Quatre jours, quatre long jours a fixé l’horizon, quatre long jours à serrer la rambarde, quatre long jours à traquer, quatre long jours à espérer en voyant la proie se rapprocher, quatre longs jour pour comprendre que cette course nous amènera en enfer.
J’évitais de dormir si ce n’était avec une pinte de rhum dans les boyaux, j’évitais ainsi les cauchemars et la colère froide qui les accompagnaient, comme les derniers pillards qui restait dans un village ravagé prenant plaisir à privé les pauvres victimes de leurs dernières possessions. Je ne pouvais plus me perdre dans mes pensées sous peine de me faire assaillir par mes doutes et haïr le monde….était-ce ma vrai nature ou simplement un feu de forêt qui tentait de la remplacer par une terre aride et stérile.
Un jour, un homme avait dit « L’homme a besoin de ce qu’il a de pire en lui si il veut parvenir à ce qu’il avait de meilleur », était ce le cas, cette haine allait elle me ramener vers la lumière ? Pourtant le même homme avait dit «Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour » était-ce cela qui m’arrivait ou bien avais je simplement perdu mes convictions ?
Nietzsche avait dit beaucoup de choses mais qu’es qui se rapportait à moi ?
Malheureusement, je savais qu’un jour ou un autre, j’allais à nouveau plonger dans mes pensées sombres et qu’un autre jour, il en résulterait le plongeon dans les ténèbres. Je me retrouverai alors à patauger dans la fange noire, à ramper dans le noir à la recherche d’un point de lumière dans les ténèbres opaques. A se noyer petit à petit, jusqu'à ce que la haine me consume totalement.
Par le passé, il arrivait que d’un coup ma rage se déverse pour un adversaire, généralement il s’agissait d’un monstre embourbé dans l’obscurité, était ce le monstre en moi qui hurlait ou simplement le début de la contamination. Pourquoi avais je perdu la foi en l’humanité, cette flamme sacrée qui me faisait avancer ?
Avais je trop sondé les abysses ou bien avais je fréquenté trop de monstre…Non il fallait que j’arrête d’y penser.
Je sortis une longue-vue pour scruter la créature que je poursuivis, je voyais l’homme à la poupe entouré de fourmis s’activant sur le pont sur quoi ses yeux se fixaient ils, l’avenir ou le passé, sa fuite ou son prochain coup ?
Il était un animal rapide, mais nous étions des animaux endurants…des loups
Je me retournais.
-Kyle amène moi une carte dans ma cabine et dis moi où on est sur cette foutue mer.
Il me montra un point sur la carte…nous avions dont tant progressé, nous étions passé dans les mers de l’ouest, je regardais la carte, nous avions dépassé de nombreuses iles et nous continuions à nous avancer. Que pouvait faire un criminel dans ces eaux… mon doigt se posa sur un point…Las camp !
Certes l’ile avait été relativement lavée, mais elle restait une place de choix pour les criminels.
Nous arrivâmes quelque heure plus tard sur l’ile comme je l’avais deviné .Leur embarcation était vide et dans une crique à l’écart, j’ordonnais à mes hommes de saboté et fouillé l’embarcation.
Je n’avais malheureusement aucune connaissance sur cette ile, j’allais devoir me débrouiller. Je retournais ma veste d’officier et enfilait mon trench-coat, œil devra encore attendre à bord malheureusement. Certes, le gars en question me reconnaitrait à coup sur mais au moins, les autres ne le feraient pas. Cette fois pas de costard, juste un sweat-shirt à capuche et un jeans.
Je sautai à terre et m’avançai vers l’intérieur des terres. Comme j’en avais entendu parler, la ville était devenue plus sure on contrôla même quelque fois mon identité, il fallait vraiment être un initié pour continuer le crime dans le coin. Je demandai quelques conseils et « ordres » aux marins sur place, privilège du grade. Malheureusement, il ne voyait pas qui pouvait être mon homme…Quelle bande d’incapables, au moins je savais où se trouvaient les quartiers « chaud »…c’était mieux que rien. J’avais deux possibilités, me trouver des racailles locales ou chercher le mec dans l’un ou l’autre coin sombre.
Je m’enfonçai dans la ville sale et morne, un empilement de taudis où des gens au regard suspicieux scrutaient les passant…cela me faisait penser au cimetière d’épaves. Ils n’avaient pas du avoir une vie facile les pauvres, mais qui était le plus à plaindre moi ou eux ?
Je continuai à errer dans ces rues sales, où pour une raison inconnue acceptait de vivre encore de gens. Je devais rester concentré pour ne pas laisser mes pensées vagabonder dans ces les plaines nues et froides de la colère. Je me mis donc à chantonner à voix basse pour occuper mes pensées.
-Dans les Rues de Las camp, y’a des mecs qui tremblent dans des coins. Dans la ville de Las camp, y’a des criminels qui meurent plein de liqueurs frelatées. Dans les rues de Las camp y’au un marin, dans les rues…A quoi bon, je n’y arrivais plus…la joie m’avait elle totalement quittée…étais je finalement rien de plus qu’un chien de chasse ?
Soudain, la chance me sourit enfin, je vis un homme que je pensais avoir vu dans l’équipage du criminel, je le suivis…il entra dans un hangar…je frappe avant d’entrer ou je le fais après…après tout ce mec m’avait fais chier…j’avais été sympa…il a connu ma gentillesse qu’il ne méritait pas…il méritera mes crocs.
Je jetai un coup d’œil entre deux morceaux de tôles tordues par un coup de feu, à mon grand plaisir il y était. Je sortis mon meitou et d’un coup rapide je tranchais un rectangle dans la tôle que je projetais au loin d’un coup de latte. J’apparus dans une trouée de lumière entourée de poussière…le hangar était vraiment sombre, la planque parfaite pour un révo…je me demande où t’es enfoiré de terroriste d’ailleurs. Toi qui avait voulu raser Bliss…si ca se trouve c’est ta faute si je suis devenu comme ca…si je te trouve batard…je te promets de te faire souffrir.
-BOUM BABY
J’avançais d’un pas lent le katana en main, les gars à l’intérieur, assis sur des barils était choqué et encore incapable de bouger suite à mon intervention. Il n’y avait que pour seule source de lumière les difformités de la tôle qui laissait passer de petits rai de lumières où l’on voyait danser la poussière… on était loin de la mafia…on était dans le repaire d’un gang de petite frappe…dommage pour eux…j’étais de mauvaise humeur.
-J’ai l’honneur de vous annoncer, que vous allez tous mourir grâce au mec la.
Et pis merde, j’en ai marre de lutter…il est cent fois plus facile de me laisser aller à la violence et à patauger dans le sang…après tout quel droit possédait un criminel ?
J’évitais de dormir si ce n’était avec une pinte de rhum dans les boyaux, j’évitais ainsi les cauchemars et la colère froide qui les accompagnaient, comme les derniers pillards qui restait dans un village ravagé prenant plaisir à privé les pauvres victimes de leurs dernières possessions. Je ne pouvais plus me perdre dans mes pensées sous peine de me faire assaillir par mes doutes et haïr le monde….était-ce ma vrai nature ou simplement un feu de forêt qui tentait de la remplacer par une terre aride et stérile.
Un jour, un homme avait dit « L’homme a besoin de ce qu’il a de pire en lui si il veut parvenir à ce qu’il avait de meilleur », était ce le cas, cette haine allait elle me ramener vers la lumière ? Pourtant le même homme avait dit «Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour » était-ce cela qui m’arrivait ou bien avais je simplement perdu mes convictions ?
Nietzsche avait dit beaucoup de choses mais qu’es qui se rapportait à moi ?
Malheureusement, je savais qu’un jour ou un autre, j’allais à nouveau plonger dans mes pensées sombres et qu’un autre jour, il en résulterait le plongeon dans les ténèbres. Je me retrouverai alors à patauger dans la fange noire, à ramper dans le noir à la recherche d’un point de lumière dans les ténèbres opaques. A se noyer petit à petit, jusqu'à ce que la haine me consume totalement.
Par le passé, il arrivait que d’un coup ma rage se déverse pour un adversaire, généralement il s’agissait d’un monstre embourbé dans l’obscurité, était ce le monstre en moi qui hurlait ou simplement le début de la contamination. Pourquoi avais je perdu la foi en l’humanité, cette flamme sacrée qui me faisait avancer ?
Avais je trop sondé les abysses ou bien avais je fréquenté trop de monstre…Non il fallait que j’arrête d’y penser.
Je sortis une longue-vue pour scruter la créature que je poursuivis, je voyais l’homme à la poupe entouré de fourmis s’activant sur le pont sur quoi ses yeux se fixaient ils, l’avenir ou le passé, sa fuite ou son prochain coup ?
Il était un animal rapide, mais nous étions des animaux endurants…des loups
Je me retournais.
-Kyle amène moi une carte dans ma cabine et dis moi où on est sur cette foutue mer.
Il me montra un point sur la carte…nous avions dont tant progressé, nous étions passé dans les mers de l’ouest, je regardais la carte, nous avions dépassé de nombreuses iles et nous continuions à nous avancer. Que pouvait faire un criminel dans ces eaux… mon doigt se posa sur un point…Las camp !
Certes l’ile avait été relativement lavée, mais elle restait une place de choix pour les criminels.
Nous arrivâmes quelque heure plus tard sur l’ile comme je l’avais deviné .Leur embarcation était vide et dans une crique à l’écart, j’ordonnais à mes hommes de saboté et fouillé l’embarcation.
Je n’avais malheureusement aucune connaissance sur cette ile, j’allais devoir me débrouiller. Je retournais ma veste d’officier et enfilait mon trench-coat, œil devra encore attendre à bord malheureusement. Certes, le gars en question me reconnaitrait à coup sur mais au moins, les autres ne le feraient pas. Cette fois pas de costard, juste un sweat-shirt à capuche et un jeans.
Je sautai à terre et m’avançai vers l’intérieur des terres. Comme j’en avais entendu parler, la ville était devenue plus sure on contrôla même quelque fois mon identité, il fallait vraiment être un initié pour continuer le crime dans le coin. Je demandai quelques conseils et « ordres » aux marins sur place, privilège du grade. Malheureusement, il ne voyait pas qui pouvait être mon homme…Quelle bande d’incapables, au moins je savais où se trouvaient les quartiers « chaud »…c’était mieux que rien. J’avais deux possibilités, me trouver des racailles locales ou chercher le mec dans l’un ou l’autre coin sombre.
Je m’enfonçai dans la ville sale et morne, un empilement de taudis où des gens au regard suspicieux scrutaient les passant…cela me faisait penser au cimetière d’épaves. Ils n’avaient pas du avoir une vie facile les pauvres, mais qui était le plus à plaindre moi ou eux ?
Je continuai à errer dans ces rues sales, où pour une raison inconnue acceptait de vivre encore de gens. Je devais rester concentré pour ne pas laisser mes pensées vagabonder dans ces les plaines nues et froides de la colère. Je me mis donc à chantonner à voix basse pour occuper mes pensées.
-Dans les Rues de Las camp, y’a des mecs qui tremblent dans des coins. Dans la ville de Las camp, y’a des criminels qui meurent plein de liqueurs frelatées. Dans les rues de Las camp y’au un marin, dans les rues…A quoi bon, je n’y arrivais plus…la joie m’avait elle totalement quittée…étais je finalement rien de plus qu’un chien de chasse ?
Soudain, la chance me sourit enfin, je vis un homme que je pensais avoir vu dans l’équipage du criminel, je le suivis…il entra dans un hangar…je frappe avant d’entrer ou je le fais après…après tout ce mec m’avait fais chier…j’avais été sympa…il a connu ma gentillesse qu’il ne méritait pas…il méritera mes crocs.
Je jetai un coup d’œil entre deux morceaux de tôles tordues par un coup de feu, à mon grand plaisir il y était. Je sortis mon meitou et d’un coup rapide je tranchais un rectangle dans la tôle que je projetais au loin d’un coup de latte. J’apparus dans une trouée de lumière entourée de poussière…le hangar était vraiment sombre, la planque parfaite pour un révo…je me demande où t’es enfoiré de terroriste d’ailleurs. Toi qui avait voulu raser Bliss…si ca se trouve c’est ta faute si je suis devenu comme ca…si je te trouve batard…je te promets de te faire souffrir.
-BOUM BABY
J’avançais d’un pas lent le katana en main, les gars à l’intérieur, assis sur des barils était choqué et encore incapable de bouger suite à mon intervention. Il n’y avait que pour seule source de lumière les difformités de la tôle qui laissait passer de petits rai de lumières où l’on voyait danser la poussière… on était loin de la mafia…on était dans le repaire d’un gang de petite frappe…dommage pour eux…j’étais de mauvaise humeur.
-J’ai l’honneur de vous annoncer, que vous allez tous mourir grâce au mec la.
Et pis merde, j’en ai marre de lutter…il est cent fois plus facile de me laisser aller à la violence et à patauger dans le sang…après tout quel droit possédait un criminel ?