Je marchais tranquillement, sifflotant une p'tite chanson de pirate de façon joviale et en jetant de temps en temps un coup d'oeil à gauche et à droite.
L'ambiance était vraiment au rendez-vous sur l'île flottante. En effet, nombreux étaient les soit disant marchands ambulants qui essayaient de revendre leurs babioles à la première venue tandis que certains pirates, debout du haut du pont de leur navire, tentaient d'intimider les passants en les dévisageant. D'ailleurs je fus approché par l'un de ces marchands ambulants. De taille moyenne avec un visage osseux, le gars était vêtu d'une longue chemise en tissu et des lunettes noires fumées. Il se mit sur mon chemin en me présentant un collier qui semblait être en or, en prononçant les mots suivants :
- Ce collier appartenait à la légendaire chatte voleuse des chapeaux de paille. De l'or pur, 65 carat. Et vu que je vous aime bien, je vous le laisse à seulement 134.000.000 milions de berry.... cadeau de la maison, mon ami.
- Naan ! Merci. Ce collier est un peu trop féminin pour que je puisse le porter.
Répondis-je de façon froide en l'écartant avec la main afin de continuer mon p'tit bout de chemin. Cependant, ce dernier se laissa pas décourager pour autant et revint à l'attaque avec autre chose. Tout en marchant à mes côtés, il sortit de je ne savais où un caleçon blanc sur lequel était dessiné une tête de mort traversé par une longue épée et me le présenta.
- Alors peut être que tu seras interessé par ceci. Ce caleçon porte bonheur appartenait au légendaire Mihawk, oeil de faucon, meilleur bretteur du monde. L'on dit qu'à chaque fois qu'il avait un duel, il le portait et il n'a jamais... et je dis bien JAMAIS, perdu un duel avec ce caleçon.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Bien sur que non voyons. Tous les bretteurs du monde digne de ce nom, connaissent l'existence de ce caleçon et tente d'y mettre la main.
- Arrête tes salades et fais moi des omelettes, c'est mieux. J'en ai pas besoin de ton caleçon à la con.
- Baah, tu pourrais peut être prendre cela pour petit frère ou ou p'tite soeur, alors. Qui sais ce qui pourrait leur tomber dessus.
- Je suis enfant unique, du con.
- Baah, pourquoi pas pour ta mère alors ?
QUOI ? Enfoiré de.... Il avait osé parler de ma mère de la sorte. Eeeeh ! Rien qu'à l'idée de l'imaginer avec le caleçon, j'avais une envie soudaine de vomir. Grr ! Il méritait d'être séparé de sa langue rien que pour m'avoir mis cette image dans la tête. Saleté d'arnaqueur.
J'arrêtais aussitôt mes pas avant de me tourner lentement vers lui et de l'empoigner fermement. Je décrochai un de mes kunaî à ma ceinture que je lui mis à la gorge en lui disant de façon menaçante avec les sourcils froncés :
- Qu'est-ce que tu viens de dire sur ma mère, enfoiré ?
L'expression sur son visage changea subitement pour ne laisser place qu'à la peur. Ses cheveux se hérissèrent.
- Heu... Que.. Que... Benie soit-elle pour avoir mis au monde un cadeau du ciel comme vous. Loué soit le seigneur.
-TA GUEULE ! File moi le collier en or et casse toi d'ici.
- Av... Avec plaisir, mon ami.
Il mit la main dans sa poche et en sortit le soit disant collier en or de Nami qu'il me tendit. Je le pris brusquement de sa main avant de lâcher le gars. Il prit aussitôt ses jambes à son coup et s'enfuit le plus loin possible de moi en me traitant de tous les noms d'oiseaux et en criant que j'étais un malade. Tsss.. ! Bien fait pour sa gueule, ça lui apprendra à revoir sa communication à cet abruti. Les quelques témoins de la scène détournèrent le regard après avoir rencontré le mien.
Je mis le collier dans ma poche, prêt à reprendre ma petite promenade comme si de rien n'était. Mais quelque chose en particulier vint suspendre durant un court instant mes projets.
- HEY HO !..... KUSA !!!
Entendis-je, loin derrière moi, une voix qui m'interpella de la sorte et il fallait le dire, cette voix m'était familière. Je me retournai afin de pouvoir voir celui qui m'apostrophait et je ne fus point surpris de voir que cet individu n'était personne d'autre que Shiro, mon fidèle compagnon. Ahh ! Je fis un léger soupir, déçu par le fait que je n'allais pas en fait de compte pouvoir être seul comme je l'espérais tandis que Shiro me faisait signe de la main pour me montrer sa position. Il se hâta vers ma direction comme s'il avait le feu au cul, munis d'un journal à la main droite.
- Ahh ! Shiro. Super, je pensais à toi justement. Qu'est-ce que tu me veux, bordel ?
Dis-je de façon sarcastique.
- Ooh ? Baah bonjour la bonne humeur... Tu ne croiras jamais ce que j'ai trouvé.
- Laisse moi deviner. Hmm... Ta virilité ?
- Ha-ha ! Très drole.
Il feuilleta son journal, alla à la troisième page et le mit sous mon nez en me disant :
- Regarde les annonces, morveux.
Bougre de faux jetons à la sauce tartare. A peine avais-je vu ce qu'il essayait de me montrer qu'un large sourire de satisfaction se dessina sur mon visage. En effet, je baignais déjà dans l'allégresse. Pourquoi ? Hé bien, c'était très simple. Il y avait nos têtes dans le journal et nos primes avaient justement augmenté à cause du bordel qu'on avait foutu à Whiskey Peak.
- Chui à 91.000.000 de berry ? Ah merde et moi qui espérais dépasser la barre des 100 millions.
- Moi par contre, je n'ai même encore de prime, à croire que chui invisible pour ces enfoirés.
- Baah on s'en fout.
- Baah je t'emmerde. Et puis vas y, je n'ai même plus envie de te dire l'autre bonne nouvelle, tu m'as soulé.
- Autre bonne nouvelle ? Vas y, je t'écoute.
- Ouais. J'ai entendu deux pirates discutés un peu plutôt et selon eux, l'un des plus grands personnalités du monde pirate est sur Armada, plus précisément sur un navire du nom de Terminus.
- Ah bon ? Qui c'est, ce guss ?
- Yamato Rinshi, le plus grand sabreur du monde.
-Que...QUOI ?!?