Rappel du premier message :
[HRP : ce RP est en continuité directe de ce RP dans lequel Shaïness rencontre son premier ange en la personne de James Fermal, personnage hautement suspicieux, qui s'envola vers d'autres cieux en faisant s'effondrer (en fait en profitant de) une auberge sur le coin du museau de la serial shoppeuse. Blessée puis inconsciente, cette dernière fut conduite à la base Marine du coin où se trouvait justement un ange, puisqu'elle n'arrêtait pas de délirer sur « je dois retrouver l'ange »...]
Parfois, la vie est mal faite. Je m'étais évanouie à cause de la douleur, une bonne chose qui me permettait justement d'en fuir les désagréments. Mais je me réveillai exactement pour la même cause : la douleur. Cette sensation irritante d'être en vie, mais douloureusement en vie. Un inconfort dans sa propre peau. J'aurais préféré rester inconsciente mais lentement, mais sûrement, la brûlure en vrille sur mon front me tira de ma torpeur, et comme tout bon crétin d'humain, je portai ma main à mon sourcil et oui, aïe, ça faisait mal... pour de vrai. D'un côté, c'était rassurant, ce n'était pas que dans ma tête. Bon, vu que c'était mon cuir chevelu, c'était aussi dans ma tête, mais là, c'est couper les cheveux en quatre... et ceci n'aidait pas mon cas. Bref... j'avais mal, pour de vrai, et maintenant, j'étais réveillée.
« Mais où diable suis-je encore ? » pensai-je en me redressant sur ce qui s'avéra être, après un bref examen, un lit d’hôpital militaire des plus conventionnel. Puis les événements me revinrent, et je dus me corriger : pas où diable, mais où ange... La longue litanie de jurons profanes grommelée à l'adresse de James Fermal s'interrompit brusquement quand je réalisai, à ma plus grande horreur, que j'étais vêtue, en tout et pour tout, d'une de ses horribles chemises hospitalières, qui ne couvrait que le minimum vital devant et dévoilait mon envers du décor à qui voudrait !
Un piaillement indigné s'échappa de mes lèvres ! Hérésie ! Crime de lèse-majesté ! Et mon courroux fut coupé court – encore une fois – par un couinement effrayé quand je réalisai que la porte était en train de s'ouvrir vers quelqu'un – qu'importe ! - qui allait me trouver dans cette situation vestimentaire des plus déplorables. Avais-je vécu auparavant situation plus dramatique ? Même lors de mon naufrage sur cette île avec Pludbus, j'avais conservé mon intégrité d'élégance. Alas ! J'étais faite comme un rat, sans possibilité de m'échapper (non, il était hors de question que je fuisse par la fenêtre !!! Pas dans cet accoutrement!!!) Je ne pus que retarder l'inévitable, en resserrant le drap autour de moi, mince rempart contre l'absurdité et la méchanceté du monde.
Parfois, la vie est mal faite. Je m'étais évanouie à cause de la douleur, une bonne chose qui me permettait justement d'en fuir les désagréments. Mais je me réveillai exactement pour la même cause : la douleur. Cette sensation irritante d'être en vie, mais douloureusement en vie. Un inconfort dans sa propre peau. J'aurais préféré rester inconsciente mais lentement, mais sûrement, la brûlure en vrille sur mon front me tira de ma torpeur, et comme tout bon crétin d'humain, je portai ma main à mon sourcil et oui, aïe, ça faisait mal... pour de vrai. D'un côté, c'était rassurant, ce n'était pas que dans ma tête. Bon, vu que c'était mon cuir chevelu, c'était aussi dans ma tête, mais là, c'est couper les cheveux en quatre... et ceci n'aidait pas mon cas. Bref... j'avais mal, pour de vrai, et maintenant, j'étais réveillée.
« Mais où diable suis-je encore ? » pensai-je en me redressant sur ce qui s'avéra être, après un bref examen, un lit d’hôpital militaire des plus conventionnel. Puis les événements me revinrent, et je dus me corriger : pas où diable, mais où ange... La longue litanie de jurons profanes grommelée à l'adresse de James Fermal s'interrompit brusquement quand je réalisai, à ma plus grande horreur, que j'étais vêtue, en tout et pour tout, d'une de ses horribles chemises hospitalières, qui ne couvrait que le minimum vital devant et dévoilait mon envers du décor à qui voudrait !
Un piaillement indigné s'échappa de mes lèvres ! Hérésie ! Crime de lèse-majesté ! Et mon courroux fut coupé court – encore une fois – par un couinement effrayé quand je réalisai que la porte était en train de s'ouvrir vers quelqu'un – qu'importe ! - qui allait me trouver dans cette situation vestimentaire des plus déplorables. Avais-je vécu auparavant situation plus dramatique ? Même lors de mon naufrage sur cette île avec Pludbus, j'avais conservé mon intégrité d'élégance. Alas ! J'étais faite comme un rat, sans possibilité de m'échapper (non, il était hors de question que je fuisse par la fenêtre !!! Pas dans cet accoutrement!!!) Je ne pus que retarder l'inévitable, en resserrant le drap autour de moi, mince rempart contre l'absurdité et la méchanceté du monde.
Dernière édition par Shaïness Raven-Cooper le Ven 09 Mai 2014, 23:13, édité 1 fois