[Hrp : je répète ce que j'ai mis dans la partie « recherche de joueurs ». Joe nous a gentiment donné l'autorisation d'utiliser ses PNJs des mafias ici, en nous indiquant « Le mieux serait d'arrêter / tuer Don Caramana pour moi [Joe] et laisser Don Carmona vivant et en liberté, bien sur il peut avoir bien morflé dans l'histoire. »]
Il y a quelques semaines, en 1625, quelque part dans le nord de South Blue...
Quelque part, je devais avouer que j'avais, toutes sommes faites, mal vécu ma promotion. Passer chef d'équipe oui, mais me retrouver basée à Logue Town – encore une fois, qui plus était – ce n'était absolument pas passer chef d'équipe à Marie-Joie. Je n'avais aucune affection particulière pour la capitale, si ce n'était pour ses boutiques, mais sacrifier le prestige de cette affectation m'avait fait mal. Surtout que Logue Town et moi, c'était une histoire d'amour conflictuel. Un peu comme on retrouve au fond du placard une vieille paire de chaussures qui nous avait fait des cors et des ampoules à n'en plus pouvoir, et qu'on se voit obligé de remettre car c'est la seule qui va avec la tenue de cérémonie obligatoire. De quoi grommeler à qui-mieux-mieux.
Cependant, je devais me rendre compte assez rapidement que ce poste n'était un poste vide. Après les turpitudes des QG, de Marie-Joie et les petits projets de Rafaelo à Goa, je pensais que j'allais, disons-le, m'emmerder comme un rat mort. Les Blues, c'est mort. La main mise du Gouvernement sur les quatre mers était quasi-éternelle, comme le prouvait l'échec cuisant de mon comparse révolutionnaire sur le royaume de Goa... Alors, à quoi allais-je passer mes journées ? Au départ, je les avais consacré à consciencieusement et impitoyablement traumatiser les équipes CP de la base... La plupart des agents n'avait pas changé : c'était les mêmes personnes qui m'avaient « accueillie et formée » à mon arrivée. Vous imaginez facilement leur déconfiture et ma jubilation cynique lors de notre re-rencontre...
Mais tout cela passa rapidement à la trappe quand je me rendis compte que si les révolutionnaires ne pouvaient prospérer que sur Grande Line, les Blues pullulaient de pirates et criminels en tous genres. Techniquement, c'était le boulot de la Marine, mais la Marine, en ce moment, avait d'autres chats à fouetter : entre Tahar, Toji et Red, l'évasion d'Impel Down, les coups fourrés à la Goa, et autres problèmes.... On se retrouvait donc à courir à travers les Mers pour parer au plus urgent.
Et tel était le contenu du dossier qui venait d’atterrir sur mon bureau.
Les eaux de South Blues étaient depuis quelques années le théâtre d'un affrontement entre les Bulldogs et les Buzzards, deux mafias locales qui trempaient dans toutes les opérations louches possibles. L'un dans l'autre, le Gouvernement laissait faire en gardant un œil sur la soupière : mieux valait qu'ils se tapassent dessus plutôt qu'ils s'en prissent à l'autorité locale. Le problème avait pris une nouvelle dimension quand, alors que le conflit prenait de l'ampleur, des civils avaient été pris entre deux feux. Un règlement de compte qui avait fini avec la destruction d'un quartier et la mort d'une dizaine de péquins, dont deux enfants. Du coup, le Gouvernement ne pouvait plus fermer les yeux et on nous demandait – non on ME demandait – d'y aller donner un coup de balais, le tout à grand renfort de soutien journalistique, pour rassurer la bonne population du coin et du monde... Le petit hic, c'était qu'il fallait y aller un petit peu en douceur, car les informations laissaient penser que les criminels des deux bords jouissaient de contacts hauts placés dans la bourgeoise autochtone. Non que cela voulut vraiment dire quelque chose : un plouc restait un plouc, riche ou pas. Quand on était habituée à gérer des affaires avec des rois et des dragons célestes, ce n'était pas un parvenu qui allait me faire ciller. Alors, pensez-vous que le Conseil des Cinq se souciait du devenir de trois-quatre crétins, pour peu que leur éducation – fut-elle mortelle – fut expédiée avec célérité et discrétion.
Nous venions de débarquer sur une île de taille moyenne, dont le nom m’échappait, mais où se trouvaient les coupables à fustiger et peut-être même un des parrains. Leurs déplacements les rendaient difficile à traquer, mais quelle chance (!), l'information, c'était notre spécialité. Mais bon, même sans mettre la main au collet d'un chef, on se contenterait de botter le cul à ceux qui trainaient.
J'avais sélectionné pour cette mission une petite équipe composée, entre autre, d'un gars de mon bureau, un long bras du nom de Cesare que j'allais tester. Qui sait ? Serait-il un allié, un partenaire ou au contraire, celui à descendre à tous prix ? Une poignée de clampins en noirs nous accompagnait. A défaut d'être vraiment utile, ils savaient désormais faire le thé, puisque je les avais dressé avec toute la poigne d'une Rothschild. Enfin, j'avais demandé à un Marine d'élite de venir nous prêter main forte. Les derniers événements avaient démontré que les mafias ne reculaient pas à utiliser les explosifs et les armes de destruction un peu plus « voyantes »... et autant leur opposer l'équivalent. Et puis, un expert pourrait avoir des avis éclairés. Personnellement, j'en doutais. Un Marine, à la base, ça ne sert à rien. Ça, c'est la révo en moi qui parle. Après, j'avais subi l'entraînement BAN, donc je savais que leur cas n'était – malheureusement – pas désespéré.
Mon équipe installée dans un hôtel, je tins une première réunion sur le terrain :
- « Bon, maintenant que nous sommes arrivés, l'idéal est de repérer nos cibles, de manière discrète. J'insiste sur cet adjectif. Si nous allons au contact trop vite, nous ne chopperons que quelques individus pendant que le reste de la bande se carapate et s'enterre profondément dans la populace... voire même change d'île. Vous avez la localisation du dernier règlement de compte. Le lieu est devenu un lieu de recueillement pour les victimes, donc pas de casse là-bas, ça choquerait les bonnes mœurs. Employez les moyens qui vous semblent appropriés, mais avec discrétion. Une fois qu'on a repéré qui est quoi, où, quand, etc. on fait un point ce soir, et si possible, on passe à l'arrestation dans la soirée. Avec un peu de chance et du bon boulot de votre part, on est de retour chez nous dans trois jours. Alors, ne faites pas de bêtise, utilisez vos cervelles avant vos muscles, sinon je vous saque dans mon rapport. Et croyez-moi, quand je saque, je saque. On reste en contact par den-den et Maurice qui reste ici pour faire la tour de contrôle. » Maurice, un homme en noir, hocha la tête. Il était déjà en train de monter sa table de communication. Brave petit.
Je dédiai un œillade noire à la bande de bras cassés devant moi, prête aux questions ou objections.
Quelque part, je devais avouer que j'avais, toutes sommes faites, mal vécu ma promotion. Passer chef d'équipe oui, mais me retrouver basée à Logue Town – encore une fois, qui plus était – ce n'était absolument pas passer chef d'équipe à Marie-Joie. Je n'avais aucune affection particulière pour la capitale, si ce n'était pour ses boutiques, mais sacrifier le prestige de cette affectation m'avait fait mal. Surtout que Logue Town et moi, c'était une histoire d'amour conflictuel. Un peu comme on retrouve au fond du placard une vieille paire de chaussures qui nous avait fait des cors et des ampoules à n'en plus pouvoir, et qu'on se voit obligé de remettre car c'est la seule qui va avec la tenue de cérémonie obligatoire. De quoi grommeler à qui-mieux-mieux.
Cependant, je devais me rendre compte assez rapidement que ce poste n'était un poste vide. Après les turpitudes des QG, de Marie-Joie et les petits projets de Rafaelo à Goa, je pensais que j'allais, disons-le, m'emmerder comme un rat mort. Les Blues, c'est mort. La main mise du Gouvernement sur les quatre mers était quasi-éternelle, comme le prouvait l'échec cuisant de mon comparse révolutionnaire sur le royaume de Goa... Alors, à quoi allais-je passer mes journées ? Au départ, je les avais consacré à consciencieusement et impitoyablement traumatiser les équipes CP de la base... La plupart des agents n'avait pas changé : c'était les mêmes personnes qui m'avaient « accueillie et formée » à mon arrivée. Vous imaginez facilement leur déconfiture et ma jubilation cynique lors de notre re-rencontre...
Mais tout cela passa rapidement à la trappe quand je me rendis compte que si les révolutionnaires ne pouvaient prospérer que sur Grande Line, les Blues pullulaient de pirates et criminels en tous genres. Techniquement, c'était le boulot de la Marine, mais la Marine, en ce moment, avait d'autres chats à fouetter : entre Tahar, Toji et Red, l'évasion d'Impel Down, les coups fourrés à la Goa, et autres problèmes.... On se retrouvait donc à courir à travers les Mers pour parer au plus urgent.
Et tel était le contenu du dossier qui venait d’atterrir sur mon bureau.
Les eaux de South Blues étaient depuis quelques années le théâtre d'un affrontement entre les Bulldogs et les Buzzards, deux mafias locales qui trempaient dans toutes les opérations louches possibles. L'un dans l'autre, le Gouvernement laissait faire en gardant un œil sur la soupière : mieux valait qu'ils se tapassent dessus plutôt qu'ils s'en prissent à l'autorité locale. Le problème avait pris une nouvelle dimension quand, alors que le conflit prenait de l'ampleur, des civils avaient été pris entre deux feux. Un règlement de compte qui avait fini avec la destruction d'un quartier et la mort d'une dizaine de péquins, dont deux enfants. Du coup, le Gouvernement ne pouvait plus fermer les yeux et on nous demandait – non on ME demandait – d'y aller donner un coup de balais, le tout à grand renfort de soutien journalistique, pour rassurer la bonne population du coin et du monde... Le petit hic, c'était qu'il fallait y aller un petit peu en douceur, car les informations laissaient penser que les criminels des deux bords jouissaient de contacts hauts placés dans la bourgeoise autochtone. Non que cela voulut vraiment dire quelque chose : un plouc restait un plouc, riche ou pas. Quand on était habituée à gérer des affaires avec des rois et des dragons célestes, ce n'était pas un parvenu qui allait me faire ciller. Alors, pensez-vous que le Conseil des Cinq se souciait du devenir de trois-quatre crétins, pour peu que leur éducation – fut-elle mortelle – fut expédiée avec célérité et discrétion.
Nous venions de débarquer sur une île de taille moyenne, dont le nom m’échappait, mais où se trouvaient les coupables à fustiger et peut-être même un des parrains. Leurs déplacements les rendaient difficile à traquer, mais quelle chance (!), l'information, c'était notre spécialité. Mais bon, même sans mettre la main au collet d'un chef, on se contenterait de botter le cul à ceux qui trainaient.
J'avais sélectionné pour cette mission une petite équipe composée, entre autre, d'un gars de mon bureau, un long bras du nom de Cesare que j'allais tester. Qui sait ? Serait-il un allié, un partenaire ou au contraire, celui à descendre à tous prix ? Une poignée de clampins en noirs nous accompagnait. A défaut d'être vraiment utile, ils savaient désormais faire le thé, puisque je les avais dressé avec toute la poigne d'une Rothschild. Enfin, j'avais demandé à un Marine d'élite de venir nous prêter main forte. Les derniers événements avaient démontré que les mafias ne reculaient pas à utiliser les explosifs et les armes de destruction un peu plus « voyantes »... et autant leur opposer l'équivalent. Et puis, un expert pourrait avoir des avis éclairés. Personnellement, j'en doutais. Un Marine, à la base, ça ne sert à rien. Ça, c'est la révo en moi qui parle. Après, j'avais subi l'entraînement BAN, donc je savais que leur cas n'était – malheureusement – pas désespéré.
Mon équipe installée dans un hôtel, je tins une première réunion sur le terrain :
- « Bon, maintenant que nous sommes arrivés, l'idéal est de repérer nos cibles, de manière discrète. J'insiste sur cet adjectif. Si nous allons au contact trop vite, nous ne chopperons que quelques individus pendant que le reste de la bande se carapate et s'enterre profondément dans la populace... voire même change d'île. Vous avez la localisation du dernier règlement de compte. Le lieu est devenu un lieu de recueillement pour les victimes, donc pas de casse là-bas, ça choquerait les bonnes mœurs. Employez les moyens qui vous semblent appropriés, mais avec discrétion. Une fois qu'on a repéré qui est quoi, où, quand, etc. on fait un point ce soir, et si possible, on passe à l'arrestation dans la soirée. Avec un peu de chance et du bon boulot de votre part, on est de retour chez nous dans trois jours. Alors, ne faites pas de bêtise, utilisez vos cervelles avant vos muscles, sinon je vous saque dans mon rapport. Et croyez-moi, quand je saque, je saque. On reste en contact par den-den et Maurice qui reste ici pour faire la tour de contrôle. » Maurice, un homme en noir, hocha la tête. Il était déjà en train de monter sa table de communication. Brave petit.
Je dédiai un œillade noire à la bande de bras cassés devant moi, prête aux questions ou objections.
[HRP : alors, vous pouvez poster comme vous voulez, jouer vos perso seuls ou en équipe avec un homme en noir ou un PJ [perso, le premier qui dit bosser avec Shaï devra supporter ladite Shaï ^^] Faites vos scénar de votre côté, et on fait la synthèse plus tard.
Aldon, à toi de poster où tu te trouves, ce que tu fais, etc... sachant qu'on se fondera essentiellement sur tes données pour « monter à l'assaut ».
Voilà, voilà ^^]