Pfffffffffft.
C’était le seul bruit qui était sorti de la bouche de Volesprit depuis son atterrissage. Elle était allongée, et regardait le ciel. Au loin, on pouvait voir un espèce de point noir qui se déplaçait. Pas un oiseau. C’était trop gros. Et ça volait trop haut. Elle leva doucement son bras vers sa direction. Leva le poing. Et brandit son majeur, toute sa colère contenue dans ce geste, avant de frapper rageusement sur le sol.
Elle était allongée sur l’herbe humide, mais, en voyant que le temps se gâtait, elle décida qu’il valait mieux qu’elle quitte le coin. Si Dead End était bien le trou malfaisant auquel elle s’attendait, Il valait mieux qu’elle trouve un endroit où passer la nuit… avant qu’elle ne tombe.
C’était une île volcanique comme il y en avait d’autres dans le monde. Mais lorsqu’elle était en haut, elle avait vu une espèce de port, là-bas. Si Bondurant et Mahach étaient quelque part, c’était très certainement là-bas. Dead End. La ville de Wrath. Ils étaient à ça près. A une île près de Jack Calhugan. Et aucun moyen de la rejoindre. Elle se mit alors en marche. Le vent soufflait, et amoncelaient les nuages. Une fine bruine s'abattit sur elle lorsqu'elle entra dans la ville.
Volesprit s’avança dans la cité animée. C’était une ville de pirates, pour sûr. Des gens qui titubaient, des chopes, des manchots et des mendiants, et une fumée de harengs fumé qui s’introduisait dans son nez. Pour la seconde fois depuis qu’elle n’avait plus son masque à gaz, elle sentait l’odeur d’une ville.
Elle trouvait cela enivrant, l’odeur d’une ville. C’était comme si l’endroit essayait de communiquer avec elle. L’odeur de moisissure fermentée jusqu’à l’alcool, alliée aux relents de poisson pourris en disait plus long sur cette ville que n’importe quel carte ou guide touristique. L’expression « trou du cul du monde », ne pouvait être plus éloquente.Elle chercha dans tout les coins, mais rien n’y fait. Mahach et Bondurant étaient introuvables. Ils avaient probablement trouvé un endroit où dormir, une auberge.
La pirate s’assit sur un banc de bois pourri, réfléchissant à la suite des évènements. Ses habits étaient sales et en loque depuis la chute, et il lui fallait trouver de l’argent pour remédier à cela, en plus de se trouver un toit. Elle chercha dans ses poches. Un malheureux billet de cinq cent se pointa timidement. Un repas, et des poussières. Et bien, va pour le repas. De toute façon, le soleil se couchait déjà sur l’île, les bateaux ne quittaient plus le port, et les rues les moins occupées devenaient désertes. Des gars patibulaires faisaient mine de discuter dans un coin, mais Volesprit avait l’impression qu’ils la reluquaient. Il valait mieux se poser quelque part, et vite.
En face se trouvait une espèce de bar. Obscur, pas trop de lumière. le bâtiment suintait l'humidité, mais au milieu, un âtre réchauffait la salle emplie de chuchotements. Volesprit s’assit dans un coin du bar, sur un banc rembourré. Elle espéra que personne ne vienne la déranger. Mais c’était se voiler la face que de s’imaginer qu’un si joli minois passerait inaperçu dans un endroit pareil. Les gars de toute à l’heure lui emboitèrent le pas, et s’assirent à l’autre bout de la taverne, gardant un regard sur elle. Elle soupira. Voilà qui devenait problématique.
Un homme grisonnant et bedonnant, le barman, discutait avec des gens. C’était Louis, le tenancier du bar, et une connaissance de Jack. Volesprit le fixait, attendant qu'il vienne lui prendre sa commande. Il jeta un regard de travers en direction de la fille, qui leva les sourcils en réponse. Il rétorqua avec un haussement de sourcil, perplexe. Une véritable discussion de sourcil. Il héla alors une serveuse, servant quelqu’un d’autre. Il lui dit quelque chose que Volesprit n’entendit pas depuis son coin. La pirate jeta un coup d’œil en direction des trois abrutis. Ils la fixaient sans aucune vergogne, maintenant.
« Ils te dérangent, chérie ? »
Volesprit la tête. Bigarrée, bariolée et couverte de maquillage, la femme d’un certain âge était rajeunie par sa poitrine ferme mais généreuse. Son rouge à lèvre rouge sang et le fard sombre rendait un air de psychopathe. Volesprit sourit. Elle sentait qu’elles étaient sur la même longueur d’onde.
«Pas le moins du monde, madame, j’ai l’habitude... Mais, merci de me le demander. »
« Y a pas d'mal. C’est des flibustiers comme on en voit partout sur c’te partie Grand Line. Bienv'nue à Dead End, au fait. »
Volesprit haussa un sourcil, dont la manière n’est pas sans rappeler celle de Louis, tout à l’heure.
« En général, on ne demande pas à Louis de venir te servir. Et sûrement pas de cette façon. Louis, on le respecte, dans le coin. Si tu n’étais pas mignonne à croquer, les gars ici présents (elle désigna un groupe de gorilles patibulaires accoudés près de la porte) t’auraient sagement recommandé la porte. Alors, qu'est ce que ça veut manger?»
« Le poisson est frais ? »
« Tu m'as l'air d'avoir faim. Les soles et le rouget son frais. Je t’émiette ça dans l’potage et je t’en fais une soupe de poisson ? Vu ta petite tête, sucre d’orge, je pense que tu as besoin de vitamines. »
Volesprit opina du chef en signe de reconnaissance.
« Si vous avez un verre du n°8 de Bardan Bolger pour faire passer, ça serait sublime. »
La barmaid rit à gorge déployée, dévoilant une rangée de dents irréprochables. Etonnant, pour troquet pareil.
« Haha, ici, à Dead End, On a même le n°9. Je le connais personnellement
(elle insista sur l'adverbe), l’vieux Bolger. Si tu savais les saloperies qu’il faisait macérer dans sa bibine…(elle jeta un regard vers le trio) T’es sûre que tu veux pas qu’on les vire ? »
« J’ai pas d’argent pour passer la nuit dans une auberge. Ils vont me guetter à la sortie de toute façon. Mais… ne vous inquiétez pas pour moi. J’ai une petite idée. »
« Hmmm ? »
« Je reviens tout de suite. (Elle sortit son billet de cinq cents) Je paie d’avance, si ça peut vous rassurer. Gardez la monnaie. »
Volesprit s’avança d’un pas décidé vers la sortie, faisant un clin d’œil au groupe au passage. Ils la suivirent presque immédiatement. Des sueurs froides coulaient le long du dos de la jeune fille. Elle était sur Grand Line. Et si ces gars là étaient bien plus forts qu’elle ?
Elle s’arrêta au milieu de la cour devant le troquet.
« J’vais vous dire, les gars. Ça fait un moment que vous m’reluquez. Et je trouve ça passablement énervant. Je suis naufragée, sans fric. Vous perdez votre temps avec moi. Tirez-vous où j’vous défonce. »
Les trois gars se déployèrent en arc de cercle. Le gars du milieu sortit un couteau qu’il balançait d’une main à une autre. Volesprit serra les dents. Les gens s’attroupaient par la fenêtre, mais personne ne sortait du bouge. Merde, elle n’avait même pas son pistolet. L’autre abruti de la Translinéenne le lui avait confisqué. Mais, pas de problème.
Elle fit un pas en avant, vers son aggresseur. Les deux ailiers sautèrent sur elle pour la plaquer, mais il était trop tard. Ils étaient par terre, en train de se regarder, se demandant où elle était. Un craquement d’os répondit à leurs interrogation, tandis que la bouche de l’homme au couteau formait un O, son exclamation de surprise piégée à jamais dans sa gorge. Elle sauta avant qu’il ne s’effondre. Et fit un salut théâtral en ramassant le couteau. Elle avait surestimé ses aggresseurs, mais maintenant, c’était fini.
« Donnez moi votre fric. »
Une des brutes sourit d’un air mal assuré.
« On est deux, t’es toute seule. »
« Hon-hon. Vous étiez trois, et il avait un couteau. Maintenant vous êtes plus que deux, et c’est moi qui suis armée. (Elle avança d’un pas vers lui, en ignorant intentionnellement l'autre agresseur. Il recula d’un pas) Fais pas le con. Donne moi ton fric. »
L’autre antagoniste tenta de la prendre par derrière, mais Volesprit l’avait vu tenter de quitter son champ de vision. Mais une flaque d’eau dévoila sa tentative de la prendre par derrière, et, avec la vivacité d’un démon, Volesprit évita la charge de très près. L’homme se retourna, mais il était trop tard. Il sentait que quelque chose de lui avait frappé la nuque. Il tenta de retirer le couteau, mais le sol s’approchait de son visage. Et il fut pris d’une trop grande lassitude pour bouger.
Volesprit enjamba calmement le corps. Maintenant, tout le monde regardait la scène par la fenêtre.
« Bon. T’as combien de berrys sur toi là ? »
« J...j'ai rien. »
«Pfffffff… Ben alors je fais quoi, j’te tue, toi aussi ? Me faut un endroit pour dormir. T’es sûr que t’as pas 2000 boules sur toi ? Certain ? Tout le monde a un peu d'argent dans la poche. C’est pas bien de mentir, tu sais ? »
Volesprit roula des yeux et secoua la tête, comme si elle tançait un gamin. L’homme ne savait pas quoi faire. Il avait envie de détaler, mais la peur le paralysait. Et quelque chose, au fond de lui, lui disait que cette femme serait parfaitement capable de le rattraper. Mais la voix douce de la petite femme coupa court à ses réflexions.
« Jette ton manteau. Cours très loin. Que je ne te revois plus jamais. »
Il partit sans demander son reste. Elle ramassa la veste, et fouilla les malheureux. Cinq mille berry en tout. C’était amplement suffisant. Du bar, une femme ouvra la fenêtre.
« La soupe est prête ! » fit-elle.
« J’arrive ! »
C’était le seul bruit qui était sorti de la bouche de Volesprit depuis son atterrissage. Elle était allongée, et regardait le ciel. Au loin, on pouvait voir un espèce de point noir qui se déplaçait. Pas un oiseau. C’était trop gros. Et ça volait trop haut. Elle leva doucement son bras vers sa direction. Leva le poing. Et brandit son majeur, toute sa colère contenue dans ce geste, avant de frapper rageusement sur le sol.
Elle était allongée sur l’herbe humide, mais, en voyant que le temps se gâtait, elle décida qu’il valait mieux qu’elle quitte le coin. Si Dead End était bien le trou malfaisant auquel elle s’attendait, Il valait mieux qu’elle trouve un endroit où passer la nuit… avant qu’elle ne tombe.
C’était une île volcanique comme il y en avait d’autres dans le monde. Mais lorsqu’elle était en haut, elle avait vu une espèce de port, là-bas. Si Bondurant et Mahach étaient quelque part, c’était très certainement là-bas. Dead End. La ville de Wrath. Ils étaient à ça près. A une île près de Jack Calhugan. Et aucun moyen de la rejoindre. Elle se mit alors en marche. Le vent soufflait, et amoncelaient les nuages. Une fine bruine s'abattit sur elle lorsqu'elle entra dans la ville.
Volesprit s’avança dans la cité animée. C’était une ville de pirates, pour sûr. Des gens qui titubaient, des chopes, des manchots et des mendiants, et une fumée de harengs fumé qui s’introduisait dans son nez. Pour la seconde fois depuis qu’elle n’avait plus son masque à gaz, elle sentait l’odeur d’une ville.
Elle trouvait cela enivrant, l’odeur d’une ville. C’était comme si l’endroit essayait de communiquer avec elle. L’odeur de moisissure fermentée jusqu’à l’alcool, alliée aux relents de poisson pourris en disait plus long sur cette ville que n’importe quel carte ou guide touristique. L’expression « trou du cul du monde », ne pouvait être plus éloquente.Elle chercha dans tout les coins, mais rien n’y fait. Mahach et Bondurant étaient introuvables. Ils avaient probablement trouvé un endroit où dormir, une auberge.
La pirate s’assit sur un banc de bois pourri, réfléchissant à la suite des évènements. Ses habits étaient sales et en loque depuis la chute, et il lui fallait trouver de l’argent pour remédier à cela, en plus de se trouver un toit. Elle chercha dans ses poches. Un malheureux billet de cinq cent se pointa timidement. Un repas, et des poussières. Et bien, va pour le repas. De toute façon, le soleil se couchait déjà sur l’île, les bateaux ne quittaient plus le port, et les rues les moins occupées devenaient désertes. Des gars patibulaires faisaient mine de discuter dans un coin, mais Volesprit avait l’impression qu’ils la reluquaient. Il valait mieux se poser quelque part, et vite.
En face se trouvait une espèce de bar. Obscur, pas trop de lumière. le bâtiment suintait l'humidité, mais au milieu, un âtre réchauffait la salle emplie de chuchotements. Volesprit s’assit dans un coin du bar, sur un banc rembourré. Elle espéra que personne ne vienne la déranger. Mais c’était se voiler la face que de s’imaginer qu’un si joli minois passerait inaperçu dans un endroit pareil. Les gars de toute à l’heure lui emboitèrent le pas, et s’assirent à l’autre bout de la taverne, gardant un regard sur elle. Elle soupira. Voilà qui devenait problématique.
Un homme grisonnant et bedonnant, le barman, discutait avec des gens. C’était Louis, le tenancier du bar, et une connaissance de Jack. Volesprit le fixait, attendant qu'il vienne lui prendre sa commande. Il jeta un regard de travers en direction de la fille, qui leva les sourcils en réponse. Il rétorqua avec un haussement de sourcil, perplexe. Une véritable discussion de sourcil. Il héla alors une serveuse, servant quelqu’un d’autre. Il lui dit quelque chose que Volesprit n’entendit pas depuis son coin. La pirate jeta un coup d’œil en direction des trois abrutis. Ils la fixaient sans aucune vergogne, maintenant.
« Ils te dérangent, chérie ? »
Volesprit la tête. Bigarrée, bariolée et couverte de maquillage, la femme d’un certain âge était rajeunie par sa poitrine ferme mais généreuse. Son rouge à lèvre rouge sang et le fard sombre rendait un air de psychopathe. Volesprit sourit. Elle sentait qu’elles étaient sur la même longueur d’onde.
«Pas le moins du monde, madame, j’ai l’habitude... Mais, merci de me le demander. »
« Y a pas d'mal. C’est des flibustiers comme on en voit partout sur c’te partie Grand Line. Bienv'nue à Dead End, au fait. »
Volesprit haussa un sourcil, dont la manière n’est pas sans rappeler celle de Louis, tout à l’heure.
« En général, on ne demande pas à Louis de venir te servir. Et sûrement pas de cette façon. Louis, on le respecte, dans le coin. Si tu n’étais pas mignonne à croquer, les gars ici présents (elle désigna un groupe de gorilles patibulaires accoudés près de la porte) t’auraient sagement recommandé la porte. Alors, qu'est ce que ça veut manger?»
« Le poisson est frais ? »
« Tu m'as l'air d'avoir faim. Les soles et le rouget son frais. Je t’émiette ça dans l’potage et je t’en fais une soupe de poisson ? Vu ta petite tête, sucre d’orge, je pense que tu as besoin de vitamines. »
Volesprit opina du chef en signe de reconnaissance.
« Si vous avez un verre du n°8 de Bardan Bolger pour faire passer, ça serait sublime. »
La barmaid rit à gorge déployée, dévoilant une rangée de dents irréprochables. Etonnant, pour troquet pareil.
« Haha, ici, à Dead End, On a même le n°9. Je le connais personnellement
(elle insista sur l'adverbe), l’vieux Bolger. Si tu savais les saloperies qu’il faisait macérer dans sa bibine…(elle jeta un regard vers le trio) T’es sûre que tu veux pas qu’on les vire ? »
« J’ai pas d’argent pour passer la nuit dans une auberge. Ils vont me guetter à la sortie de toute façon. Mais… ne vous inquiétez pas pour moi. J’ai une petite idée. »
« Hmmm ? »
« Je reviens tout de suite. (Elle sortit son billet de cinq cents) Je paie d’avance, si ça peut vous rassurer. Gardez la monnaie. »
Volesprit s’avança d’un pas décidé vers la sortie, faisant un clin d’œil au groupe au passage. Ils la suivirent presque immédiatement. Des sueurs froides coulaient le long du dos de la jeune fille. Elle était sur Grand Line. Et si ces gars là étaient bien plus forts qu’elle ?
Elle s’arrêta au milieu de la cour devant le troquet.
« J’vais vous dire, les gars. Ça fait un moment que vous m’reluquez. Et je trouve ça passablement énervant. Je suis naufragée, sans fric. Vous perdez votre temps avec moi. Tirez-vous où j’vous défonce. »
Les trois gars se déployèrent en arc de cercle. Le gars du milieu sortit un couteau qu’il balançait d’une main à une autre. Volesprit serra les dents. Les gens s’attroupaient par la fenêtre, mais personne ne sortait du bouge. Merde, elle n’avait même pas son pistolet. L’autre abruti de la Translinéenne le lui avait confisqué. Mais, pas de problème.
Elle fit un pas en avant, vers son aggresseur. Les deux ailiers sautèrent sur elle pour la plaquer, mais il était trop tard. Ils étaient par terre, en train de se regarder, se demandant où elle était. Un craquement d’os répondit à leurs interrogation, tandis que la bouche de l’homme au couteau formait un O, son exclamation de surprise piégée à jamais dans sa gorge. Elle sauta avant qu’il ne s’effondre. Et fit un salut théâtral en ramassant le couteau. Elle avait surestimé ses aggresseurs, mais maintenant, c’était fini.
« Donnez moi votre fric. »
Une des brutes sourit d’un air mal assuré.
« On est deux, t’es toute seule. »
« Hon-hon. Vous étiez trois, et il avait un couteau. Maintenant vous êtes plus que deux, et c’est moi qui suis armée. (Elle avança d’un pas vers lui, en ignorant intentionnellement l'autre agresseur. Il recula d’un pas) Fais pas le con. Donne moi ton fric. »
L’autre antagoniste tenta de la prendre par derrière, mais Volesprit l’avait vu tenter de quitter son champ de vision. Mais une flaque d’eau dévoila sa tentative de la prendre par derrière, et, avec la vivacité d’un démon, Volesprit évita la charge de très près. L’homme se retourna, mais il était trop tard. Il sentait que quelque chose de lui avait frappé la nuque. Il tenta de retirer le couteau, mais le sol s’approchait de son visage. Et il fut pris d’une trop grande lassitude pour bouger.
Volesprit enjamba calmement le corps. Maintenant, tout le monde regardait la scène par la fenêtre.
« Bon. T’as combien de berrys sur toi là ? »
« J...j'ai rien. »
«Pfffffff… Ben alors je fais quoi, j’te tue, toi aussi ? Me faut un endroit pour dormir. T’es sûr que t’as pas 2000 boules sur toi ? Certain ? Tout le monde a un peu d'argent dans la poche. C’est pas bien de mentir, tu sais ? »
Volesprit roula des yeux et secoua la tête, comme si elle tançait un gamin. L’homme ne savait pas quoi faire. Il avait envie de détaler, mais la peur le paralysait. Et quelque chose, au fond de lui, lui disait que cette femme serait parfaitement capable de le rattraper. Mais la voix douce de la petite femme coupa court à ses réflexions.
« Jette ton manteau. Cours très loin. Que je ne te revois plus jamais. »
Il partit sans demander son reste. Elle ramassa la veste, et fouilla les malheureux. Cinq mille berry en tout. C’était amplement suffisant. Du bar, une femme ouvra la fenêtre.
« La soupe est prête ! » fit-elle.
« J’arrive ! »