’ici se faisaient avoir les uns après les autres. Certains ne toléraient plus cette situation, ils ne s’étaient pas rendus sur l’ile pour se cacher, mais pour apprendre à justement ne pas le faire, car la justice devait surtout savoir s’imposer.
La montagne aimait cet état d’esprit, aussi il fut tolérant envers ceux animés d’une pareille volonté alors qu’ils les expédiaient tout droit au bloc des soins après quelques passes musclés. A la tombée de la nuit, le coup de sifflet retentit pour annoncer la fin de l’épreuve. Trois personnes émergèrent de la forêt dans un état de fatigue et de stress avancé. Puis, l’un des officiers en charge de la traque retira son képi pour laisser apparaitre ses longs cheveux noué en catogan. Le triomphe modeste et se retirant après avoir salué son formateur, Sorrento disparu dans les ténèbres de la nuit.
- Pour éviter d’être la proie il faut devenir un chasseur, pas vrai chef ?
- Ouai ce n’est pas faux ! Je n’aime pas cet exercice, je me force à me le coltiner de temps en temps.
- Vous préférez surement ceux qui sont sorti délibérément de leurs cachettes pour nous affronter de front.
- Pour sûr! Mais ils ont raté l’exercice et ont été bien naïf. Lui a su trouver la parade, garder son calme et « survivre » en milieu hostile. Je me demande ce que l’avenir lui réserve à celui-là…
Dans un monde de brutes.
1624 – North Blue - Inari-
1624 – North Blue - Inari-
Je suis, fus, serait fils du vent.
Ce soir-là, un homme à l’allure négligé vagabondait dans l’une des nombreuses venelles que comptait l’ile volante. Dépravé, la démarche peu assuré, lui et sa bouteille dégageait une odeur peu enviable et si l’ivresse est appréciable, elle va avec la mesure ; Ce que semblait ignorer ce personnage.
Une longue cape d’un jaune poussiéreux habillait l’ivrogne dont le visage était tapi sous la pénombre de sa capuche, elle-même relevé sur sa tête. Il ne payait pas de mine et à de nombreuses reprises il fut abordé par des moines. Ces derniers ne juraient que par leur ami imaginaire, soit disant présent quelque part en ce monde. Tous voulait lui venir en aide, le guider vers le chemin du salut, mais lui n’en avait que faire, il ne faisait que traverser tout droit sans se retourner sur les sermons.
Oui, l’homme avait un but, une cible plus exactement. Il l'a traquait depuis plusieurs mois et c’était même devenu sa première grosse affaire depuis qu’il fut nommé simple agent. Il était doué pour prétendre ce qui n’existait pas, un peu comme ces moines, mais lui savait qu’il mentait. Il était également doué pour endosser des rôles à la perfection. Rôle qu’il campait actuellement en prenant l’apparence d’un ivrogne. La vérité était tout autre. Il était en chasse et sa proie était juste sous ses yeux. Puis, avant même qu’elle d'être interpellé par le bruit des pas qui résonnaient derrière elle, elle fût poignardé par l’assassin du gouvernement.
En tombant, le visage à la fois doux et paniqué de sa victime, qui se révéla être une femme, perça chez lui un voile obscur. Il se revit alors enfant, l’espace d’un temps, lorsque sa mère lui suppliait de ne pas sortir de sous la bâche. Prit d’un malaise soudain devant sa victime qui poussait son dernier soupir, Sorrento reprit lentement ses esprits en émergeant de la froideur de son passé. Avant de s’en aller, il ne put que s’attarder sur un livre de notes que dissimulait la jeune femme sous son habit. Se l’appropriant, Sorrento disparu alors afin de rendre compte à ses supérieurs de la suppression de sa cible sans mentionner encore le livret qu’il venait de trouver.
Une longue cape d’un jaune poussiéreux habillait l’ivrogne dont le visage était tapi sous la pénombre de sa capuche, elle-même relevé sur sa tête. Il ne payait pas de mine et à de nombreuses reprises il fut abordé par des moines. Ces derniers ne juraient que par leur ami imaginaire, soit disant présent quelque part en ce monde. Tous voulait lui venir en aide, le guider vers le chemin du salut, mais lui n’en avait que faire, il ne faisait que traverser tout droit sans se retourner sur les sermons.
Oui, l’homme avait un but, une cible plus exactement. Il l'a traquait depuis plusieurs mois et c’était même devenu sa première grosse affaire depuis qu’il fut nommé simple agent. Il était doué pour prétendre ce qui n’existait pas, un peu comme ces moines, mais lui savait qu’il mentait. Il était également doué pour endosser des rôles à la perfection. Rôle qu’il campait actuellement en prenant l’apparence d’un ivrogne. La vérité était tout autre. Il était en chasse et sa proie était juste sous ses yeux. Puis, avant même qu’elle d'être interpellé par le bruit des pas qui résonnaient derrière elle, elle fût poignardé par l’assassin du gouvernement.
En tombant, le visage à la fois doux et paniqué de sa victime, qui se révéla être une femme, perça chez lui un voile obscur. Il se revit alors enfant, l’espace d’un temps, lorsque sa mère lui suppliait de ne pas sortir de sous la bâche. Prit d’un malaise soudain devant sa victime qui poussait son dernier soupir, Sorrento reprit lentement ses esprits en émergeant de la froideur de son passé. Avant de s’en aller, il ne put que s’attarder sur un livre de notes que dissimulait la jeune femme sous son habit. Se l’appropriant, Sorrento disparu alors afin de rendre compte à ses supérieurs de la suppression de sa cible sans mentionner encore le livret qu’il venait de trouver.
Communiqué à l'attention de l'agent Sorrento Olin stop.
L'état de votre sœur reste stable stop. Toujours plongé dans un coma artificiel depuis plusieurs années stop. Le gouvernement mondial se porte garant des soins pour services rendus stop.
>> Test RP
1624 – Quelque part dans le monde
Une assemblée s’était réunie cette nuit-là. Dans la pièce lugubre et froide, seule un feu mourant dans la cheminée éclairait quelque peu des visages aussi terribles que déterminés. Assis autour d’une grande table, certains parlaient et d’autres se taisaient. Des rapports étaient projetés sur l’un des murs de la pièce par un den den camera. La dernière pellicule était figée sur le visage d’un tout jeune agent :
Dossier 7727
Nom: Sorrento. Prenom: Olin Age: 17 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Affectation : QG de North Blue Autre : Pupille du gouvernement. Sa jeune sœur, Isabella Olin est en soin à la suite d’un coma depuis plusieurs années. Manœuvrable :L’agent est manœuvrable à 100%. Il n’a toujours connu que les institutions du gouvernement depuis la mort de sa mère. |
- Sorrento Olin…Que la mission lui soit confié.
1624 – North Blue - Royaume de Luvneel – Douve du palais du roi Dayo
Des cris retentissaient entre les roches et étouffaient ces derniers. Ici, seul les lamentations, les complaintes et les bruits métalliques des serrures et des chaines étaient tolérés. Là, au fond de l’une des cellules, l’on avait récemment amené un trouble paix qui ne cessait de calomnier les soldats du royaume, que ces derniers étaient inutile et qu’ils n’étaient que des jouets aux mains du gouvernement. Il fut mis aux arrêts, frappé, mis aux fers, tabassé puis délaissé dans sa cellule face contre terre. Son sang coulait de sa pommette jusqu’au sol froid et poisseux. Le visage grimacé par la douleur et la rage, il se releva tant bien que mal pour se trainer avec peine jusqu’à sa couche. Là, de l’autre côté de l’étroit couloir, un détenu avait assisté impuissant au tabassage en bon et due forme. Un petit flacon jeté jusque dans la cellule du malheureux attira son attention.
- Hey pssst ! L’ami ! Tiens, ça va te soulager, c’est un onguent, il fait des miracles.
- Garde le je n’en veux pas…
- Dis pas ça l’ami, demain t’aura la tête grosse comme une pastèque si jamais t’en met pas.
- Tu m’veux quoi ? Laisse-moi deviner, t’es la bonne âme du coin ? Le gars sympa des douves c’est ça ?
- Ne crois pas ça. Juste que j’en ai ma claque de voir ces soldats se palucher en mettant des tôlés.
- Ils n’ont plus rien à faire si ce n’est ça, c’est bien ma veine d’avoir ouvert ma gueule.
- Ouai, j’suis Garry, j’suis là d’puis quelques mois déjà, ils m’ont choppé pour contre bande…Je sors dans un mois, j’en ai déjà passé cinq ici !
- Rhem…un type qui a ouvert sa gueule, je sors j’sais pas quand. Dans deux mois j’crois.
Sorrento Olin a écrit:Affaire 36455 – Royaume de Luvneel – Rapport de l’agent Olin
Le contact a été initié avec la cible Bêta stop. Prochain objectif, renforcé les liens avec la cible en nourrissant un dialogue stop.
1624 – North Blue - Royaume de Luvneel – Douve du palais du roi Dayo
Un mois plus tard.
Dans la cour… Les bruits des détenus faisaient échos aux détonations sourdes des armes lacrymogènes de la garde qui quadrillait l’espace depuis les miradors. La cause de tout cela ? Un détenu fraichement arrivé la veille et qui avait pour passe-temps la bastonnade. Il avait cherché des noises à Garry et Garry, en forte tête que c’était, lui avait répondu. Les deux détenus en sont rapidement arrivés aux mains, plébiscité par la foule qui prenait déjà les paris. Rhem, voyant son ami commencé à se faire malmener, en était venu à s’interposer, s’attirant alors les foudres des parieurs, celle du belliqueux et bien entendu, celle des gardiens qui lui mirent tout sur le dos.
Sa nuit fut longue et agité, il avait endossé l’entière responsabilité de la débandade. Enfin, on peut aussi dire que la responsabilité lui fut coltinée par des gardes qui devaient rapidement trouver un bouc émissaire pour ne pas perdre la face devant les troupes du gouvernement. De retour dans sa cellule, plus mort que vif, il fut jeté sur sa couche. Les yeux à moitié fermé, il distinguait à peine Garry qui venait de lui jeter la fiole d’onguent.
Sa nuit fut longue et agité, il avait endossé l’entière responsabilité de la débandade. Enfin, on peut aussi dire que la responsabilité lui fut coltinée par des gardes qui devaient rapidement trouver un bouc émissaire pour ne pas perdre la face devant les troupes du gouvernement. De retour dans sa cellule, plus mort que vif, il fut jeté sur sa couche. Les yeux à moitié fermé, il distinguait à peine Garry qui venait de lui jeter la fiole d’onguent.
- Garde. Ça changera pas mon…état.
- Ne dit pas ça ! Je me sens redevable. T’es un gars réglo, t’as pas hésité à me venir en aide.
- Je n’aimais pas ce gars...
- Ouai, mais des gars comme ça t’en verra toute ta vie. Bon, c’est peut-être pas le moment, mais y’en aura sans doute pas d’autre alors, laisse-moi te dire que je sors demain.
- Adieu l’ami…
- Arrête ! Quand tu sortiras de là, passe me voir, je paye toujours mes dettes. Dans le flacon tu trouveras l’endroit de ma planque, je t’y attendrais.
Sorrento Olin a écrit:Affaire 36455 – Royaume de Luvneel – Rapport de l’agent Olin
La cible Bêta a communiqué les coordonnées de son repère stop. A ma sortie j’irais le retrouver stop. Nous nous rapprochons de la cible Alpha stop.
1624 – QG de North Blue – Sur un navire de guerre du gouvernement
Les marines observaient l’énorme navire de guerre côtoyer leurs frégates qui passaient pour de simples navires marchands en comparaison. Sur le ponton menant aux embarcations, la tension était presque palpable. Les marines étaient nerveux de savoir des membres du gouvernement dans leur base, pire encore, ils en ignoraient la cause. Le colonel leur hurla ensuite dessus et tous reprirent leurs activités.
Accompagné par un individu encapuchonné, les deux hommes rejoignirent le navire de guerre. Tous deux se connaissaient depuis plusieurs années déjà. C’est en effet le colonel qui sauva l’enfant autrefois. L’enfant qui marchait à ses côtés aujourd’hui sous les traits d’un homme froid, façonné par le malheur qui hante ce monde.
Toutefois, le colonel était heureux, mais ne l’affichait nullement. Il avait trouvé au cœur des ténèbres un joyau qu’il avait ensuite poli lui-même au QG avant de le confier au BAN et du BAN, ce dernier se fit remarquer par la plus grande institution du monde.
Que de chemin parcouru alors qu’il paraissait à présent très distinctement et au garde à vous devant l’une des grandes figures de ce monde qui restait tapi dans les ténèbres de sa grande cabine. Seul ses yeux brillant ainsi que sa fourchette et son couteau étaient clairement visible sous les feux des lanternes qui éclairaient l’endroit.
L’homme était assis à une table et deux pantins se tenaient à sa droite et à sa gauche. Ce dernier s’empiffrait dans une gourmandise morbide. Des éclats de chairs et de sang se répandaient à part égales sur la table, son tablier ainsi que sur les joues de ses acolytes qui ne bronchaient pas d’un pouce. Parfois, il s’esclaffait alors qu’on lui faisait la lecture du rapport de l’agent Sorrento.
Lui, se tenait toujours droit, sans expression particulière quant au colonel, le comportement emporté et sans gêne du haut responsable l’irritait au plus haut point, mais il ne pouvait ni le dire, ni rien faire contre cette situation. Aussi garda-t-il le silence quand soudain, l’énorme gouverneur prit la parole :
- Quelle prouesse, quelle technique, quelle fourberie ! Sorrento tu es bel et bien comme on me l’a désigné ! Donc après être sorti des douves, tu as continué à endosser ton rôle tout en renseignant nos agents sur le terrain. Et ainsi, on a pu neutraliser à la fois ce contrebandier et la cible Alpha que nous suspections… Un marine, franchement ça ne m’étonne qu’à moitié…
Là, le gouverneur tourna son regard vers le colonel qui avait le visage tendu par la haine qu’il vouait à cet homme qui mettait si facilement à mal la marine pour le comportement reprochable d’un seul. Cette vision arracha un large sourire satisfait à l’énorme bonhomme qui troqua sa fourchette pour une plume, signant alors un ordre de recrutement direct. Après un temps, Sorrento se retira en silence, largement devancé par feu son mentor.
- Avec des hommes comme ça à notre tête, je comprends que l’on puisse nourrir des réserves quant à nos agissements.
- Mesurez vos paroles devant moi colonel, sans quoi elles seront rapportées et il vous en coûtera.
- Tu aurais pu être un fier marine, un soldat sur lequel tout le monde pourrait compter.
- J'ai choisi un autre chemin, un raccourci qui me conduira plus rapidement vers mon but : Éliminer les rebuts sans avoir une lourde hiérarchie sur le dos. On me désigne une cible et je l'assassine, cela me va. Je soulage la peine que vous savez dans le sang de ceux qui l'ont provoqué et pour ça je donnerais mon âme ma vie et le reste, c'est ma conception de la justice, quelle soit vive et expéditrice...
Surpris par un comportement si froid et distant, le colonel revit le visage de l’enfant qu’il avait recueilli puis, il chassa cette image de son esprit en continuant son chemin, un sourire amer aux lèvres.
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Informations IRL
Prénom : Dan
Age : 22 ans
Aime : Les filles!
N'aime pas : Les mecs!
Personnage préféré de One Piece : Ace, Sanji
Caractère : Sympa, tranquille, j'suis ton meilleur ami! Vivre et aider est mon credo dans la vie.
Fait du RP depuis : 3 ans.
Disponibilité approximative : Un peu tous les jours.
Comment avez-vous connu le forum ? Mon frère faisait du RP ici.
Prénom : Dan
Age : 22 ans
Aime : Les filles!
N'aime pas : Les mecs!
Personnage préféré de One Piece : Ace, Sanji
Caractère : Sympa, tranquille, j'suis ton meilleur ami! Vivre et aider est mon credo dans la vie.
Fait du RP depuis : 3 ans.
Disponibilité approximative : Un peu tous les jours.
Comment avez-vous connu le forum ? Mon frère faisait du RP ici.
Dernière édition par Sorrento Olin le Mar 18 Fév 2014 - 18:01, édité 33 fois