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RP Solo : Armada découvre Ulcky !

Avant d’arriver à Armada… Ou sur Armada, on a demandé comment c’était là-bas. Apparemment, on devait découvrir une multitude de bateau et de lien qui les unissaient. Soi-disant un navire géant créé par ces navires. Un endroit plus proche d’une ile tellement sa taille s’y rapportait. Un lieu ayant ses quartiers, son port, son commerce et son gérant… Un lieu qui semblait être tenu d’une main de fer, dans une politique proche de la dictature. On nous a dit que la règle était que chaque capitaine était responsable de son pavillon ! Autant dire qu’une fois les pieds sur son navire colossale, nous n’aurions plus vraiment de sécurité.

Bref, un lieu qui ne donnait pas vraiment envie, mais on nous a assuré que c’était un lieu idéal pour les pirates. Au loin nous commencions à apercevoir ce que tout le monde appelait Armada. Et c’est vrai qu’une fois arrimé à lui, notre navire faisait pale figure…

J’ai collé ma main sur mon front pour me cacher du soleil en regardant la cime de ce navire tout en sifflant d’une seule traite.

Ulcky : Impressionnant la bête ! T’as vu le vieux ? T’en a jamais construit des comme ça !

Porco qui me suivait de près commença par vouloir me cogner derrière la tête. Et réussis comme à chaque fois…

Porco : Crétin de disciple, tu crois que ficeler et entasser des navires comme ça veut dire les construire ?  Le type qui  eut l’idée de ça est surtout cintré ! C’est moche, impossible à manœuvrer correctement et …

Ulcky : Ca en jette quand même un peu…

Proco : Crétin va…


Lorsque qu’enfin nous avons tous posé le pied sur le plancher grinçant, la patronne commença à beugler.

Aoi : Mes amis. On arrive bientôt. On se laisse une semaine ou deux pour vivre notre petite vie, chacun de notre côté à la visite de la ville avant de repartir. Qui sait, chacun trouvera son bonheur. Et j'espère bien! N'oubliez pas quand vous aurez le temps, Ulcky, de ton côté, d'aller voir les charpentiers navales, histoire d'y gagner quelque chose. Et pareil pour nos deux médecins du côté des apothicaires. Je compte sur toi Natacha pour te charger du recrutement. Et ce qui me concerne, je veillerai à nous trouver des capitaines intéressants pour faire alliance, dont le capitaine Red évidemment.


Sa phrase à peine fini que Porco tenta de se jeté sur elle, telle un loup sur son morceau de barbaque ! Mais quand c’est la nourriture qui aplatit le nez déjà porcin de l’homme… Les hostilités sont déjà finies. J’ai pris le pas en direction du chantier naval en faisant un simple mouvement de main en arrière qui voulait dire « cause toujours tu m’intéresse ». Mon maitre me rattrapa peu de temps après…

Nous avions quelques jours devant nous pour nous préparer et repartir. Autant de temps qui pourrait nous être fatal, mais après ce que nous avions vécu sur l’ile des chasseurs de prime cela importait peu. Le décor nous enivrait malgré les apparences. Ce n’était pas anodin comme situation.

Nous sommes enfin arrivé vers le chantier navale, enfin chantier…

Il fallait voir ici un zone ou les bateaux étaient démantelés et une autre ou ils prenaient vie ! Une zone plaine de bon à rien de charpentier qui se hurlait dessus ! C’était comme au cimetière dépave, mais avec des mecs qui savaient à peu près ce qu’ils faisaient.

Je commençais à regarder ce qu’il nous fallait pour le navire. Ce n’était pas le nôtre, mais cela restait une bonne coque de noix. En plus, nous avions la chance qu’il soit déjà très bien équipé. Il nous fallait juste quelques aménagements pour que chacun puisse y trouver son compte. Je me suis approché d’un homme assez étrange qui était préoccupé à crier sur les mouvais payeur.

M. Mouche : Vous là capitaine Fripouille ! Vous nous devait encore 10 million de berry ! Ne croyez pas partir comme ça sans payer ! Vous capitaine …

Ulcky : Euh machin ? Tu sais où je pourrais acheter…

M. Mouche : Vous êtes qui vous ?

Ulcky : … Comment te dire…

M. Mouche : Si vous ne me dîtes pas, je ne peux pas vous aider voyons ! Et dépêchez-vous j’ai des mauvais payeurs à trouver !

Ulcky : Je m’appelle Ul…. Kusanagi. Le boucher des ombres du chaos. Et mon illustre, beau, grand, charmeur… Mmm… Fort et incroyablement charismatique Ulcky Yuan m’a demandé d’acheter une vingtaine de boulet de canon et 6 stères de planche de pin en 2 x 40 x 4.

M. Mouche : Les ombres ? Ulcky Yuan ? Un crétin inconnu….


J’ai emboité le pas pour lui coller une bonne beigne dans la tranche lorsque Porco arrêta mon bras…

M. Mouche : Oh mais vous êtes le célèbre Porco de Water Seven ! Que faites-vous ici ?

Porco : Je dois vérifier que cet homme à tout faire obéisse bien à mon disciple…

M. Mouche : Cet inconnu de Yuan est votre disciple ? Il doit avoir un peu de potentiel alors… Bon, votre commande… Je n’ai pas le temps là. Voici la facture ! Nous pouvons livrer pour vous. C’est un supplément, mais vous gagnez en rapidité !

Ulcky : Oué on prend… en revanche le facture c’est la patronne qui gère… Demandez Aoi.

M. Mouche : Bon, si vous ne payez pas, on désossera votre navire ! Ne l’oubliez pas !

Ulcky : Oué oué… J’ai peur…


Au milieu du chantier incessant, il y avait un homme qui criait les dernières grandes nouvelles et vendait son journal ainsi. Lorsqu’il entendit le nom d’Aoi à travers ma bouche il s’empressa de venir vers vous.

Le vendeur : Oh mais vous êtes un membre des ombres ! Vous avez pris chère dit donc ! Vos primes ont augmenté vous savez ?

Il sortit de sa besace un exemplaire qui relatait notre aventure et annonçait une hausse de nos primes. Quand j’ai feuilleté, j’ai délaissé totalement les autres affiches pour me focaliser sur la mienne. Ma prime avait doublé ! Doublé quoi ! 24 000 000 Berry ! Porco et moi on n’en revenait pas !

Ulcky : t’a vu la bête ? Je suis devenu trop célèbre avec mes conneries !

Porco : Crétin ! Plus tu seras primé et plus on voudra te chasser !

Ulcky : Mais non… Plus je serais primé et plus les gens auront peur de se frotter à moi, donc je serais tranquille !

Porco : Il n’y a que toi pour penser ça…


Le comptable qui était resté à coté de nous jeter un œil dur les affiches.

M. Mouche : Vous n’êtes pas Kusanagi comme vous le prétendez… Dites Porco… Il me semble un peu crétin ce disciple.

Porco : Je le dis tous les jours…


C’est sur cette dernière mauvaise impression que nous somme repartit. Nous avions gardé un exemplaire afin de l’archiver.

On profita du reste du temps pour aller jeté un œil sur les techniques de désossement des navires. Nous nous sommes approché de la dites zone afin d’en apprendre plus. Autour de nous c’était un navire entouré d’échafaudage de fer et de bois d’une hauteur bien supérieur à la moyenne. Ces échafaudages était fixé sur des rails pour ne augmenter ou e diminuer la distance entre elle et accueillir n’importe quelle navire. Il y avait plusieurs installations de ce type et les techniciens s’amusaient à parier sur l’équipe la plus rapide.

Lorsque le compte à rebours commença, les deux équipes brillaient par les rapidités. Tous étaient posé au sol en moins de temps qu’il ne fat pour le dire. Les cris fusaient vers ces hommes et femmes de haut niveau !

Ulcky : C’est lent…

Là tous les yeux se posèrent sur moi, tantôt d’un regard énervé, tantôt stupéfait… Bref, j’avais dit un mot de trop ou plutôt deux…

Technicien : Eh toi ! Le rigolo ! Viens par-là !

Ulcky : Appelle-moi maitre Ulcky si tu le souhaite…

Technicien : Tu te la raconte un peu trop à mon gout… On va voir ce que tu vaux mon grand. Ce sera toi contre notre équipe puisque tu es si fort.

Ulcky : Tenu la tortu !


Encore un affront envers ces hommes qui s’agaçait encore un peu plus et tordait les outils qu’ils tenaient entre leurs mains.

Nous étions finalement chacun sur nos bateaux. Enfin, eux répartit de façon équilibré et où chacun trouvait sa place et savait quoi faire. Et moi sur le pont d’un vieux bateau au planché vermoulu et faisait des « coucou » au gens qui me huait pour mon affront envers leurs compagnons. Soudain, le gong retentit et l’équipe adverse s’exécuta avec une rapidité déconcertante. Aucun geste inutile et une maitrise incroyable de leur métier. En peu de temps e navire était déjà à moitié descendu alors que de mon côté je continuais à faire des signes sans avoir compris que le départ était déjà loin. Une fois que je m’en étais rendu compte j’ai sursauté d’étonnement.

Ulcky : C’est de la triche ! J’étais pas prêt !

Technicien : dommage pour toi crétin !

Ulcky : Ah d’accord…


J’ai sauté en l’air sur plusieurs mètres de hauteur et lorsque ma chute commença et frappé le sol avec une violence incroyable faisant explosé le bateau en millions d’éclats en son centre. J’ai réitéré cette frappe à droit et à gauche pour enchainé cette première explosion.

Vous vous souvenez des regards que l’on m’a porté tout à l’heure ? J’avais encore eu le droit au même silence et à ces mêmes yeux. L’équipe adverse n’avait pas encore finit et j’ai posé mes yeux sur leur chef d’équipe et d’un ton victorieux, j’ai dit...

Ulcky : J’ai gagné…

Porco : ……………… Crétin de disciple ………….

Technicien : Mais abruti ! On doit démembrer le bateau et garder viable les morceaux !!! Pas tout faire exploser comme un cinglé !!! DEGAGE !!!

Ulcky : Oups pardon…


Ma nonchalance fit exploser de colère cet homme qui se jeta sur moi. Je l’ai maitrisé d’un revers du pied et il vola dans une direction inconnue. Mais sa course s’arrêta avec la main d’un homme imposant. Un homme avec une jambe de bois et une barbe rousse qui s’approcha de moi lentement.

Bout de bois : Mon grand, ce n’est pas bien de faire du mal ici. C’est ma zone et je n’autorise pas ce genre d’attaque. Il était plus faible que toi et …

Ulcky : Oué ok désolé et a plus !


Je commençais à partir, ça d’une ça me saoulait d’écouter les sermons d’un inconnu et de deux, avec le temps, j’avais appris que parfois il était mieux de partir avant que la tempête commence… L’homme s’emporta aussi sec et me colla un coup de sa jambe de bois dans le dos ce qui me fit voler en avant et atterrir plus loin sur les planches recouvert de sciure.

Ulcky : Aih aih aih  Mais c’est douloureux ….

Porco : T’es un crétin de disciple tu le sais ?

Ulcky : Oué c’est bon, mais en même temps je ne pensais pas que… Tiens pourquoi je peux plus me relevé…


J’étais bloqué au sol… Je sentais une gêne dans le dos qui m’en empêchait et me paralysa presque…
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Ulcky : AIDE-MOI LE VIEU !!! Je commence à avoir mal…

Porco : Oui, bon je vais chercher un Zarechi ou Léténa ou… Un autre médecin. Ne bouge pas surtout.

Ulcky : Et c’est moi qu’on traite de crétin tout le temps…


Plaqué au sol, je tentais de me retourner mais je ressemblais plus à un asticot qui venait de sortir de terre. De temps à autre des mecs me regardaient de haut… En même temps. Et parfois c’était des voleurs qui tentaient leur chance, mais malgré mes maigres mouvements, j’avais assez de volonté pour les chasser.

Près d’une heure après son départ, le porcin de maitre arriva comme une fleur, a moitié fait et en compagnie d’une vieille dame. Elle semblait frêle et fragile et avait un large sourire. Habillé comme une mamie et franchement, si elle dépassait les 1m20 c’était déjà le bout du monde…

Ulcky Qu’est-ce que tu foutais l’ivrogne ? Tu sens à plein nez !

Porco : Oh oh ! Tu me remercieras plus tard… hic ! Au début j’ai cherché, on m’a donné un bar comme point de départ et j’ai trouvé !

Regarde…


Mamie : C’est donc lui votre blessé ?

Ulcky : Vous en voyez d’autre vous la grand-mère ?

Mamie : Il ne doit pas souffrir tant que ça ! Sa langue est bien déliée. On va donc chez moi, aller Hop !

Et quand le Hop a retentit la vieille a levé mon grand corps comme si ce n’était qu’un sac vide. De la paume de ses mains, elle m’emmenait vers une curieuse petite maison faite de planche récupérée. Elle l’ouvrit avec son pied et l’intérieur était comme l’extérieur, pittoresque, mais très bien décoré de meuble eux aussi sous la coupe de la récupération. Elle me posa sur une table sur le ventre.

Mamie : Bon, nous sommes d’accord, si je le répare je le garde ?

Là mes yeux se sont grand ouvert et j’ai commencé à gesticulé en refusant catégoriquement la demande, pendant que Porco riait…

Porco : Vous êtes toujours aussi maline madame, Hic ! Bon, comme on l’a dit au bar, c’est réparer le gamin contre une réparation de bâtiment… La vôtre… Hic !

Mamie : Bien, ne bouge pas jeune homme.

Elle commença à me tripoter le dos, et comme je gesticulais de douleur elle m’a attaché solidement avec l’aide de ce fourbe de maitre. Par moment elle appuyait dans des zones qui ne me faisait pas mal, mais qui me donnais des sensations proches de ma technique de l’explosion de nerfs. Voyant cela elle s’exclamât.

Mamie : Oh vous, vous avez une vie bien trépidante ! La plupart de vos os ont tous été réparés on dirait et puis ce nerf centrale là… Dès que j’appuie dessus il dérègle les autres…

Et en effet, c’est au moment où elle posait ses mains dessus que ma technique s’activait d’elle-même.

Mamie : Vous avez dû recevoir un grand coup dans le dos par la passé qui a pincé votre nerf central B 24. Et j’imagine que de temps à autres ce nerf ce pinçait plus fort rendant plus sensibles autres.

Ulcky : Oué ça doit être un truc comme ça, mais en gros, je captais plus les choses et la douleur aussi.

Mamie : Bon et bien nous allons réparer cela !

Ulcky : J’étais cassé ?

Mamie : Doublement oui ! Avec ce second coups, l’axe C 30 vous bloquait toute tentative de motricité et…

Ulcky : Bref… Répare Mamie.

Elle s’exécuta… Mais alors la douleur… La douleur… Proche d’une brissette dans l’aine, mais dans le dos. C’était horrible et en plus ça avait duré pas loin de 10 minutes. Un supplice en gros. Mais une fois l’action terminé, j’avais une sensation différente d’avant. Je me sentais plus léger qu’avant et plus à l’aise avec mon corps.

Mamie : Le problème avec ce phénomène, c’est que sa bride le corps et on ne s’en rend pas compte. Voilà le travail effectué j’attends que vous payez votre dette !

Ulcky : Tu ne serais pas de la famille de la mouche toi ? Bon, puisqu’il faut y aller…

Mamie : Ah non ! Vous, vous devez vous reposer 24 h ! M. Porco doit s’en charger à votre place.


J’ai laissé un large sourire se dessiner sur mon visage tandis que Porco se décomposa. Devant son manège qui se retourna contre lui, il commença à travailler pendant que je me reposais…

Le lendemain, la maison de la vieille était comme neuve et moi aussi ! J’avais une sensation nouvelle et la grand-mère m’avait expliqué que ce que je prenais comme une technique, n’était qu’une gêne finalement et qu’elle avait fait disparaitre. Un vrai miracle d’être tombé sur une telle personne.

Quelques minutes avant le départ, Porco et moi on commença à s’engueuler pour cette histoire et pour savoir qui avait raison ou tort. Même si le savoir n’apportait rien, on continuait à mettre de la vie dans cette petite maison.

Mamie : Oho, oho ! Vous me faite vraiment rire avec toute cette fougue. Vous me fait penser à ce jeune homme devenu bien terne à présent… Ikki je crois de son prénom et il était comme vous, plein de vie et…

Mon sang ne fit qu’un tour et j’ai arrêté net les paroles de la vieille dame.

Ulcky : Ikki ?? Il est brun, mal coiffé ? Un poil moins grand que moi et aussi débile qu’il en a l’air ?

Mamie : C’est l’image oui, mais attendez …

Ulcky : Ou est-il ?

Mamie : Dans la zone de réparation des navires, mais attendez je vous dis, je ne suis pas sûr de…

Ulcky : Merci grand-mère ! Et à bientôt !


Et je suis partit en courant dans la direction indiqué sans même attendre la fin de sa phrase. Si Ikki était ici, sa sœur devait y être aussi et donc le bar ne devait plus être surveillé. J’avais énormément de question dans la tête et de crainte aussi. Je ne comprenais pas pourquoi ils étaient arrivé ici, ni même si c’était eux au finale…

Porco avait pris du retard et s’excusa auprès de la dame avant de chercher à me rejoindre, mais lui, il écouta ses dernières paroles.

Mamie : Je ne sais pas si cette personne est votre ami, mais il ne ressemble plus à ce qu’il était lorsqu’il est arrivé. Depuis que ces « gens » l’on puni….
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J’ai couru et encore couru. Dans tous les sens et oubliant presque ce que je cherchais. La zone de construction ressemblait à celle du désossage. Deux grands échafaudages et les navires au centre. Je demandais à droite et à gauche si quelques connaissais cette idiot d’Ikki, mais d’après eux, cette personne n’était plus ici. Merde… Cela aurait été trop con de le louper alors que nous sommes si proche. Porco me suivait difficilement et cherchait à me parler. Mais je ne l’écoutais pas et je continuais mes recherches.

Soudain, un pied trop loin de l’autre et un croche patte me fit chuter au sol. Comme si c’était une habitude chez moi…

Ulcky : Abruti tu peux pas faire attent..i..on…

En levant mes yeux, j’ai vite compris que ce n’était pas le pied de l’homme en face de moi qui m’avais fait chuter, mais le repose pied en métal rouillé de sa chaise roulante. Une chaise qui roulait par je ne sais quel miracle, puisque ces roues étaient crevées. L’inconnu n’avait plus de jambe, l’une était sectionné au niveau du tibia et l’autre un peu au-dessus du genou d’après les pli de son pantalon qui avait un peu trop vécu à mon gout. Il portait une chemisette ouverte qui laissait entrevoir son torse maigre. Il ne devait pas manger tous les jours le pauvre. Ce vêtement avait une capuche qui cachait son visage. Mais malgré cela, j’arrivais à voir une longue barbe noir et des cheveux mi long.

Je me suis relevé sans que ce dernier ne daigne me répondre.

Ulcky : Bon, désolé mec. Je n’avais pas vu que tu te trainais.

Je commençais à repartir quand celui-ci a répondu d’une voix faible.

Ikki : C’est toi ?

Ses paroles résonnaient dans ma tête, une voix tellement familière que je ne pouvais pas imaginer que ce pouvait être lui… Je me suis retourné lentement, comme pour retarder l’inévitable. Au même moment, l’homme releva la tête lentement et ces yeux humides laissèrent échapper une larme. Ses traits étaient familiers, je ne voulais pas y croire, mais c’était bien lui…

Le jeune homme plein de fougue qui me hurlait dessus dès que je posais les yeux sur sa sœur n’était plus que l’ombre de lui-même. C’est étrange comme on peut comprendre les désirs d’un homme juste en croisant son regard. Il avait peur, il cherchait de l’aide.

Ulcky : Bien sûr que c’est moi ! Bon, tu vas venir avec moi, il faut que tu te laves, car je ne t’emmène pas comme ça devant ma future femme. Et là je parle de ta sœur ! Ensuite on doit aller sur une autre pile d’ici quelques jours donc va falloir que tu te magne et….

Putain… Je meublais totalement la conversation pour éviter de parler du pire… Comment en était-il arrivé là ? Et Eve ? Elle était ou dans tout ça ? Le bar, on s’en foutait mais, ça devait être le théâtre du bordel dans lequel il était tombé.

Ikki : T’es incroyable, tu me vois comme ça et tu fais comme si de rien n’était… Tu n’as pas changé dit-moi.

Ulcky : Oué, bah toi un peu, mais c’est surtout le calme quand tu parles, c’est d’un relou… bon tu te lèves et on y va ? Oups ! J’avais oublié Ah ah ah !


Oui, je suis comme ça, répondre par la blague sans penser au reste, faire comme si de rien n’était et aller de l’avant. Oui, c’et MA façon de faire.

Ikki : Ne te fou pas de moi ! Tu souhaites être à ma place peut-être ? Je te la donne sans souci !

Ulcky : Oui bon… Ok t’es un cul de jatte, ok tu sens plus le fumier que la rose et ok, tu crève un peux la dalle. Tu en as chié et d’après ce que je vois, tu as eu le temps de te laisser aller et de te morfondre.

Mais maintenant je suis là. Et contrairement à la dernière fois, je ne te laisserais pas.

Je me suis penché vers lui en prononçant ma phrase, mon visage était face à lui et c’est à ce moment qui posa sa main noir sur mon épaule et sa tête sur mon torse. Laissant sa peine sortir.

Ulcky : Raconte-moi…

Porco arriva au même moment et compris l’horreur de la situation. Il laissa quelques mètre en nous et lui et écouta lui aussi le récit de notre ami…

Quelques mois après mon départ de Las camp Eve et lui avaient suivi mes instructions. Tous deux maintenaient la boutique en ligne et s’occupaient de régler les affaires sensibles des malfrats du coin. Tout allait bien jusqu’au retour du clan mibu, qui rappelons le, était un clan de bandit/pirate qui avait des mœurs du traitement d’esclave et avait tué une partie de sa famille. Bref, ce clan alla directement à la source du problème, c’est-à-dire le bar, apparemment il me cherchait, mais à ce moment il n’avait pour nom que « le furet ». Malgré cet échec ils savaient que les deux jeunes gens étaient dans ma combine. La suite fut assez simple, ils décidèrent de les emmener comme monnaie d’échange envers l’affront subit. Ils voyagèrent tous deux pendant de longs mois pour arriver enfin sur Armada. Au début ils ont été vendus comme esclave, lui aux travaux forcé et elle… Bref… Mais un jour où il c’était un peu trop révolté, il finir par décider de vendre Eve à un pirate aux mœurs étranges qui l’emmena vers son île favorite Alabasta… Coïncidence ? Je ne sais pas, mais comme c’était notre prochaine étape, nous allions pouvoir la sauver elle aussi. Quant à lui, pour le punir de son excès de zèle, ils lui ont sectionné les jambes afin de le calmer pour de bon… Il resta néanmoins l’esclave d’un membre du clan mibu, à qui il devait lui remettre tout l’argent mendié dans la journée.

Le simple fait d’avoir raconté tout ça, l’avait profondément épuisé. Il peiné à reprendre son souffle.

Ulcky : Bon, on va y aller par étape. On s’occupe de toi et de ton état, ensuite direction le royaume d’Alabasta.

Porco c’est tut est a attendu mon signale.

Ulcky : Je connais une vieille dans le coin qui va nous aider.

Ikki : Mais pour mon employeur…

Ulcky : Ils vont connaitre pire que la mort… Je m’en occupe.

Et j’ai porté mon ami jusqu’à la maison de la petite vieille. Je lui ai demandé son aide et son savoir pour aider mon ami en lui proposant une contrepartie financière. Elle accepta et me laissa gérer mon problème. Néanmoins, elle m’avait prévenu d’éviter de faire trop de grabuge. Ici, le maitre de lieu Red, fermait les yeux sur les petites altercations, mais ne laissait pas exploser la moindre révolte.

Peu importait à ce moment. J’avais l’adresse de son employeur et peu importe l’histoire, il allait subir plus forte torture que celle d’Ikki. J’arrivais devant la petite caravelle aménagé en maison de circonstance. Porco était resté avec Ikki et la vieille pour aider… Et puis… Je ne souhaitais pas le lier à ça.

Donc devant ce morceau de bois, j’ai d’abord retiré mon bandeau en le laissant autour de mon coup. Je voulais qu’il voie la terreur… Mes yeux bicolores allaient être l’une des rares choses qu’il verrait après mon passage. J’ai ouvert la porte sans la défoncé, je suis entré et j’ai refermé. Autour de moi une famille qui mangeait a table, l’homme, sa femme et son gosse. Très étonné de voir débarqué un inconnu chez lui, il sortit un couteau de sa jambe. Une lame bien longue pour l’utiliser pour le steak.

Membre Mibu : Tu es qui toi ? Tu viens ici me déranger moi et ma famille ?

Ulcky : Ta gueule ! Ikki tu connais ?

Membre Mibu : Ah ah, cette abrutit d’esclave ? Qu’est-ce que cela peu te fout…

Je n’ai pas laissé le temps à l’homme de finir sa phrase et je me suis jeté sur lui. J’ai arraché sa lame de sa main en me coupant légèrement également, et j’ai planté la lame sur sa cuisse en traversant le siège sur lequel il était assis.

Il hurlait de douleur et sa femme et son gosse faisait de même par la peur qui les envahissait.

Ulcky : Maintenant que tu ne bougeras plus. Tu vas subir pire que ce que tu as fait à mon ami. Mais avant tout sache une chose. Le furet n’existe pas…

Membre Mibu : Le furet tu le conn…

Ulcky : Ferme là ! Je suis cet homme et mon nom est Ulcky Yuan, membre des ombres du chaos. Maintenant c’est la guerre entre vous et moi…


J’ai ensuite attaché sa femme et son gosse. Le peu d’humanité qu’il me restait m’empêcha de leur faire du mal physiquement. Mais ce que je leur ai obligé à voir, aura pour sur eu un effet sur le restant de leurs vies.

En sortant de la maison, je n’avais laissé qu’un homme sans jambes, sans bras… Avec le nez et les oreilles amputées… Castré… Les dents arrachées, un œil sortit de son orbite… Le tout parfaitement cautérisé à la chaleur d’une poêle pour le laisser parler de cette histoire… La première étape de ma vengeance était en marche.

Il ne me restait plus qu’à aller voir jambe de bois, histoire d’en trouver deux comme la sienne…
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Après cet effroyable acte de malveillance, je devais aller de l’avant. Avant d’effectuer mon acte j’avais bien pris soin de détruire psychologiquement mes victimes… Après avoir vu ce que j’avais fait, je leur avais promis que si un mot allait en direction du maitre des lieux, la sentence allait aussi s’abattre sur ces pauvres innocents.

C’est étrange, mais je ne ressentais pas le moindre remord à avoir fait ce que j’avais fait. Comme si c’était un acte naturel… Est-ce moi qui me rendais compte de la vraie nature du monde plutôt ? Je n’en savais rien et je n’allais pas y réfléchir maintenant. Il fallait que je retrouve la jambe de bois qui m’avait éclaté le dos. Il devait bien savoir comment faire pour avoir un bonne proteste ou au moins la technique pour y arriver.

Je suis donc revenu du côté du chantier naval à sa recherche. Je suis d’abords tombé sur M. Mouche qui me réclamait ses tunes… Mais sérieux ce n’était pas le moment… Et de demande en refus, une engueulade éclatât. C’est toujours un problème l’argent ici ? Ou c’est moi qui attire les emmerde depuis mon arrivé ? La chance tourna quand le vieux bonhomme boiteux débarqua pour comprendre le problème.

Sa première réaction en me voyant fut de me remettre une rouste, genre l’aller ne m’avait pas convaincu alors voici un retour ! Mais cette fois-ci, j’ai bloqué son attaque en immobilisant sa jambe…

Ulcky : Désolé vieux, mais là je n’ai pas le temps, et je dirais même que j’ai besoin de toi, tu vois ?

Bout de bois : Bon c’est quoi encore ton problème jeune homme ?

M. Mouche : Il ne veut pas payer ce qu’il nous doit pour sa commande, c’est inadmissible voyez-vous et …

Ulcky : Minute papillon !

M. Mouche : Mouche voyons ! Retenez au moins mon nom…

Ulcky : Je t’ai dit que c’était la capitaine qui réglait les sommes dû, Aoi D Nakajima.
M. Mouche : Mmm Sans doute, je n’ai pas souvenir d’un tel propos…

Ulcky : Je te jure si tu me traite de menteur tu vas morfler !

Bout de bois : Personne ne va faire souffrir l’autre, gamin, on va envoyer quelqu’un voir ta soi-disante capitaine pour régler le problème. En attendant tu restes avec moi, compris ?
Ulcky : Pas compris non ! TU vas venir avec moi plutôt !

Bout de bois : Et pourquoi je ferais ça ?

Ulcky : Tu m’impose ton deal et je dois te dire ok comme ça ? Non pas d’accord !

Bout de bois : Tu as du cran gamin ! Ça fait deux fois que je te vois, deux fois que tu mets un souk dans ma zone, zone où tu es un parfait inconnu et tu négocie mon ordre ? Ah ah ah !!! Tu me fais bien rire. Et ou veux-tu m’emmener ? Dans un guêpier pour en finir avec moi ? Je ne suis pas née de la dernière…

Ulcky : Non aidez un pote qui a perdu ses jambes…


Mon ton était devenu plus calme… Presque triste, cela clama l’énervement ambiant et pour un homme qui en vue d’autre, cela lui a suffi pour comprendre que je ne blaguais pas. Et puis même si c’était le cas, ce n’est pas un mec comme lui qui aurait peur d’un gringalet comme moi.

Bout de bois : Emmène-moi gamin.

Et nous sommes partit chez la vieille… Sur place, Ikki avait repris un peu de couleur avec le repas qu’il avait engloutit. J’avais expliqué en route ce que je cherchais à l’homme boiteux. Je voulais qu’il me montre sa prothèse pour que je puisse lui en recréer une aussi. Et ainsi rendre un peu de mobilité à Ikki. Nous avons passé toute la journée et toute la nuit a étudié ce mécanisme avec Porco. A tel point que tout le monde avait trouvé le sommeil à part nous.

A l’aube de la journée suivante, on avait toute les informations nécessaires. En plus, le messager de l’homme était revenu et avait confirmé l’acquittement de notre facture. Mon ami me demandait sans cesse ce que j’avais fait pour lui rendre sa liberté, et comme pour le protéger, je lui répondais que j’avais simplement payé… Mais après le manège du vieux et de Mouche, difficile de croire un tel bobard… Avec le temps qu’il nous restait, on avait réussi à fabriquer deux choses. La première une nouvelle chaise pour ses déplacements simple et ces premières prothèses dans un second temps.

Oh bien sûr il ne lui était pas possible de faire de grande marche ! A peine deux ou trois pas et avec l’aide de béquille. Rien de plus. Mais ces quelques pas lui avait redonné un semblant de sourire, comme une renaissance que j’avais peur de ne pas voir…

Ikki : On va chercher Eve, Ulcky ?

J’ai souris, bêtement… Porco aussi et la vieille… Bref, un instant de bonheur dans miasme d’embrouille.

Ulcky : Oué prend tes roulettes et on y va, on finira les réglages sur la bateau.
Et nous avons repris la direction du navire. Un simple au revoir à cette étrange grand-mère qui débordait de gentillesse et un retour vers notre coquille en direction de mes nakamas et de ce nouveau compagnon de route. Maintenant, une chose me tracassait… Comment allait Eve… Je n’arrivais pas en arracher cette question de me mémoire. Je n’osais en parler à Ikki, mais l’inquiétude me rongeait…
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