#1 : Back again to jail.
- Spoiler:
J’pose le contexte. Akira est séparé de son ancien équipage à cause d’une loi du royaume . Y cherche donc à se venger un peu n’importe comment sur le coup d’la rage extrême (Parce qu’il est pas comme ça en temps normal ), entre autre sur le dos d’autres civils qui lui ont pas fait grand-chose (même si il les soupçonne d'être de mèche avec la milice), pour enfin se retrouver en case prison. Désolé d’avance si c’est un peu foireux et/ou lourd, c’est l’impression que j’ai eue à la relecture, et j'ai pas su comment rectifier le tir. °°
J’vais m’venger. J’vais les rendre fous. J’vais pousser à la connerie extrême chaque quidam qu’a l’courage de fouler le sol de cette île d’ses arpions. J’vais les pousser au suicide, tellement ils seront submergés sous les fausses règles. Et j’m’en fous si les habitant et les voyageurs ont rien à foutre dans cette fichue histoire. On m’a séparé d’mon équipe, putain, et ça va s’payer. Très cher ! Oh j’vais m’venger, j’vais les pousser à l’extrême, j’vais les faire souffrir tellement que leurs parents deviendront sado’.
L’île de l’absurde hein ? On va voir qui va pousser le vice jusqu’au bout. Tiens toi prêt Grumpy, et prends en d’la graine. T’vas voir, ce que c’est, la vraie sournoiserie. Oui bon, j’me calmerai certainement d’ici une heure, mais en attendant… J’vais m’amuser un peu.
J’pense à ça en longeant les rues d’la pseudo ville. Plus un bidonville pour bourges qu’autre chose, d’ailleurs, avec son architecture anachronique et anarchique. Quand t’as des bâtiments en matériaux précieux, en forme circulaire, que dernière, t’as un petit immeuble aux portières triangulaires et aux allures d’HLM, l’tout supplanté par une horloge géante style baroque, dont la pendule a été remplacée par une maison, tu peux difficilement penser l’contraire. Au fond, j’aime bien cette ville, j’crois. C’est la place souhaitée pour s’essayer à toute sortes de conneries, étant constamment encadré par des conneries dont l’architecte était certainement un moutard dont le lait maternel avait été remplacé par du tord-boyaux. Pour faire un truc aussi immonde et difforme, ça n’pouvait être que ça.
Bon, j’crois que j’peux commencer mon p’tit jeu.
J’aperçois un gars, dans l’parfait rôle du quidam lambda, qu’a l’air tout aussi paumé financièrement qu’intellectuellement.- Fuyez pauvre fou ! Où est donc passé votre chat ?- Quoi, mon chat ?- Oui, votre chat ! Dis-je en montrant le mien Selon la nouvelle loi X8334, toute personne n’ayant pas de chat qui l’accompagne doit elle-même faire office de chat !- Merci mon brave, ohlala je suis vraiment à la traîne niveau règles ces temps-ci ! Mew !
S’accroupissant à quat’ pattes, le trentenaire, parfait dans le rôle du félin, s’éloigna, certainement à la recherche d’un vrai chat.- Et oubliez pas d’manger d’la sardine !
Akira 1 ; Royaume de l’absurde 0. Mon p’tit chat m’fixait avec une œillade admirative et fière. Ah mais t’inquèt’ p’tit, l’meilleur est encore à venir !Une demi heure de fausses infos plus tard
Cette fois, mon attention se porte sur une donzelle. L’genre potelée, et plutôt pas mal à lorgner. J’m’approche d’elle, parfait dans le rôle du dramaturge, j’clindoeille le chaton :- Mais madame, faites vite avant que quelqu’un ne vous voit ! Enlevez ce truc vite, vite ! Avant de finir en prison !- Hmm ? Quoi donc ?Mais enfin mais votre chemise ! Vous n’savez pas que d’puis hier, se promener avec une chemise rouge est interdit, selon le décret X3349 ? Rohlala mais vite avant que l’on vous embarque.Oh mon dieu !
Lança la donzelle ahurie, voyant quelques milices venir. Et elle se désapa, attirant le regard de bon nombres d’passant, tout autant mâles que f’melles, pour mon plus grand bonheur. Ah, c’était tellement facile, j’en avais presque d’la peine pour ces personnes. Ils vivaient constamment sous le joug d’nouvelles lois, toutes aussi consternantes et improbables que les autres. Leur faire croire à des trucs aussi absurdes ne s’en trouvait que plus facilité. Pour eux, chaque nouvel alinéa était une habitude. L’ irrégularité même de leur vie devenait monotone, tellement qu’ils ne cherchaient plus à comprendre. Ils prenaient l’info’ brute, comme elle leur venait. On aurait même pu leur demander de sauter d’un pont, ils le feraient.
M’enfin, assez de méchanceté et d’injustice. Y m’ont rien fait, ces pauvres, quoi que pour la madame, j’jurerais qu’elle me f’sait d’l’œil. En soit, c’était très probable qu’ils soient tout aussi victimes que moi, même si je suis sûr qu’ils sont de pair avec les forces de l’ordre locales. L’était temps de s’attaquer à plus gros poisson. C’lui qu’avait fait que j’avais dû rester ici. J’vais bien m’payer la tête d’ces milices.***
Z’étaient quatre ou cinq, adossés sur un mur. J’prends une inspiration, même si sur le coup, j’suis pas très inspiré. J’joue gros, et j’ai pas de grandes idées. J’vais l’faire basique. J’m’approche d’eux, poli, bonjour, toussa :- Messieurs, c’pas pour dire, mais il me semble que selon le décret Y465 décrété il y’a quinze ans, toute personne portant un fusil sur soi doit l’utiliser comme monture, tout en veillant à imiter le cri de l’éléphant en rut.
Y s’regardent. Y’me regardent. J’les r’garde. Ils explosent de rire. J’le sens mal, mais j’continue.- Oh, j’me présente, je suis Rungo Dulfindus, étudiant en droits.
Z’explosent de plus belle. Pour le coup j’le sens mal.- Mais sinon petit, tu sais… Wako était pas gouverneur y’a quinze ans. Et du coup, y’avait pas ce genre de règles. C’bien essayé, mais à défaut d’être vraiment prétendant avocat, t’aurais pu mieux réviser ton histoire.
Ils rient d’un rire fielleux. On n’la fait pas aux vétérans, apparemment. Définitivement, je hais cette île. Y m’mettent les fers, j’discute pas. Z’ont gagné à la loyale, j’aurai dû mieux préparer mon coup.- M’enfin on aime bien les p’tits rigolos, par ici. Pour ce genre de cas, la sentence est pas trop lourde. Une ou deux nuits en prison, c’pas la mort, non ?
Il est content d’lui le gars. Je hais cette île. Je hais cette île.***
Je hais cette île, je hais cette île. Quand je sortirais, j’m’emparerais de leur journal local, ils crouleront sous les nouvelles règles. J’en ferais même pour leur roi. J’vais annexer cette île à moi tout seul. JE VAIS L’ANNEXEEEEER L’ESCLAVAGEEER !
Mon poing s’abat sur le mur grisâtre. La nuit est froide et humide ici. Mon œillade rageuse retrace encore une fois les parois ombreuses de la cellule, sans cesse à la recherche d’une faille que je ne trouve pas. Ça m’rappelle des souvenirs, cette atmosphère là… La taule, ça m’connait. Susu la racaille tu peux pas test.
Je ris en réalisant ma connerie qui ne fait pourtant qu’enfler. ‘Sont malins et fourbes, et ils connaissent bien leur travail, ces cons. Ca sert à rien de chercher à leur faire des farces, ils auront toujours le dernier mot, surtout que j’ai plus d’équipage pour l’instant. Et puis merde, j’ai dépassé l’âge des conneries. J’me fais vraiment pitié, parfois. J’ai l’âge mental d’un bébé huître.
C’est décidé, dés qu’je sors de c’trou sombre, j’me mets à la recherche d’un moyen de quitter cette île. Et de plus jamais y revenir.
Parce que les chasseurs de primes aussi, se font emprisonner.
'Vec les gars, on s'est séparé. Ouais, parce qu'on a commencé à s'engueuler direct sur les manières de James, qui voulait récupérer Uri' en s'frayant une voie à coups d'battes dans la populace. J'parle pas du Zeg', qui puait encore le rhum malgré l'beau travail d'IDK. IDK qui vaut mieux laisser avec eux, plus l'Alfonse. On s'est foutu assez d'embrouilles au cul comme ça.
Reste à espérer qu'ils récolteront pas trop d'emmerdes au port ; z'étaient chauds sur l'idée. Sans compter que j'sais pas où est Raspoutine, et que j'sais bien qu'il est toujours à l'affût quand y s'agit d'frotter son poil et ses griffes d'alpha à mille fois meilleur que lui.
Mes fiers compagnons, eh.
Au moins, j'fais route tranquille avec les mains dans les poches, le p'tit Jean qu'est un bon pote tout tranquille derrière moi. Pas que j'sois calculateur, mais 'vec sa bouille d'ange, l'aidera ben à négocier, faire comprendre qu'on a pas géré l'coup, mais qu'on saura êt' sages jusqu'à c'que not' Log soit bon à partir. Log qu'Uriko porte avec lui, d'ailleurs. J'espère qu'les soldats l'auront pas pété sans faire gaffe, des fois qu'ils aient été brutaux. Ah, dié. Qu'jaime pas ça, qu'on touche aux mômes... comment, j'suis mal placé ? Ouais. Bah raison d'plus.
-Tu crois qu'il y a une règle sur les cannes à pêche ?
-J'en sais foutrement rien, p'tit Jean.
-Je devrait peut-être la cacher comme ça, sous mes vêtements...
-Évite, ça fait louche.
-Oh.
-Puis au pire, on t'en rachèt'ra une, va. Une mieux.
-J'espère qu'on repartira vite pour retrouver Saphotis. C'est lui qui doit me repayer ma canne à pêche !
-Yep, on trainera l'moins possible, grand.
Ça, c'est c'que j'espère. Tout dépendra des lois en c'qui concerne la navigation et l'achat d'bateaux, faudra p'têtre attendre qu'elles soient aussi favorables que l'vent. D'y penser, j'me sens plus à l'aise. Dans l'fond, ces règles bizarres, c'est rien d'autre qu'un nouveau phénomène climatique à prendre en compte. J'connais, ça m'fait pas peur. Suffit d'savoir attendre le bon moment, d'ruser, d's'adapter, d'surtout pas s'rebeller; et généralement, ça va bien comme ça.
-Dalmatien ? Eh, vous ! Vous ignoranavez la loi sur les cannes à pêche ?
-Oooh...
-Guenon, je plaisantanavais. La loi sur la bonne humeur, tout çanava... eh. Vous n'êtes pas d'ici, hein ? Je peux vous aider ?
-Panda que ouais, vous pouvez. On cherche la prison, ou c'qui y r'ssemble.
-Oh ? C'est à vous, le type qu'a été enfermé tantôt ?
-Ouais, sans doute. Faites gaffe, z'oubliez les règles.
-C'est bon, on nous écoute pas. Caporal E. Khu pour vous servir. Je suis en permission, mais si je peux rendre service...
-Parce que vous rentrez pas voir vot' famille quand c'est comme ça ?
-On a pas toujours le choix.
-Désolé. Sören Hurlevent, chasseur de primes. Et lui, c'est le p'tit Jean.
-Ah ouais, pas le meilleur choix possible pour un début de voyage sur Grand Line... vous êtes sûr que vous êtes pas un agent infiltré ? Ou un pirate ?
-Euh, non. Enfin, oui, j'en suis sûr. Pourquoi ça ?
-Parce que vous avez pris la voie la plus pacifiée de tout Grand Line, voilà pourquoi. J'espère que vous êtes riches, parce que vous risquez de débourser beaucoup et de gagner peu... A moins d'avoir de la chance dans vos rencontres en pleine mer, si j'ose dire. Ah ! Nous y sommes. Gibonjour à vous, soldanavat !
Là, ça va très vite. On nous présente, l'gars explique la situation sans qu'j'ai à en placer une. L'est doué, ça sent l'expérience, et bien fort. P'têtre qu'y a une résistance à la tyrannie sur l'île, mais que'qu'chose d'un peu subtil, clandestin, comme ce caporal qui passe ses perm' à aider les étrangers ? Si ça s'trouve, y'a aussi des tavernes enterrées sous les maisons, donc l'accès est bien caché et dans lesquelles y'a aucune règle autre que d'pas en parler ? Ouais, j'ai encore Goa qui m'tape contre le carreau du souvenir. Mais n'empêche. J'me demande. Et j'ai l'temps pour, vu que j'gère rien.
Au final, on attend un peu, Khu serre des pognes, en graisse une, 'me semble, et y'a un type qui s'ramène. Une sale gueule, un peu aigrie, entre deux gars d'la milice. Y m'regarde, mi-content, mi-surpris. La même de mon côté, le content en moins.
-Veaualà votre compagnon ! Soyanavez plus discrets, désormais, et tout ira pour le mianaveux ! Je me porte garanavant de lui, camaranavades !
-Mais...
-Koalaller, filez donc, vous êtes libres !
-C'est que...
-Attendez !
-Canidépéchez-vous. Une loi stipule qu'il est interdit de rester plus de cinq minutes dans l'enceinte d'un établissement carcéranaval après la fin d'une affaire. Vous avez eu de la chanavance, n'en abusez pas !
J'me défends un peu, mais j'sais qu'ça sert à rien d'chercher l'incident diplomatique. On est foutu dehors avant d'avoir des problèmes. Et l'caporal reparaît pas. On s'trouve tout cons dans la rue. J'mire not' prise. L'a l'air de s'demander c'qu'elle fout là.
-On peut savoir qui t'es, gars ? Y'a une loi qui d'mande à c'qu'on nous refourgue les prisonniers des autres, ou bien ?
Reste à espérer qu'ils récolteront pas trop d'emmerdes au port ; z'étaient chauds sur l'idée. Sans compter que j'sais pas où est Raspoutine, et que j'sais bien qu'il est toujours à l'affût quand y s'agit d'frotter son poil et ses griffes d'alpha à mille fois meilleur que lui.
Mes fiers compagnons, eh.
Au moins, j'fais route tranquille avec les mains dans les poches, le p'tit Jean qu'est un bon pote tout tranquille derrière moi. Pas que j'sois calculateur, mais 'vec sa bouille d'ange, l'aidera ben à négocier, faire comprendre qu'on a pas géré l'coup, mais qu'on saura êt' sages jusqu'à c'que not' Log soit bon à partir. Log qu'Uriko porte avec lui, d'ailleurs. J'espère qu'les soldats l'auront pas pété sans faire gaffe, des fois qu'ils aient été brutaux. Ah, dié. Qu'jaime pas ça, qu'on touche aux mômes... comment, j'suis mal placé ? Ouais. Bah raison d'plus.
-Tu crois qu'il y a une règle sur les cannes à pêche ?
-J'en sais foutrement rien, p'tit Jean.
-Je devrait peut-être la cacher comme ça, sous mes vêtements...
-Évite, ça fait louche.
-Oh.
-Puis au pire, on t'en rachèt'ra une, va. Une mieux.
-J'espère qu'on repartira vite pour retrouver Saphotis. C'est lui qui doit me repayer ma canne à pêche !
-Yep, on trainera l'moins possible, grand.
Ça, c'est c'que j'espère. Tout dépendra des lois en c'qui concerne la navigation et l'achat d'bateaux, faudra p'têtre attendre qu'elles soient aussi favorables que l'vent. D'y penser, j'me sens plus à l'aise. Dans l'fond, ces règles bizarres, c'est rien d'autre qu'un nouveau phénomène climatique à prendre en compte. J'connais, ça m'fait pas peur. Suffit d'savoir attendre le bon moment, d'ruser, d's'adapter, d'surtout pas s'rebeller; et généralement, ça va bien comme ça.
-Dalmatien ? Eh, vous ! Vous ignoranavez la loi sur les cannes à pêche ?
-Oooh...
-Guenon, je plaisantanavais. La loi sur la bonne humeur, tout çanava... eh. Vous n'êtes pas d'ici, hein ? Je peux vous aider ?
-Panda que ouais, vous pouvez. On cherche la prison, ou c'qui y r'ssemble.
-Oh ? C'est à vous, le type qu'a été enfermé tantôt ?
-Ouais, sans doute. Faites gaffe, z'oubliez les règles.
-C'est bon, on nous écoute pas. Caporal E. Khu pour vous servir. Je suis en permission, mais si je peux rendre service...
-Parce que vous rentrez pas voir vot' famille quand c'est comme ça ?
-On a pas toujours le choix.
-Désolé. Sören Hurlevent, chasseur de primes. Et lui, c'est le p'tit Jean.
-Ah ouais, pas le meilleur choix possible pour un début de voyage sur Grand Line... vous êtes sûr que vous êtes pas un agent infiltré ? Ou un pirate ?
-Euh, non. Enfin, oui, j'en suis sûr. Pourquoi ça ?
-Parce que vous avez pris la voie la plus pacifiée de tout Grand Line, voilà pourquoi. J'espère que vous êtes riches, parce que vous risquez de débourser beaucoup et de gagner peu... A moins d'avoir de la chance dans vos rencontres en pleine mer, si j'ose dire. Ah ! Nous y sommes. Gibonjour à vous, soldanavat !
Là, ça va très vite. On nous présente, l'gars explique la situation sans qu'j'ai à en placer une. L'est doué, ça sent l'expérience, et bien fort. P'têtre qu'y a une résistance à la tyrannie sur l'île, mais que'qu'chose d'un peu subtil, clandestin, comme ce caporal qui passe ses perm' à aider les étrangers ? Si ça s'trouve, y'a aussi des tavernes enterrées sous les maisons, donc l'accès est bien caché et dans lesquelles y'a aucune règle autre que d'pas en parler ? Ouais, j'ai encore Goa qui m'tape contre le carreau du souvenir. Mais n'empêche. J'me demande. Et j'ai l'temps pour, vu que j'gère rien.
Au final, on attend un peu, Khu serre des pognes, en graisse une, 'me semble, et y'a un type qui s'ramène. Une sale gueule, un peu aigrie, entre deux gars d'la milice. Y m'regarde, mi-content, mi-surpris. La même de mon côté, le content en moins.
-Veaualà votre compagnon ! Soyanavez plus discrets, désormais, et tout ira pour le mianaveux ! Je me porte garanavant de lui, camaranavades !
-Mais...
-Koalaller, filez donc, vous êtes libres !
-C'est que...
-Attendez !
-Canidépéchez-vous. Une loi stipule qu'il est interdit de rester plus de cinq minutes dans l'enceinte d'un établissement carcéranaval après la fin d'une affaire. Vous avez eu de la chanavance, n'en abusez pas !
J'me défends un peu, mais j'sais qu'ça sert à rien d'chercher l'incident diplomatique. On est foutu dehors avant d'avoir des problèmes. Et l'caporal reparaît pas. On s'trouve tout cons dans la rue. J'mire not' prise. L'a l'air de s'demander c'qu'elle fout là.
-On peut savoir qui t'es, gars ? Y'a une loi qui d'mande à c'qu'on nous refourgue les prisonniers des autres, ou bien ?
Dernière édition par Sören Hurlevent le Mar 11 Fév 2014 - 23:20, édité 1 fois
Alors…. Alors voilà à quoi ressemblait une prison ? C’est… Perturbant… Et pis un peu sombre aussi… Ca sent pas super bon nan plus… Et pis un peu sale aussi… Et le lit avait pas l’air très confortable… Et pis y a même pas de table… Ni de chaises d’ailleurs… Et pis les toilettes ont pas l’air très propre nan plus… Et pis ils auraient pu enlever les barreaux de la fenêtre aussi. Et y a même pas de frigo pour grignoter… La prison c’pas chouette décidément…
Uriko s’agrippait aux barreaux le séparant de la liberté en train de crier son innocence… Mais en vain, les gens étaient pas très polis ici à l’ignorer comme ça. Pourtant, il était à peu près sûr qu’il avait pas une tête de méchant. Ouip, car y a que les méchants qui vont en prison. Et puis… Il est tout seul… Bouuh, c’pas juste… Mais… Les autres allaient sûrement venir le sauver hein ? Ouip, aucun doute ! D’ailleurs, c’était même presque plus rapide que prévu, v’là qu’un garde venait d’ouvrir la porte.
« Ouiii…stiti ! Vous v’nez me libéra…navez ? »
« Lapinous sommes venus te transféranaver de cellule. Selon l’article 9 alinéanav 6B tiret 3 des règles de prison, ne jamais laisser un prisonnier seul, pouranav éviter lanav dépression. »
« Haaan….guilleuh ! Anguille ! »
Ainsi, le gardien gardant un œil sur le pauvre garçon qui n’osait pas profiter de l’occasion pour s’échapper, premièrement parce que ses affaires sont confisqués et deuxièmement parce qu’il fait sans doute pas le poids… Quoi que ce dernier point est questionnable, mais surtout, parce qu’il était menotté durant le transfert. Quelques minutes plus tard, le jeunot se retrouvait dans une cellule avec un jeune homme…. Qui faisait un peu peur avec son masque à gaz… Hum…. Est-ce qu’il était obligé de rester avec cet inconnu tout seul ? Ah… Sans doute que oui puisque le monsieur était déjà reparti refermant la porte de la cellule derrière lui…
Pitit silence de mort… Hm… Au moins il était plus seul mais… Hum… Nan, il ne fallait pas juger une personne sur son apparence ! C’sa maman qui lui a dit ! Ptet que c’est une gentil personne ! Comme Fonfonse ! Uriko s’approcha donc de Monsieur Masque à gaz, qu’il va raccourcir en Monsieur MAG pour le moment. Rapide coup d’œil à droite et à gauche.. Hmm, nan, pas de personnes en vue, ouf, il va pouvoir parler normalement.
« Hmm… Haluut m’sieur MAG. Hm… Enchanté de faire votre connaissance ! Moi j’m’appelle Uriko ! Ne suis un Chasseur de primes ! Si si c’vrai ! J’ai même des papiers qui le montre, tiens regarde ! Ah. Mais… Mais chuis pas un missant ! Ouip, parce que c’une erreur si chuis en prison ! C’parce que y a tout plein de règles compliqués…. Dis, et toiii ? Pourquoi t’es en prisooon ? On va rester combien de teemps ici ? Ah, tu t’appelles commeeent ? Pourquoi tu portes un maaasque ? T’inquiètes pas sinan, n’ai des amis et ils vont me sauver, s’tu veux on te fera sortir d’ici aussi ! Ah, mais seulement si t’es pas un criminel hein ? Oooh, il est trow mignooon ton chaaat ! Han, même lui il est ici ? Il s’appelle commeeeent ? T’sais, n’ai un ami qui s’appelle Sosow, il a deux chats lui aussi, Spouty et Momo, ils sont trow mignon aussi, ah mais Spouty un peu moins, mais j’adore ses pattes, tu sais les coussinets, c’tout doux et roose ! D’ailleurs Spouty il ressemble un peu à ton chat aussi… Dis t’as l’air triste ? Enfin, pas super content ? Est-ce que ca va ? »
Record de la prise de parole battu, Uriko, quand il a rien a faire, il parle… Un peu trop même… Car sinan, le temps il passe troooop lentement. Mais maintenant, m’sieur MAG allait pouvoir répondre à toutes ses questions ! Et qu’il en oublie pas une hein ? Uriko reprit son calme un peu… Ca faisait du bien de parler normalement…
« Hmm… Ils m’ont laissé mes bonbons… T’en veux un ? »
Souriant, celui-ci tendit la main avec un bonbon à la fraise… Est-ce qu’il peut manger d’ailleurs ? Tandis que les minutes s’écoulaient, v’la que le m’sieur garde était revenu.
« Bon, toi, tu sors, t’as tes amis qui sont v’nus te chercher ! »
« Han ! Ils ont fait vite ! Ah ? Z’avez pas respecter les règles… »
« Personne nous entends ici, allez vie.
« Ouiii ! »
« Non pas toi, l’autre là ! »
« Ah ? »
Silence… Tandis qu’il voit m’sieur MAG se faire embarquer dehors…. Ah ? Il est tout seul ? Mais… Y avait pas une règle sur le fait de rester seul en cellule ?
* Haan… N’ai même dû changer de prisooon…. Jajam et les n’autres, est-ce qu’ils sauront me trouveer ? Han… Et pis suis encore tout seul… J’me demande avec qui ils vont me transférer… *
« Faon va te transférer dans une cellule anavec 4 autres gusses. Tu t'ennuieranav pas. »
Quelques pas plus loin, Uriko se trouvait face à 4 gros gaillards… L’air un peu pirate… Imposant… Effrayant… Ils regardaient tous le pauvre petit garçon livré à lui-même… Il allait se faire dévorer tout cru nan ? S’il vous plait ? Haan, il préférait quand il était avec M’sieur MAG ! Où est-ce qu’ils sont tout le mondeuuuh !
Uriko s’agrippait aux barreaux le séparant de la liberté en train de crier son innocence… Mais en vain, les gens étaient pas très polis ici à l’ignorer comme ça. Pourtant, il était à peu près sûr qu’il avait pas une tête de méchant. Ouip, car y a que les méchants qui vont en prison. Et puis… Il est tout seul… Bouuh, c’pas juste… Mais… Les autres allaient sûrement venir le sauver hein ? Ouip, aucun doute ! D’ailleurs, c’était même presque plus rapide que prévu, v’là qu’un garde venait d’ouvrir la porte.
« Ouiii…stiti ! Vous v’nez me libéra…navez ? »
« Lapinous sommes venus te transféranaver de cellule. Selon l’article 9 alinéanav 6B tiret 3 des règles de prison, ne jamais laisser un prisonnier seul, pouranav éviter lanav dépression. »
« Haaan….guilleuh ! Anguille ! »
Ainsi, le gardien gardant un œil sur le pauvre garçon qui n’osait pas profiter de l’occasion pour s’échapper, premièrement parce que ses affaires sont confisqués et deuxièmement parce qu’il fait sans doute pas le poids… Quoi que ce dernier point est questionnable, mais surtout, parce qu’il était menotté durant le transfert. Quelques minutes plus tard, le jeunot se retrouvait dans une cellule avec un jeune homme…. Qui faisait un peu peur avec son masque à gaz… Hum…. Est-ce qu’il était obligé de rester avec cet inconnu tout seul ? Ah… Sans doute que oui puisque le monsieur était déjà reparti refermant la porte de la cellule derrière lui…
Pitit silence de mort… Hm… Au moins il était plus seul mais… Hum… Nan, il ne fallait pas juger une personne sur son apparence ! C’sa maman qui lui a dit ! Ptet que c’est une gentil personne ! Comme Fonfonse ! Uriko s’approcha donc de Monsieur Masque à gaz, qu’il va raccourcir en Monsieur MAG pour le moment. Rapide coup d’œil à droite et à gauche.. Hmm, nan, pas de personnes en vue, ouf, il va pouvoir parler normalement.
« Hmm… Haluut m’sieur MAG. Hm… Enchanté de faire votre connaissance ! Moi j’m’appelle Uriko ! Ne suis un Chasseur de primes ! Si si c’vrai ! J’ai même des papiers qui le montre, tiens regarde ! Ah. Mais… Mais chuis pas un missant ! Ouip, parce que c’une erreur si chuis en prison ! C’parce que y a tout plein de règles compliqués…. Dis, et toiii ? Pourquoi t’es en prisooon ? On va rester combien de teemps ici ? Ah, tu t’appelles commeeent ? Pourquoi tu portes un maaasque ? T’inquiètes pas sinan, n’ai des amis et ils vont me sauver, s’tu veux on te fera sortir d’ici aussi ! Ah, mais seulement si t’es pas un criminel hein ? Oooh, il est trow mignooon ton chaaat ! Han, même lui il est ici ? Il s’appelle commeeeent ? T’sais, n’ai un ami qui s’appelle Sosow, il a deux chats lui aussi, Spouty et Momo, ils sont trow mignon aussi, ah mais Spouty un peu moins, mais j’adore ses pattes, tu sais les coussinets, c’tout doux et roose ! D’ailleurs Spouty il ressemble un peu à ton chat aussi… Dis t’as l’air triste ? Enfin, pas super content ? Est-ce que ca va ? »
Record de la prise de parole battu, Uriko, quand il a rien a faire, il parle… Un peu trop même… Car sinan, le temps il passe troooop lentement. Mais maintenant, m’sieur MAG allait pouvoir répondre à toutes ses questions ! Et qu’il en oublie pas une hein ? Uriko reprit son calme un peu… Ca faisait du bien de parler normalement…
« Hmm… Ils m’ont laissé mes bonbons… T’en veux un ? »
Souriant, celui-ci tendit la main avec un bonbon à la fraise… Est-ce qu’il peut manger d’ailleurs ? Tandis que les minutes s’écoulaient, v’la que le m’sieur garde était revenu.
« Bon, toi, tu sors, t’as tes amis qui sont v’nus te chercher ! »
« Han ! Ils ont fait vite ! Ah ? Z’avez pas respecter les règles… »
« Personne nous entends ici, allez vie.
« Ouiii ! »
« Non pas toi, l’autre là ! »
« Ah ? »
Silence… Tandis qu’il voit m’sieur MAG se faire embarquer dehors…. Ah ? Il est tout seul ? Mais… Y avait pas une règle sur le fait de rester seul en cellule ?
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* Haan… N’ai même dû changer de prisooon…. Jajam et les n’autres, est-ce qu’ils sauront me trouveer ? Han… Et pis suis encore tout seul… J’me demande avec qui ils vont me transférer… *
« Faon va te transférer dans une cellule anavec 4 autres gusses. Tu t'ennuieranav pas. »
Quelques pas plus loin, Uriko se trouvait face à 4 gros gaillards… L’air un peu pirate… Imposant… Effrayant… Ils regardaient tous le pauvre petit garçon livré à lui-même… Il allait se faire dévorer tout cru nan ? S’il vous plait ? Haan, il préférait quand il était avec M’sieur MAG ! Où est-ce qu’ils sont tout le mondeuuuh !
#2 : Meeting the team.
‘Sont tout d’même gentils, ces gars d’la prison. ‘M’ont donné une copie de leur code pénal. J’crois qu’on l’appelle comme ça. Truc moche, tout en rose et jaune –à cause d’une règle qui faisait que tout livre devait être de ces couleurs là. Bon, entre temps, ‘doit bien y avoir une dizaine de règles qui ont étés ajoutées, mais c’est toujours mieux que rien. Au moins, plus d’retour à la case prison. J’feuillette le livre lentement histoire d’assimiler, et aussi pour passer l’temps qu’a l’air de s’être figé, pis j’le range dans ma ‘tite sacoche. C’est toujours ça d’acquis. La fuliginosité du cadre finit par déteindre sur moi, la somnolence prend l’dessus.
Chui réveillé par un miaulement du félin. Y’en a qui s’ramènent, peut être que la délivrance arrivait plus tôt que prévu, finalement… Mais non. C’est juste un nouveau détenu. Mes sourcils ne peuvent s’empêcher de décrire une courbe parfaite derrière mon masque à gaz, tandis que les geôliers, au tintement de leur porte-clefs caractéristiques, s’éloignaient à grand pas.
Un mioche. Un p’tit. Sisi. Un p’tit. Et pas avec une tête de racaille hein. Noooon… Il a plus l’air de s’appeler Jean-Fragile que Abdel de la teci, le gosse. ‘Vec une œillade vitreuse et ronde comme pas possible, plus l’accoutrement choupi qui fait ressortir la mine kawaï. Bref, pas l’genre de bambins qu’t’as l’habitude de croiser au détour d’une cage-à-hommes. L’a l’air de m’appréhender le gosse.
Ou pas en fait…
Putain, j’ai jamais vu quelqu’un parler autant. Même Rin, l’était pas aussi loquace. Et pour se lâcher, y s’lâche bien, le p’tiot. Bon, déjà, Mag hein, j’aime pas trop, et j’sais pas du tout, mais alors pas du tout pourquoi il m’appelle comme ça. Non mais parce que Mag, j’ai une tête à m’appeler Magalie moi ? Non mais parce que si c’est l’cas, ‘faut m’le dire, hein. Et pis, y me dit aussi qu’il a un pote qui a un chat qui a un…
Oh et puis bref, j’vais pas tout raconter, on en aurait pour après demain. Faut juste retenir qu’il m’a demandé pourquoi j’avais un masque à gaz. Ah, ouais, j’comprends mieux pourquoi il avait les boules de venir me parler… J’retire mon cache visage, dévoilant mon faciès au gosse. J’lui passe un p’tit sourire. Pas trop grand non plus, parce que j’le connais pas et que j’suis pas non plus trop d’humeur, mais un sourire qui devrait satisfaire.C’est pas très poli de parler aux gens avec un masque sur le visage, tu crois pas ? J’lorgne ses papiers de cdp, il racontait pas des salades, l’Uriko, Sinon moi j’suis Akira. Et lui, c’est Grumpy. Et moi aussi, je suis chasseur de primes, j’ai même une médaille, héhé. Et je suis là parce que… Ouais, en fait, c’est une erreur, moi aussi. Mais sinon j’vais très bien, pourquoi est-ce que tu dis ça ?
J’ai un bon feeling avec les gosses, peut être parce qu’au fond, j’en suis toujours un. Et pis, un gosse en prison, ça doit sacrément avoir les boules. Heureusement qu’il est pas tombé dans la cellule d’un psychopat… Enfin, de quelqu’un d’autre, quoi.
Y m’tend un bonbon, que j’prends avec plaisir. Fraise. Ouais bof, passable. J’aurais préféré marijuana ou LSD, mais il doit pas avoir ça en stock, le p’tit. A peine que j’m’apprête à le remercier, les gars se ramènent à nouveau. Le séjour du môme aura été court.
Ou pas…
Des potes ? Venus me chercher ? Mais euh, comment dire. C’est totalement impossible et improbable. On m’prend de force, pendant que j’lutte un peu comme je peux, avant d’me laisser faire. Si ils veulent me faire sortir finalement, y’a pas d’problème. A part peut être le gosse qui reste tout seul.
On m’fout dehors, après qu’on m’ait restitué l’reste de mes affaires. Y’a des gars qui parlotent un peu autour de moi, ça s’agite, et j’comprends pas grand-chose, principalement à cause des anav en fin de phrases. La scène se vide peu à peu. Y’a plus que deux quidams qui s’dressent devant moi. Un môme qui tient une canne à pêche, et un gars pas très fraichement fringué. Y m’demande pourquoi on vient de leur refiler quelqu’un d’autre. Il a un chat avec lui, l’gars dont m’a parlé Uriko en a deux lui, mais c’est pas grave. J’questionne donc à tout hasard.Euh, ouais j’sais pas pour les autres prisonniers. Par contre, vot’ copain, ça s’rait un p’tit gars, Uriko ? Chasseur de primes, tout ça ?
Z’acquiessent d’un mouvement d’tête. Décidemment, c’est pas aujourd’hui que le calvaire va finir.Bon, apparemment vos potes ont tout d’un coup plus envie de coopérer. Et j’trouve ça chiant pour le petit, vu qu’il était bien sympa, alors j’veux bien vous aider, surtout que je suis dehors grâce à vous. Et que j’aime pas forcément avoir des dettes. Enfin, des dettes de conscience, quoi, pasque l’oseille, on s’en fout, hein. Bref. On va vous l’faire sortit, vot’ copain.
Et là, tu crois que j’vais sortir les sabres et aller croiser le fer comme un débile. Ca s’pourrait bien. En fait j’aurais fait ça, si je mettais pas d’autres personnes en danger avec moi. Mais vu que c’est l’cas… J’vais opter pour une approche plus… Soft. J’crie du plus fort que mes poumons ne le peuvent au dernier geôlier qui était sur le point de rentrer à nouveau dans l’établissement.T’façon, moi j’parie que vous arriverez même pas à battre un chat ! Ouais, un chat !
Y s’retourne, la mine toute renfrognée et dure. Certainement avec pour but de me refoutre en prison. J’lance sur un ton de défi :Eh bien, pourquoi vous ne prouvez pas le contraire, au lieu de vouloir me remettre les fers ? Un combat contre mon chat. Vous perdez, vous nous donnez le garçon, vous gagnez, vous empochez 700.000 berrys. J’crois que c’est plus qu’équitable. Et l’argent est comptant.
J’balance ma bourse toute remplie. Pas du bluff. Un challenge plus qu’équitable pour le monsieur. Il se retourne vers ses collègues, en voyant que je blague pas. Ils acquiescent sans hésiter. ‘Faut dire qu’ils auront leur petite part, eux aussi. Sauf que voilà, ce qu’ils savent pas, c’est que Grumpy est un vétéran. Il a déjà mis la pâtée à des pirates, des civils par dizaine, et même à un bas-gradé de la marine. Alors un p’tit geôlier, ça va pas l’effrayer. Le deal est accepté. Mode dresseur : ON.Grumpy attaque griffe !
Le félin bouge pas.Attaque griffe !
Toujours rien. Cette fois je l’aide en montrant la cible de l’index, des fois qu’il s’rait con :Euuuh, j’ai dit.. Griffe !
Il bouge pas d’un poil, le crevard. Il le fait exprès pour m’emmerder, parce qu’au fond de lui, il aimerait tellement se faire le p’tit gars tout dodu. Il le sait, je le sais. Mais à part moi et lui, personne d’autre ici présent, du coup j’passe un peu pour un con, là. Peu importe, j’me mets à sautiller nerveusement en lui criant dessus :Fais pas ta pute allez quoi ! Eh, je te signale qu’il y’a 700.000 berrys que je risque de perdre. 700.000 ! Non mais, oh ! Ah ouais… Puis y’a le gosse aussi mais enfin lui on s… Enfin, si, y’a le gosse aussi. Alors bouffe le ! Attaqueeuuuh !Mew.
Ouais, il s’en fout royalement. Sauf que derrière, le gus se ramène, certainement avec l’image d’un bon poulet rôti à mes frais en tête, et essaye de le finir direct d’un coup de pied, en mode Farid de la Morlette, aucune fierté ni rien le gars. Pfff.
Sauf que Grumpy esquive avec une facilité déconcertante, derrière, et va grimper sur le haut d’un arbre, à bonne hauteur. Hauteur suffisamment haute pour ne plus toucher ni être touché, à vrai dire. Ah le bâtard.
Pas le temps d’le maudire, le glas de fin d’combat est sonné. Il faut prendre la tête de la course à l’argumentation vite, avant qu’on ne le fasse à ma place.Bon et bien, il me semble que j’ai gagné. On avait dit que vous deviez le battre, apparemment, vous ne le pouvez plus.Ahah, oui mais c’était sans compter la loi 134 alinéa-24, qui stipule qu’en cas de temps clair et dégagé, tout pari mettant en jeu de l’argent et ne se terminant pas dans les deux minutes qui suivent désigne la population locale gagnante.Ahah, tu penses que je n’avais pas prévu ce coup ? Tu as oublié la loi 289 bis, qui dit que pour tout combat avec comme spectateur quelqu’un portant une canne à pêche, les lois 134 et 135 sont annulées !Ah ouais ? Bah c’était sans compter la loi 456 qui annule cette loi !Ah ouais, bah attend une seconde ! -dis je en feuilletant le livre qu’on m’avait donné en prison à toute allure- Aha ! C’est ce que je cherchais ! Pour tout pari se déroulant devant la prison ou dans une auberge, la loi 456 n’a pas d’effet ! On me la fait pas à moi !Damned ! Mais tu as oublié que je n’ai pas pris en compte la loi blablablabla…5 minutes plus tardDeux secondes, je crois qu’il y’a une loi qui refute la tienne ! je cherche je cherche… Oui, la loi 235, voilà, je l’ai sur le livre. Toute personne ayant un masque de n’importe quel type sur elle est dispensée des effets de l’article 122 ! C’est une loi qui me concerne directement alors je l’ai remarquée depuis que j’ai lu ce truc pour la première fois !5 minutes plus tard… Encore.Merde !Merde !T’as eu de la chance !Ouais c’est ça ! Toi aussi !
J’me r’tourne vers les deux gars que j’avais presque oublié. Mauvaises nouvelles pour eux.Le décret 210 et 89 s’annulent. Je garde donc mon argent, et ils gardent Uriko. J’ai fait ce que j’ai pu du coup, mais si vous avez une autre solution, je veux bien aider.
Quoi ? Tu dis que je viens de passer pour un débile total, avant de leur parler sur le ton parfait du gars sérieux et bonne famille ? Mais noooon voyons.
-Merci, gars, mais on va arrêter les conneries.
J'suis pas bien nerveux. C'est déjà bon d'se savoir proprement entouré, encore que, pas dit qu'ça soit le mot. Disons que j'renifle un sacré potentiel de taré dans l'bonhomme qui vient d'nous faire perdre presque une heure pour des prunes (et encore, les prunes, c'est bon), et que j'commence à avoir l'habitude. Puis en plus, il est serviable. Et con. Ouais, c'est du rocketteux en puissance, mon bon Raspoutine.
Hein ? Qu'est-c'que tu branles là, andouille d'animal ? T'as flairé du danger ?
J'me retourne, aux aguets, les sens à l'écoute de l'univers. J'cherche la p'tite voix qui m'dit quoi faire quand ça urge, en priant pour qu'ça soit pas une conséquence du champ magnétique bizarre d'Innocent Island, ou un truc dans l'genre, mais bien un style de haki. Sauf que j'fais face au silence de mon cerveau (faudra que j'vois à passer moins d'temps avec James) et aux limites de mon corps. Mes poings se r'ferment sur le vent, quand j'entends feuler.
… en fait, c'est juste mon demeuré de chat qui s'bat avec le sien qu'a l'air encore moins malin. Putains d'alphas, un jour, j'crois que j'penserai à commettre un attentat à la virilité, rien qu'pour vos gueules. Enfin, p'têtre que pour l'un des deux. Le perdant, par exemple ? Ouais, tombe bien, Raspoutine a l'dessus, ça m'aurait fait chier d'devoir l'coincer pour opérer. L'est fort à m'arracher les deux yeux, et y s'ra p'têtre pas le premier à s'faire châtrer.
Bon, bref.
-On rentre, on respecte tous leurs putains d'codes de langage, on s'explique. Y vont pas l'exécuter comme ça. Puis c'est pas sa faute, c'est not' capitaine qui lui a fait croire des conneries sur la loi sur le vol, sans penser qu'il était le seul à s'comprendre.
Sauf que j'oubliais d'jà la loi sur l'occupation limitée des lieux publics, que l'gars m'rappelle de suite. Il a l'code civil de l'île sous l'bras, et l'a l'air rapide à la comprenette. Ça m'change, finalement. J'soupire, et j'me laisse tomber sur une marche de porte palière.
-Bon, on fait quoi ?
L'inspiration m'vient d'un coup, en r'gardant les deux sales bêtes s'battre, et les passants commencer à parier autour. Faut dire qu'y sont assez impressionnants, j'en ai pas vu beaucoup, des chats capables de t'nir tête à Raspoutine. L'a une oreille qui tombe, déchirée. L'autre s'fait déglinguer d'partout, mais y cède pas. Z'ont l'air d's'éclater, vraiment. J'me lève.
-Hé ! 1 million de berrys à celui qu'arrivera à les séparer !
J'fais propre sur moi, et j'ai la thune, que j'montre. Merci Uriko, tu m'donnes au moins c'qu'y fallait pour t'sauver. Y'en a qu'hésitent, d'autres qui s'barrent, mais assez qui s'jettent dans la mêlée. C'est pas beau à voir, y'a du poil qui vole et pas que. Et y'a les gardes qui tardent pas à sortir.
-Panda ! Faites que'qu'chose, bon sanavang !
-Gibon peut pas ! On est en pause obligatoire pendanavant une demie-heure !
-Poney vous pouvez rien faire pendant tout c'temps ?
-Boa, non. La loi est très claire là-dessus !
-... Caméléon peut rentrer et libéranaver des gens, alors ?
-... Lamah... merde, encore une fanavaille dans le système...
-Bonobo, on en référera au roi à la prochaine réunion. Dans soixanavante lunes.
Mon nouveau copain m'tape sur l'épaule, et lève le pouce, code civil à la main. Y'a pas d'exception. On fonce, faudra bien être deux l'temps d'trouver les clefs, la bonne et d'aller libérer Uriko ! Faudra aussi r'ssortir avant la fin d'la demie heure, sinon...
-C'est marqué qu'on finira exécutés pour avoir profité indignement d'un défaut du code. Un crime de catégorie A, qu'ils disent...
-Canidé bon courage pour les trouver, les clanavefs !
J'suis pas bien nerveux. C'est déjà bon d'se savoir proprement entouré, encore que, pas dit qu'ça soit le mot. Disons que j'renifle un sacré potentiel de taré dans l'bonhomme qui vient d'nous faire perdre presque une heure pour des prunes (et encore, les prunes, c'est bon), et que j'commence à avoir l'habitude. Puis en plus, il est serviable. Et con. Ouais, c'est du rocketteux en puissance, mon bon Raspoutine.
Hein ? Qu'est-c'que tu branles là, andouille d'animal ? T'as flairé du danger ?
J'me retourne, aux aguets, les sens à l'écoute de l'univers. J'cherche la p'tite voix qui m'dit quoi faire quand ça urge, en priant pour qu'ça soit pas une conséquence du champ magnétique bizarre d'Innocent Island, ou un truc dans l'genre, mais bien un style de haki. Sauf que j'fais face au silence de mon cerveau (faudra que j'vois à passer moins d'temps avec James) et aux limites de mon corps. Mes poings se r'ferment sur le vent, quand j'entends feuler.
… en fait, c'est juste mon demeuré de chat qui s'bat avec le sien qu'a l'air encore moins malin. Putains d'alphas, un jour, j'crois que j'penserai à commettre un attentat à la virilité, rien qu'pour vos gueules. Enfin, p'têtre que pour l'un des deux. Le perdant, par exemple ? Ouais, tombe bien, Raspoutine a l'dessus, ça m'aurait fait chier d'devoir l'coincer pour opérer. L'est fort à m'arracher les deux yeux, et y s'ra p'têtre pas le premier à s'faire châtrer.
Bon, bref.
-On rentre, on respecte tous leurs putains d'codes de langage, on s'explique. Y vont pas l'exécuter comme ça. Puis c'est pas sa faute, c'est not' capitaine qui lui a fait croire des conneries sur la loi sur le vol, sans penser qu'il était le seul à s'comprendre.
Sauf que j'oubliais d'jà la loi sur l'occupation limitée des lieux publics, que l'gars m'rappelle de suite. Il a l'code civil de l'île sous l'bras, et l'a l'air rapide à la comprenette. Ça m'change, finalement. J'soupire, et j'me laisse tomber sur une marche de porte palière.
-Bon, on fait quoi ?
L'inspiration m'vient d'un coup, en r'gardant les deux sales bêtes s'battre, et les passants commencer à parier autour. Faut dire qu'y sont assez impressionnants, j'en ai pas vu beaucoup, des chats capables de t'nir tête à Raspoutine. L'a une oreille qui tombe, déchirée. L'autre s'fait déglinguer d'partout, mais y cède pas. Z'ont l'air d's'éclater, vraiment. J'me lève.
-Hé ! 1 million de berrys à celui qu'arrivera à les séparer !
J'fais propre sur moi, et j'ai la thune, que j'montre. Merci Uriko, tu m'donnes au moins c'qu'y fallait pour t'sauver. Y'en a qu'hésitent, d'autres qui s'barrent, mais assez qui s'jettent dans la mêlée. C'est pas beau à voir, y'a du poil qui vole et pas que. Et y'a les gardes qui tardent pas à sortir.
-Panda ! Faites que'qu'chose, bon sanavang !
-Gibon peut pas ! On est en pause obligatoire pendanavant une demie-heure !
-Poney vous pouvez rien faire pendant tout c'temps ?
-Boa, non. La loi est très claire là-dessus !
-... Caméléon peut rentrer et libéranaver des gens, alors ?
-... Lamah... merde, encore une fanavaille dans le système...
-Bonobo, on en référera au roi à la prochaine réunion. Dans soixanavante lunes.
Mon nouveau copain m'tape sur l'épaule, et lève le pouce, code civil à la main. Y'a pas d'exception. On fonce, faudra bien être deux l'temps d'trouver les clefs, la bonne et d'aller libérer Uriko ! Faudra aussi r'ssortir avant la fin d'la demie heure, sinon...
-C'est marqué qu'on finira exécutés pour avoir profité indignement d'un défaut du code. Un crime de catégorie A, qu'ils disent...
-Canidé bon courage pour les trouver, les clanavefs !
#3 : Unlogged.
L’est pas con, le gars. Pis faut dire que son plan a légèrement mieux marché que le mien. Je r’garde une dernière fois mon Grumpy qui s’roule comme une boule de poils. Il a pas l’air d’avoir l’ascendant, l’gus. Mais disons qu’il « s’amuse » bien, à sa manière quoi. Il a trouvé un pote, tant mieux, ça m’f’ra des vacances… J’rentre dans l’enceinte que j’viens juste de quitter, alors qu’on se sépare pour fructifier notre pêche. Ok, j’suis chaud là ! J’suis chaud !
Aujourd’hui, trois candidats vont tenter d’obtenir les clefs nécessaires. Parmi eux, Akira, je sais plus combien d’âge et j’ai la flemme de revoir ma bio, originaire de Las Camp, un mec tellement dark qu’il a un masque à gaz qui ne lui sert à rien. Sören, j’ai la flemme de regarder sa bio, pseudo-musicien qui a réussi à faire pire qu’un finaliste de popstar, et Jean, bah… Enfin, c’est lui quoi. Et aussi il a une canne à pêche. 30 minutes chorono, tous les profits seront versés à l’association « Mangeons des bonbons t’façon c’est gratuit enfin je croyais ».
Réussiront-ils à percer le Fort et ses énigmes à jour ? C’est ce que nous allons voir dans Fort Taulard.
J’cours histoire de pas perdre du temps. Un peu dans tous les sens, sans savoir où j’vais, avant de tomber sur une porte avec « salle du premier trousseau », écrit dessus. Putain mais. Juste pourquoi ? POURQUOI ? POURQUOI ILS METTENT LEURS CLEFS DANS DIFFERENTES SALLES ? Ah. Ouais.
P’têt parce que c’est l’île de l’absurde. J’avais presque oublié ce petit détail. Ma menotte épouse la poignée légèrement rouillée. Le compteur tourne, j’prends la clé et j’me tire. Enfin, c’est ce que je pensais faire.
Parce que j’rentre, y’a un gros tuyau qui m’fait face, et rien d’autre. Un gros tuyau transparent. Non mais là c’est clair, je hais cette île. Du plus profond du profond de mon être. Genre, vraiment hyper profond. Genre, encore plus profond que… Bref. J’aperçois le trousseau qui pendouille au bout du pipeline de fortune.
Non mais moi je comprends juste pas pourquoi ils se donnent autant de mal. Putain mais à un point ça en devient con. J'ai même pas envie de savoir si c'est une loi qui les oblige à accrocher leurs clefs à des endroits inatteignables ou si c'est leur excentricité qui a fini par gravement déteindre sur eux. Enfin bref, si j’essaye de les comprendre, je deviendrais peut-être aussi débile qu’eux… Naaah j’déconne. Un être divin comme moi ne peut être comparé à des quidams de ce genre. Quoi ? Mes ch’villes gonflent tu dis ? Putain, ça va pas être pratique pour monter.
Enfin, pour monter, faudrait déjà arriver à rentrer le buste. Et ça, c’est pas gagné. Le gosse aurait mieux fait de venir faire ça à ma place. M’enfin, histoire de pas perdre de temps, j’dégaine mes sabres, avec pour but de démolir l’infrastructure de fortune. Ouais bon en fait j’ai surtout la rage et une folle envie de taper.Une centaines de morceaux de bois abattus, mâchés et coupés en fines lamelles plus tard…
J’remets mes sabres dans leur fourreau et j’prends le trousseau, avant de me ramener direct à la recherche de mes compagnons de fortune, d’Uriko ou d’un nouveau trousseau de clefs à dénicher.
Dernière édition par Akira le Lun 24 Mar 2014 - 17:53, édité 1 fois
J'suis parti de mon côté, y'a pas d'temps à j'ter aux orties. J'trace dans les couloirs jusqu'au moment où j'tombe sur une porte blindée, mais ouverte, 'vec un grand sablier bleu devant. J'cherche pas à piger. Morgan s'agite, ça sent l'fer, y'a une clef dans la zone. Snif. Yep, j'suis sûr. C'est l'instinct du chasseur, ou alors, le métier qui rentre. Un gros dessin bien suggestif sur le mur, ça aide. Y'a même le mot écrit d'ssous, et j'commence à faire des progrès. Foutu Renard, foutus bouquins, foutu mitard. S.A.L.L.E D.E L.A C.L.E.F. On fait pas plus clair.
J'entre, obscurité totale. Et... Aaah !
...J'vois bien dans la nuit, mais celle là, j'lavais pas sentie v'nir. Y'avait juste une bouche d'égout ouverte dans la pièce, qui fait pas plus de deux mètres sur deux. J'suis trempé, Morgan aussi, il tire la gueule et les crocs. Mais c'est la seule issue, et y'a une boite à lucioles qui pend au mur. J'la prend, j'teste sous l'eau. Ça marche.
-P'tit Jean ! Tu veux m'rendre service ?
-Oui !
-Passe moi ton fil. Deux coups, tu m'remontes, un coup, tu m'donnes du leste, okay ?
J'prends la canne à pêche et j'passe trois fois le fil autour d'ma ceinture. Puis j'respire lentement, une fois, deux fois, trois fois. Mieux vaut prendre le temps pour ça, sinon, j'devrais faire des allers-r'tour et c'pas l'bon plan. Dernière goulée, j'plonge. J'ai juste le temps d'entendre Morgan feuler à cause des éclaboussures.
J'nage comme j'peux, la lanterne entre les dents. Y'a un fil d'argent qui m'tombe sous les doigts, j'le suis. Et j'me dis qu'on est vraiment tombé sur des tordus, mais j'approfondis pas. Trop penser, ça fait mal aux forces et aux réserves d'air. Au village, y'avait toujours des champions qu'arrivaient à rester sous l'eau glacée très longtemps, et ça m'est arrivé d'travailler avec eux pendant les saisons. Pour rester sans respirer, ils s'imaginaient qu'ils étaient des plantes ou des animaux. Leur pensée s'ralentissait et s'concentrait, leurs gestes étaient juste bien dosés, et ils oubliaient les sentiments. La peur, l'orgueil, l'angoisse, tout ça. C'est c'qui pousse le gars vers le gouffre, ils disaient.
J'commence à manquer d'air. Mais j'm'efforce de rien craindre. J'suis assuré, au pire, p'tit Jean me r'mont'ra, même si j'suis inconscient. J'ai vu pire. Oh, le fil remonte... j'atteins une bulle d'air, j'reprends mon souffle, j'replonge. Comme ça plusieurs fois, jusqu'à un genre de boyau qui part profond. J'suis mon fil, jusqu'à c'qu'y s'enfonce dans l'sol de pierre. J'ai perdu la notion du temps. La lumière palote d'mes lucioles éclaire mal, j'dois m'concentrer pour comprendre c'qui m'entoure. Et quand j'pige enfin, j'peux pas retenir un mouv'ment d'recul.
Des arognes ! Des dizaines d'arognes ! Bien velues et avec leurs yeux dressés au-d'ssus d'la carapace ! Qu'est-c'que j'dois faire 'vec tout ça ?
J'sens des coups sur ma ceinture. P'tit Jean qui m'dit de m'grouiller. J'pense pas, j'en choppe une première. Les étrangers les appellent des araignées d'mer, ces saloperies. Elle manque de m'pincer, mais j'la tiens par la carapace. Rien dessous. J'en choppe une autre, puis une autre, puis une autre. Mon père avait coutume de s'demander comment des bêtes aussi vilaines pouvaient être aussi bonnes à manger, là-d'ssus, j'le r'joins. Ah, puis j'vois un truc briller, sous le ventre d'une toute ch'tiote qui s'cache sous une énorme ! J'tente de la pousser, elle m'pince salement l'doigt qui s'met à saigner direct. J'lui casse ma lanterne dessus, et j'choppe la p'tite protégée dans l'dernier éclat d'lumière. La clef était ben attachée d'ssous. J'prends pas d'risques. J'tire deux coups, après être remonté et avoir respiré une dernière goulée.
-Eh, eh, ça va ?! Oh lala...
-Miaw...
J'tousse, j'sens que j'crache de l'eau salée. Jean essaye de m'faire un massage cardiaque, mais personne a du lui expliquer qu'fallait pas appuyer sur l'ventre pour ça. J'suis faiblard, les jambes en coton, la tête dans l'formol et grelottant. Il est beau l'chasseur ! Mais j'sens que'qu'chose qu'on essaye de m'mettre dans la main. La clef ! Pourvu que c'soit la bonne, j'en ai trop chié pour la récupérer ! Puis j'en ai marre de c'jeu à la con, marre d'cette île en jeu d'l'oie géant où tout l'monde a l'air de tout prendre à la légère ! J'me r'lève, j'visse mon chapeau... et j'prends l'petit Jean par la main, y'a la porte qu'est en train de s'refermer toute seule ! On s'jette dehors, on atterrit comme on peut. Y'a comme un énorme bonhomme de cauchemar qui nous fait face, chauve, 'vec une sale gueule de maton.
-T'es qui, bon sang ?
-... oups, on dirait que j'ai eu un peu d'avance. Désolé.
-Attend, c'est pour quoi faire toutes ces clefs ?
-Pour foutre des gens en taule quand ils respectent pas les temps.
-Hein ?
-Laissez tomber.
-Donne moi tes clefs. T'es sensé être en pause.
-Je suis soumis à un régime d'exception parce que je suis chauve. C'est non.
-Tu veux t'battre ?
-...
-Quoi ?
-Pourquoi est-ce que vous voulez mes clefs ?
-Pour faire sortir un copain qu'a rien fait pour mériter la taule, pardi !
-Ah, je vois, mais vous faites erreur. Je n'enferme que ceux qui sont en retard, moi. Votre copain est dans ce quartier, là bas. Je n'y mets jamais les pieds.
-... z'êtes sûr ?
-Dépêchez-vous, il ne vous reste que cinq minutes.
-Ah, morbleu !
On cours. On tombe encore sur un vieux barbu et un gars 'vec un masque de chat, mais on passe not' chemin. Plus qu'cinq minutes, faut qu'Uriko soit sorti d'ici là !
J'entre, obscurité totale. Et... Aaah !
...J'vois bien dans la nuit, mais celle là, j'lavais pas sentie v'nir. Y'avait juste une bouche d'égout ouverte dans la pièce, qui fait pas plus de deux mètres sur deux. J'suis trempé, Morgan aussi, il tire la gueule et les crocs. Mais c'est la seule issue, et y'a une boite à lucioles qui pend au mur. J'la prend, j'teste sous l'eau. Ça marche.
-P'tit Jean ! Tu veux m'rendre service ?
-Oui !
-Passe moi ton fil. Deux coups, tu m'remontes, un coup, tu m'donnes du leste, okay ?
J'prends la canne à pêche et j'passe trois fois le fil autour d'ma ceinture. Puis j'respire lentement, une fois, deux fois, trois fois. Mieux vaut prendre le temps pour ça, sinon, j'devrais faire des allers-r'tour et c'pas l'bon plan. Dernière goulée, j'plonge. J'ai juste le temps d'entendre Morgan feuler à cause des éclaboussures.
J'nage comme j'peux, la lanterne entre les dents. Y'a un fil d'argent qui m'tombe sous les doigts, j'le suis. Et j'me dis qu'on est vraiment tombé sur des tordus, mais j'approfondis pas. Trop penser, ça fait mal aux forces et aux réserves d'air. Au village, y'avait toujours des champions qu'arrivaient à rester sous l'eau glacée très longtemps, et ça m'est arrivé d'travailler avec eux pendant les saisons. Pour rester sans respirer, ils s'imaginaient qu'ils étaient des plantes ou des animaux. Leur pensée s'ralentissait et s'concentrait, leurs gestes étaient juste bien dosés, et ils oubliaient les sentiments. La peur, l'orgueil, l'angoisse, tout ça. C'est c'qui pousse le gars vers le gouffre, ils disaient.
J'commence à manquer d'air. Mais j'm'efforce de rien craindre. J'suis assuré, au pire, p'tit Jean me r'mont'ra, même si j'suis inconscient. J'ai vu pire. Oh, le fil remonte... j'atteins une bulle d'air, j'reprends mon souffle, j'replonge. Comme ça plusieurs fois, jusqu'à un genre de boyau qui part profond. J'suis mon fil, jusqu'à c'qu'y s'enfonce dans l'sol de pierre. J'ai perdu la notion du temps. La lumière palote d'mes lucioles éclaire mal, j'dois m'concentrer pour comprendre c'qui m'entoure. Et quand j'pige enfin, j'peux pas retenir un mouv'ment d'recul.
Des arognes ! Des dizaines d'arognes ! Bien velues et avec leurs yeux dressés au-d'ssus d'la carapace ! Qu'est-c'que j'dois faire 'vec tout ça ?
J'sens des coups sur ma ceinture. P'tit Jean qui m'dit de m'grouiller. J'pense pas, j'en choppe une première. Les étrangers les appellent des araignées d'mer, ces saloperies. Elle manque de m'pincer, mais j'la tiens par la carapace. Rien dessous. J'en choppe une autre, puis une autre, puis une autre. Mon père avait coutume de s'demander comment des bêtes aussi vilaines pouvaient être aussi bonnes à manger, là-d'ssus, j'le r'joins. Ah, puis j'vois un truc briller, sous le ventre d'une toute ch'tiote qui s'cache sous une énorme ! J'tente de la pousser, elle m'pince salement l'doigt qui s'met à saigner direct. J'lui casse ma lanterne dessus, et j'choppe la p'tite protégée dans l'dernier éclat d'lumière. La clef était ben attachée d'ssous. J'prends pas d'risques. J'tire deux coups, après être remonté et avoir respiré une dernière goulée.
-Eh, eh, ça va ?! Oh lala...
-Miaw...
J'tousse, j'sens que j'crache de l'eau salée. Jean essaye de m'faire un massage cardiaque, mais personne a du lui expliquer qu'fallait pas appuyer sur l'ventre pour ça. J'suis faiblard, les jambes en coton, la tête dans l'formol et grelottant. Il est beau l'chasseur ! Mais j'sens que'qu'chose qu'on essaye de m'mettre dans la main. La clef ! Pourvu que c'soit la bonne, j'en ai trop chié pour la récupérer ! Puis j'en ai marre de c'jeu à la con, marre d'cette île en jeu d'l'oie géant où tout l'monde a l'air de tout prendre à la légère ! J'me r'lève, j'visse mon chapeau... et j'prends l'petit Jean par la main, y'a la porte qu'est en train de s'refermer toute seule ! On s'jette dehors, on atterrit comme on peut. Y'a comme un énorme bonhomme de cauchemar qui nous fait face, chauve, 'vec une sale gueule de maton.
-T'es qui, bon sang ?
-... oups, on dirait que j'ai eu un peu d'avance. Désolé.
-Attend, c'est pour quoi faire toutes ces clefs ?
-Pour foutre des gens en taule quand ils respectent pas les temps.
-Hein ?
-Laissez tomber.
-Donne moi tes clefs. T'es sensé être en pause.
-Je suis soumis à un régime d'exception parce que je suis chauve. C'est non.
-Tu veux t'battre ?
-...
-Quoi ?
-Pourquoi est-ce que vous voulez mes clefs ?
-Pour faire sortir un copain qu'a rien fait pour mériter la taule, pardi !
-Ah, je vois, mais vous faites erreur. Je n'enferme que ceux qui sont en retard, moi. Votre copain est dans ce quartier, là bas. Je n'y mets jamais les pieds.
-... z'êtes sûr ?
-Dépêchez-vous, il ne vous reste que cinq minutes.
-Ah, morbleu !
On cours. On tombe encore sur un vieux barbu et un gars 'vec un masque de chat, mais on passe not' chemin. Plus qu'cinq minutes, faut qu'Uriko soit sorti d'ici là !
« Non…. S’iou plaît… »
« Ha ha ! Ne penses pas pouvoir y échapper. »
« Bouhou… Nan… Pas ça…. Si’ou plaît…. Nan… »
« Prend ça gamin ! Et avec ça… Je te prends ton hôtel luxueux du quartier riche ! »
« Naaaaaan ! »
« Bwa ha, t’inquiète gamin, même avec celui-là de pris, tu gagnes toujours. C’est qu’t’es sacrément doué pour ces jeux toi ! »
« Ouiii maiiiis… C’était l’hôtel avec la plus belle imaaage ! »
« Fallait pas m’envoyer dans la case prison ! »
« Maiiis… J’étais obligé pour avoir la boutique à gâteau… N’empêche, c’est pas si mal la prison en fait, on peut jouer à tout plein de jeu de société ! Et on nous sert même le goûter ! »
« Ouaip, j’crois que c’était en relation avec la loi 5-bis 700 machin chose.. Histoire de pas pousser les prisonnier à la dépression ou au suicide, quelque chose du genre… Mais ça concerne uniquement les prisonniers garde à vue comme nous. Et seulement une heure après l’intégration en prison, c’pour ça qu’t’en avais pas tout à l’heure.»
« Oooh je vois… Quelqu’un veut encore un beignet pêche abricooot ? Oui ? Tiens voi… Hein ? Oh ! SOSOOOOOOW ! TATAAAAAL ! »
Eeeeet oui… Tandis que certains se démenait à trouver un moyen d’entrer dans la prison et trouver des clés, d’autres menaient une vie paisible en prison. Ainsi, c’est avec une mine dépité que Sosow et Jean, visiblement épuisés suite à une vive course à la montre parsemé d’obstacles, qu’ils faisaient face à un Uriko tout joyeux et en pleine forme. Pauvre Sosow, tout trempé… Mais qu’est-ce qui s’était passé ? Baaah, peu importe !
« Ca vaaa ? Z’allez biaaan ? J’ai cru que vous me trouveriez jamaiiiiis ! Oh, z’avez l’air fatigué… Ah ah ! Dîtes vous voulez joueeer ? Avec vous on peut jouer à ce nouveau jeu ! L’alien loup garou infecté ! Ca à l’air drôooole ! Hmm ? Oooh… Mais c’est… »
Finalement, le petit garçon avait aperçu la silhouette de son ancien compagnon de cellule… Ah, ça fait un peu lugubre dit comme ça pour un post d’Uriko… Enfin bref, son ancien camarade de quelques minutes était aussi de la partie pour le délivré ? Uriko ne put contenir sa joie et crier aussi son nom, après tout, si Sosow et Tatal y avaient droit, lui aussi, d’abord.
« GNIAAAAAKIIIIIII ! »
Et un nouveau surnom, un. Inutile d’en donner un à Grumpy, c’déjà un chouette nom pour un chat, tout comme pour Poulpy ! Enfin bref, v’là venu le moment de la libération…. Enfin, ça, c’est ce qu’ils croivent.
« Hein ? Attendez, comment ça se fait que vous ayez les clés ? Z’avez pas profiter de la pause des gardes quand même…. »
« Euh… Ben oui… Ils voulaient pas nous laisser récupérer Uriko sinon… »
« Mais c’un crime de catégorie A ça ! Vous risquez vraiment une lourde pénalité ! Et lui donc pour évasion ! »
« Haaan ! Maiiis ! J’veux pas être un criminel qui s’échappe de prisooon moiii ! Naaaan ! On sortira paaaaas ! »
Interaction soudaine, tandis que Jean et Sosow tentaient d’ouvrir la cellule, Uriko et les rescapés tiraient de leurs côté pour les empêcher de les sortir de là. Et après quelques secondes, voyant l’obstination du petit à rester du bon côté de la justice et éviter la coloration rouge de son pseudo ou l’apparition de PP négatif, les trois chasseurs de primes abandonnèrent l’idée de le sortir de cette manière…
« Dîtes… Vous savez que y avait un autre moyen tout simple de le sortir de là ? »
« Hein ? »
« Ouiiii ! Ils ont quelque chose, c’trow bian ! Ca s’appelle… Euh… Comment déjà… Ah ouiii ! Caution ! En fait, la caution, c’un truc où tu paye les gardiens de prison pour libérer les prisonnieeers ! »
« Haha, c’est que t’as bien retenu ptit gars, bien sûr ça ne s’applique que pour les personnes ayant causé des délits peu importants, les autres vrais criminels ont droit à un autre traitement. Du coup… Si ce que le gamin m’a dit est juste… Doit y en avoir pour 1 million de berries à tout casser. Z’avez ça ? Oh, bah voilà, c’parfait ! Z’avez juste à sortir, remettre les clefs aux gardiens et crier le mot « CAUTIOOOON » puis présenter l’argent devant les bonhommes à genoux comme on le ferait à une demande en mariage. Ca, c’pour le rituel de paiement de caution relatif à la clause… Chais plus combien… »
« Z’avez l’air vachement renseigné m’sieur… Comment ça se fait qu’vous soyez en prison ? »
« Bah écoute, des fois, c’est qu’on s’amuse bien plus ici, et puis, ici au moins, on est pas obligé de dire des noms d’animaux partout et insérer des anav à tout bout de champs. On a juste à attendre l'arrivée de nouvelles lois moins contraignante. »
« … »
« Bon bah on y retourne alors. »
« Attendez, z’avez payé le bonbonnier en dédommagement ? La loi stipule que vous devez payer ce qui a été volé aux victimes pour obtenir le papier d’accord à la caution du voleur. »
« Ah, y en avait pour 5427 Berries je croiiis ! C’pas trop loin j’espère… Oh, mais du coup on a le temps de finir notre partie ! Babyeee ! A tout à l’heure tout le moooonde ! »
Et un aller-retour gratuit, un. Il faut ce qu’il faut pour être un brave et honnête citoyen. Espérons qu’ils ne se découragent pas de s’être donné autant de mal pour en arriver à ce stade là. Décidément, il y avait beaucoup trop de règles sur cette île dont seul Lou Trovahecnik aurait ptet pu y venir à bout. Et tandis que Sosow, Tatal et Gniaki partaient de nouveau, Uriko et ses nouveaux amis reprirent leurs postes.
« Euh… J’crois que j’aurais ptet dû leurs préciser les lois concernant le rituel et conditions pour procéder au paiement de l’indemnisation du bonbonnier… »
« Gnein ? »
« Ha ha ! Ne penses pas pouvoir y échapper. »
« Bouhou… Nan… Pas ça…. Si’ou plaît…. Nan… »
« Prend ça gamin ! Et avec ça… Je te prends ton hôtel luxueux du quartier riche ! »
« Naaaaaan ! »
« Bwa ha, t’inquiète gamin, même avec celui-là de pris, tu gagnes toujours. C’est qu’t’es sacrément doué pour ces jeux toi ! »
« Ouiii maiiiis… C’était l’hôtel avec la plus belle imaaage ! »
« Fallait pas m’envoyer dans la case prison ! »
« Maiiis… J’étais obligé pour avoir la boutique à gâteau… N’empêche, c’est pas si mal la prison en fait, on peut jouer à tout plein de jeu de société ! Et on nous sert même le goûter ! »
« Ouaip, j’crois que c’était en relation avec la loi 5-bis 700 machin chose.. Histoire de pas pousser les prisonnier à la dépression ou au suicide, quelque chose du genre… Mais ça concerne uniquement les prisonniers garde à vue comme nous. Et seulement une heure après l’intégration en prison, c’pour ça qu’t’en avais pas tout à l’heure.»
« Oooh je vois… Quelqu’un veut encore un beignet pêche abricooot ? Oui ? Tiens voi… Hein ? Oh ! SOSOOOOOOW ! TATAAAAAL ! »
Eeeeet oui… Tandis que certains se démenait à trouver un moyen d’entrer dans la prison et trouver des clés, d’autres menaient une vie paisible en prison. Ainsi, c’est avec une mine dépité que Sosow et Jean, visiblement épuisés suite à une vive course à la montre parsemé d’obstacles, qu’ils faisaient face à un Uriko tout joyeux et en pleine forme. Pauvre Sosow, tout trempé… Mais qu’est-ce qui s’était passé ? Baaah, peu importe !
« Ca vaaa ? Z’allez biaaan ? J’ai cru que vous me trouveriez jamaiiiiis ! Oh, z’avez l’air fatigué… Ah ah ! Dîtes vous voulez joueeer ? Avec vous on peut jouer à ce nouveau jeu ! L’alien loup garou infecté ! Ca à l’air drôooole ! Hmm ? Oooh… Mais c’est… »
Finalement, le petit garçon avait aperçu la silhouette de son ancien compagnon de cellule… Ah, ça fait un peu lugubre dit comme ça pour un post d’Uriko… Enfin bref, son ancien camarade de quelques minutes était aussi de la partie pour le délivré ? Uriko ne put contenir sa joie et crier aussi son nom, après tout, si Sosow et Tatal y avaient droit, lui aussi, d’abord.
« GNIAAAAAKIIIIIII ! »
Et un nouveau surnom, un. Inutile d’en donner un à Grumpy, c’déjà un chouette nom pour un chat, tout comme pour Poulpy ! Enfin bref, v’là venu le moment de la libération…. Enfin, ça, c’est ce qu’ils croivent.
« Hein ? Attendez, comment ça se fait que vous ayez les clés ? Z’avez pas profiter de la pause des gardes quand même…. »
« Euh… Ben oui… Ils voulaient pas nous laisser récupérer Uriko sinon… »
« Mais c’un crime de catégorie A ça ! Vous risquez vraiment une lourde pénalité ! Et lui donc pour évasion ! »
« Haaan ! Maiiis ! J’veux pas être un criminel qui s’échappe de prisooon moiii ! Naaaan ! On sortira paaaaas ! »
Interaction soudaine, tandis que Jean et Sosow tentaient d’ouvrir la cellule, Uriko et les rescapés tiraient de leurs côté pour les empêcher de les sortir de là. Et après quelques secondes, voyant l’obstination du petit à rester du bon côté de la justice et éviter la coloration rouge de son pseudo ou l’apparition de PP négatif, les trois chasseurs de primes abandonnèrent l’idée de le sortir de cette manière…
« Dîtes… Vous savez que y avait un autre moyen tout simple de le sortir de là ? »
« Hein ? »
« Ouiiii ! Ils ont quelque chose, c’trow bian ! Ca s’appelle… Euh… Comment déjà… Ah ouiii ! Caution ! En fait, la caution, c’un truc où tu paye les gardiens de prison pour libérer les prisonnieeers ! »
« Haha, c’est que t’as bien retenu ptit gars, bien sûr ça ne s’applique que pour les personnes ayant causé des délits peu importants, les autres vrais criminels ont droit à un autre traitement. Du coup… Si ce que le gamin m’a dit est juste… Doit y en avoir pour 1 million de berries à tout casser. Z’avez ça ? Oh, bah voilà, c’parfait ! Z’avez juste à sortir, remettre les clefs aux gardiens et crier le mot « CAUTIOOOON » puis présenter l’argent devant les bonhommes à genoux comme on le ferait à une demande en mariage. Ca, c’pour le rituel de paiement de caution relatif à la clause… Chais plus combien… »
« Z’avez l’air vachement renseigné m’sieur… Comment ça se fait qu’vous soyez en prison ? »
« Bah écoute, des fois, c’est qu’on s’amuse bien plus ici, et puis, ici au moins, on est pas obligé de dire des noms d’animaux partout et insérer des anav à tout bout de champs. On a juste à attendre l'arrivée de nouvelles lois moins contraignante. »
« … »
« Bon bah on y retourne alors. »
« Attendez, z’avez payé le bonbonnier en dédommagement ? La loi stipule que vous devez payer ce qui a été volé aux victimes pour obtenir le papier d’accord à la caution du voleur. »
« Ah, y en avait pour 5427 Berries je croiiis ! C’pas trop loin j’espère… Oh, mais du coup on a le temps de finir notre partie ! Babyeee ! A tout à l’heure tout le moooonde ! »
Et un aller-retour gratuit, un. Il faut ce qu’il faut pour être un brave et honnête citoyen. Espérons qu’ils ne se découragent pas de s’être donné autant de mal pour en arriver à ce stade là. Décidément, il y avait beaucoup trop de règles sur cette île dont seul Lou Trovahecnik aurait ptet pu y venir à bout. Et tandis que Sosow, Tatal et Gniaki partaient de nouveau, Uriko et ses nouveaux amis reprirent leurs postes.
« Euh… J’crois que j’aurais ptet dû leurs préciser les lois concernant le rituel et conditions pour procéder au paiement de l’indemnisation du bonbonnier… »
« Gnein ? »
#4 : Two hunters- Hahaha, c’est très drôle Uriko, tu veux bien sortir, maintenant ?
Mais rien à y faire, l’môme est fichtrement décidé à rester en cage. Mes nerfs vacillent un peu sur le coup, mais ça doit être rien face à c’qu’est entrain de subir intérieurement le susnommé « Sosow », ou alors « Tatal », j’en sais fichtrement rien. M’enfin, bon point en ce qui me concerne, il a bien voulu troquer le « Mag » contre un Gniaki. Surtout que Gniaki, j’trouve qu’ça fait classe, héhé. Donc bon, j’lui pardonnerai pour cette fois-ci. J’suis pas sûr que les deux autres soient du même avis, par contre. Bref, on tergiverse pas longtemps, et sur les conseils du gars, on s’barre vers la sortie. Mais alors que nous étions sur le point de sortir, parvint à nos oreilles un son terriblement mélodieux.
En effet, se dressait devant nous, dans toute sa magnificence régalienne, tel un oblat divin, comparable à l’astre diurne, resplendissant et éclairant de sa lumière bénie les heureux quidams qui croisaient sa route, un homme de toute beauté et prestance. Affublé d’un des plus beaux habits qu’il m’ait été donné de voir, son pavanement rampesque (oui j’invente des mots, un problème ?) ne faisait qu’accentuer son charisme digne d’un président Russe que je ne citerai pas car voilà c’est un forum rp one piece mdr lulz toi-même tu sais.
- Spoiler:
Mettant un terme à son ode à la perfection musicale, l’oracle Euterpien nous salua d’un « Lama »,tandis que mes applaudissements retentissaient au sein de la prison :- Branavo ! Branavo !-Anav merci ! Panda quelqu’un pour m’apprecier à ma juste valeur !
- Ne t’inquiète pas mon ami ! les artistes sont d’éternels incompris ! Chanav moi aussi, dans ma jeunesse, je faisais de la peinture sur bidet, personne ne m’a jamais encouragé !-Oh, j’aimerais bien voir ça un jour ! Mais pour l’instant, je voudrais vous demander une faveur ! En général je suis le gardien d’une épreuve, mais il se trouve que j’ai eu vent que vous n’êtes pas du coin. Selon la loi 239, je n’ai le droit de sortir de prison qu’en compagnie d’étranger. Ce qui poney anav jamais. Je pourrais même vous aider !- Euuuh…- Mais bien sûr ! Ca tombe bien d’ailleurs, on a besoin d’aller au magasin de bonbons pour rembourser son propriétaire.
Vraiment sympa ce Lamasticot, humble et tout malgré sa notoriété. Mais j’ose quand même pas lui demander d’autographe. On marche tranquillou le long d’la rue, quand il nous questionne soudain :-Vous avez tout le nécessaire pour le rituel ?- Nécessaire ?-Heureusement que je suis avec vous, hoho ! Pour payer votre gars, il va falloir lui présenter une plume d’oiseau et une queue de souris avant…- Putain mais non là c’est trop...
J’entends quelques miaulements agressifs, j’me retourne pour apercevoir nos deux félins toujours entrain de se mettre dessus, avec l’poil qui vole et tout, toujours avec autant de panache. Ils sont en sale état, hein. Mais ils semblent pas décidés à s’arrêter. Et moi pour le coup, j’vois bien comment les départager…- Hé les chats, ça vous dit une partie d’chasse pour vous départager ? Non mais parce que là vous vous emmerdez un peu, non ?
Ouais carrément comme ça, moi j’parle aux chats, et le pire, c’est qu’ils comprennent plus ou moins. Enfin je crois, dans leur cas, ils arrêtent de rouler et de se griffer, deux s’condes, histoire d’écouter ce que j’ai à dire.- Le premier qui ramène une queue de souris et une plume de pigeon. Et puis la chasse, c’un truc d’alpha ça, héhé.
Les deux félins se r’gardent. Un dernier coup de griffe et y partent, chacun d’leur côté. Bon ça va prendre plus de temps qu’il ne faut et on aura une plume et une queue en plus certainement, mais c’était la seule façon de tourner ça en compétition. Parce que c’pas sûr que ces deux là acceptent de rendre service, au contraire. J’suis plutôt fier de moi pour le coup.
Dernière édition par Akira le Lun 24 Mar 2014 - 17:54, édité 1 fois
On court encore comme des lièvres en cavale. J'suis trempé, j'en ai marre, j'ai même pas la p'tite pointe d'excitation qui m'aide à faire avec. Juste l'impression de jouer les grands frères qui pardonnent tout au cadet, parce qu'il est tout gentil, tout innocent... puis limite par devoir. Eh. J'ai pas signé pour ça, ou alors, j'croyais pas ! Quoique. Y'a des jours, j'me demande si c'était pas un peu c'que j'étais v'nu chercher dans un équipage. C'côté on s'fait des crasses et on s'tire dans les pattes tous ensemble, comme une vraie famille... ouais, c'est pas aut' chose. Des merdes avec les questions de partage, d'héritage, de coudes sur la table, de corvées, d'aide à donner au paternel, de métier à apprendre sans avoir le choix, de gens qu'on blaire pas à supporter à longueur de temps. Ouais, tout ça, tout c't'enfermement, c't'absence de liberté, c'te recherche de coin sombre avec des barreaux ; dans mon sang d'baroudeur tout neuf, encore bien boiteux, y devait en rester que'qu'chose. J'serais jamais un opportuniste, un vrai. J'me fais encore chier 'vec des choses qu'en valent pas la peine, juste parce que j'me crois engagé.
T'mériterais d'tomber sur moins con qu'moi, Uriko. Ça t'apprendrait à vivre. Vindieu !
Puis j'en suis trop à ruminer pour penser un plan. J'pige avec vingt secondes de r'tard c'que Knacky (comme il dit) vient d'faire.
-Nom de Dieu, gars ! T'as causé aux chats !
J'suis fasciné. J'croyais êt' le seul sur terre et sur mer. Un peu déçu, presque. C'est comme si j'me baladais d'puis longtemps dans un jardin qu'était qu'à moi, et que j'trouvais une cabane habitée en plein milieu, d'un coup. Dingue.
On attend comme des cons. Et moi, j'débite un peu ma vie, comme quoi j'parlais pas trop d'ça, mais qu'les chats m'écoutaient aussi, tout comme lui. Mais j'sais pas pourquoi, ça a l'air d'l'assommer. Ou d'le dépasser. Du coup, j'me sens un peu naïf et j'me tais. P'têtre que j'me suis gourré ; qu'ils se sont juste barrés pour plus l'entendre ; et qu'on poireaute comme des andouilles alors que nos alphas, ils en ont rien à carrer et qu'ils sont allés se sillonner la gueule à coups de griffes au pied d'une gouttière plus tranquille que celle qu'on a au d'ssus d'nos têtes, et qui vient d'me lâcher une goutte sur l'couvre-chef.
Mais y'a not' nouveau copain, qu'j'avais presque oublié sous l'coup d'l'émotion, qui s'fait la malle. Bon, pas vite, hein. Vu comment il est fichu, l'pauv' vieux, 'risque pas d'galoper. D'ailleurs, j'me suis pas posé de question là-dessus. L'pouvoir d'Akira m'intéresse plus, d'une part, et d'une aut', j'commence à prendre le pli d'cette île. On apprend à plus s'servir d'sa tête. On fait comme si tout était normal. Et on vit comme des limaces.
Bref, j'pige pas de suite, mais j'vois vite le truc. Les deux champions sont rev'nus. La peau écorchée, les oreilles pleines de sang, les crocs sortis, le poil saillant. Ça feule comme à minuit sur Loupiac. On dirait qu'y s'sont mis d'accord. Y marchent à un mètre l'un d'lautre, avec chacun un bout du trophée dans la gueule. On récupère. Y s'remettent sur la gueule direct. On rattrape l'homme-lama-boudin noir qu'a l'air d'savoir mieux qu'nous où s'trouve le foutu confiseur. Tant mieux. J'avais pas envie d'chercher. J'sais pas. Plus envie d'faire en sorte qu'on puisse se barrer d'ici. J'me sens pas à ma place, encore moins qu'd'habitude. C'est... trop cadré. T'peux pas siffler dans la rue sans t'demander c'qui va t'tomber d'ssus. T'en viens à douter d'ta façon d'respirer. J'pourrais pas, j'oserais plus rien faire. J'pourrais jamais prendre ça à la légère. J'suis trop grave, trop sérieux.
J'ai jamais eu l'pied assez léger pour danser autour des codes fermés. Sauf ceux qu'j'ai vraiment longtemps côtoyé. Et encore, à p'tite dose, et à titre de nostalgie. On arrive à tout regretter, du moment qu'ça appartienne au passé. Les poètes l'ont dit mieux qu'personne au monde, non ?
Bref. On fait face au confiseur. On lui présente les deux offrandes comme nous le dit Lamasticot, à quatre pattes, entre les dents et en baissant la tête. J'aime bien l'univers des chats, plus d'une fois, j'me suis senti comme l'un d'eux, mais là, j'me sens juste humilié. J'lève un r'gard gorgé d'ressentiment, comme j'm'en étais pas trouvé d'puis l'histoire avec les Ombres. La légèreté d'âme que j'pensais avoir gagnée, elle s'est envolée sur Innocent. L'est allée faire un tour entre les brumes de Sutero, l'sang salé et absurde des hommes-poulpes et l'aveu sincère qu'j'ai fait d'vant Adrienne. En m'relevant, j'sors ma bourse, d'mauvaise grâce. Pas que j'sois radin, j'ai plus d'raison d'l'être, mais j'ai d'jà claqué pas mal, aujourd'hui. 'Reusement qu'y eu la prime des Ombres, justement. Et j'compte pas c'que j'vais mettre dans l'escarcelle commune pour l'bateau.
J'crois qu'y faudrait pas m'en rajouter beaucoup pour qu'j'ai envie d'flanquer à Uriko la première vraie correction d'sa vie.
T'mériterais d'tomber sur moins con qu'moi, Uriko. Ça t'apprendrait à vivre. Vindieu !
Puis j'en suis trop à ruminer pour penser un plan. J'pige avec vingt secondes de r'tard c'que Knacky (comme il dit) vient d'faire.
-Nom de Dieu, gars ! T'as causé aux chats !
J'suis fasciné. J'croyais êt' le seul sur terre et sur mer. Un peu déçu, presque. C'est comme si j'me baladais d'puis longtemps dans un jardin qu'était qu'à moi, et que j'trouvais une cabane habitée en plein milieu, d'un coup. Dingue.
On attend comme des cons. Et moi, j'débite un peu ma vie, comme quoi j'parlais pas trop d'ça, mais qu'les chats m'écoutaient aussi, tout comme lui. Mais j'sais pas pourquoi, ça a l'air d'l'assommer. Ou d'le dépasser. Du coup, j'me sens un peu naïf et j'me tais. P'têtre que j'me suis gourré ; qu'ils se sont juste barrés pour plus l'entendre ; et qu'on poireaute comme des andouilles alors que nos alphas, ils en ont rien à carrer et qu'ils sont allés se sillonner la gueule à coups de griffes au pied d'une gouttière plus tranquille que celle qu'on a au d'ssus d'nos têtes, et qui vient d'me lâcher une goutte sur l'couvre-chef.
Mais y'a not' nouveau copain, qu'j'avais presque oublié sous l'coup d'l'émotion, qui s'fait la malle. Bon, pas vite, hein. Vu comment il est fichu, l'pauv' vieux, 'risque pas d'galoper. D'ailleurs, j'me suis pas posé de question là-dessus. L'pouvoir d'Akira m'intéresse plus, d'une part, et d'une aut', j'commence à prendre le pli d'cette île. On apprend à plus s'servir d'sa tête. On fait comme si tout était normal. Et on vit comme des limaces.
Bref, j'pige pas de suite, mais j'vois vite le truc. Les deux champions sont rev'nus. La peau écorchée, les oreilles pleines de sang, les crocs sortis, le poil saillant. Ça feule comme à minuit sur Loupiac. On dirait qu'y s'sont mis d'accord. Y marchent à un mètre l'un d'lautre, avec chacun un bout du trophée dans la gueule. On récupère. Y s'remettent sur la gueule direct. On rattrape l'homme-lama-boudin noir qu'a l'air d'savoir mieux qu'nous où s'trouve le foutu confiseur. Tant mieux. J'avais pas envie d'chercher. J'sais pas. Plus envie d'faire en sorte qu'on puisse se barrer d'ici. J'me sens pas à ma place, encore moins qu'd'habitude. C'est... trop cadré. T'peux pas siffler dans la rue sans t'demander c'qui va t'tomber d'ssus. T'en viens à douter d'ta façon d'respirer. J'pourrais pas, j'oserais plus rien faire. J'pourrais jamais prendre ça à la légère. J'suis trop grave, trop sérieux.
J'ai jamais eu l'pied assez léger pour danser autour des codes fermés. Sauf ceux qu'j'ai vraiment longtemps côtoyé. Et encore, à p'tite dose, et à titre de nostalgie. On arrive à tout regretter, du moment qu'ça appartienne au passé. Les poètes l'ont dit mieux qu'personne au monde, non ?
Bref. On fait face au confiseur. On lui présente les deux offrandes comme nous le dit Lamasticot, à quatre pattes, entre les dents et en baissant la tête. J'aime bien l'univers des chats, plus d'une fois, j'me suis senti comme l'un d'eux, mais là, j'me sens juste humilié. J'lève un r'gard gorgé d'ressentiment, comme j'm'en étais pas trouvé d'puis l'histoire avec les Ombres. La légèreté d'âme que j'pensais avoir gagnée, elle s'est envolée sur Innocent. L'est allée faire un tour entre les brumes de Sutero, l'sang salé et absurde des hommes-poulpes et l'aveu sincère qu'j'ai fait d'vant Adrienne. En m'relevant, j'sors ma bourse, d'mauvaise grâce. Pas que j'sois radin, j'ai plus d'raison d'l'être, mais j'ai d'jà claqué pas mal, aujourd'hui. 'Reusement qu'y eu la prime des Ombres, justement. Et j'compte pas c'que j'vais mettre dans l'escarcelle commune pour l'bateau.
J'crois qu'y faudrait pas m'en rajouter beaucoup pour qu'j'ai envie d'flanquer à Uriko la première vraie correction d'sa vie.
« Bouuh… Ils en mettent du temps… Ptet qu’ils se sont perdus… On aurait ptet dû lancer une autre partie… »
*Flash Forward*
« Sosooooow ! Tataaal ! Gniakiiii ! Z’êtes de retouuuur ! Ah, mais attendez, c’pas poli d’interrompre une partie, du coup j’fini vite d’accord ? »
« Ha ha, ok, mais rester au sein de la prison de cette manière donne selon la loi 86 bis alinéa 3 est interdit et engage des sanctions, il va donc vous falloir faire des aller retours simultané pour contourner le problème. »
« GRR……. »
*Massacre et fin du flash forward imaginatif*
Nan, c’était ptet pas une bonne idée, dans un souci de cohésion et du respect du petit être que tout le monde aime, mieux ne valait pas faire courir à Uriko ce risque. De ce fait, tout ce que pouvait faire le jeunot était d’attendre gentiment en bavardant avec ses nouveaux compagnons de cellules, mais ne vous fiez pas à l’appelation, ils sont tout ce qu’il y a de plus charmant !
« Ah, n’entend des bruits de pas ! Ah… Ouiii c’est euuux ! »
Excitation, l’enfant avança vers les barreaux pour se rapprocher un peu plus de ses collègues. Ah… Ils avaient l’air encore plus fatigués qu’avant… Fatigue mentale pour être plus précis. M’enfin, l’important était qu’il allait être libéré en bonne et due forme sans être considéré comme un criminel. Et ça, c’chouette. Bien entendu avant de partir, quelques règles de bonnes conduites s’imposaient.
« Merci beaucoup m’sieuuurs ! Me suis bien amusé même si c’était la prisooon ! Z’êtes drôoolement gentils ! Babyeee ! On se reverra d’accooord ? Portez vous biaaaan ! »
« Haha, toi aussi gamin ! T’es un brave ptit gars, allez va ! La prochaine fois, c’moi qui choisirais le jeu auquel on jouera tiens. »
« Vous êtes bien chanceux d’avoir un ptit môme qui donne autant de joie de vivre et de gentillesse. »
Pas si sûr que cela pour les autres étant donné la situation, mais c’est après quelques longues salutations d’adieu, que le petiot put enfin quitter sa cage. Le gardien ouvrant sa cellule, Uriko rejoignit vite le trio avant de partir au pas de course, ils avaient plus vraiment l’air de vouloir rester davantage dans cet endroit.
« Du coup, n’ai mes nouveaux bonbons, j’vous les f’rai goûter quand on rentrera à la maisooon ! Ah… Enfin…. Notre nouvelle maisooon ! J’me demande à quoi ressemblera notre nouveau bateau. N’ai hâaate ! Ah au fait ! Merciiii d’m’avoir libéréééé ! Ah Tataal, du coup du coup ! On parlait d’quoi déjà avant ? Ah vi, concernant le… »
Et bla bla bla et bla bla bla. L’enfant n’avait fait que rester assis la plupart du temps, il avait de l’énergie à revendre. Ainsi, comme si rien ne s’était passé auparavant, il reprit le cours normal des choses en discutant bien gentiment avec son coupaing d’âge. Maiis… Celui-ci interrompit rapidement sa conversation avant de soudainement sauter sur le m’sieur MAG.
« Ah ? Oooh ! Gniakiiiiii ! Dis dis diiiiis ! Du couuuup, tu fais quoiii ? T’m’as tout bian aidé pour me sortir de lààà ! J’crois que Sosow et Tatal ils t’aiment bian ! Dis diiis, t’veux v’nir avec nouuuus ? Moi j’t’aime tout bian ! Tu sais, Jajam il a dit qu’on aura un graaaand bateau, et pis moi, j’paye touuut plein de trucs, j’te payerais pleins de truc à toi aussiii ! Dis diiis vians avec nouuus ! »
Super regard de chien battu abandonné sous la pluie un soir d’orage dans un vieux carton miteux non étanche et sans toit.
*Flash Forward*
« Sosooooow ! Tataaal ! Gniakiiii ! Z’êtes de retouuuur ! Ah, mais attendez, c’pas poli d’interrompre une partie, du coup j’fini vite d’accord ? »
« Ha ha, ok, mais rester au sein de la prison de cette manière donne selon la loi 86 bis alinéa 3 est interdit et engage des sanctions, il va donc vous falloir faire des aller retours simultané pour contourner le problème. »
« GRR……. »
*Massacre et fin du flash forward imaginatif*
Nan, c’était ptet pas une bonne idée, dans un souci de cohésion et du respect du petit être que tout le monde aime, mieux ne valait pas faire courir à Uriko ce risque. De ce fait, tout ce que pouvait faire le jeunot était d’attendre gentiment en bavardant avec ses nouveaux compagnons de cellules, mais ne vous fiez pas à l’appelation, ils sont tout ce qu’il y a de plus charmant !
« Ah, n’entend des bruits de pas ! Ah… Ouiii c’est euuux ! »
Excitation, l’enfant avança vers les barreaux pour se rapprocher un peu plus de ses collègues. Ah… Ils avaient l’air encore plus fatigués qu’avant… Fatigue mentale pour être plus précis. M’enfin, l’important était qu’il allait être libéré en bonne et due forme sans être considéré comme un criminel. Et ça, c’chouette. Bien entendu avant de partir, quelques règles de bonnes conduites s’imposaient.
« Merci beaucoup m’sieuuurs ! Me suis bien amusé même si c’était la prisooon ! Z’êtes drôoolement gentils ! Babyeee ! On se reverra d’accooord ? Portez vous biaaaan ! »
« Haha, toi aussi gamin ! T’es un brave ptit gars, allez va ! La prochaine fois, c’moi qui choisirais le jeu auquel on jouera tiens. »
« Vous êtes bien chanceux d’avoir un ptit môme qui donne autant de joie de vivre et de gentillesse. »
Pas si sûr que cela pour les autres étant donné la situation, mais c’est après quelques longues salutations d’adieu, que le petiot put enfin quitter sa cage. Le gardien ouvrant sa cellule, Uriko rejoignit vite le trio avant de partir au pas de course, ils avaient plus vraiment l’air de vouloir rester davantage dans cet endroit.
« Du coup, n’ai mes nouveaux bonbons, j’vous les f’rai goûter quand on rentrera à la maisooon ! Ah… Enfin…. Notre nouvelle maisooon ! J’me demande à quoi ressemblera notre nouveau bateau. N’ai hâaate ! Ah au fait ! Merciiii d’m’avoir libéréééé ! Ah Tataal, du coup du coup ! On parlait d’quoi déjà avant ? Ah vi, concernant le… »
Et bla bla bla et bla bla bla. L’enfant n’avait fait que rester assis la plupart du temps, il avait de l’énergie à revendre. Ainsi, comme si rien ne s’était passé auparavant, il reprit le cours normal des choses en discutant bien gentiment avec son coupaing d’âge. Maiis… Celui-ci interrompit rapidement sa conversation avant de soudainement sauter sur le m’sieur MAG.
« Ah ? Oooh ! Gniakiiiiii ! Dis dis diiiiis ! Du couuuup, tu fais quoiii ? T’m’as tout bian aidé pour me sortir de lààà ! J’crois que Sosow et Tatal ils t’aiment bian ! Dis diiis, t’veux v’nir avec nouuuus ? Moi j’t’aime tout bian ! Tu sais, Jajam il a dit qu’on aura un graaaand bateau, et pis moi, j’paye touuut plein de trucs, j’te payerais pleins de truc à toi aussiii ! Dis diiis vians avec nouuus ! »
Super regard de chien battu abandonné sous la pluie un soir d’orage dans un vieux carton miteux non étanche et sans toit.
#5 : The End.
Petite histoire qui se finit. ‘Me semble que j’ai plus grand-chose à faire avec le trio. J’soupire, en repensant à mes deux anciens équipages avec nostalgie. Et pourtant le dernier, c’était pas y’a si longtemps. Ouais, même ambiance. Même blabla, empli d’insouciance. Et bien sûr, maintenant que l’occasion de rejoindre l’équipage que je recherchais, j’ose même pas demander. Ca ferait profiteur, j’me dis. J’tire ma révérence. Ou j’essaye.
La racaille choupi m’donne l’impression de lire dans mes pensées. Plus question de se défiler, du coup.- J’aimerais beaucoup oui, surtout que j’ai plus trop d’équipage. Mais j’préviens, j’fais beaucoup de co… de bêtises, quoi. A côté, j’peux tenir un journal de bord. J’pourrais même t’aider à t’en faire un à toi tout seul si tu veux. Mais faudrait déjà voir avec les autres héhé.
P’tain va falloir que j'surveille mon langage du coup. Pas sûr que ça plaise. Et pas sûr que j’me retienne, aussi.
A peine le temps de dire merde qu’un étrange quidam apparait. Habillé en civil, l’œillade céruléenne plutôt vague et pas très pétillante, un p’tit nez retroussé et quelques bourrelets en trop pour rehausser le tout. Il apostrophe sans intro’, ses lippes dictant une étrange mimique :- Vous êtes la team rocket ?
Sérieux ? C’est eux la Team Rocket ? Putain. J’en avais entendu parlé, vaguement. Ils avaient réussis à se faire des primes pas dég’, les gars… Mais penser que y’avait un petit pêcheur, un clochard et un gamin parmi eux… Quoi ? J’fais pas mieux avec mon masque de tapette ? Mais mec ça c’est parce que… T’façon laisse tu peux pas comprendre voilà c’est tout.
Ils acquiescent.- Suivez-moi s’il vous plait, le reste de l’équipage vous attend.