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Risen from Darkness

Risen from Darkness 2lubfio




Un vent glacial souffle sur Sakura en ce lendemain de guerre. Plus un bruit ne retentit, plus un son ne fend l'air. Le ciel est dégagé, laissant son teint bleuté se fondre avec le blanc laiteux de la neige recouvrant l'île. Dans cette insoutenable tranquillité et ce silence bruyant, un être déchu se soulève. En une fraction de seconde, une main transperce l'épaisse couche de neige. Cette main, c'est celle d'un être qui hier est tombé. Hier, cet homme fut laissé pour mort sur cette île dont la température est aussi élevée que Red Line est haute en altitude – mais dans les négatifs. Mais lorsque nous tombons, nos possibilités d'actions ne sont pas supprimées, mais remplacées, et ainsi, nous pouvons choisir de nous relever. A nous de nous en montrer capable. Et c'est ce que cet homme fit. Il montra qu'il en était capable. C'est donc le poing serré de Satoshi Noriyaki qui s'élève hors de la neige. C'est donc le poing serré de Satoshi Noriyaki qui était là pour prouver que quelqu'un avec une volonté de fer ne meurt jamais, en effet cette volonté est même renforcée à l'approche de la mort. Cette mort qui te montre qu'à tout moment, si nous nous laissons aller, nous pouvons perdre. Et lorsque cette défaite est infligée par nos alliés, celle-ci est d'autant plus blessante.
C'est maintenant tout le corps du Capitaine plus tant Capitaine que ça qui s'extraie de son tombeau de neige. Il avait été inconscient tout le long. Tenter de chevaucher un lapin des neiges n'était pas une si bonne idée que cela, finalement... Mais au moins, il pourrait s'en vanter au près de son équi... Argh.


Seul... Ce silence est accablant. Cela faisait un moment que je ne m'étais pas réveillé dans un silence complet... Et ce silence l'est beaucoup trop, d'ailleurs... Où suis-je ? Où est mon équipage ? Où sont tous ces navires dont les boulets sifflaient il n'y a pas si longtemps ? Ai-je été inconscient plus longtemps que je ne le pense ? M'ont ils abandonné ? Et... P-Pourquoi.. ?

POURQUOI MES POCHES SONT VIDES ?! BORDEL ! Tout est parfait. Vraiment. Je n'ai aucune idée d'où je suis et je n'ai pas un sous en poche.


A ce moment, une idée – sûrement la meilleure que j'ai eu – me traverse l'esprit. Ce fruit du démon que j'ai mangé, il peut peut-être me servir matériellement parlant, finalement. Si je transforme seulement mon avant bras en diamant et que je coupe celui-ci au niveau du coude, je peux peut être vendre cet amas de diamant pour un bon paquet de berrys... Ainsi j'aurais de quoi m'acheter un navire, et retrouver ainsi le Lady Million, suivant les rumeurs que j'entendrais... Pour cela, j'avais besoin d'une lame, or rien de tout ça n'était sous ma main...

Non !


Je ne devais pas penser à quelque chose d'aussi stupide que l'argent dans un moment aussi critique. Quoique. Ouais. Si en fait c'est bien. Imaginez tout ce que je pourrais acheter en me coupant un bras. Ca pèse combien, un bras ? Un bras ça pèse 3 kilos, non ? A peu près. Mh. Un avant bras ça pèse donc... Allez, 1,3 kilos ? Ca fait combien, 1,3 kilos de diamant ? Un paquet d'argent. Allez, ça vaut le coup. Je me concentre... Et... Ca ne fonctionne pas... Trop fatigué pour une transformation partielle ?

Gnnnnn...


La transformation totale est impossible aussi... C'est quoi ce bo*del ?! Qu'on soit clair. Je suis pauvre, sans équipage et sans fruit du démon... Nostalgie. On se croirait en 1614. Oh.. Tiens.. ? C'est.. Mon costume est déchiré. Ahah. Décidément, rien ne va plus dans ce bas monde. La Route de tous les périls porte bien son nom. Mais je ne dois pas me laisser abattre n'est ce pas ? La dernière fois, je ne me suis pas laissé faire non plus, c'est pourquoi aujourd'hui, je survivrais et me relèverais encore une fois. Se relever. Se relever. SE RELEVER. J'y arrive pas. Tant pis. Non pas tant pis. Allez, je vais y arriver. Allez. Imagine que là-bas, au loin, cette lumière aveuglante du phare soit en fait la lueur du soleil se reflétant dans un énôôôrme diamant.

*Zum*

Rien de plus facile que d'imaginer un gros trucs qui scintille et qui coûte bon bon pour me faire courir jusqu'à la ville en moins de deux. La ville où il n'y a personne. Les portes se claquent. Les gens se barricadent... Est ce moi qu'ils fuient tous ? En tant que pirate, je n'ai pourtant pas été si cruel... Ne savent ils donc pas que je ne suis pas un sans cœur sanguinaire ? D'ailleurs... Je sais que je dois rejoindre Alabasta, mais quelle est la route d'Alabasta ? Par où dois je aller ? Sans Log Pose, sans navire, que puis je faire ? Je suis seul...




Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Jeu 6 Mar 2014 - 13:30, édité 2 fois
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Finalement, la réponse n'est elle pas évidente ? Aux questions comment suis-je arrivé ici, et pourquoi, ne puis je pas trouver ce qui pourrait me permettre de partir d'ici saint et sauf, en étant sûr que ma prochaine destination soit le royaume d'Alabasta ? Mais comment puis-je être sûr que les Truands ont rejoint Alabasta ? Comment puis-je être assuré qu'ils n'ont pas tenté de fuir, qu'ils ne sont pas mort au combat ? Ici, personne ne m'aidera, je devrais me débrouiller seul. Des semaines peuvent passer sans qu'un navire ne s'amarre ici, peut être même des mois. Attendre aussi longtemps permettrait au Lady Million de reprendre la mer et de se diriger vers d'autres contrées, me distançant alors plus qu'ils ne l'ont déjà fait... Je ne suis pas maître de ma chance, ici. Personne ne possède de navire. Ils sont installés, et pêchent à travers les lacs de glace... Ils n'ont pas besoin de tels moyens de transports... De plus je suis sans un sous, ils n’accepteront jamais de m'aider. Je suis un pirate, et je ne peux pas leur graisser la pâte... Les menacer serait stupide, et au final je me retrouverais au milieu de Grand Line sans moyen de trouver la prochaine île... Attendre est le seul moyen, il semble...

Récapitulons : Je dois attendre un navire pirate, m'infiltrer à l'intérieur, attendre que tout le monde descende à Alabasta, le piller pour l'argent de poche, retrouver les Truands et reprendre ce qui me revient de droit, car, évidemment, Ange a du reprendre les commandes si ils se sont bel et bien enfuit et ont atteint la prochaine île sans encombres. Le soucis, c'est que s'infiltrer dans un navire n'est pas une chose aisée, surtout lorsqu'on est déguisé en pirate primé à plus de cent millions de berrys... Je dois d'abord trouver des vêtements adéquat pour rester incognito. Et puis, après tout, ce costume est ruiné. Drum ne m'aura pas réussi...
Le but étant maintenant de trouver des vêtements qui me rendront incognito – puisque le seul vêtement de filature que je porte habituellement est dans ma cabine – je dois me débrouiller pour en voler un. Bien sûr, ce sera facile à trouver. Ici tous les vêtements rendent incognito. Grosse fourrure, pas du tout sur mesure, laid à souhait. Mais en dépit de mon dégoût pour ce genre d’accoutrement, ce n'est pas en option, je dois donc en trouver un, coûte(ure) que coûte(ure).

Actuellement à l'entrée du village, le plus logique serait de me diriger vers l'échoppe de vêtements... Mais où est elle ? Haha. Sachant que tout le monde est cloîtré chez soi, et que personne ne voudra m'adresser la parole tant que je n'aurais pas trouvé quoi que ce soit pour couvrir mon visage, alors que j'ai précisément besoin de leur parler pour trouver cela, je suis donc réduit à les menacer. Habituellement, j'ai assez d'argent pour éviter cela, mais il semble que cette fois je doive agir différemment. Je déteste procéder de la même manière que Sutero, ou que Alucard certaines fois... Je ne suis pas de ces gens là. Mais bon. Tant pis.
J'avance donc vers le centre du village, espérant que les gens les plus au courant et les plus aptes à me répondre seront par là-bas. Après tout, le maire -ou ce qui correspond à ce titre dans ces contrées- semble une bonne idée. Ajouté au fait qu'il m'indiquera où acheter un manteau, il pourra aussi m'héberger si je me montre assez convainquant ( et je suis sûr de l'être. ). C'est donc dans le silence le plus pesant que je m'enfonce dans la ville, à la recherche de la plus grande demeure.

Seul le vent glacial est audible dans les rues désertes du village. Celui-ci s'abat sur mon visage, comme des lames me tranchant de part en part... Je me dois de trouver cette maison, et vite, car je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir... J'avance difficilement... Des nuages commencent à couvrir le ciel bleu... Des nuages gris... La neige commence à tomber en masse. Bientôt ma vision est obstruée par tous ces points blancs au loin... Je ne ne vois plus très loin... Cinq, Sept mètres tout au plus... Au sol, il fait bien moins que 0°C, je n'en peux plus... Une goûte de morve s'est transformé en stalactite sous ma narine gauche... Mes dents claquent si fort, et pourtant le bruit du vent fendant l'air couvre ce son... La maison du maire est suicidaire. Je fonce à la première habitation sur ma droite et défonce la porte d'un coup de pied.

Quel abruti... Le froid va rentrer...

Tant pis. Il fait déjà plus chaud que dehors.

Il y a quelqu'un ?!

Personne ne répond. J'avance prudemment. Le parquet grince sous mes pas lourds... Le froid contracte bien trop mes muscles pour être discret... Je ne peux rien faire... Mais je suis au chaud maintenant. Progressivement, je retrouve de la mobilité. Mais arrivé à l'entrée du salon...

Tu bouges pas, Pirate !

L'homme de la famille s'est placé devant sa douce et ses marmots pour les protéger de moi... Moi qui ne veux qu'un toit sous lequel dormir et des indications sur l'endroit où se trouve le marchand du coin... Même si j'ai dit plus tôt que je voulais les menacer pour avoir ce que je veux, peut être qu'en usant des mots, je peux me faire aider... ?
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Instinctivement, je mets mes mains en l'air, puis commence à lui graisser la pâte, à sortir les violons et à demander l'aide dont j'ai besoin. Si ils refusent, je n'aurais pas d'autre choix que d'utiliser la manière forte avec le pétard que je n'ai plus. Niarf.
Ok. Réfléchis. Tu as déjà été entraîné pour ce genre de situation.
"Je dis ce qui est vraiment important pour moi."                                  
"Je le dis à la personne concernée."                                                    
"Je respecte l'importance et l'intensité réelle de ce que j'exprime."                 
"Je demeure ouvert pendant mon expression."


Ecoutez moi... Je ne suis ni là pour vous faire du mal, ni là pour vous dérober... Je suis seul, sans un sous et rester dehors était devenu tout bonnement impossible compte tenu du froid qui commençait à s'installer. Je suis navré pour la porte, je peux la réparer si ce n'est que ça... Vous pouvez ba*

ON PEUT PAS FAIRE CONFIANCE A UN PIRATE, POINT BARRE !

C'est vrai, je ne sais pas qui est le plus aimable... Vous qui pointez une arme sur le premier venu, alors que vous ne le connaissez pas, alors que vous vous basez sur ce que vous lisez, ou moi, qui affirme qu'il est entré dans votre maison uniquement parce que le froid était devenu insoutenable.

Vous êtes en train de me dire que vous n'êtes pas le terroriste qui a fait exploser le Léviathan ? Vous êtes en train de me dire que vous n'êtes pas le fou furieux avare qui est prêt à tout pour trois francs six sous ? Vous êtes en train de me dire que tout ça, c'est des mensonges et que vous êtes blanc comme neige ?


Il est chiant l'papa. Non ?

Si, j'ai fait ces choses, et c'est justement parce que j'ai fait ces choses que je peux vous affirmer que le petit jouet que vous avez là ne vous sera d'aucune utilité contre moi... Alors pourquoi ne garderait on pas tous notre calme ? Hein ? Je suis un pirate, oui, mais je ne suis pas un sanguinaire, pourquoi m'attaquerais-je à vous ? Tout ce que je veux, c'est être au chaud...


Son doigt est en train de presser la gâchette. Je le sais. C'est trop silencieux. Son souffle s'accélère. Il va faire une bêtise.

Ecoutez, ne m'obligez pas à v*


Le coup de feu retentit. Nom de.. Pourquoi sont ils tous stupides... hein ? Moi vouloir toit et paix, vous comprendre ? Ah...
Après tout, peut être que les événements d'hier a mis tout le monde sur les nerfs... Après tout, peut être que lorsque des centaines de pirates et de marines foulent vos terres pour bazarder votre vie, on est sur les nerfs trois jours plus tard... ? Heureusement, j'ai eu le temps de me rabattre contre le mur, évitant ainsi les deux balles qui sont sorties du canon de son fusil. Un malade ce gars. Il prend le risque de tirer sur un pirate pour protéger sa famille, alors qu'en fait, il l'a met encore plus en danger en agissant de cette manière.

Je ne suis pas de ce genre là, mais un autre pirate aurait pu vous tuer pour lui avoir tiré dessus. Pensez à votre famille bon sang ! Vous ne pensez pas que si j'étais là pour vous faire du mal, je l'aurais déjà fait ?!


Quelque chose heurte le sol. Quelque chose de dur. Des pleurs se font entendre. C'est le fusil qui est tombé. Toute la famille pleure. La peur nous fait faire des choses stupides, et je sais bien que si je riposte, cela ne fera que créer d'autres problèmes, alors que je peux tenter de rester ici... Confiant, je jette un œil au travers du trou que la balle a fait dans le mur. Et dans un éclat de morceaux de bois, je me rue vers le fond du couloir. Ce n'était qu'une diversion. Ce n'était pas le fusil qui était tombé, mais autre chose. Le fusil est bel et bien dans ses mains, et les pleurs n'étaient du au fait qu'ils s'étaient empêchés de craquer jusque là. Je venais de me faire rouler. Encore. Je n'arrête pas de me faire enculer depuis bientôt trois jours. Cela ne doit plus arriver. Plus de confiance. On ne peut compter que sur soi-même dans ce monde de haine et de méfiance. Cela marquera mon existence. Cela sera un tournant important dans mon histoire. J'allais bientôt abandonner quelque chose que j'avais. Mon intégrité.
Je me rue vers la porte, me glisse vers l'homme puis donne un coup de pied dans la main qui tenait le pétard. Celui ci vole dans la pièce, heurtant le plafond. Je bondis donc dans le but de l'attraper. Fusil en main, je ratterris deux mètres devant la famille. L'arme braqué sur eux, je m'exprime librement, sans risque de me faire allumer encore une fois. La tension est redescendu d'un cran. Je n'ai plus à parler en fonction de lui. Je n'ai plus à me soucier de ce que je dis. Je peux le dire, et je le dis. Je suis un pirate, bon sang !

Ecoutez. J'ai besoin de rester chez vous le temps que ça se calme dehors. J'ai aussi besoin que vous m'indiquiez le magasin du coin, pour acheter des vêtements chauds. Après cela, j'a*

Monsieur, vous perdez votre pantalon heh !



Ne vous vexez pas, ce n'est qu'un enfant !

Je ne comptais pas m'énerver... Vous voyez ! Préjugés ! M'enerf. Grah. Enfin bref. J'aurais besoin que vous m'hébergiez le temps qu'un navire croise l'île, ainsi je m'infiltrerais à l'intérieur et quitterai l'île pour toujours. Jamais vous ne me reverrez. Ca vous va ? Évidemment que ça vous va, après tout qui tient l'pétard maintenant ?

Oh, et, au fait, on est quel jour ?
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