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La menace du slibard

Le navire fendait les flots, les marins s’activaient tout autour de moi, resserrant les gréements pour abaisser la voile…il faudrait vraiment que je tente de m’y intéresser un jour moi… je savais piloter une barque ou un voilier, mais les gros machins…t’oublie. Certes, ce n’était pas compliquer, t’avais un boute pour la « vitesse », un autre pour changer l’orientation et uns barre pour décider la direction, rien de bien compliqué. Par contre, savoir où se trouve le bateau sur la mer et dans quelle direction aller…là je pige pas.

Je me perdis dans mes pensées, d’où venait cette blague cruelle, Moi, Moi forcé, de poursuivre le slip d’un planqué. Qu’es ce qui m’avait plongé là dedans ?

Tout avait commencé par la disparition de l’Haddoc, un foutu capitaine avec un foutu nom de poiscaille. Capturé, mon cul, ils nous avaient abandonné, il n’en avait rien à foutre de nous…Il ne pensait qu’a son honneur. L’honneur, oui l’Honneur parlons en…Quelle stupidité. L’honneur n’était rien de plus qu’un concept pour justifier un acte quelconque. L’honneur, était inutile, certain s’en encombrait, je pense le laisser tomber personnellement. Malheureusement, ca fait bien l’honneur : « Faut vous dire monsieur, ces gens là, ce sont de bonnes gens messieurs. Ca se bat proprement Monsieur, Ca ne touche pas aux gens a terre …Mais faut vous dire monsieur, ces gens la … meurent vite, Ils ont de beaux Cercueils hein ? Figurer vous Monsieur, ces gens veulent avoir l’air, mais n’ont pas l’air du tout. Faut pas faire le fier quand on est plein de trou ». Ca faisait bon genre, certes ça faisait parfois con … mais c’était bien. Mais qu’es qu’il en à foutre les morts qu’on les voit bien ? Les gens voient mal les types sans honneur…Même si ils les protègent, bande de cafards !

Quoi d’autre ? Quelle autre stupidité, possédait notre monde pourris ? Il y avait moi, cet être inutile, Cet hypocrite à l’âme noire qui clamait la bonté. Je n’avais jamais servi à rien, engagez vous qu’ils disaient, vous verrez vous sauverez des gens. Sauver qui ? Des sales rats, qui ne foutait rien de leur vie, qui était heureux dés qu’on sauvait leur misérable existence mais hurlait dés qu’en le faisant on griffait leurs murs, tous des hypocrites. Et Moi, oui Moi Qu’es ce que je fais, j’essaye de protéger ces trucs…Je me dégoutte moi-même. Vive l’heureux temps où j’étais insouciant, où je prenais tout le monde pour des gentils, mais le temps est venu de te réveiller gamin, les gens n’en n’ont à rien à foutre de toi, tu n’en aura rien à foutre d’eux. Tu me trahis, je te trahirais avant…Mano a Mano , je serai peut-être un trou-du-cul finit, mais au moins, je sauverais des rats…

Se morfondre, avait au moins l’avantage de me donner un certain plaisir malsain.

Le froid me poussa à sortir de mes sombres réflexions, seuls des éléments extérieurs pouvaient me sortir des ces pensées perfides. Ces doutes qui assaillent mon esprit dés que le jour baissait, j’avais essayé de les repousser en vain, il ne me restait plus qu’a me plier à mon coté sombre…Je le haïssais…au moins, il me permettait de me lever le matin…la colère était surement le meilleur moteur n’ayant jamais existé…Ceux qui criaient vengeance accomplissait des exploits…Il était plus simple de vivre malheureux, au moins…l’extérieur ne nous faisait pas souffrir. Les meilleurs médicaments ont mauvais gout, une âme torturée, dans un corps qui fait croire au bien…L’ange de la mort qui guérit le monde de sa lame, voila ce que je serais…que les autres continuent à croire que je suis l’ange blanc de la bonté qui pardonne tout.

A moins que je ne tente seulement de noyer ma peine dans la haine ?

Il est plus simple d’être énervé que malheureux après tout.

Les ténèbres m’entouraient et je le savais, un mauvais pas et j’y tombais et ce sans chance de retour, on se retrouvait alors dans une fosse sombre et froide que le soleil n’atteignait plus. Vous ne connaissiez alors plus que l’ombre et quand vous tentiez de remonter vous vous retrouviez gisant dans les ténèbres entouré de créatures osseuses aux yeux blancs qui étaient aussi incapable de remonter…le néant et la solitude deviendront alors les mets les plus prisé. Chaque bouffée d’oxygène deviendra une corvée, chaque poussée d’espoir une peine, chaque bonheur une malédiction, car vous ne pourrez plus en profiter. Pour ma part, je n’avais que pour seul garde-fou la lumière que j’avais été durant mon passé. Seule elle me permettait de ne pas basculer dans la haine…elle s’amenuisait de jours en jours malheureusement. J’avais beau lutter, mais je savais que cette haine allait me consumer, que les ténèbres allait envahir mon cœur…pourtant une part de moi continuait la lutte. Les ténèbres avaient vraiment une attirance abjecte…tout comme une lame ayant envoyé de nombreuses personnes de la vie au trépas…on ne pouvait s’empêcher d’y toucher. Ces ténèbres, étaient la voie de la facilitée…il était plus facile de se venger que de pardonner, d’haïr que d’aimer. Enfin ne plus avoir à s’inquiéter de tout…ne plus porter le poids de l’humanité sur ses épaules.

Où étaient les illusions, dans les ténèbres ou dans la lumière, dans le mensonge ou dans la vérité, mes aspirations passées ou mes impressions actuelles ? Ces illusions n’étaient rien de plus qu’un voile qui pouvais soit devenir mon linceul, soit le l’aurore boréale ramenant à la lumière.

Je resserrai les pans de mon manteau d’officier, pour résister aux embruns, la poupe n’était sans doute pas le meilleur endroit au monde finalement...Au moins, y’avait une belle vue, les eaux turquoises aux alentours où brillait le soleil, les mouettes tentant de courser le rafiot en criant, les bancs de poissons qui se devinaient sous la surface. Et au loin, deux formes irrégulières se formaient : Inari, surmonté de Boru Bodur. J’avais demandé à une de mes connaissances en place de m’envoyer un rapport sur les religions en place … du moins le genre de truc habituel : une fille qui semblait reconnaissait ma voix,  tandis que moi, je n’avais pas la moindre idée de l’identité de l’inconnue…les filles ont vraiment une mémoire étonnante. Tu te ballades dans la base, une fille que tu as vu peut-être une fois te salue par ton nom…mais toi tu ne sais pas comment elle s’appelle…foutue mémoire ou réputation géniale.

J’avais consulté les textes de plusieurs pages, avant de tomber sur un paragraphe de quelques lignes.

Slibiens : nouveau groupe d’une dizaine de membres faisant la collection de sous-vêtements de gens célèbre. Nouveaux arrivants.  nord Boru soutane blanc. Calebar gris.

Une petite note avait été rajoutée à la main.[/i] « Des gros de cinglés Yama, il parait qu’ils ont même le slibard de tous les officiers de la marine, …casse leur les dents de ma part avant qu’ils ne touchent à mes affaires » [i]

Il y avait une foule de petites notes d’ailleurs passant de « Ils sont marrant » à «  ils sont chiant » sans oublier les «ne les approche pas sauf pour les taper ». Drôle de fille.
La date du rendez vous était dépassée, je devrais partir de la… Trouver des questions et leur demander d’où leur vienne leur slibard…génial comme concept, le genre de ceux que tu ne peux pas sortir du contexte si tu ne veux pas devenir la risée de tous le monde.

Je grattai ma barbe de quelques jours et passai ma main dans mes cheveux rendu collant par l’humidité, voila quelques jours que je ne m’étais pas rasé…et quelque mois, que je ne m’étais pas occupé de mes cheveux. Au moins, j’étais relativement méconnaissable, peu de civils m’avaient vu depuis le retour de GL. Ma musculature s’était affinée, ma collection de cicatrice s’était étoffée, Je possédais une crinière de cheveux indisciplinés et j’en passe. Avec mon trench-coat qui me descendait jusqu’au mollet et dont le col pouvait masquer la partie inférieure de mon visage, je pouvais passer inaperçu, malheureusement, comme je ne devais pas attirer l’attention, le loup devra rester à bord.

Je me tournais vers mes hommes pour leur hurler des ordres, pas facile de se faire entendre par une troupe de gars sur un navire long de plusieurs dizaines de  mètres. Nous nous approchâmes paisiblement du port, pourquoi se presser quand il était déjà trop tard. Nous accostâmes au clair de lune, et je sautai de l’embarcation qui repartit directement à la recherche du navire du voleur et près à intercepter tout navire sortant si je l’ordonnais.

Une lumière se profila au loin et se rapprocha lentement, une marine apparut dans le halo jaunâtre que répandait sa lampe. Elle devait avoir dans les 20 ans, mignonne et cheveux blond, je mis quelques secondes à la reconnaître. Il s’agissait d’une fille qui avait été sous mes ordres un certains temps avant d’être transférée sur ce caillou.

-Salut, Yama je t’attendais, jolie veste en passant.

Je n’avais effectivement pas encore retourné la veste pour mettre le coté imper à l’extérieur, à vrai dire, je devais faire tache dans la pénombre, tout en blanc … Juste le costard cravate qui était sombre.

-ca va et toi ?

Je souris, mais mon esprit n’y était pas, encore assombri par mes réflexions sans doute. Tentons de profiter de la nuit.

-C’était plus sympa sous tes ordres…

-Je vais voir ce que je peux faire.

Elle sourit, après tout, rajouté une touche féminine ne ferait pas de mal…

-Besoin, d’aide pour monter sur l’ile ?

A vrai dire, je n’y avais pas pensé mais puisqu'elle proposait.

-Pourquoi pas, mais alors change toi…j’aimerai éviter d’attirer l’attention…

-Ah ah, t’es venu pour un rencard ou quoi.

Je rougis et tentai d’un peu rire, heureusement qu’il faisait sombre.

-A partir du moment, où je dois enquêter sur des criminels, je préfère me faire passer pour autre chose qu’un marin.

-Je vois…bon viens te changer

-Heu…j’ai le déguisement sur moi.

-Tu viens de rater l’occasion de te changer avec moi…je reviens

Elle se dirigea vers la caserne. Laissant mon « heu…». Je retournais la veste, j’étais à présent en imper. Personne ne soupçonnerait jamais un mec qui ressemble à un inspecteur expérimenté de vingt ans…Certes, je ressemblais plus à un gamin, qui voulait imiter le vieil inspecteur à la retraite mais qui gardait la classe en enquêtant avec son air de vieux renard déterminé. Cliché mais bon…

Elle me retrouva quelque dizaines de minutes, au moins elle ne suivait pas les clichés. Elle était en sweat-shirt et jeans. Elle m’indiqua de la suivre, je la suivis dans les rues presque vides où s’entassaient des sortes d’échoppes. Certaines, étaient d’ailleurs encore occupées par des quidams qui semblaient vouloir vendre des objets de culte divers passant du tas de bois à la fourchette magique sans oublier les poupées vaudous. La ville était réellement anodine, c’était seulement l’ile volante qui la rendait célèbre, n’empêche, j’aurais voulu voir la tête du gars qui avait amené l’ile la…si elle n’était pas venue naturellement bien entendu.

Elle ma parlât de la ville, des échoppes, l’ambiance, les gens connus et tout les autres trucs à connaître sur la ville. J’avais du mal à m’intéresser à ce qu’elle racontait, ses paroles glissaient sur moi, j’avais réussi à garder l’esprit au de toutes ses pensées pendant une petite semaine mais ces méditation obsédantes et sournoises envahissait à nouveau mon esprit, cette nuit, je me remettrai surement à boire…

Nous arrivâmes dans une place plus peuplée, où une foule de badaud s’attardaient autour d’un homme qui criait, un certain Fredo : le crétin du village, un cinglé qui voulait rendre Boru à sa terre natale, un coin de Grand-Line. On lui avait fais une cellule personnelle à ce qui parait. Apparemment, les pontés, voulaient en faire une attraction touristique supplémentaire…la ville était donc si pauvre que ca. Une ville gouvernée par des cafards qui se faisaient du pognon sur le dos des abrutis et autre fous…pathétique…

Nous continuâmes à avancer dans la nuit fraîche, bercé par le chant des grillons ou tout autre insecte faisant des « crrrr crrrr » une fois la nuit tombée.
Notre pérégrination, finit par nous amener à une imposante chaîne en acier. Des lourds maillons, en acier dur et froid qui au vu de la teinte du métal et de sa forme, devait subir un tiraillement constant…L’ile était ainsi donc une prisonnière et non une invitée. Pauvre esclave enchaînée et orpheline, voulant renter chez elle…brave Fredo. Dire qu’un caillou et un cinglé semblait partager ma peine et ma colère.

Elle montra son pass à un marin dans une nacelle cadenassée agrémentée du symbole de la marine, nous montâmes dans l’épaisse cage de fer…prendre une cage pour visiter une taularde…quel ironie…presque poétique La nacelle monta rythmé de cahotement en grondant comme une bête à l’agonie. Les gens prenaient énormément de risques pour aller sur ce caillou. Elle m’expliqua que certains vendait des façons irréalistes de monter : engins volant, échelles, escalades,… La semaine passée, ils avaient retrouvé un gus qui avait tenté de venir sur ce rocher avec une chaise agrémentée de pétards.

L’ilot se profilait dans le clair de lune, la terre était recouverte d’un amas de temples et autre bâtiments. Même les mauvaises herbes avaient un air moins chaotique, un lobby avait même dernièrement demandé de creuser la roche ou de créer des bâtiments en dessous de l’ile…quand on vous parle de cinglés.

Nous nous glissâmes dans un décor baroque, faisant de grand tour pour éviter les groupes de croyants ou les bâtiments extravagants coupant tout à coup la route. Elle riait et se moquait de ce qui nous environnait, tandis que moi, à coté, j’étais incapable de dire quoi que se soit le cerveau encore remplis de pensée sombres et cruelles. Comment pouvait elle être si heureuse alors que moi je n’y arrivais plus…seul l’alcool me permettait de me réjouir…et encore.

-Nous sommes arrivés.

Je regardais l’étrange bâtisse, un mélange de tente, de bois et de pierre s’imbriquaient en un manque total d’harmonie…ils n’avaient surement jamais regardé « une brique dans le ventre ». Je pourrais aussi rajouter, que leur ouvriers étaient surement une troupe de singe, au moins cela donnait un coté religieux…c’était un pur miracle que cette structure reste en équilibre.

-Attend dehors s’il te plait….on te connaît sans doute.

Je poussai un pan de toile, qui devait sans doute tenir lieu de porte, j’étais fatigué. J’apparus dans un vestibule sale et mal éclairé par quelques bougies par terre. Un petit homme ventru, aux longs cheveux poisseux et lunettes triple épaisseur qui lui donnaient un air de taupe se rapprocha faisant claquer ses mains sur sa large bedaine qui faisait craquer sa toge grisâtre où se voyait des traces de gras, la bière de messe devait être de rigueur…cette pensée me fit presque sourire…a quoi bon après tout.

-Bonjour Bonjour, Bonjour, que pouvons-nous pour vous ?

Ca y est sa sainteté se prend pour plusieurs personne…peut être que son ventre parle aussi.

-J’ai entendu dire que…*Je refus de dire ca*…vous aviez …une--

Il m’encouragea d’un signe de la main avec un air compatissant, si la demoiselle n’était pas à coté…j’aurais testé la solidité de la charpente.

-collection de saint sous-vêtements…*Je l’ai dit*

-Oh que oui, vous venez admirer la sainte voix ?

Voix…de quoi tu parle ventre à terre ?

-Et que vous aviez une belle collection de…sous-vêtements…de marins.

Je m’avançai dans la pseudo-lumière.

-Mais certainement, mon brave disciple, vous n’avez pas la dégaine d’un marin, vous avez le droit Venez, venez venez

Je jetais un coup d’œil à un écriteau où apparaissait les mots « Un Saint sépulcre récupéré un beau sous-vêtement donné ». Sépulcre, c’est la tombe du con, suaire aurait pu passer mais la …moche, con et pervers, pauv’ gars…me donnerait presque pitié.

Je me demande, si je serai capable de le faire traverser l’entièreté de l’ile en mode taupe à coup de latte…ah non, la demoiselle.

Je suivais le bedon…heu…le bedeau, je me force vraiment la… Le pape du slip m’amena dans une salle spacieuse où sur tous les s’alignaient des slibards dans une boite d’exposition. Le contraste était étonnant,  de la lingerie propre, dans des cadres en acajou avec du verre lustré, dans un dépotoir. Je tentais de ne pas faire attention au cadre avec mon nom…je me disais bien que j’avais pas de slibard de si bonne qualité. Je vais plutôt faire du lancer de poids…avec une belle corde nouée autour de son cou…du moins si son triple menton m’en laisse l’occasion.

-Un ami m’as dit que vous aviez…une nouvelle pièce.

-Oh mais certainement, certainement certainement regardez la

Il me montra une boite accrochée dans un coin avec de grand geste qu’il voulait sans doute mystiques, mais tu vois coco, agiter les bras et la graisse dans ce qui ressemblait finalement à un sac en jute troué, sale et javellisé, ne te rendait pas divin…juste pitoyable, même Fredo devait mieux présenter que toi.

L’écartèlement de ses parties génitales peut-être…ah non c’est vrai, c’est un rat à protéger.
Je me concentrais sur l’écriteau « Jared Letau » BINGO, t’es cuit mon cochon…ou rôti…je te laisse choisir. Chose était sure, je te boufferais jamais, rien que ton apparence aurait pu rendre diabétique et en surpoids, alors l’un de tes morceaux.

-Oh, comment, l’avez-vous obtenu ?

-Une généreuse dotation

Dotation, mon pauvre vieux, t’arrive même pas à trouver les bons mots. Sauf bien sur si tu voulais vraiment dire dotation.

-Vous avez donc payé pour…

-Vous êtes malin …. Rassurez moi, vous n’êtes pas venu réclamer …l’argent, si ?

Il déglutit me détaillant du regard, se rendant enfin compte que j’avais l’air d’un marginal. Tout le monde n’était pas en costard imper…cela s’apparentait à l’ombre ou la justice d’un chien de chasse hargneux.

-Combien vous a-t-il couté ?

-plusieurs millions…nous n’avons pas encore payé

- Savez-vous où payé ?

-Oui…

- Pour vous remercier de votre hospitalité et de votre sainte collection…je vais payer ce saint…sépulcre.

-Oh merci, merci, merci généreux délateur il se trouve dans un godillot d’en bas Les gosses du tabernacle qu’il s’appelle.

Oh, tu creuses bien l’ami et ta tombe et ton pathétisme, tu voulais probablement dire donateur et gargote…ton air de taupe te va bien.

Je sorti du bâtiment suivit par le tas de gras qui me remerciait encore et encore. Son triple menton tressautait sur son ample poitrine, il parvenait même à faire rider le gros tissu qui tentait de couvrir son abdomen plus que volumineux. Il ne passa pas le cercle que formaient  les bougies, de peur sans doute.

Je sortis et me dirigeais vers la fille qui attendait relativement patiemment. Cela se voyait à la terre retournée et au tas d'herbe.

-Met le au frais demain, ca lui évitera de rouler encore plus bas et de se répandre sur le sol….

-Ah ?

-Il a des dettes dans le milieu de l’ombre

-Hein…décidément tu n’as pas changé, toujours prêt à défendre tous le monde

Si seulement, au moins, j’en donne bien l’impression…vraiment n’importe quoi.

Nous traversâmes, l’ile avant de redescendre par la nacelle froide, heureusement, elle connaissait le pub qu’avait mentionné le cinglé du slip. Malgré le nom relativement tendancieux, blasphématoire et même insultant pour certains, c’était une taverne bien entretenue où la nourriture était bonne et pas chère et les personnes y exerçant le plus vieux métier du monde étaient jeune, jolie et en grand nombre. La patronne était aussi réputée pour ses formes généreuses et son talent pour le chant…du moins pour une assemblée de poivrots amoureux. Les voisins quand à eux nommait pour une raison particulière ladite dame « l’égorgeuse de chat », ils avaient le plaisir de pouvoir entendre les chants magnifiques à tout heure du jour et de la nuit…si ce n’était pas d’autre bruits. La marine y descendait souvent, malheureusement, ils ne trouvaient que peu si pas aucune preuves du commerce très bruyant. Certes, cela faisait plus penser à une maison-close mais au moins, la bouffe était bonne.

-Cette fois, je reste avec toi

-Il se pourrait que tu n'aies pas envie de me voir utiliser la manière forte.

-Ca évitera surtout que l’une de ces salopes t’aborde, déjà que t’as l’air gêné quand je me fous de toi alors, si une fille te fait une vraie proposition, t’auras l’air con pour interroger.

Hé merde, elle avait raison.

Nous rentrâmes dans le troquet…bras dessus-bras dessous. La salle était presque comble, des groupes de vieux et de jeunes s’entassaient aux table, et un homme seul qui scrutait l’assemblée et qui n’avait aucune envie de s’amuser était assis seul au fond.

Je ne voyais que son torse recouvert d’un manteau, mais à sa façon d’être assis, je devinais qu’il portait une arme à la ceinture. Son visage sec aux cheveux méticuleusement tiré en arrière montrait un air maussade.

Je m’assis à sa table et elle ne trouva rien de mieux à faire que de s’asseoir sur mes genoux…comment peut on interroger les gens dans ces conditions.

-Barrez vous les mioches.

-Il parait que vous vendez des trucs.

Il regarda à gauche et à droites pour voir si personnes nous écoutaient, mais bon a part des poivrots et des poivrots dormants, y’avait pas grand-chose de menaçant dans le coin.

-Oaui...d’où vous êtes au courant vous êtes pas des flics au moins….moi j’aime pas les flics vous voyez.

Il déposa une arme à la lame ridiculeusement épaisse sur la table.

Il ne collait pas à la description du frangin mais bon...J’allais me débrouiller

-C’est vous qui vous vous êtes introduit au Qg pas loin…

-T’es bien informé mon couillon…pourrait t’arrivé des bricoles si tu parles encore

-On a parlé au cinglé aux slips

Il se relâcha.

-Oaui des gars à moi, on peut trouver tout ce vous voulez

Dés qu’on avait le look de détective et qu’on racontait la vérité, les gens avouaient tout…j’aime cette ville.

-On ?

-Z’ètes pas au courant, j’suis juste le passeur, mon boss c’est le dieu des affaire alors tu veux quoi ?

Je sorti une liasse de Berry et la déposait sur la table.

-L’emplacement de ton patron.

La suite se passa très vite, il shoota dans la table, jeta un fumigène au sol et s’enfuit par la fenêtre sans que j’aie eu le temps de bouger. Je récupérais la liasse et empruntais le même chemin que lui. Je vis son dos disparaître ç un angle, je m’élançais à sa poursuite et avec deux trois coups de soru, histoire de rattraper l’avance qu’il avait prit, mais en tournant à l’angle nulle trace de lui. Je n’avais pas eu le temps de mémoriser son odeur, j’aurais du lui péter la gueule direct…ca aurait évité les complications. Pourquoi fallait-il que les truands soient honnêtes, pourquoi je tombe jamais sur des types vénaux moi.

Toujours en courant, mais cette fois ci vers le port, j’ordonnais à mes hommes de se tenir prêt à rattraper le navire.

Je ne le revis que au dernier moment, alors qu’il fonçait sur un pontaux vers un navire qui avait déjà commencé sa course, je le vis faire un saut de l’ange et attraper in extremis la rambarde du bateau et s’y hisser me faisant des signes obscène… la lame d’air que je lui envoyais ne fit que rider l’eau…pathétique.

Quelques dizaines de minutes plus tard, mes hommes me contactèrent pour me faire part du début de la poursuite…ils avaient oublié que je ne saurai pas monter à bord si ils sont en mer…Faut tout faire soi même. Je chargeai en retournant ma veste vers un navire de la marine qui patientaient le long du quai…ils n’avaient pas été alerté par la fuite du criminel les incapables. Je passais sur leur navire en un coup de vent…éclair blanc dans la nuit noire, libérai une chaloupe, j’empoignai les rames et défit la voile bien avant que l’embarcation touche les étendues salées. Laissant un groupe de marin stupéfait, se demandant qui était cet officier qui leur avait volé une chaloupe.

Je défis le foc d’un geste sec et l’orientait du coté de la voile que je tendis au maximum, je passais les boutes dans le tchouki pour les bloquer et ne pas à avoir à les tenir. J’attrapais la barre avec mon aisselle et orientais le nez de la chaloupe vers la où j’estimais être partis le navire du contrebandier.

Je me mis à ramer je ne sais combien de temps, sans oublier que je devais régulièrement retendre la voile suite à un changement de vent avant d’entendre un hurlement familier et de voir des lampes briller dans la nuit noire. J’arrive les enfants.

Je me hissai dans le gros navire, laissant la chaloupe à la dérive et m’écroulai pantelant sur le pont les bras en croix. Mes hommes m’indiquèrent qu’ils poursuivaient encore le navire du criminel en me montrant un point à l’horizon, ils avaient un navire rapide…mais nous étions d’anciens chien de chasse…des chiens qui ne lâchaient plus leur proie après l’avoir mordue … et nos crocs avaient déjà entamé leur chair…
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