>> Shôri Yakôsei
TAKE DAT MADAFAKAZ ! | [size=8.800000190734863]Pseudonyme : N/D. Age: 18 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Métier : Moine combattant. Groupe : Révolutionnaire. But : Retourner le Gouvernement Mondial, au moins sur son île d'origine. Prendre de l'importance au sein du groupe des révolutionnaires. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : "Les arts martiaux religieux" ; style de combat que je compte créer si possible. Ce n'est cependant pas un style comparable au Rokushiki, qui et bien supérieur... J'aimerais également avoir accès à divers Haki. Équipement : J'aimerais une longue épée au fourreau en Granite-Marin volé à un officier de la Marine.
Ce compte est-il un DC ? : Oui, celui de Gabinato. Mais vous pouvez le supprimer je ne viendrai plus que sur ce compte... Si oui, quel @ l'a autorisé ? : C'est Red ! (bouh la poukav)[/size] |
>> Physique
Je ne pourrais vous dire ce que je sais sur mon physique que depuis mon point de vue, ce que je vois de mes yeux comme ça ou à l'aide d'un miroir...
J'ai la peau mate. Les cheveux longs, d'un rouge qui tend vers le pourpre, raides, qui me descendent jusqu'aux épaules. Un point rouge vient orner le centre de mon front de manière parfaite. C'est ce que j'appelle le Troisième-Œil. Svelte, élancé, j'avais une fière allure, je ne paraissais pas bien costaud, ne misant pas dans la force brute, mais mes capacités physiques sont optimales, et ça se voit. Bien que je sois fin, ma musculature se dessine très bien à travers ma peau. Addicte à une drogue douce, qu'il consomme roulée dans une feuille de papier, par combustion, il se promène partout où il va avec une forte odeur de "tabac" très fruité. J'ai donc assez souvent le sourire aux lèvres et les yeux fatigués, rougis et cernés par le THC.
À première vue, j'ai l'air tout à fait normal. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Il suffit de s'intéresser deux secondes à ma démarche pour s'en rendre compte : plutôt que de balancer ma jambe droite et ma main gauche vers l'avant, croisant les membres comme tout le monde, j'avance les deux membres du même côté, rappelant alors l'étrange démarche des girafes. J'ai aussi tendance à faire des grimaces étranges, rendant difficile l'interprétation des expressions de mon visage.
Mais celle que je préfère, c'est mon sourire de psychopathe.
J'ai la peau mate. Les cheveux longs, d'un rouge qui tend vers le pourpre, raides, qui me descendent jusqu'aux épaules. Un point rouge vient orner le centre de mon front de manière parfaite. C'est ce que j'appelle le Troisième-Œil. Svelte, élancé, j'avais une fière allure, je ne paraissais pas bien costaud, ne misant pas dans la force brute, mais mes capacités physiques sont optimales, et ça se voit. Bien que je sois fin, ma musculature se dessine très bien à travers ma peau. Addicte à une drogue douce, qu'il consomme roulée dans une feuille de papier, par combustion, il se promène partout où il va avec une forte odeur de "tabac" très fruité. J'ai donc assez souvent le sourire aux lèvres et les yeux fatigués, rougis et cernés par le THC.
À première vue, j'ai l'air tout à fait normal. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Il suffit de s'intéresser deux secondes à ma démarche pour s'en rendre compte : plutôt que de balancer ma jambe droite et ma main gauche vers l'avant, croisant les membres comme tout le monde, j'avance les deux membres du même côté, rappelant alors l'étrange démarche des girafes. J'ai aussi tendance à faire des grimaces étranges, rendant difficile l'interprétation des expressions de mon visage.
Mais celle que je préfère, c'est mon sourire de psychopathe.
>> Psychologie
"Faites c'que j'dis mais pas c'que j'fais."
C'est mon crédo. Ouais parce que j'suis un putain de connard capricieux qui fera toujours tout pour avoir ce qu'il veut. Pourquoi ? Parce que je le vaux bien. Au moins, vous êtes d'accord, j'suis franc avec moi-même, j'me voile pas la face. J'avoue être détestable... Par les autres. Par jalousie. Je suis beau, fort, intelligent, plus avancé spirituellement et certainement plus chanceux que beaucoup d'entre vous. C'est clair et net. Et vous pouvez dire ce que vous voulez mais j'sais ce que je vaux et c'est pas une bande de petits rigolos pleins de poils qui va m'faire douter de moi. Mais derrière mes airs d'enfoiré de première il se cache un gentillet au cœur pur qui s'efforce à faire des choses mauvaises car selon lui, faire le bien ne rapporte jamais rien en retour. C'est presque triste, n'est-ce pas ? Du coup bien que j'fasse les quatre cents coups dès que j'en ai l'occasion, pratique le pickpocket comme un pro, aime m'en prendre à plus faible que moi, remue le couteau dans la plaie aux gens que j'peux pas saquer (pour des raisons que même la raison ignore, parfois), et ne place aucune limite à ma liberté d'expression(parfois à tord, paraîtrait-il), je ne peux m'empêcher d'agir à grande échelle en faveur du Bien. Quel est le Bien, pour moi, allez-vous me demander ? Bah j'sais pas, mais déjà, c'est pas quelque chose que nous apportera le Gouvernement Mondial si vous voyez c'que j'veux dire. Je hais ces types. Pas forcément les soldats, les pauvres, ils se rendent pas compte. Mais les dirigeants. Se faire passer pour une oeuvre de charité, c'est pas croyable... Aujourd'hui je livre corps et âme à la révolution afin d'empêcher le Gouv' de gagner du terrain, mais je rêve d'un jour rendre la liberté et l'indépendance à chaque nation qui fut enrôlée dans ce groupe démoniaque !
Ouais parce qu'en plus d'être un enfoiré j'suis un éternel rêveur !
Ouais parce qu'en plus d'être un enfoiré j'suis un éternel rêveur !
>> Biographie
Long time ago, in a.. Oups ! Sorry. J'viens de faire un rêve en anglais, et ça m'a trompé. Oui, parce que je me suis endormi entre la description psychologique et le début de mon histoire. Ah, j'vous ai pas dit que ça m'arrivait ? Bah maintenant, vous le savez. D'où ça me vient ? Alors, ça a commencé...
Il y a bien longtemps (18 ans tout au plus), sur l'île du Levain, au beau milieu de Grand Line, furent réunis corps sain, et esprit sain, et en résultat la naissance d'un jeune garçon. Sur cette île, se trouvait un immense temple où seuls les plus grands aventuriers pouvaient se retrouver... Généralement, les seuls élus qui parvenaient à atteindre ce petit bout de paradis y restaient. C'était le cas de mon père, qui y épousa ma mère. Seuls les visiteurs ont le droit d'épouser une femme ici. Pour nous les mecs, c'est la hess. Même mater le dortoir des filles est passable de peine de mort ! Ainsi donc, j'étais né. Et aimé par mes deux parents qui m'avaient fait connaître le paradis sur Terre. Ici, la vie n'a rien à voir avec le reste du monde. C'est un temple, vous allez me dire. Et qui dit temple dit religion. C'est ce qui règne, ici. Le bouddhisme. Jusque là rien de spécial. Mais l'époque à laquelle je suis né m'a donné une chance unique. Vous allez comprendre.
Dans notre temple, nous avions deux destins possibles, généralement décidés sans notre accord et sans qu'on ne le sache vraiment, quand nous étions petits. Soit tu finissais moine cuistot, soit tu devenais moine combattant. Tout le monde était cuistot, généralement. Parce que bien qu'on soit tous très gentils (karma oblige), on a tous une partie sombre en nous, et elle représente un risque. Et ici, on ne prenait aucun risque. Du coup, j'avais été initié à la cuisine. Ceux qui, quant à eux, possédaient un cœur pur, avait droit aux cours ancestraux, afin de recevoir l'éducation divine : l'Art Martial Religieux (AMR). Un style de combat transmis par bouddha aux seuls hommes capables de prétendre atteindre le Nirvana.
En plus d'avoir une renommée quasiment mondiale, nos moines cuistots servaient de couverture à notre temple : humanistes, nous combattions la perfidie qui consumait l'Homme et qui le poussait à conquérir de nouveaux territoires. Vous l'aurez compris, le temple fait partie des révolutionnaires ! Et en ces temps compliqués, les Haut-Prêtres ont décidé de modifier les critères de sélection pour enseigner l'AMR. Il fallait désormais avoir soit, un coeur pur, soit le talent naturel facilement décelable chez l'individu. J'vous laisse deviner de quelle catégorie je fais partie. Et voilà d'où la "chance unique" dont l'époque contemporaine m'a doté. Grâce aux circonstances j'ai pu apprendre cet enseignement qui n'est offert qu'à l'élite des moines de notre temple.
Dix bonnes années furent nécessaires pour que j'atteigne le niveau de mon maître le moins fort. Il était tout de même puissant : même mon père, ex-pirate, qui avait parvenu à atteindre notre temple, ce qui relevait de l'exploit, avait beaucoup de peine à venir à bout de cet homme en combat singulier. Maintenant, il paraît que je suis prêt. Mais prêt à quoi ? Mes parents m'annoncèrent que c'était le jour du départ. J'allais être envoyé sur une île alentour, où un groupe de révolutionnaire semblait avoir besoin de gars solides pour préparer un sale coup aux Marines. Allez savoir quoi !
=> Début de mon aventure, ici !
>> Test RP
C'était le grand jour. J'avais fini mes préparatifs. Une sensation nouvelle parcourt mon corps. La même que lorsque j'ai affronté mon maître la dernière fois, celle où je pensais avoir une chance de gagner. Chance que j'ai su rentabiliser puisque j'en suis sorti vainqueur. Premier de ma génération à battre ce sensei. Mais j'ai pas fini d'faire des découvertes. Cette sensation en est la preuve : le stress. Je stressais à l'idée de me retrouver en terre inconnue, au milieu d'inconnus qui semblaient tous vouloir m'agresser et me laisser seul comme un con nu. Je vous épargne le voyage. Long, miséricordieux, il était réputé comme étant impossible à traverser car seuls quelques élus avaient réussi à atteindre le temple en son centre. Mais pour un fils de cette jungle, c'était comme se promener. J'étais protégé ici. Rien ne pouvait m'atteindre. Et c'était ça le plus inquiétant, en fait. Car arrivé à bord, et surtout une fois au large, je me rendais compte que je ne pouvais compter que sur moi-même. Moi-même, et lui. Je ne pouvais révéler aucun secret, sauf à lui. Et si j'étais sur le point d'abandonner, je devrais m'en remettre à lui.. Mais qui ça, lui ? Attendez, j'vous l'passe.
Mode double personnalité : [ON] - OFF.
- Dis, tu crois qu'on va s'en sortir ? ..Ouais. ..Mais qu'est ce qui nous attend, derrière cette grande étendue d'eau ? ..J'sais pas, mec. ..Papa raconte qu'il y a à la fois les choses les plus extraordinaires, et les plus dangereuses du monde ! ..J'm'en bats les couilles, putain. Ferme-la. J'ai besoin d'être seul. ..Mais tu es seul ! J'suis dans ta tête !
Je lui mis mon poing dans la gueule. Enfin, je ME mis le poing dans la gueule. Parce que ce type, il était dans ma tête. En fait, nous étions comme des jumeaux dans un seul corps. Sauf que comme c'est moi le plus beau le plus fort et le plus intelligent, c'est moi qui contrôle mon corps. Certains disaient que j'étais fou. On devait m'enfermer. Comme j'aimais pas être en cage, j'avais fait semblant d'être guéri pendant des années ! Mais ça c'était avant. Désormais, j'étais à bord d'un grand bateau, sur le pont, adossé, contre le mat, tout seul, alors que les marins avec lesquels j'étais en mer, que je ne connaissais pas puisqu'ils avaient été employés par le temple pour m'emmener, me regardaient d'un air inquiet, plus loin. J'essuyai du revers de la main gauche le filet de sang qui s'échappait du coin droit de mes lèvres. J'étais plutôt optimiste. Bien qu'on trouve mon côté double-moi assez spécial, j'étais persuadé que ça me sortirait de la merde un de ces quatre. Bercé par les vagues, je m'endormis. Mon île était assez proche de celle sur laquelle je me dirigeais. Et après avoir dormi durant vingt-quatre heures entières, je me réveillai, affamé, prêt à débarquer.
Arrivé à bon port, je posais pied à terre : ENFIN ! Qu'il faisait bizarre de ne plus se sentir tanguer comme une chaise à bascule ! Mais.. que faire à présent ?
- Mec. ..Ouais ? ..Faut faire quoi déjà ? ..Bah tu sais bien, t'as été choisi pour devenir le cuistot de la base des Marines du coin ! Et ça, grâce au temple ! ..Merde alors, j'aurais dû prendre du poison, si j'avais su.. je les aurais tous niqués... ..N'importe quoi toi ! Allez mets-toi en route, va. Faudrait pas qu'on rate notre premier jour de travail. ..Okay. Mais avant, faut que j'graille, et que j'm'enquille un digespliff !
Je ne semblais pas faire gaffe à la petite quinzaine de mecs qui m'encerclaient, intrigués de voir un dingo taper la discute avec un fantôme. Mais suite à ce monologue, je revins à moi, et je les affrontai tous du regard. Ils le soutinrent tous quelques instants, avant de rire aux éclats. "Les enculés !", pensais-je. "Rien à foutre d'leurs pommes." Je me mis donc en marche en direction de la grande rue principale de la ville. À c'qui paraît, le QG se trouvait au bout de ce boulevard. Entre mon départ du port et l'arrivée au QG, j'avais : volé des fruits dans une épicerie, tiré un porte-feuille pour m'offrir un tour de chameau, gratté un deuxième tour de chameau gratuit, réussi à détourner le chameau de la route traditionnelle pour m'enfuir avec, et fumé mon digespliff décidé déjà quelques heures plus tôt. Arrivé au QG, on me regardait bizarrement. Mais on finit par me reconnaître : ce kimono en velours noir, orné de flammes rouges aux contours jaunes, qui partaient du col, allant jusqu'aux poignets en passant par les épaules, ainsi que cette ceinture rouge, de velours également, et surtout, ce point rouge sur le front, étaient des symboles évidents. J'étais ce moine cuistot qu'ils avaient engagés.
Un homme portant une tenue différente de la plupart des autres Marines sortit du bâtiment, et m'accueillit à bras ouverts. Il m'aida à descendre de ma monture. Il avait quelques médailles sur le buste. Mais ce n'était pas le commandant. La preuve :
- Aaaah ! Vous voilà enfin ! J'ai bien cru que vous n'arriviez jamais. Je me présente, lieutenant Kamizuki ! Le commandant n'est pas présent aujourd'hui, c'est l'anniversaire de sa femme ! Et il compte lui préparer une grande fête, dans trois jours. C'est pourquoi il vous a recommandé. Dans le coin, nous connaissons la réputation des moines cuisiniers, et sommes fascinés par votre maîtrise de cet art !
- Je suis très flatté, vraiment...
- Oh mais voyons, il n'y a pas de quoi ! Suivez-moi. Les appartements du commandant sont par là.
Il fit signe à un de ses subordonnées de s'occuper du chameau. De MON chameau, niark niark. Malback, que j'vais l'appeler. Parce que j'suis un putain d'fouteur de merde et que les malbacks font concurrence à la célèbre marque de clopes dont le logo est un fuckin chameau (dromadaaaaaire ! Pareil). Je le suivais. Nous passions d'abord dans le hall de la base, pour prendre un couloir dont les murs et le plafond, en vitre, donnait une incroyable vue. La base des Marines était érigée au bord d'une falaise, face à une autre. Les quartiers habités par les officiers étaient sur la falaise voisine. Entre les deux, un couloir faisant office de pont reliait les deux bâtiments. Je jetais un coup d’œil en bas. C'était une plage. Elle contournait les falaises et donnait accès aux bas de la ville, qui eux-mêmes donnaient sur les boulevards, tous en pente, qui montaient jusqu'à la base de la Marine, en hauteur. C'était à noter, et c'est ce que je fis, dans un coin de ma tête. Pendant que je me perdais dans mes pensées, l'officier m'expliquait que j'étais engagé à titre privé pour le commandant et non pas pour la Marine. Je n'écoutais que d'une oreille. Comme quoi, ça sert d'avoir une double personnalité. Au bout du couloir, un autre hall. Celui-là ressemblait plus à un hall d'habitation que l'autre, qui semblait plus être une salle d'accueil qu'autre chose. Je pensais que la première porte où on m'emmenait était l'entrée chez le commandant. Et à ma grande surprise, ce n'était pas un immeuble où tous habitaient : c'était juste la baraque du commandant ! La pièce que venait d'ouvrir le lieutenant était plus grande que la pièce commune dans laquelle on s'entassait pour vivre chez moi. Et ce n'était qu'une cuisine. Il me fit entrer.
- Voilà votre lieu de travail. Mais le commandant a insisté pour que vous vous mettiez à l'aise, aussi, vous ne devrez prendre vos fonctions que demain. Profitez de votre séjour parmi nous, vous n'êtes pas le seul employé de maison du boss, peut-être aimeriez vous rencontrer les autres ?
Silencieux, au début, puisque j'étais abasourdi, je repris mes esprits.
- Euh.. oui, sans problème. Mais je préférerai visiter la maison moi-même. Et prendre l'air un peu, aussi. J'suis assez autonome à vrai dire.
- Reçu ! Et bien alors je vous laisse, n'hésitez pas à venir me chercher au cas-où. Je serais certainement à la base, j'ai pas mal de paperasse aujourd'hui. Bonne journée !
- Merci, vous aussi.
Je le laissai partir. Je scrutais la cuisine dans les moindres détails. Elle était nickel. Elle sentait bon. Mais j'étais pas venu pour faire des crêpes. Je passai alors la tête par l'encadrure de la porte. Gauche, droite, personne. Je me glissai jusqu'à la porte d'en face. Je scrutais cette fois-ci le hall dans lequel j'étais. Je voulais me souvenir de tout. Le hall était en forme de demi-cercle, dont la partie plate donnait sur le couloir qui partait en direction de la base, alors que le tiers gauche et le tiers droit du demi-cercle étaient des murs parsemés de porte. Le tiers du milieu était une baie vitrée qui donnaient sur l'océan. Eh bah ouais quoi, on est chez un riche. J'ouvris la porte contre laquelle je venais de me plaquer.
Une chambre. Sobre, décorée d'assez de babioles de riche pour faire vivre toute l'île avec l'argent qu'elles représentent, mais sans élément laissant à penser qu'il s'agit d'une chambre d'enfant. Oh, et puis merde, j'allais pas me taper toutes les portes ! Je décidai de me caler devant la baie vitrée et d'attendre que quelqu'un se manifeste. Et pour ça, rien de mieux qu'un bon spliff !
Je re-roulai, et re-fumai. Je commençai à avoir la dalle. Oh et puis j'étais chez un riche non ? Autant me faire apporter d'la bouffe par le cuistot tiens ! Il est où c'fainéant ! Ah, merde, c'était moi ! Oh puis la flemme. Après avoir tant rien foutu, c'était normal d'être aussi fatigué non ? Je pris mon courage à deux mains et commençai à me diriger en direction de la cuisine. Mais au dernier moment, je filai sur la droite : la salle d'en face, la chambre que j'avais ouverte plus tôt, m'appelait. Je la rejoignais comme un marin succombant au chant des sirènes. Je refermai la porte derrière moi, avant de me laisser tomber sur ce putain de matelas plus confortable que tous ceux que j'avais pu tester. Bien sûr, je m'endormis tout de suite.
Quelques heures plus tard, je sentis quelque chose s'écraser sur moi. Cette chose rebondit étrangement avant de s'écarter de moi, jusqu'à tomber du lit, et émit un bruit très strident. Je crois bien que c'était un cri de femme. Mais la nuit était tombée, on ne voyait plus rien, dans la chambre, et bien que je fusse gazé et à moitié endormi, j'en étais pas moins perspicace : j'avais piqué le lit d'une demoiselle qui, pensant rejoindre le pays des rêves après s'être jetée dans son lit, avait fini sur moi, et, prise de panique, s'était écartée en gueulant. Et quel réveil ! Les yeux encore plissés et rougis par mon stupéfiant, j'essayais de me relever. Mais le matelas était trop mou. En plus, j'y voyais rien, et je tombais à mon tour. Le femme continuait de crier, en plus. J'avais mal au crâne. On arriva rapidement jusqu'ici, lampes en main, afin de vérifier que tout se passe bien.
- Mademoiselle Michie ! Est ce que ça va ?
Un des Marines affecté à la protection et surveillance du bâtiment l'aida à se relever. Paniquée, cette dernière ne me quittait pas des yeux. Elle ne prit même pas la peine de répondre au garde, qu'elle me pointa du doigt en aboyant.
- Qui êtes vous ?! Que me voulez-vous ?! Et que faites vous ici ?!
Le cul par terre, la main droite sur le front, essayant de me concentrer, je fronçais les sourcils, et grognais. Je la regardais, l'air blasé.
- Bah, j'dormais uesh.
Consternés, personne n'osa l'ouvrir. Ils venaient tous de comprendre que j'étais le cuistot qu'on venait de recruter. Ils avaient été mis au courant de mon arrivée. Mais ils ne m'avaient encore jamais vu. Je me relevai, presque gêné. Puis je me dis que j'en avais rien à foutre de ce qu'il pensait puisque de toute manière, je n'allais pas vivre ici bien longtemps. Et d'ailleurs, heureusement que la petite princesse que j'étais censé kidnapper venait d'entrer dans la pièce, discrètement, ce qui me rappela ma mission : j'avais déjà commencé à mater le corps de la demoiselle en détresse et je ne semblais pas prêt à la quitter des yeux, moi non plus. Mais la petite fille me tira de mes songes en criant. On lui demandait de retourner se coucher, mais elle ne voulait pas, elle voulait voir le nouveau. Comment savait-elle que j'étais nouveau, si tout le monde m'avait pris pour un assaillant ? La flemme de chercher une réponse à cette foutue question, mais j'en profitai pour esquiver.
- Laissez tomber, je vais aller la coucher. Comme ça, elle sera contente, et vous aussi...
Je souriais. Pas pour faire le mec aimable, mais parce que j'étais en train de les douiller ! Je sortis de la chambre en zigzagant entre les soldats. En passant près du dernier, je m'arrêtai devant lui, mon visage frôlant le sien, avant de lui arracher des mains la lampe qu'il tenait, afin de m'éclairer hors de la pièce. La petite fille semblait enchantée. Elle sortir également, et me prit la main. Quelle petite fille bien éduquée ! La chipie allait me montrer le chemin. Il y avait apparemment un escalier derrière une des portes, qui menaient aux étages.. d'en-dessous ! La maison était construite dans la roche, et la même vitrine de verre figurait au même endroit à chaque étage. C'était propice. J'allais pouvoir m'évader par la fenêtre en descendant les étages sans que la chute ne soit un problème. Nous en descendions trois. Nous étions donc à l'étage -3. Au milieu. Mais toujours à presque huit mètres au-dessus du sol. Heureusement que c'était du sable qui m'attendait en-dessous !
Arrivés à la chambre, la petite fille voulait qu'on discute. Elle était maligne, toutes les techniques qu'on pouvait avoir pour retarder l'heure du coucher, quand on est petit, c'est impressionnant ! Après une courte conversation, j'appris qu'elle savait que c'était moi car elle m'avait vu dormir en rentrant de l'école, qu'aujourd'hui, elle avait appris à écrire son prénom, et que demain, elle comptait commencer à fabriquer le cadeau d'anniversaire de sa maman. C'était presque aussi passionnant que les vieux contes d'un de mes maîtres au temple. Le vieux rabougri trop relou, là... Elle finit tout de même par s'endormir. C'était ce que j'attendais depuis le début. Mais j'étais en train de parler, merde ! Je la secouai, afin de la réveiller. Dans un couinement presque inaudible, elle répondit qu'il était trop tard, elle dormait déjà profondément. Nickel. Je posai la lampe sur son petit bureau. Je sortis de la chambre. Je n'entendais aucun bruit à l'étage. Étions-nous seuls ? Une petite vérification s'impose... Discrètement, j'ouvris la porte la plus proche. Je passai la tête : tout noir. La Lune tapait pile sur la fenêtre, et je pus discerner quelques meubles. On aurait surtout dit une salle de jeu.
"Attends. Une sale de jeu ? Ouais, une salle de jeu. La chance ! Tu l'as dit. Eh, mais, qu'est-ce que tu fous là toi, dégage ! Radin... Laisse-moi jouer un peu ! Mais on n'est pas là pour jouer ! Ah bah tu vois que tu sais être responsable quand tu veux !"
Pain dans ma gueule. J'espère que ça lui apprendra à l'ouvrir. Surtout dans des moments aussi importants. C'est maintenant qu'il faut que je m'offre un instant d'absence ! Je retournai dans la chambre. Je trouvai après quelques minutes de fouille, là où tous ses draps étaient rangés. Je fis des sacrés nœuds pour créer THE corde. Même les marins allaient en être verts de jalousie. J'ouvris la fenêtre de la chambre. Le vent était fort, sur cette falaise, et heureusement, personne n'était dans l'étage et donc, personne n'allait entendre. J'accrochai la corde en draps au pied du lit. Je la passai par la fenêtre. Je pris la petite avec délicatesse, la passa par-dessus l'épaule, l'emmenant comme un sac de sable. Je sautais par la fenêtre sans m'emmerder avec la corde. Pourquoi m'être emmerdé à faire ça, alors ? C'était simple. J'allais pouvoir la planquer quelque part et revenir le lendemain comme si de rien n'était, et faire croire que la petite s'est échappée pendant la nuit. Je marchais le long de la plage là où j'étais sûr que les vagues effaceraient mes pas. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, j'avais rejoint le quartier où j'étais censé rejoindre les révolutionnaires. C'était un coin de l'île où la Marine n'osait plus venir. Et là où y'aurait tout un tas d'sales types prêts à m'aider à planquer la gamine. D'ailleurs, quand on me vit avec elle sur l'épaule, l'info circula vite. Rapidement, les hommes au près de qui j'avais été envoyé officieusement pour kidnapper la gamine me retrouvèrent. Ma mission était réussie.
Mode double personnalité : [ON] - OFF.
- Dis, tu crois qu'on va s'en sortir ? ..Ouais. ..Mais qu'est ce qui nous attend, derrière cette grande étendue d'eau ? ..J'sais pas, mec. ..Papa raconte qu'il y a à la fois les choses les plus extraordinaires, et les plus dangereuses du monde ! ..J'm'en bats les couilles, putain. Ferme-la. J'ai besoin d'être seul. ..Mais tu es seul ! J'suis dans ta tête !
Je lui mis mon poing dans la gueule. Enfin, je ME mis le poing dans la gueule. Parce que ce type, il était dans ma tête. En fait, nous étions comme des jumeaux dans un seul corps. Sauf que comme c'est moi le plus beau le plus fort et le plus intelligent, c'est moi qui contrôle mon corps. Certains disaient que j'étais fou. On devait m'enfermer. Comme j'aimais pas être en cage, j'avais fait semblant d'être guéri pendant des années ! Mais ça c'était avant. Désormais, j'étais à bord d'un grand bateau, sur le pont, adossé, contre le mat, tout seul, alors que les marins avec lesquels j'étais en mer, que je ne connaissais pas puisqu'ils avaient été employés par le temple pour m'emmener, me regardaient d'un air inquiet, plus loin. J'essuyai du revers de la main gauche le filet de sang qui s'échappait du coin droit de mes lèvres. J'étais plutôt optimiste. Bien qu'on trouve mon côté double-moi assez spécial, j'étais persuadé que ça me sortirait de la merde un de ces quatre. Bercé par les vagues, je m'endormis. Mon île était assez proche de celle sur laquelle je me dirigeais. Et après avoir dormi durant vingt-quatre heures entières, je me réveillai, affamé, prêt à débarquer.
Arrivé à bon port, je posais pied à terre : ENFIN ! Qu'il faisait bizarre de ne plus se sentir tanguer comme une chaise à bascule ! Mais.. que faire à présent ?
- Mec. ..Ouais ? ..Faut faire quoi déjà ? ..Bah tu sais bien, t'as été choisi pour devenir le cuistot de la base des Marines du coin ! Et ça, grâce au temple ! ..Merde alors, j'aurais dû prendre du poison, si j'avais su.. je les aurais tous niqués... ..N'importe quoi toi ! Allez mets-toi en route, va. Faudrait pas qu'on rate notre premier jour de travail. ..Okay. Mais avant, faut que j'graille, et que j'm'enquille un digespliff !
Je ne semblais pas faire gaffe à la petite quinzaine de mecs qui m'encerclaient, intrigués de voir un dingo taper la discute avec un fantôme. Mais suite à ce monologue, je revins à moi, et je les affrontai tous du regard. Ils le soutinrent tous quelques instants, avant de rire aux éclats. "Les enculés !", pensais-je. "Rien à foutre d'leurs pommes." Je me mis donc en marche en direction de la grande rue principale de la ville. À c'qui paraît, le QG se trouvait au bout de ce boulevard. Entre mon départ du port et l'arrivée au QG, j'avais : volé des fruits dans une épicerie, tiré un porte-feuille pour m'offrir un tour de chameau, gratté un deuxième tour de chameau gratuit, réussi à détourner le chameau de la route traditionnelle pour m'enfuir avec, et fumé mon digespliff décidé déjà quelques heures plus tôt. Arrivé au QG, on me regardait bizarrement. Mais on finit par me reconnaître : ce kimono en velours noir, orné de flammes rouges aux contours jaunes, qui partaient du col, allant jusqu'aux poignets en passant par les épaules, ainsi que cette ceinture rouge, de velours également, et surtout, ce point rouge sur le front, étaient des symboles évidents. J'étais ce moine cuistot qu'ils avaient engagés.
Un homme portant une tenue différente de la plupart des autres Marines sortit du bâtiment, et m'accueillit à bras ouverts. Il m'aida à descendre de ma monture. Il avait quelques médailles sur le buste. Mais ce n'était pas le commandant. La preuve :
- Aaaah ! Vous voilà enfin ! J'ai bien cru que vous n'arriviez jamais. Je me présente, lieutenant Kamizuki ! Le commandant n'est pas présent aujourd'hui, c'est l'anniversaire de sa femme ! Et il compte lui préparer une grande fête, dans trois jours. C'est pourquoi il vous a recommandé. Dans le coin, nous connaissons la réputation des moines cuisiniers, et sommes fascinés par votre maîtrise de cet art !
- Je suis très flatté, vraiment...
- Oh mais voyons, il n'y a pas de quoi ! Suivez-moi. Les appartements du commandant sont par là.
Il fit signe à un de ses subordonnées de s'occuper du chameau. De MON chameau, niark niark. Malback, que j'vais l'appeler. Parce que j'suis un putain d'fouteur de merde et que les malbacks font concurrence à la célèbre marque de clopes dont le logo est un fuckin chameau (dromadaaaaaire ! Pareil). Je le suivais. Nous passions d'abord dans le hall de la base, pour prendre un couloir dont les murs et le plafond, en vitre, donnait une incroyable vue. La base des Marines était érigée au bord d'une falaise, face à une autre. Les quartiers habités par les officiers étaient sur la falaise voisine. Entre les deux, un couloir faisant office de pont reliait les deux bâtiments. Je jetais un coup d’œil en bas. C'était une plage. Elle contournait les falaises et donnait accès aux bas de la ville, qui eux-mêmes donnaient sur les boulevards, tous en pente, qui montaient jusqu'à la base de la Marine, en hauteur. C'était à noter, et c'est ce que je fis, dans un coin de ma tête. Pendant que je me perdais dans mes pensées, l'officier m'expliquait que j'étais engagé à titre privé pour le commandant et non pas pour la Marine. Je n'écoutais que d'une oreille. Comme quoi, ça sert d'avoir une double personnalité. Au bout du couloir, un autre hall. Celui-là ressemblait plus à un hall d'habitation que l'autre, qui semblait plus être une salle d'accueil qu'autre chose. Je pensais que la première porte où on m'emmenait était l'entrée chez le commandant. Et à ma grande surprise, ce n'était pas un immeuble où tous habitaient : c'était juste la baraque du commandant ! La pièce que venait d'ouvrir le lieutenant était plus grande que la pièce commune dans laquelle on s'entassait pour vivre chez moi. Et ce n'était qu'une cuisine. Il me fit entrer.
- Voilà votre lieu de travail. Mais le commandant a insisté pour que vous vous mettiez à l'aise, aussi, vous ne devrez prendre vos fonctions que demain. Profitez de votre séjour parmi nous, vous n'êtes pas le seul employé de maison du boss, peut-être aimeriez vous rencontrer les autres ?
Silencieux, au début, puisque j'étais abasourdi, je repris mes esprits.
- Euh.. oui, sans problème. Mais je préférerai visiter la maison moi-même. Et prendre l'air un peu, aussi. J'suis assez autonome à vrai dire.
- Reçu ! Et bien alors je vous laisse, n'hésitez pas à venir me chercher au cas-où. Je serais certainement à la base, j'ai pas mal de paperasse aujourd'hui. Bonne journée !
- Merci, vous aussi.
Je le laissai partir. Je scrutais la cuisine dans les moindres détails. Elle était nickel. Elle sentait bon. Mais j'étais pas venu pour faire des crêpes. Je passai alors la tête par l'encadrure de la porte. Gauche, droite, personne. Je me glissai jusqu'à la porte d'en face. Je scrutais cette fois-ci le hall dans lequel j'étais. Je voulais me souvenir de tout. Le hall était en forme de demi-cercle, dont la partie plate donnait sur le couloir qui partait en direction de la base, alors que le tiers gauche et le tiers droit du demi-cercle étaient des murs parsemés de porte. Le tiers du milieu était une baie vitrée qui donnaient sur l'océan. Eh bah ouais quoi, on est chez un riche. J'ouvris la porte contre laquelle je venais de me plaquer.
Une chambre. Sobre, décorée d'assez de babioles de riche pour faire vivre toute l'île avec l'argent qu'elles représentent, mais sans élément laissant à penser qu'il s'agit d'une chambre d'enfant. Oh, et puis merde, j'allais pas me taper toutes les portes ! Je décidai de me caler devant la baie vitrée et d'attendre que quelqu'un se manifeste. Et pour ça, rien de mieux qu'un bon spliff !
Je re-roulai, et re-fumai. Je commençai à avoir la dalle. Oh et puis j'étais chez un riche non ? Autant me faire apporter d'la bouffe par le cuistot tiens ! Il est où c'fainéant ! Ah, merde, c'était moi ! Oh puis la flemme. Après avoir tant rien foutu, c'était normal d'être aussi fatigué non ? Je pris mon courage à deux mains et commençai à me diriger en direction de la cuisine. Mais au dernier moment, je filai sur la droite : la salle d'en face, la chambre que j'avais ouverte plus tôt, m'appelait. Je la rejoignais comme un marin succombant au chant des sirènes. Je refermai la porte derrière moi, avant de me laisser tomber sur ce putain de matelas plus confortable que tous ceux que j'avais pu tester. Bien sûr, je m'endormis tout de suite.
Quelques heures plus tard, je sentis quelque chose s'écraser sur moi. Cette chose rebondit étrangement avant de s'écarter de moi, jusqu'à tomber du lit, et émit un bruit très strident. Je crois bien que c'était un cri de femme. Mais la nuit était tombée, on ne voyait plus rien, dans la chambre, et bien que je fusse gazé et à moitié endormi, j'en étais pas moins perspicace : j'avais piqué le lit d'une demoiselle qui, pensant rejoindre le pays des rêves après s'être jetée dans son lit, avait fini sur moi, et, prise de panique, s'était écartée en gueulant. Et quel réveil ! Les yeux encore plissés et rougis par mon stupéfiant, j'essayais de me relever. Mais le matelas était trop mou. En plus, j'y voyais rien, et je tombais à mon tour. Le femme continuait de crier, en plus. J'avais mal au crâne. On arriva rapidement jusqu'ici, lampes en main, afin de vérifier que tout se passe bien.
- Mademoiselle Michie ! Est ce que ça va ?
Un des Marines affecté à la protection et surveillance du bâtiment l'aida à se relever. Paniquée, cette dernière ne me quittait pas des yeux. Elle ne prit même pas la peine de répondre au garde, qu'elle me pointa du doigt en aboyant.
- Qui êtes vous ?! Que me voulez-vous ?! Et que faites vous ici ?!
Le cul par terre, la main droite sur le front, essayant de me concentrer, je fronçais les sourcils, et grognais. Je la regardais, l'air blasé.
- Bah, j'dormais uesh.
Consternés, personne n'osa l'ouvrir. Ils venaient tous de comprendre que j'étais le cuistot qu'on venait de recruter. Ils avaient été mis au courant de mon arrivée. Mais ils ne m'avaient encore jamais vu. Je me relevai, presque gêné. Puis je me dis que j'en avais rien à foutre de ce qu'il pensait puisque de toute manière, je n'allais pas vivre ici bien longtemps. Et d'ailleurs, heureusement que la petite princesse que j'étais censé kidnapper venait d'entrer dans la pièce, discrètement, ce qui me rappela ma mission : j'avais déjà commencé à mater le corps de la demoiselle en détresse et je ne semblais pas prêt à la quitter des yeux, moi non plus. Mais la petite fille me tira de mes songes en criant. On lui demandait de retourner se coucher, mais elle ne voulait pas, elle voulait voir le nouveau. Comment savait-elle que j'étais nouveau, si tout le monde m'avait pris pour un assaillant ? La flemme de chercher une réponse à cette foutue question, mais j'en profitai pour esquiver.
- Laissez tomber, je vais aller la coucher. Comme ça, elle sera contente, et vous aussi...
Je souriais. Pas pour faire le mec aimable, mais parce que j'étais en train de les douiller ! Je sortis de la chambre en zigzagant entre les soldats. En passant près du dernier, je m'arrêtai devant lui, mon visage frôlant le sien, avant de lui arracher des mains la lampe qu'il tenait, afin de m'éclairer hors de la pièce. La petite fille semblait enchantée. Elle sortir également, et me prit la main. Quelle petite fille bien éduquée ! La chipie allait me montrer le chemin. Il y avait apparemment un escalier derrière une des portes, qui menaient aux étages.. d'en-dessous ! La maison était construite dans la roche, et la même vitrine de verre figurait au même endroit à chaque étage. C'était propice. J'allais pouvoir m'évader par la fenêtre en descendant les étages sans que la chute ne soit un problème. Nous en descendions trois. Nous étions donc à l'étage -3. Au milieu. Mais toujours à presque huit mètres au-dessus du sol. Heureusement que c'était du sable qui m'attendait en-dessous !
Arrivés à la chambre, la petite fille voulait qu'on discute. Elle était maligne, toutes les techniques qu'on pouvait avoir pour retarder l'heure du coucher, quand on est petit, c'est impressionnant ! Après une courte conversation, j'appris qu'elle savait que c'était moi car elle m'avait vu dormir en rentrant de l'école, qu'aujourd'hui, elle avait appris à écrire son prénom, et que demain, elle comptait commencer à fabriquer le cadeau d'anniversaire de sa maman. C'était presque aussi passionnant que les vieux contes d'un de mes maîtres au temple. Le vieux rabougri trop relou, là... Elle finit tout de même par s'endormir. C'était ce que j'attendais depuis le début. Mais j'étais en train de parler, merde ! Je la secouai, afin de la réveiller. Dans un couinement presque inaudible, elle répondit qu'il était trop tard, elle dormait déjà profondément. Nickel. Je posai la lampe sur son petit bureau. Je sortis de la chambre. Je n'entendais aucun bruit à l'étage. Étions-nous seuls ? Une petite vérification s'impose... Discrètement, j'ouvris la porte la plus proche. Je passai la tête : tout noir. La Lune tapait pile sur la fenêtre, et je pus discerner quelques meubles. On aurait surtout dit une salle de jeu.
"Attends. Une sale de jeu ? Ouais, une salle de jeu. La chance ! Tu l'as dit. Eh, mais, qu'est-ce que tu fous là toi, dégage ! Radin... Laisse-moi jouer un peu ! Mais on n'est pas là pour jouer ! Ah bah tu vois que tu sais être responsable quand tu veux !"
Pain dans ma gueule. J'espère que ça lui apprendra à l'ouvrir. Surtout dans des moments aussi importants. C'est maintenant qu'il faut que je m'offre un instant d'absence ! Je retournai dans la chambre. Je trouvai après quelques minutes de fouille, là où tous ses draps étaient rangés. Je fis des sacrés nœuds pour créer THE corde. Même les marins allaient en être verts de jalousie. J'ouvris la fenêtre de la chambre. Le vent était fort, sur cette falaise, et heureusement, personne n'était dans l'étage et donc, personne n'allait entendre. J'accrochai la corde en draps au pied du lit. Je la passai par la fenêtre. Je pris la petite avec délicatesse, la passa par-dessus l'épaule, l'emmenant comme un sac de sable. Je sautais par la fenêtre sans m'emmerder avec la corde. Pourquoi m'être emmerdé à faire ça, alors ? C'était simple. J'allais pouvoir la planquer quelque part et revenir le lendemain comme si de rien n'était, et faire croire que la petite s'est échappée pendant la nuit. Je marchais le long de la plage là où j'étais sûr que les vagues effaceraient mes pas. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, j'avais rejoint le quartier où j'étais censé rejoindre les révolutionnaires. C'était un coin de l'île où la Marine n'osait plus venir. Et là où y'aurait tout un tas d'sales types prêts à m'aider à planquer la gamine. D'ailleurs, quand on me vit avec elle sur l'épaule, l'info circula vite. Rapidement, les hommes au près de qui j'avais été envoyé officieusement pour kidnapper la gamine me retrouvèrent. Ma mission était réussie.
(J'ai joué un fou y'a longtemps de cela (un peu comme Dr Stein dans Soul Eater) mais j'sais plus comment j'faisais.. :(j'espère que c'est pas trop dégueulasse quand même, bien que je sache que ça donne pas l'effet de folie que je procurai auparavant (avant que j'arrête le RP pour reprendre), j'espère que ça me reviendra !)
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Informations IRL
Prénom : Yohann.
Age : 18 balais.
Aime : Le RP. o/
N'aime pas : Ce genre de questions.
Personnage préféré de One Piece : Sanji. <3
Caractère : J'sais pas. T^T
Fait du RP depuis : Bientôt quatre ans j'crois !
Disponibilité approximative : 7j/7, mais que la nuit.
Comment avez-vous connu le forum ? Google !
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N'aime pas : Ce genre de questions.
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Dernière édition par Shôri Yakôsei le Ven 28 Fév 2014 - 19:25, édité 4 fois