Plus stupide que la stupidité ♪

Plus stupide que la stupidité ♪

avec Kusanagi

Le Royaume de Bliss. Une terre occupé par la Marine et surveillé de très près par la révolution. Le royaume est connu pour son chantier navale qui d'après les dires, fait des miracles en termes de navire. N'importe qui naviguant sur les mers bleus connait le savoir faire de ses artisans. Sauf Juusei. C'est à dire qu'à part son île natale, la nouvelle Ohara, il ne connait rien du monde. Mais alors il pourrait prendre la peine de lire un minimum le journal, voir ce qui se passe autour de lui ? Que ni-ni. Il n'en trouve pas le besoin et si il avait quelque chose à savoir sur une île ou sur quelqu'un, il le serait depuis longtemps. Ouais c'est vrai, il est un peu bête. A part s'engouffrer dans une île, où il est presque sûr de se faire arrêter, moi j'vois pas comment il pourrait s'en sortir. Mais pour l'instant, il a de la chance. On se demande même si il n'est pas cocu. Ce bougre vient de passer la sécurité de l'île en échappant à la base navale situé devant le royaume de Bliss. C'est à dire qu'il est passé crème du côté où aucuns marines n'avait l’œil rivé sur les nouveaux arrivants. Ils devaient surement être en pause déjeuner car à part ça, je ne vois pas comment une île surveillé de toute part pouvait laisser une crevette passer à travers ses filets. Enfin bon, il est passé, plus rien importe dès à présent.

Un drapé en guise de capuche, il s'aventure dans la ville principale où il remarque la présence très musclée de la marine. Bah oui crétin, tu aurais dû te renseigner avant ! Mais maintenant c'est trop tard. En espérant que tu ne te fasse pas repérer, trouve toi un bar ou je ne sais pas mais un endroit où tu pourra te poser et réfléchir tranquillement. Enfin, boire tranquillement. Car c'est vrai, réfléchir tu ne sais pas faire...

Tiens, là c'est pas mal. Un bar à la façade ébène, ayant une enseigne bien sympatoche; "Le Trublion". Ce que pense Juusei du nom importe peu, ce qu'il veut c'est un bon saké. Celui qu'il trouve à South Blue est plus tôt pas mal mais ne vaut pas celui d'East Blue que son maitre avait l'habitude de lui ramener lorsqu'il partait là bas pour ses affaires. Se posant au bar du commerce, un tabouret en bois comme assise, il commande son bien histoire de se mettre un minimum bien avant de sortir explorer l'île à la recherche de trésor.

« Hey poupée, dégaine moi ta plus vieille bouteille qu'est en vitrine là. J'vais m'arroser la gueule avec ton saké. »

S'encaissant un verre, il le goûte. La serveuse le regarde à moitié apeuré et attend son verdict. Car c'est vrai, un mec insolant qui couvre son visage c'est bizarre. En tout cas, tant qu'elle n'interpelle pas les officiers de la marine, tout finira bien pour elle. Dans tout les cas, elle va rester bien gentil et servir le pirate jusqu'à ce qu'il tombe par terre; c'est ce qu'il souhaite. Mais quel crétin ...

Les verres s'enchainent et l'homme commence à renverser le contenant sur le bar. Ça y est, il est fait. J'espère qu'il kiffe ce moment, car si il attire trop l'attention il va voir ses meilleurs potes débarquer dans le bar et lui passer les menottes. Enfin, si ils y arrivent. Mais avant qu'il cause trop de dégâts pour que les officiers viennent l'interpeller, un homme vêtu un peu de la même façon que lui, un drapé sur la tête vient l'aborder et lui demander d’arrêter son cirque. Tout comme lui, il ne souhaite pas être repéré ici.

Tsss ! Si ce n'était pas à cause de ma maudite barque qui avait finalement rendu l'âme après avoir bravé pendant des mois l'océan des blues, je n'aurais probablement pas été présent sur cette île. En effet, cela fait désormais 3 jours depuis que j'ai été forcé de faire escale sur cette île, faisant profil bas à cause des soldats de la marine qui l'infestaient.

Pour l'instant, ma seule préoccupation était de quitter aussi vite que possible cette île avant de me faire reconnaitre à cause de ma prime, par les soldats de la marine qui infestaient les lieux. Une tâche qui s'annonçait déjà difficile.

Cachant tant bien que mal mon identité à l'aide d'un bonnet Gris, une fausse moustache et des lunettes noires fumées, j'étais vêtu d'une longue veste noire qui dissimulait mon meïtou. J'occupais la majeur partie de mon temps en faisant un tour dans les bars du coin histoire de me déshydrater un peu en attendant de trouver une bonne idée. Et justement, là....c'était le cas.

Aujourd'hui le bar " le Trublion " avait l'honneur de m'ouvrir ses portes. Bouteille de Rhum à moitié pleine posée sur la table à côté d'un verre presque vide, j'étais installé près du comptoir en train de lire le journal. Et oui, un bon pirate essai toujours de savoir ce qui se passe autour de lui.

Ainsi donc, jusqu'ici tout semblait être en contrôle jusqu'au moment où un nouveau venu commença à foutre le bordel. Putain de merde, mais qu'est-ce qu'il foutait cet abruti ? A force de faire le con, il allait attirer les marines sur les lieux et ces derniers allaient à coup sûr embarquer toute personne jugée louche. Vite, il me fallait faire quelque chose.
Je rejoignis à travers une démarche calme le guss avant de poser la main sur son épaule et dire les propos suivants :

- Oowkey la terreur, assez de saké pour aujourd'hui... il serait peut-être temps pour toi de rentrer à la maison.

Dis-je en le dévisageant de façon intimidant à travers mes yeux de psychopathe, lui faisant bien comprendre qu'il devait à présent quitter l'établissement.

Mais qu'est c'que tu branles ? Laisse Juusei boire tranquille si tu veux pas t'prendre un middlekick dans l'bordel. Fait pas l'con regarde la masse que s'est. Toi t'es qu'un moustique alors fais pas chier. Sa main fait ton visage, c'est un monstre. Si t'as pas compris, tu risque de t'prendre le volume deux de l'avertissement d'un mec bourré dans les dents. Le genre de truc qu'il ne faut pas faire avec le pirate car même bourré, il garde ses meilleurs réflexes. Quoi tu pose ta main sur son épaule en lui ordonnant d'arrêter d'boire ? Fait pas ça, c'est une mauvaise idée. Même ton regard de psychopathe fait pas peur. Alors arrête de danser et laisse les professionnel faire. Mais comme t'es un élément perturbateur du phénix, il va te faire dégager vite fait.

Le tabouret s'fait éjecter à une vitesse folle. Ok c'est bien tu l'as évité mais j'pense que t'as pas vu le coup de coude qui fait l'tour et vient s'poser sur ta joue. Ah nan t'as pas remarquer.

« Tu veux quoi la chanteuse de joie ? Ca veut rien dire ? J'm'en fout, j'suis bourré. Mais toi par contre, fais gaffe à ta tête. Tu m'touche encore une seule fois, j'te rappe la peau avec du verre pilé et j'te jette aux cochons. T'as compris ? »

Juusei te dit ça tout en cassant une bouteille de verre sur le comptoir, te visant avec le goulot de la bouteille. Ce genre de situation quand c'est toi qu'est allongé et lui qui tien le morceau de verre, c'pas très bon. Alors histoire de te laisser une chance

« Tu m'veux quoi ? T'as peur de la marine ? On s'en bat les couilles, ça nous fera une prime si on leur casse la gueule. Et si t'as pas envie qu'ils se ramènent en me faisant taire, ramène toi qu'on s'mette sur la gueule »

Reste assis comme une pute en me regardant comme ça et il t'éclate les yeux à coups de tabouret. Lève toi et le fait pas chier ou lève toi et bat toi avec lui mais dans les trois cas, t'as pas trop l'choix.
Verdict ?

Huuuun ? Ce gars était vraiment con... Bon sang, qu'est-ce qui avait bien pu lui briser le coeur pour qu'il veuille oublier en se bourrant la gueule à mort, qu'il était qu'un misérable bon à rien ? Tsss.... Un problème de fille probablement.

Quoi qu'il en soit, le bougre décida de passer ses nerfs sur ma pauvre personne et une chose était sûre, il n'y était pas allé de main morte. Tout s'était passé si vite. En une fraction de seconde, je me retrouvais le cul par terre avec les lunettes cassées et la fausse moustache qui décollait. Smsh... C'était malin, il avait foutu en l'air mon déguisement, le con.

Effrayés, une grande partie des clients se ruèrent une à une vers la sortie, redoutant le pire. Certains soûlards avaient même amené avec eux leur bouteille afin de boire tranquillement dehors, à défaut de ne pas pouvoir le faire à l'intérieur. Désormais ce n'était qu'une question de temps avant que la marine ne puisse montrer son bout de nez sur les lieux.

- Naniiiiiiiii ?!? C'est... C'est... C'EST URYU KUSANAGI !!!!!

S'écria la serveuse qui tremblait de la tête au pied en me pointant du doigt comme si elle venait de voir le diable en personne avant de finalement prendre à son tour la poudre d'escampette. Ahh ! Désormais ce n'était qu'une question de temps avant que la marine ne puisse montrer son bout de nez sur les lieux.

Je me relevai lentement, silencieux, le poing droit fermé, prêt à lui défoncer la gueule tandis qu'il continuait toujours à déblatérer son petit speech d'apprenti racaille.

OOh ? Wait a minute... Il venait bien de parler de prime, n'est-ce pas ? Ahh ! Ce gars était ainsi donc un pirate, heiin ? Hmmm... Tout compte fait, j'allais peut être changer d'avis de stratégie le concernant. Ce type pourrait m'être utile pour un truc que je préparais depuis un bon moment.

-A lalala ! La communication n'est pas vraiment le fort des pirates d'aujourd'hui.

Dis-je d'un air ahuri en enlevant ma fausse moustache avant de passer de l'autre côté du bar et d'y prendre une bouteille de saké. Je revins par la suite vers mon interlocuteur en lui tendant la bouteille avant de lui dire avec un large sourire sournois :

Dis-je avant de marcher vers la sortie. Alors que j'arrivais vers la porte, je lui balançais les propos suivants pour ensuite prendre vers la droite et disparaitre de sa vue.

Je pris vers la droite avant de disparaitre de sa vue.

35 minute plus tard.

Arrivé en avance sur le lieu du rendez-vous, j'étais assis sur un tabouret devant le kiosque en train de savourer un bon bol de ramen. Cette fois-ci mon déguisement avait changé. En effet, je portais une perruque, une fausse barbe ainsi qu'une fausse moustache et des lunettes noires fumées. Héhé ! La totale quoi.

La communication n'est pas vraiment le fort des pirates. Ouais tu as dû le remarquer. Mais ce qui fait la différence entre vous deux, c'est que toi apparemment, tu viens d'être démasqué. Et ça n'est pas bon si tu fréquentes les mêmes auberges que Juusei. Car faut savoir qu'il déteste être dérangé et en plus de ça, si tu viens lui coller la marine dans l'arrière train comme un bâtonnet de saucisson dans une baguette de pain, c'est pas top. Capiche ? Mais parlons de ta soit disant communication qui fait des pirates ce qu'ils sont en terme de grognard. Si tu critiques les pirates, soit tu es du mauvais côté de la ligne ou soit tu es du bon côté mais en affirmant que les pirates n'ont aucunes notions de communication alors en affirmant ce genre de discours tu te sens nettement supérieur à la moyenne dans cette grande famille qui est la criminalité. C'est totalement absurde. L'individu ici présent, n'est pas du genre stupide. Il est simplement fainéant en ce qui concerne cet acte que peu de gens considère comme inutile, la réflexion. Car vois tu, le fait de frapper avant de réfléchir se fait automatiquement chez lui, il ne faut pas lui en vouloir. Le pauvre a tellement eu de problème en ce moment. De la prison, une castration quelques minutes après avoir couché avec une femme et pleins d'autres trucs dont je suis sûr que tu ne voudrais même pas savoir.

Ennnnnnnnnnfiiiin bref. Tu souhaites tout recommencer à zéro ? Soit. Résumons la situation, tu es un jeune homme, enfin sous ton déguisement je présume, tu te prénomme Kusanagi et tu peux remplir les poches de notre ami si il veut bien te retrouver dans quelques minutes à l'autre bout de la rue. Ça me semble un bon plan tout ça, on y va ! *ahem,je remet mon costume droit* Je veux dire, va sur le lieu de rendez-vous et Juusei viendra peut être, si il est intéressé. Car je ne suis que le narrateur dans cette histoire, je n'ai aucuns pouvoirs ...

Mais ne t'en fais pas, toi qui lui conseille de quitter les lieux, il allait partir. Le fait de t'avoir frapper dans ce bar, en plus que tu te sois mis à nu devant toutes ces personnes va surement ramener la brigade des stup. Et un autre séjour en prison, non merci. C'est déjà une réussite qu'il est garder son trou de sortie en tant que trou de sortie, c'pas pour vivre le même calvaire à surveiller ses arrières. Juste pour une baston dans un bar. Mais comme toi surement, l'homme est primé et ne souhaite en aucuns cas entendre la cloche sonner. Alors va et il te rejoindra. Il vient de te dire oui.

Après deux derniers verres et quelques chutes sous l'effet de l'alcool, le voilà en route pour ce fameux kiosque à ramen. Quoi ? Ce n'est pas au kiosque mais en face ? Oups, il s'est trompé. De son dialecte éméché et son attitude provocante, il demanda un bol de ramen. Qu'il englouti aussi tôt, fallait qu'il éponge un peu. La gorge sec, la voix cassée touchant les notes les plus aiguë il cri ton nom. Et oui, faut jamais faire des affaires avec ce bon vieux Juusei un fois sa sobriété condamnée. Car à chaque fois, tu y risques ta peau. Un conseil, comme il est un peu faible maintenant, essaye de le faire taire. Mais de la manière la plus calme possible, sinon ce serait pas bon pour toi...

« BON ALLEZ ! L'EST OU TON RAMEN TSUKANAGI ??? »

Ooh ? Il était toujours bourré le loup-garou à la graisse de renoncule ? Et puis merde, j'avais peut-être mal fait de lui donner cette bouteille de Rhum un peu plus tôt avant de le quitter. Si ça continuait ainsi, mon plan allait foiré avant même d'avoir été mis sur pied. Etait-ce vraiment une bonne d'idée d'essayer de le mettre dans la combine ? Quoi qu'il en soit, il me fallait vite remédier à ce léger problème.
Dis-je au cuisinier qui agita la tête de haut en bas en guise de "oui". Pourquoi avoir fait une telle commande pour l'ivrogne ? C'était très simple. La soupe bien chaude présentera l'avantage de le rassasier et, de ce fait, de carburer son organisme, tout en le dessaoulant. La chaleur favorisera l'évaporation de l'alcool dans son sang.

Ainsi donc, une trentaine de minute plus tard, le pirate n'était plus aussi bourré, il semblait avoir retrouvé ses esprits. D'ailleurs il ne tarda pas à me demander à travers une voix un peu grincheuse de lui parler de la fameuse combine dont je faisais allusion un peu plutôt.

- Je vais essayer d'être bref. Connais-tu le vieux Sulivan ?

L'air interrogatif qu'il afficha suite à ma question, me permit de savoir que la réponse était non. Je remerciais le cuisinier du kiosque à ramen en posant une bourse d'argent sur le comptoir avant de me lever de mon siège et de suggérer à mon nouveau ami de me suivre. Nous marchâmes dans les rues de la ville, suivant le rythme de mes pas qui se dirigeaient vers un lieu bien précis :

-Le vieux Sulivan est l'une des personnes les plus riches de cette île. D'après les informations que j'ai pu collecter sur sa personne. Il a passé la majorité de sa vie à construire des bateaux, à en vendre et aussi à en rafistoler. Ce qui lui a évidemment permit de ramasser pas mal de richesse durant toute ces années avant de finalement prendre sa retraire il y a 6 mois de cela.

A peine avais-je terminé ma phrase que nous nous arrêtâmes soudainement faisant face à quelques mètres de notre position, à une grande maison dont l'entrée était surveillée par deux gardes vêtu tout de noir et affichant une mine de chien méchant.


Dis-je en pointant du doigt la maison en question avant de continuer avec :