Huu... Des gens... parlent... Me montrent du doigt... J'suis... dans la merde...
...marines...base...piège...
...homme-poisson...fait quoi...
Parlent de moi ? J'essaye de me lever. Ils se tournent vers moi... J'ai une sacrée migraine. J'avance un mètre et j'me cogne contre... des barreaux. Je suis en cage... J'ouvre la bouche. J'essaye. Ils m'ont mis un truc... Une muselière... Me prennent pour un... animal ?
Con...nards... M'avez fait quoi...
Je retombe comme une masse sur le sol. Ils retournent à leur discussion... comme si de rien n'était. Comment je suis arrivé ici... Me souviens... de rien. Juste, on s'est échoué ici avec les... marines... Puis on est parti en reconnaissance avec deux ou trois autres types... Puis rien, trou noir. Putain, ma tête...
Deux gars... Derrière les barreaux, au fond de la salle... Murs bétonnés... Bizarre... Faible chandelle qui éclaire un peu leurs bustes... Qu'est-ce qu'ils me veulent, putain...
L'un des deux mecs s'approche. Il semble pas agressif... Mais... Son oeil de verre. J'ai failli avoir... une attaque. Gueule flippante. Je le sens pas.
Ton nom, ton grade.
Euh... Craig, lieutenant...
D'accord, Craig. Toi et tes copains. Qu'est-ce que vous foutiez ici ?
Bah, on s'est échoués... Puis j'me suis perdu. Me souviens de rien d'autre... Vous êtes qui ?
Il jette un coup d'oeil à son comparse resté dans l'ombre. J'aime pas ça. Encore un sacré pétrin...
Des pirates ?
Tu veux nous faire croire que t'es tombé ici par hasard ?
Ah mais complètement... C'est vrai... Vous allez... me faire quoi ?
Rien. Pour le moment. Jules, tu le gardes ?
Jules s'avance. Il me laisse entrapercevoir sa sale tête bariolée de cicatrices. Enchanté, Jules. Le stress monte encore d'un cran... J'vais moisir ici et personne viendra me chercher. Mon équipe m'aimait pas. Ils viendront pas me chercher. C'est fichu. C'est mort. J'vais crever sans savoir où j'suis tombé. Non. NON. Reprends... toi. Je me relève un peu, puis je me relaisse tomber dans un coin... assis. Chuis mieux assis que la gueule par terre. Tout va bien... Confortable. Jules. Arrête de me regarder, Jules.
Arrrrr... Arrrête de me regard...ayent... Jules.
Pas très expressif le Jules. Il me regarde fixement... J'sais pas à quoi il pense. J'peux pas savoir. J'suis pas sûr. Je sais pas s'il a un regard de psychopathe ou... un regard de type gentil. Ca se ressemble, quand même.
P-Parle moi, eh ! Dis moi ce que j'fffais ici...
J'ai l'impression d'avoir eu une dent pétée... Ils ont du... sacrément me malmener. S...Sang dans la bouche. Un peu saigné du crâne aussi... Ils ont du... m'assommer par derrière. Pas étonnant que j'me souvienne de pas grand chose... L'armoire à glace reste silencieuse... Il me regarde, et se tourne vers... le fond de la salle de temps en temps... Je distingue la forme d'une porte... C'est ce qu'il regarde... J'pense.
Le temps passe... Peu à peu, j'retrouve un peu ma tête. Les minutes... s'écoulent. Minutes ou heures, j'sais pas trop. Minutes plutôt. Jules, toujours à me fixer. J'ose pas bouger. J'suis toujours assis dans le même coin. La muselière, et les menottes, elles sont à moitié rouillées. J'essaye de les casser... J'arrive pas. C'est solide ces merdes. Mon geôlier bronche pas d'un sourcil en voyant ça. Sans déconner... C'est un robot, ce type ?
J'entends la porte qui s'ouvre dans un grincement crispant. J'ai la nausée. Oeil-de-verre revient. Il me sourit. J'ai jamais rien vu de semblable... Ce gars me fait peur, je sais pas si c'est son physique ou sa manière, si calme, si posée, de parler. C'est genre... une espèce de peur viscérale. Il me recause, d'un ton plus... amical, je crois.
Craig. Ton nom de famille, c'est quoi ?
Kamina. Qu'est-ce que ça peut vous foutre.
Tu connais Tark Kamina ?
Bah... C'est mon frère.
C'est bien ce qui me semblait. Tu sais où il est ?
Aucune idée... Au pif, ici ?
Non. Mais on l'a croisé, y a deux semaines.
Il ouvre ma cellule. Me laisse sortir. J'sais pas où il veut en venir. S'il a croisé mon frère... J'espère au moins qu'il va me donner des nouvelles de lui. J'espère qu'il l'a pas enfermé lui aussi. Je sais pas ce qu'ils font ici, dans cet espèce de bunker, et j'crains le pire. Maintenant je m'inquiète à la fois pour moi et pour frangin. Il me fait signe de venir à l'arrière de la salle, et m'invite à prendre une chaise. Toujours menotté et muselé, j'ai pas trop le choix. En plus le Jules est toujours dans le coin. Costaud. Et muet comme une carpe. L'autre type c'est un peu l'inverse. Il a l'air fragile, il a une tête de tordu avec son faux oeil... puis il cause tout le temps. Pas un duo super rassurant...
Ton frère m'a sauvé la vie.
Content pour vous... Il va bien ?
Très bien, oui. Il nous a un peu parlé de toi.
J'comprends pas où vous voulez en venir...
Il nous a parlé de son petit frère qui est un révolutionnaire dans l'âme mais qui se sent obligé, pour une raison qui lui échappe, de suivre le chemin corrompu que le gouvernement trace pour lui.
Ouah, d'un coup je vois parfaitement où vous voulez en venir.
Il a pas pu s'empêcher d'exagérer... Révolutionnaire dans l'âme, moi ? J'suis un pur lâche qui a fait un tas de trucs affreux dans la marine. Vaut mieux pas que je casse le mythe avec ces types néanmoins... Au moins ils ont pas fait de mal à Tark. Enfin, j'suis pas sûr. C'est peut-être des fous, des cannibales ou un truc de ce genre. Des bouchers fous. J'suis sûr que ce sont des bouchers f...
Tu veux manger ou boire quelque chose ?
Vous avez quoi ?
Des restes. Mais de bons restes. Du poulet.
Je prends. Vous avez... de l'aspirine ?
Il nous en reste peut-être un peu.
Jules s'en va de lui-même chercher mon poulet et mon cachet magique. Z'ont pas besoin de se parler pour savoir ce qu'ils doivent faire tiens. Je crois que je deviens leur invité de marque... Ils essayent de me cuisinier, c'est sûr. Le fait qu'il connaisse Tark... Puis qu'il ait fait copain-copain avec lui, soi-disant. Ca m'indique que j'suis peut-être tombé entre les mains d'un groupuscule révolutionnaire. Ca expliquerait certains trucs, mais... J'crois qu'ils sont plus que ça. Ils transpirent le louche et le tordu. Ils piquent ma curiosité, mais mon instinct de survie serait plus partisan d'une fuite tout ce qu'il y a de plus lâche. En attendant, je fixe le type, je lui montre mes menottes... Et bouge la tête pour lui montrer à quel point cette foutue muselière m'emmerde.
Pour manger, faudrait que vous m'enleviez ça.
Tu promets de ne pas mordre ? avec un petit sourire au coin.
Seulement si vous me promettez de me laisser sortir de ce trou vivant.
Tu sortiras vivant.
Oh. Bah ok alors.
C'était une blague, je sais que tu ne mordras pas. Ne bouge pas.
Une blague ? Il se fout de moi ? J'ai le second degré complètement anesthésié là, mais je détecte rien de marrant dans ma situation. J'arrive pas à le saisir. Seulement me souvenir de comment j'suis arrivé là, ça m'aiderait, ça serait un début. Là, je suis dans un total brouillard, et j'suis mal à l'aise.. et mal au point. J'ai l'impression qu'on m'a tambouriné le crâne. Le mec saisit sa clé, me plaque ses mains caillées et sèches sur le nez, ce qui me fait frissonner, puis m'enlève ce sale truc rouillé. Puis il me prends les mains, et fait de même avec les menottes. Je me secoue un peu, je m'étire. J'ouvre grand la bouche. Ca fait du bien, putain.
Tu as vu ? Je te fais confiance.
Moi pas. Vous vous appelez comment ?
Oh, vraiment navré. Mon nom est Erik. J'aurais du me présenter aussitôt que je t'ai libéré, pardonne moi. On oublie vite les bonnes manières avec ce mode de vie. Je crois que tu connais déjà Jules...
Vous allez me garder jusqu'à ce que je décide de vous rejoindre ?
Je sais que tu en meurs d'envie.
J'sais pas. L'accueil est pas super chaleureux et vous devez être à l'étroit ici. Et cette humidité...
Jules revient. Avec ma bouffe. Et un verre d'eau bruyant, avec du blanc qui se répand dedans. Cachet magique.
A table, Craig. Je reviens plus tard. Disons, dans deux ou trois heures ? N'hésite pas à te reposer. Le béton c'est pas très confortable, mais on n'a rien de mieux à te proposer.
Euh. A tout à l'heure.
Et... Essaye pas de te casser. Les murs de notre bunker sont bien plus résistants qu'ils n'y paraissent.
Cette aile de poulet froide a l'air super appétissante. Je partirai pas tant que je l'aurai pas fini, vous en faites pas.
Ils s'en vont tous les deux, sans se retourner. J'entends qu'ils ferment la porte métallique à clé. J'suis atérrit dans un asile de fou, merde ? Tark est passé ici aussi ? Je suis encore dans le coltar. Faut que je reprenne mes esprits. J'ai pas si faim que ça. Puis j'ai peur aussi. Peur que ça soit empoisonné. J'pense pas qu'ils auraient une raison de m'intoxiquer après m'avoir relâché mais... Mais stress et panique, voilà.
Je me lève de ma chaise, je tourne en rond dans la pièce. Qu'est-ce que Tark a pu leur raconter sur moi pour qu'ils se comportent comme ça avec moi. On dirait qu'ils tiennent à ce que je les rejoigne, et qu'ils sont prêt à me séquestrer pour ça. Bande de dingues. Faut que j'me tire d'ici...
...marines...base...piège...
...homme-poisson...fait quoi...
Parlent de moi ? J'essaye de me lever. Ils se tournent vers moi... J'ai une sacrée migraine. J'avance un mètre et j'me cogne contre... des barreaux. Je suis en cage... J'ouvre la bouche. J'essaye. Ils m'ont mis un truc... Une muselière... Me prennent pour un... animal ?
Con...nards... M'avez fait quoi...
Je retombe comme une masse sur le sol. Ils retournent à leur discussion... comme si de rien n'était. Comment je suis arrivé ici... Me souviens... de rien. Juste, on s'est échoué ici avec les... marines... Puis on est parti en reconnaissance avec deux ou trois autres types... Puis rien, trou noir. Putain, ma tête...
Deux gars... Derrière les barreaux, au fond de la salle... Murs bétonnés... Bizarre... Faible chandelle qui éclaire un peu leurs bustes... Qu'est-ce qu'ils me veulent, putain...
L'un des deux mecs s'approche. Il semble pas agressif... Mais... Son oeil de verre. J'ai failli avoir... une attaque. Gueule flippante. Je le sens pas.
Ton nom, ton grade.
Euh... Craig, lieutenant...
D'accord, Craig. Toi et tes copains. Qu'est-ce que vous foutiez ici ?
Bah, on s'est échoués... Puis j'me suis perdu. Me souviens de rien d'autre... Vous êtes qui ?
Il jette un coup d'oeil à son comparse resté dans l'ombre. J'aime pas ça. Encore un sacré pétrin...
Des pirates ?
Tu veux nous faire croire que t'es tombé ici par hasard ?
Ah mais complètement... C'est vrai... Vous allez... me faire quoi ?
Rien. Pour le moment. Jules, tu le gardes ?
Jules s'avance. Il me laisse entrapercevoir sa sale tête bariolée de cicatrices. Enchanté, Jules. Le stress monte encore d'un cran... J'vais moisir ici et personne viendra me chercher. Mon équipe m'aimait pas. Ils viendront pas me chercher. C'est fichu. C'est mort. J'vais crever sans savoir où j'suis tombé. Non. NON. Reprends... toi. Je me relève un peu, puis je me relaisse tomber dans un coin... assis. Chuis mieux assis que la gueule par terre. Tout va bien... Confortable. Jules. Arrête de me regarder, Jules.
Arrrrr... Arrrête de me regard...ayent... Jules.
Pas très expressif le Jules. Il me regarde fixement... J'sais pas à quoi il pense. J'peux pas savoir. J'suis pas sûr. Je sais pas s'il a un regard de psychopathe ou... un regard de type gentil. Ca se ressemble, quand même.
P-Parle moi, eh ! Dis moi ce que j'fffais ici...
J'ai l'impression d'avoir eu une dent pétée... Ils ont du... sacrément me malmener. S...Sang dans la bouche. Un peu saigné du crâne aussi... Ils ont du... m'assommer par derrière. Pas étonnant que j'me souvienne de pas grand chose... L'armoire à glace reste silencieuse... Il me regarde, et se tourne vers... le fond de la salle de temps en temps... Je distingue la forme d'une porte... C'est ce qu'il regarde... J'pense.
Le temps passe... Peu à peu, j'retrouve un peu ma tête. Les minutes... s'écoulent. Minutes ou heures, j'sais pas trop. Minutes plutôt. Jules, toujours à me fixer. J'ose pas bouger. J'suis toujours assis dans le même coin. La muselière, et les menottes, elles sont à moitié rouillées. J'essaye de les casser... J'arrive pas. C'est solide ces merdes. Mon geôlier bronche pas d'un sourcil en voyant ça. Sans déconner... C'est un robot, ce type ?
J'entends la porte qui s'ouvre dans un grincement crispant. J'ai la nausée. Oeil-de-verre revient. Il me sourit. J'ai jamais rien vu de semblable... Ce gars me fait peur, je sais pas si c'est son physique ou sa manière, si calme, si posée, de parler. C'est genre... une espèce de peur viscérale. Il me recause, d'un ton plus... amical, je crois.
Craig. Ton nom de famille, c'est quoi ?
Kamina. Qu'est-ce que ça peut vous foutre.
Tu connais Tark Kamina ?
Bah... C'est mon frère.
C'est bien ce qui me semblait. Tu sais où il est ?
Aucune idée... Au pif, ici ?
Non. Mais on l'a croisé, y a deux semaines.
Il ouvre ma cellule. Me laisse sortir. J'sais pas où il veut en venir. S'il a croisé mon frère... J'espère au moins qu'il va me donner des nouvelles de lui. J'espère qu'il l'a pas enfermé lui aussi. Je sais pas ce qu'ils font ici, dans cet espèce de bunker, et j'crains le pire. Maintenant je m'inquiète à la fois pour moi et pour frangin. Il me fait signe de venir à l'arrière de la salle, et m'invite à prendre une chaise. Toujours menotté et muselé, j'ai pas trop le choix. En plus le Jules est toujours dans le coin. Costaud. Et muet comme une carpe. L'autre type c'est un peu l'inverse. Il a l'air fragile, il a une tête de tordu avec son faux oeil... puis il cause tout le temps. Pas un duo super rassurant...
Ton frère m'a sauvé la vie.
Content pour vous... Il va bien ?
Très bien, oui. Il nous a un peu parlé de toi.
J'comprends pas où vous voulez en venir...
Il nous a parlé de son petit frère qui est un révolutionnaire dans l'âme mais qui se sent obligé, pour une raison qui lui échappe, de suivre le chemin corrompu que le gouvernement trace pour lui.
Ouah, d'un coup je vois parfaitement où vous voulez en venir.
Il a pas pu s'empêcher d'exagérer... Révolutionnaire dans l'âme, moi ? J'suis un pur lâche qui a fait un tas de trucs affreux dans la marine. Vaut mieux pas que je casse le mythe avec ces types néanmoins... Au moins ils ont pas fait de mal à Tark. Enfin, j'suis pas sûr. C'est peut-être des fous, des cannibales ou un truc de ce genre. Des bouchers fous. J'suis sûr que ce sont des bouchers f...
Tu veux manger ou boire quelque chose ?
Vous avez quoi ?
Des restes. Mais de bons restes. Du poulet.
Je prends. Vous avez... de l'aspirine ?
Il nous en reste peut-être un peu.
Jules s'en va de lui-même chercher mon poulet et mon cachet magique. Z'ont pas besoin de se parler pour savoir ce qu'ils doivent faire tiens. Je crois que je deviens leur invité de marque... Ils essayent de me cuisinier, c'est sûr. Le fait qu'il connaisse Tark... Puis qu'il ait fait copain-copain avec lui, soi-disant. Ca m'indique que j'suis peut-être tombé entre les mains d'un groupuscule révolutionnaire. Ca expliquerait certains trucs, mais... J'crois qu'ils sont plus que ça. Ils transpirent le louche et le tordu. Ils piquent ma curiosité, mais mon instinct de survie serait plus partisan d'une fuite tout ce qu'il y a de plus lâche. En attendant, je fixe le type, je lui montre mes menottes... Et bouge la tête pour lui montrer à quel point cette foutue muselière m'emmerde.
Pour manger, faudrait que vous m'enleviez ça.
Tu promets de ne pas mordre ? avec un petit sourire au coin.
Seulement si vous me promettez de me laisser sortir de ce trou vivant.
Tu sortiras vivant.
Oh. Bah ok alors.
C'était une blague, je sais que tu ne mordras pas. Ne bouge pas.
Une blague ? Il se fout de moi ? J'ai le second degré complètement anesthésié là, mais je détecte rien de marrant dans ma situation. J'arrive pas à le saisir. Seulement me souvenir de comment j'suis arrivé là, ça m'aiderait, ça serait un début. Là, je suis dans un total brouillard, et j'suis mal à l'aise.. et mal au point. J'ai l'impression qu'on m'a tambouriné le crâne. Le mec saisit sa clé, me plaque ses mains caillées et sèches sur le nez, ce qui me fait frissonner, puis m'enlève ce sale truc rouillé. Puis il me prends les mains, et fait de même avec les menottes. Je me secoue un peu, je m'étire. J'ouvre grand la bouche. Ca fait du bien, putain.
Tu as vu ? Je te fais confiance.
Moi pas. Vous vous appelez comment ?
Oh, vraiment navré. Mon nom est Erik. J'aurais du me présenter aussitôt que je t'ai libéré, pardonne moi. On oublie vite les bonnes manières avec ce mode de vie. Je crois que tu connais déjà Jules...
Vous allez me garder jusqu'à ce que je décide de vous rejoindre ?
Je sais que tu en meurs d'envie.
J'sais pas. L'accueil est pas super chaleureux et vous devez être à l'étroit ici. Et cette humidité...
Jules revient. Avec ma bouffe. Et un verre d'eau bruyant, avec du blanc qui se répand dedans. Cachet magique.
A table, Craig. Je reviens plus tard. Disons, dans deux ou trois heures ? N'hésite pas à te reposer. Le béton c'est pas très confortable, mais on n'a rien de mieux à te proposer.
Euh. A tout à l'heure.
Et... Essaye pas de te casser. Les murs de notre bunker sont bien plus résistants qu'ils n'y paraissent.
Cette aile de poulet froide a l'air super appétissante. Je partirai pas tant que je l'aurai pas fini, vous en faites pas.
Ils s'en vont tous les deux, sans se retourner. J'entends qu'ils ferment la porte métallique à clé. J'suis atérrit dans un asile de fou, merde ? Tark est passé ici aussi ? Je suis encore dans le coltar. Faut que je reprenne mes esprits. J'ai pas si faim que ça. Puis j'ai peur aussi. Peur que ça soit empoisonné. J'pense pas qu'ils auraient une raison de m'intoxiquer après m'avoir relâché mais... Mais stress et panique, voilà.
Je me lève de ma chaise, je tourne en rond dans la pièce. Qu'est-ce que Tark a pu leur raconter sur moi pour qu'ils se comportent comme ça avec moi. On dirait qu'ils tiennent à ce que je les rejoigne, et qu'ils sont prêt à me séquestrer pour ça. Bande de dingues. Faut que j'me tire d'ici...
Dernière édition par Craig Kamina le Dim 16 Mar 2014 - 15:01, édité 1 fois