Précédemment : Infiltration caleçon.
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Ma tête frappe contre une surface rigide. Je reprends conscience. Un court moment d’inattention et l’embarcation tangue dans le sens opposé. J’arrive à atténuer le choc avec mes bras mais je perds l’équilibre et roule sur le sol qui prend la forme d’une pente ardue. J’ai un mal de crâne atroce.
Je cogne quelque chose qui stoppe mon élan. Ma vision est toujours trouble, mes sens semblent complètement annihilés, mais je parviens à me relever. J’ai froid. Je baisse les yeux, et je me rappelle approximativement de tout ce qui m’est arrivé quand je remarque que je ne porte qu’un simple caleçon. Enfin, pas exactement tout. Je me fige. J’ai du sang sur la poitrine. Pourtant je ne suis pas blessé. Mes capacités reviennent peu à peu, je sonde la cabine. La porte est grande ouverte et claque de temps à autres.
Je le remarque, gisant sur le sol. Un homme à la gorge tranchée, du sang s’en écoulant encore. Juste à côté de lui, mon sabre légèrement enfoncé dans le sol, apparaissant violacé.
- C’est quoi ce délire…
Une minute passe. Ou plusieurs, mon estimation du temps est complètement faussée. Je me trifouille les recoins du cerveau pour me souvenir de ce qui a pu se passer, mais impossible de remonter plus loin qu’au moment où je m’étais dissimulé sous la table. Il se passe des trucs louches sur ce bateau. L’odeur de la mort envahi mes narines. Je reprends peu à peu mes esprits et j’arrive à percevoir des voix venant d’au-dessus, mêlées à un tumulte de bruits élémentaires comme les crissements de la coque ou les pluies torrentielles qui s’abattaient par-delà le navire.
J’inspecte rapidement les alentours, mais les cabines sont toutes vides. Je ne vais pas rester ici à me morfondre, il faut que je découvre ce qui se trame en ce moment sur le pont. Cette fois-ci, il n’y a pas de choix possibles. Je récupère mon sabre et j’enfile les habits parsemés du sang séché de l’homme qui gît devant moi.
Je repasse dans la salle familière par laquelle j’ai investis le bateau. Les voix des matelots se font de plus en plus fortes. Ce n’est plus une bouteille, mais un grand nombre d’entre elles qui roulent et suintent sur le parquet. J’enfile la capuche de mon nouvel accoutrement et je la serre autant que possible si bien qu'elle gêne presque ma respiration et m'obstrue partiellement la vue. Je range mes lunettes dans une poche arrière. Prenant mon courage à deux mains, j’actionne la poignée en direction de l’extérieur. Au même moment, une vague frappe le bateau et le rend d’autant plus instable. Je m’écroule en plein milieu de l’agitation du pont.
J’ouvre les yeux et je me retrouve dévisagé par un personnage charismatique qui se trouve sur la plate-forme supérieure du navire. C’est évident qu’il s’agit de lui, on reconnaîtrait sa face entre milles. Il était dans les journaux ce matin. Knerdickro Lomer, ou un truc comme ça, le capitaine du navire.
- Je commençais à me demander ce que tu foutais, James. Continuant de me fixer, il prend une courte pause. BOUGE TOI LE CUL ET VA AIDER LES AUTRES, ESPÈCE DE BON A RIEN D’ALCOOLIQUE !
Je bondis sur mes jambes et je m’empresse d’aller rejoindre un pirate dans sa tâche. En même temps, je jette un coup d’œil autour de l’embarcation. Je reste bouche bée. La mer est comme possédée par une entité maléfique. L’agitation est d’autant plus accentuée par l’orage qui éclate dans les cieux. Droit devant moi, j’aperçois une grande surface qui semble perpendiculaire à la mer qui se perd dans la masse grisâtre, faite d’un rouge pâle. Plus précisément, on dirait de la roche. Une voix arrive à fendre tout ce déchaînement.
- LES GARS, C’EST MAINTENANT OU JAMAIS ! SUIVEZ LES INSTRUCTIONS DE ROCKY ET NOUS PASSERONS LA MONTAGNE !
Les matelots lui répondent dans un beuglement collectif. Un instant. Le bateau se retrouve chamboulé de nouveau et les pirates s’affaissent au sol. Une autre voix perce.
- Montez moi ces voiles, bande d’incapables, je m’occupe du reste.
Le navire prend de la vitesse, aspiré par l’océan enragé. Tous les matelots se précipitent pour escalader les filets qui permettent de remonter pour atteindre les branches du mat. Sans hésitation, je les suis. Il ne faut pas que je grille ma couverture après tous ces efforts. Pendant que j’escalade le filets de cordes usées, je repère l’homme qui avait pris la parole après le capitaine. Les cheveux follement dressés sur la tête comme s’ils étaient chargés en électricité, son regard est noir, plein de violence et d’ambition.
Arrivé à la fin de mon ascension, je ne peux m’empêcher de contempler le spectacle naturel inouï qui se déroule sous mes yeux. Encore plus impressionnant d’en haut, je peux désormais clairement discerner la montagne qui reflète un rouge vif et aveuglant. Je reproduis les faits et gestes des autres pirates, qui soulèvent la lourde masse que représente maintenant la grande voile trempée par les flots célestes et terrestres. Tâche accomplie, je constate que la pression sur le navire ne cesse d’augmenter alors que l’impact contre l’immensité rouge se rapproche dangereusement. C’est de la pure folie. Nous allons tous y rester si on de dévie pas maintenant. Ces foutus pirates ont forcément un plan…
Je redescends, le pirate qui donnait des ordres a maintenant prit les commandes du navire qu’il semble maîtriser d’une main de maître, tout le monde, y compris le capitaine, s’active pour stabiliser et gérer l’embarcation. J'assiste à une sorte de rituel d'exorcisme pour calmer cet ouragan dans lequel je suis entraîné, perdu dans ce milieu qui m’est totalement inconnu. La seule chose qui me préoccupe est ce massif qui ne cesse de se rapprocher. J’ai l’impression de perdre le contact avec le monde réel. Ce tumulte d’évènements me dépasse.
Je l’aperçois. Dans la grande montagne s’est creusé une sorte de fissure, une cavité par laquelle l’eau s’écoule… Non, l’eau monte. Elle grimpe ce massif escarpé infini qui s’étend au-delà des nuages. Le temps passe vite, trop vite. Je ne sais plus où donner de la tête. Je suis comme un poisson pris au piège dans une grande marre, non, dans un océan inconnu, trop grand, bien trop immense et complexe pour que je ne puisse jamais le comprendre.
L’embarcation vibre et prends un choc de plein fouet. Je suis rejeté en arrière et directement renvoyé contre la porte par laquelle j’étais sorti. Crac. Elle se brise. Je m’écroule, mon cerveau trop sollicité par la tournure qu’ont pris les évènements pour se concentrer sur mon équilibre.
Badam.
Adossé sur un mur de bois, quelques bouteilles béantes disposées à mes côtés, je reprends mes esprits. Toute l’agitation accumulée semble s’être dissipée en si peu de temps. On n’entend plus que la pluie qui frappe le navire sans relâche. Mais aussi, progressivement, des cris. Des cris de satisfaction. Je me redresse et je me dirige vers l’extérieur, titubant, la hanche douloureuse. Le spectacle qui s’offre à mes yeux n’est pas estimable. Même mes rêves les plus fous n’ont jamais aboutis à ce dont la réalité était capable. Le courant emporte le navire vers les hauteurs. Toujours plus haut. Les nuages se rapprochent. Les courants d’airs me caressent le visage alors que je cours à l’arrière du navire pour admirer ce que j’avais manqué. Des arches somptueusement gravées ornent le passage que l’eau s’était forgé dans un passé totalement abstrait. Il y a quelques temps, il ne me serait même pas venu à l’esprit d’imaginer un seul des détails de toutes mes péripéties.
- James ! Enlève moi cette capuche et vient trinquer avec nous ! On l’a fait !
Avec enthousiasme, j’accepte l’offre et je me prépare à rejoindre les autres membres de mon équipage improvisé. Je libère ma chevelure qui s’emballe au gré des vents. Le pirate me dévisage.
- Qui… Qui es-tu ? Où est James ?
Erreur. Je réagis instinctivement. J’attrape l’homme au niveau du col et je le balance par-dessus la rambarde sécuritaire à l’arrière de l’embarcation avant même qu’il ne comprenne son atroce sort. Il parvient à exprimer un cri étouffé avant de s’enfoncer dans l’eau tumultueuse et imprévisible. Ce n’était pas vain.
- Un soucis ?
Je ré-enfile maladroitement mon capuchon aussi rapidement que je le peux alors qu’un autre matelot fait irruption sur le pont supérieur. Je suis seul face à lui. Machinalement, je me positionne de dos et fait mine d’admirer le paysage sans l’avoir entendu. Mais il insiste. Au même moment, un cri enragé détruit l’humeur générale du navire.
- CAPITAINE, ON A UN PROBLÈME !
- Qu’est ce qui te rend si nerveux Jerry ? J’espère que t’as une bonne raison à ça. Lui rétorque le capitaine.
- C’est James. Il reprend son souffle et continue, bafouillant. Il… Quelqu’un… IL EST MORT ! Son corps est dans sa cabine, baignant dans son propre sang…
Tout le navire se retrouve secoué par la nouvelle, chacun cherche à comprendre, les évènements me dépassent. Des regards inquiets et suspicieux se croisent. Mon ventre se noue.
Le capitaine enragé reprend la parole.
- Trouvez-moi cet abruti qui ose essayer de me berner en se faisant passer pour James. Je vais lui faire regretter.
Je cogne quelque chose qui stoppe mon élan. Ma vision est toujours trouble, mes sens semblent complètement annihilés, mais je parviens à me relever. J’ai froid. Je baisse les yeux, et je me rappelle approximativement de tout ce qui m’est arrivé quand je remarque que je ne porte qu’un simple caleçon. Enfin, pas exactement tout. Je me fige. J’ai du sang sur la poitrine. Pourtant je ne suis pas blessé. Mes capacités reviennent peu à peu, je sonde la cabine. La porte est grande ouverte et claque de temps à autres.
Je le remarque, gisant sur le sol. Un homme à la gorge tranchée, du sang s’en écoulant encore. Juste à côté de lui, mon sabre légèrement enfoncé dans le sol, apparaissant violacé.
- C’est quoi ce délire…
Une minute passe. Ou plusieurs, mon estimation du temps est complètement faussée. Je me trifouille les recoins du cerveau pour me souvenir de ce qui a pu se passer, mais impossible de remonter plus loin qu’au moment où je m’étais dissimulé sous la table. Il se passe des trucs louches sur ce bateau. L’odeur de la mort envahi mes narines. Je reprends peu à peu mes esprits et j’arrive à percevoir des voix venant d’au-dessus, mêlées à un tumulte de bruits élémentaires comme les crissements de la coque ou les pluies torrentielles qui s’abattaient par-delà le navire.
J’inspecte rapidement les alentours, mais les cabines sont toutes vides. Je ne vais pas rester ici à me morfondre, il faut que je découvre ce qui se trame en ce moment sur le pont. Cette fois-ci, il n’y a pas de choix possibles. Je récupère mon sabre et j’enfile les habits parsemés du sang séché de l’homme qui gît devant moi.
Je repasse dans la salle familière par laquelle j’ai investis le bateau. Les voix des matelots se font de plus en plus fortes. Ce n’est plus une bouteille, mais un grand nombre d’entre elles qui roulent et suintent sur le parquet. J’enfile la capuche de mon nouvel accoutrement et je la serre autant que possible si bien qu'elle gêne presque ma respiration et m'obstrue partiellement la vue. Je range mes lunettes dans une poche arrière. Prenant mon courage à deux mains, j’actionne la poignée en direction de l’extérieur. Au même moment, une vague frappe le bateau et le rend d’autant plus instable. Je m’écroule en plein milieu de l’agitation du pont.
J’ouvre les yeux et je me retrouve dévisagé par un personnage charismatique qui se trouve sur la plate-forme supérieure du navire. C’est évident qu’il s’agit de lui, on reconnaîtrait sa face entre milles. Il était dans les journaux ce matin. Knerdickro Lomer, ou un truc comme ça, le capitaine du navire.
- Je commençais à me demander ce que tu foutais, James. Continuant de me fixer, il prend une courte pause. BOUGE TOI LE CUL ET VA AIDER LES AUTRES, ESPÈCE DE BON A RIEN D’ALCOOLIQUE !
Je bondis sur mes jambes et je m’empresse d’aller rejoindre un pirate dans sa tâche. En même temps, je jette un coup d’œil autour de l’embarcation. Je reste bouche bée. La mer est comme possédée par une entité maléfique. L’agitation est d’autant plus accentuée par l’orage qui éclate dans les cieux. Droit devant moi, j’aperçois une grande surface qui semble perpendiculaire à la mer qui se perd dans la masse grisâtre, faite d’un rouge pâle. Plus précisément, on dirait de la roche. Une voix arrive à fendre tout ce déchaînement.
- LES GARS, C’EST MAINTENANT OU JAMAIS ! SUIVEZ LES INSTRUCTIONS DE ROCKY ET NOUS PASSERONS LA MONTAGNE !
Les matelots lui répondent dans un beuglement collectif. Un instant. Le bateau se retrouve chamboulé de nouveau et les pirates s’affaissent au sol. Une autre voix perce.
- Montez moi ces voiles, bande d’incapables, je m’occupe du reste.
Le navire prend de la vitesse, aspiré par l’océan enragé. Tous les matelots se précipitent pour escalader les filets qui permettent de remonter pour atteindre les branches du mat. Sans hésitation, je les suis. Il ne faut pas que je grille ma couverture après tous ces efforts. Pendant que j’escalade le filets de cordes usées, je repère l’homme qui avait pris la parole après le capitaine. Les cheveux follement dressés sur la tête comme s’ils étaient chargés en électricité, son regard est noir, plein de violence et d’ambition.
Arrivé à la fin de mon ascension, je ne peux m’empêcher de contempler le spectacle naturel inouï qui se déroule sous mes yeux. Encore plus impressionnant d’en haut, je peux désormais clairement discerner la montagne qui reflète un rouge vif et aveuglant. Je reproduis les faits et gestes des autres pirates, qui soulèvent la lourde masse que représente maintenant la grande voile trempée par les flots célestes et terrestres. Tâche accomplie, je constate que la pression sur le navire ne cesse d’augmenter alors que l’impact contre l’immensité rouge se rapproche dangereusement. C’est de la pure folie. Nous allons tous y rester si on de dévie pas maintenant. Ces foutus pirates ont forcément un plan…
Je redescends, le pirate qui donnait des ordres a maintenant prit les commandes du navire qu’il semble maîtriser d’une main de maître, tout le monde, y compris le capitaine, s’active pour stabiliser et gérer l’embarcation. J'assiste à une sorte de rituel d'exorcisme pour calmer cet ouragan dans lequel je suis entraîné, perdu dans ce milieu qui m’est totalement inconnu. La seule chose qui me préoccupe est ce massif qui ne cesse de se rapprocher. J’ai l’impression de perdre le contact avec le monde réel. Ce tumulte d’évènements me dépasse.
Je l’aperçois. Dans la grande montagne s’est creusé une sorte de fissure, une cavité par laquelle l’eau s’écoule… Non, l’eau monte. Elle grimpe ce massif escarpé infini qui s’étend au-delà des nuages. Le temps passe vite, trop vite. Je ne sais plus où donner de la tête. Je suis comme un poisson pris au piège dans une grande marre, non, dans un océan inconnu, trop grand, bien trop immense et complexe pour que je ne puisse jamais le comprendre.
L’embarcation vibre et prends un choc de plein fouet. Je suis rejeté en arrière et directement renvoyé contre la porte par laquelle j’étais sorti. Crac. Elle se brise. Je m’écroule, mon cerveau trop sollicité par la tournure qu’ont pris les évènements pour se concentrer sur mon équilibre.
Badam.
Adossé sur un mur de bois, quelques bouteilles béantes disposées à mes côtés, je reprends mes esprits. Toute l’agitation accumulée semble s’être dissipée en si peu de temps. On n’entend plus que la pluie qui frappe le navire sans relâche. Mais aussi, progressivement, des cris. Des cris de satisfaction. Je me redresse et je me dirige vers l’extérieur, titubant, la hanche douloureuse. Le spectacle qui s’offre à mes yeux n’est pas estimable. Même mes rêves les plus fous n’ont jamais aboutis à ce dont la réalité était capable. Le courant emporte le navire vers les hauteurs. Toujours plus haut. Les nuages se rapprochent. Les courants d’airs me caressent le visage alors que je cours à l’arrière du navire pour admirer ce que j’avais manqué. Des arches somptueusement gravées ornent le passage que l’eau s’était forgé dans un passé totalement abstrait. Il y a quelques temps, il ne me serait même pas venu à l’esprit d’imaginer un seul des détails de toutes mes péripéties.
- James ! Enlève moi cette capuche et vient trinquer avec nous ! On l’a fait !
Avec enthousiasme, j’accepte l’offre et je me prépare à rejoindre les autres membres de mon équipage improvisé. Je libère ma chevelure qui s’emballe au gré des vents. Le pirate me dévisage.
- Qui… Qui es-tu ? Où est James ?
Erreur. Je réagis instinctivement. J’attrape l’homme au niveau du col et je le balance par-dessus la rambarde sécuritaire à l’arrière de l’embarcation avant même qu’il ne comprenne son atroce sort. Il parvient à exprimer un cri étouffé avant de s’enfoncer dans l’eau tumultueuse et imprévisible. Ce n’était pas vain.
- Un soucis ?
Je ré-enfile maladroitement mon capuchon aussi rapidement que je le peux alors qu’un autre matelot fait irruption sur le pont supérieur. Je suis seul face à lui. Machinalement, je me positionne de dos et fait mine d’admirer le paysage sans l’avoir entendu. Mais il insiste. Au même moment, un cri enragé détruit l’humeur générale du navire.
- CAPITAINE, ON A UN PROBLÈME !
- Qu’est ce qui te rend si nerveux Jerry ? J’espère que t’as une bonne raison à ça. Lui rétorque le capitaine.
- C’est James. Il reprend son souffle et continue, bafouillant. Il… Quelqu’un… IL EST MORT ! Son corps est dans sa cabine, baignant dans son propre sang…
Tout le navire se retrouve secoué par la nouvelle, chacun cherche à comprendre, les évènements me dépassent. Des regards inquiets et suspicieux se croisent. Mon ventre se noue.
Le capitaine enragé reprend la parole.
- Trouvez-moi cet abruti qui ose essayer de me berner en se faisant passer pour James. Je vais lui faire regretter.
Dernière édition par Epsen Airy le Mar 25 Fév 2014 - 19:15, édité 3 fois