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Tribulations d'une incapable mégalomane - Syla Uzas

>> Uzas Syla


Tribulations d'une incapable mégalomane - Syla Uzas 1394056885-syla-4
Pseudonyme : Divine Syla.
Age: 25 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Terriblement humaine.

Métier : Navigatrice sans talent.
Groupe : Pirate.
But : Devenir la Déesse du monde connu, peu connu, et même pas connu.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Nous verrons.
Équipement : Des vêtements Nyor, un parfum Jean-Sartre Rathier, des chewing-gum à la cerise, une épée en toc, et deux kilos de stupidité saupoudrée de dédain.

Codes du règlement :

Parrain : /

Ce compte est-il un DC ? : Non.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...
>> Physique

Syla est plutôt grande pour une femme, avec son mètre soixante et onze. On pourrait dire qu'elle en impose pas mal, après tout, elle a le port altier et elle se tient toujours droite. Elle n'est peut-être pas très musclée, parce que bon, elle est un peu mince voir maigre, régime à base de yaourts oblige. Mais on s'en moque. L'important ? C'est qu'elle a du charisme. Elle a un quelque chose qui la démarque du commun, comme on remarque le chien de bonne santé par son poil brillant et sa truffe humide. Est-ce que ça pourrait venir de son visage ? C'est quand même un beau minois qu'on a là. Il est fin, il est noble, on voit là son ascendance, celle des anciens Rois du Khemal. A moins que ce ne soit juste de folles lubies sorties de mon esprit distordu par les néons et la vodka. Quoi qu'il en soit, elle a de beaux cheveux azurs. Bien coiffés, bien lissés, bien lavés. Après tout, comment pourraient-ils ne pas l'être ? Elle utilise une lotion à base d'amandes, un shampoing anti-pelliculaire avec 70% de miel, et elle sèche toujours ses tifs naturellement. Après tout, si ce n'était pas le cas, elle risquerait de les abimer. Le teint de sa peau ? Plutôt basané, mais elle n'a pas de bouton, pas de ride, elle est parfaite - remercions les coûteuses crèmes qu'elle consomme avec une ferveur frisant le fanatisme. Quant à ses yeux ? Des yeux émeraudes, reflétant les émotions qui parcourent l'esprit de la demoiselle.

Elle a un look impeccable, elle a de l'allure. C'est des vêtements de qualité, de la haute couture qu'elle porte. Du pratique, mais quand même pas trop. Pour ne pas dire pas du tout. Elle ne met que ce qui est esthétique, ce qui met en valeur son corps. Des talons hauts avec lesquels elle peine à marcher ? Des bustiers qui l'étouffent ? Des robes avec tellement de volants que ça en devient un supplice ? Vous voyez le genre. Tout ce genre de trucs supers beaux en soirées mondaines, mais qui se salissent, se déchirent, s’empêtrent dans n'importe quel truc qui passe dès qu'on en sort.

Mais ce n'est pas le cas avec la héritière des Uzas, ah ça non ! Après tout, nous ne parlons pas d'une personne normale. Nous parlons d'un personne avec classe, classe avec le C de ... Classitude. Syla, vous voyez, a une sorte d'aura. Une aura de héros. Quand elle prend une pose, le vent vient soulever sa cape et ses cheveux avec grâce. Quand elle lève sa lame vers le ciel, les rayons de soleil s'y reflètent et lui donnent un air épique. Si jamais elle avait le malheur d'être blessée au visage, elle ne serait pas défigurée, au contraire ! La cicatrice qui en résulterait lui donnerait un air cool et torturé qui fera la rage des gamins boutonneux. La nuit tombée, sa silhouette se dessinera sous les rayons de lune, elle aura une mine mélancolique et mystérieuse des plus attirantes. Bref, plein de détails de ce genre là font d'elle une vraie héroïne. Et pas de celles qu'on se met par intraveineuse.  


>> Psychologie

« Ce n'est pas ma faute si je suis née belle, intelligente, et modeste. »

Syla a été éduquée dans un environnement de luxe et de prestige. On a toujours obéi à ses moindres caprices, on ne l'a jamais contredite, et on a pas arrêté de lui répéter à quel point elle était parfaite. Après tout, si on arrêtait pas de lui dire, c'est que ça devait être vrai, non ? Elle s'accorde bien sur ce point, après tout, toutes ses amies ont toujours été de statut, beauté et esprit inférieurs au sien. Ce qu'elle aime le plus ? Entendre les gens lui dire à quel point elle est divine. Et ce qu'elle déteste ? Qu'on lui fasse remarquer à quel point elle ne l'est pas. Ou alors, qu'on dise à quel point une quelconque personne l'est. Et ce n'est pas pour une question d'égo, ah ça non. Si elle déteste cela, c'est parce qu'elle déteste le mensonge. Et quel plus gros mensonge peut-il y avoir que celui de se refuser à accepter la perfection de notre héroïne ?

« Si élégante, cette robe ... Le prix ? Quel prix ? Le prix n'a aucune importance ! »


Notre déesse en devenir a des goûts raffinés. Elle n'aime ses vêtements que si ils sont d'étoffes rares et de couturiers célèbres. N'aime la nourriture que si elle est servie dans un restaurant cinq fourchettes, et les parfums que si ils ont été approuvés par les égéries de la mode telles que Carl le Brun ou Tina Cruiser. Syla n'a jamais eu à se préoccuper du prix des choses, et ce n'est pas prêt d'arriver. Quoi qu'il se pourrait que dans un futur proche, elle se heurte à la réalité des nantis.

« Lui c'est un méchant, il a une sale gueule. »

Notre demoiselle a des idées très arrêtées sur ce monde, et sur ce qu'il devrait être. Et pour tout vous dire, elle a un avis sur tout. Même sur ce qu'elle ne connait pas. Qui pourrait se passer de son avis éclairé, dites-le moi ? Personne, strictement personne ! Alors elle exprime ses opinions, même dans les moments où elle ne le devrait pas. Mais ce n'est pas tout ! Elle juge aussi les gens à leur apparence. Tu es mignon ? Tu ne peux être que gentil ! Comment ça ? Tu aurais volé des sucettes à des enfants et des sacs à des mamies ? Bah, la société ne te comprend pas, tu es un rebelle qui ne se conforme pas aux codes. Tu es moche ? T'es un connard et un voyou ! Hmm ? On me dit à l'oreillette que tu as mis au point un vaccin contre la grippe carnivore et sauvé des dizaines d'enfants de la famine ? Bah ! J'y crois pas. Et même si c'est vraiment le cas, je suis sûre que c'est pour cacher le véritable plan maléfique que ta sale caboche a mis au point !

« Le problème, c'est que les gens sont jaloux. Ils ne peuvent pas accepter que je sois meilleure qu'eux. »

Notre héroïne est convaincue de toutes ses qualités. Elle a la conviction d'être la perfection incarnée, une déesse faite chair, et elle ne se gêne pas pour le faire remarquer. A tout le monde. Au tavernier qui la regarde avec les sourcils froncés, au soulard vomissant sur ses chaussures, et au chat de gouttière qui n'en a rien à faire parce que déjà faudrait qu'il puisse comprendre les conneries sortant de ses lèvres. Mais vous voyez, tout le monde n'est pas de son avis. Et on se moque souvent d'elle, ce qui l'excède à un point qu'il ne serait pas intéressant de quantifier. Puis, tout au long de sa vie, elle a été la victime d'incidents qui l'ont fait tombée en disgrâce, et elle est convaincue d'être la cible de gens moins bien dotés qu'elle ne cherchant qu'à la rendre misérable par pure mesquinerie.

« Comment on monte un fusil ? Tu vois, tu mets le truc dans le machin, puis après tu vises et tu *KABOOM* ... Oups ? »

Mais il se pourrait qu'en fait, le destin se soit acharnée sur son sort à cause de son égo surdimensionné, de son arrogance palpable, et d'une rare incompétence et bêtise. Rappelez vous, notre demoiselle a mot à dire sur tout ce qui se passe ou ne se passe pas dans le monde. Par conséquence, tout ce qu'elle dit, et par transition, ce qu'elle fait, est juste. Bien. Et a valeur de loi. Ou pas. Négligence, ignorance, maladresse et stupidité sont des mots qui correspondent à sa personne lorsqu'elle entreprend une action. Elle fait la sourde oreille aux conseils avisés, fait ce qui l'entend, ordonne les choses les plus absurdes si celles-ci sonnent bien. Après tout, elle a peu de jugeote. Quel que soit le domaine, elle se pavanera, affirmera qu'elle y excelle, mais sera pire que médiocre, entraînant catastrophes et conséquences malvenues dans son sillage.

« Mettez moi des bâtons dans les roues ! Mais sachez, sachez ... Que je prévaudrai. »

Mais vous voyez, vous aurez beau la mettre face à ses erreurs et contradictions, elle n'en démordra pas. Elle restera enfermée dans son monde de fantaisies, monde où elle a toujours raison et où tout se passe comme elle l'entend. Elle est convaincue d'être la meilleure des femmes, et elle est encore plus convaincue qu'une destinée merveilleuse l'attend, une destinée où elle serait Déesse d'un monde façonné selon ses idéaux enfantins et ses envies incohérentes. Les gens médiocres ne comprennent pas une femme comme elle, vous répétera-t-elle. Elle est seule contre le monde. Mais pourtant, elle sait qu'elle arrivera à ses fins. Les choses seront comme elles le souhaitent, ou ne seront tout simplement pas.

>> Biographie

Coucou tout le monde, moi c'est Syla (prononcez Saïla) Uzas (prononcez Ousasse), et j'ai 25 ans. Moi je trouve que c'est un âge mur pour entreprendre la quête épique qui est la mienne, et dont je vous parlerai après, ne soyez pas impatients ! Bref. Comme vous pouvez le voir, je suis d'une rare beauté, je suis brillante, douée dans tout ce que j'entreprends, et en plus ! En plus ! J'ai bon goût vestimentaire. Bref, appelez moi perfection, je ne vous en voudrai pas puisque je l'incarne. Oh, oh là ! J'en entends rire, j'en entends se moquer dans les rangs du fond ! Bah. Sachez que vous êtes juste des petits cons jaloux, et que pour moi, vous n'existez même plus. Ouste, ouste ! Barrez vous, j'veux plus voir vos sales petites gueules de fouine, nah !

Bref, où j'en étais ? Ah oui ! Donc voilà, vous voyez à quel point je suis parfaite. A quel point je suis digne d'être Déesse. Oui, oui, vous entendez bien, rien de moins ni rien de plus que Déesse. Pourquoi ? Parce que c'est classe, et que je suis classe ! Se faire construire des temples à sa gloire, qu'on m'offre des offrandes ou qu'on sacrifie des vierges pour apaiser mon courroux, c'est quand même trop bien ! Enfin, le dernier truc c'est quand même un peu barbare, donc j'crois que je m'en passerai tout compte fait ... Oui, oui, oui !

Mais comment j'ai voulu être déesse ? Longue histoire. Courte en fait, mais si c'est pas long il n'y aura aucune classe dedans. Mais bon, vous devez bien vous demander pourquoi je ne suis guère déesse en ce moment, alors que j'ai un peu tout ce qu'il faut, nan ? Sachez que c'est parce que de sombres forces, redoutant ce qui se passerait si j'atteignais mon objectif, n'ont point arrêté de saper mes efforts ! Oui, vous avez très bien entendu ... Et comment elles ont réussi, je vais vous le conter. Cela dit ... Et si on commençait par le début ? Genre, pour que vous compreniez un peu les débuts de la princesse ?

Je suis la seconde née de la famille ô combien noble Uzas. On est tellement nobles qu'on a le sang d'anciens rois qui sont morts, même si les mauvais langues disent que c'est des conneries. Bref, on est nobles, et tellement nobles qu'on habitait dans la Haute Ville du Royaume de Saint Uréa, ahah ! Ça vous en bouche un coin ?! J'en suis heureuse ! Bref, moi j'ai toujours vécu avec le meilleur du meilleur, l'élite la plus prestigieuse, les commandants de la Marine les plus valeureux. Mais bon, ils étaient quand même un peu moyens quand on les compare à moi ! Ça reste entre nous, naturellement. Mon Père ? Il est noble depuis toujours, il gère pas mal de terres sur cette île et sur les îles autour, et en plus, il a un poste important dans la police. Ma Mère ? Elle, bah ... Je crois qu'elle est membre d'une autre famille noble. Elle a pas beaucoup de mérite, à part celui d'être née ici, mais bon, c'est déjà très bien ! Elle était plutôt jolie, et moi, je vous le dis, j'ai un peu dépassé toutes ses espérances !

Bref, sinan, j'ai été bien éduquée, comme une fille de haute naissance se doit de l'être. Parfois c'était dur, mais on m'a toujours dit que c'était pour mon bien. On m'a toujours dit que si je voulais être une femme de grandeur à la destinée fabuleuse, il fallait que je me plie à une formation rigoureuse. Edward, mon ainé, était plus que d'accord. Il était pas très bavard, et il était un peu moche même, mais il avait quand même une certaine classe. Il était doué dans ce qu'il faisait, et moi, bah, je me sentais obligée de suivre ses pas. Et de travailler deux fois plus que lui. Voyez vous, lorsqu'on est fille d'un si grand homme que mon Père, Staznilas Quatrième du nom, il faut faire nombre d'efforts pour ne pas rester dans son ombre. D'autant plus quand on a un ainé apprécié, respecté et respectable.

Bien malgré tout, j'atteignais la vingtaine en étant admirée des dames de la cours. Par ma beauté, ma grâce, mes exquises manières, mon esprit aiguisé. Bref, par ma perfection. J'aurai été une parfaite épouse, à n'en pas douter. Mais vous voyez ... Je voulais être davantage. Edward obtenait une place de choix dans la Marine. Et une ne tenait à être moins que lui, si bien qu'elle demandait à Père de lui en donner une au moins équivalente, si ce n'est meilleure ! Après tout, n'étaits-je donc pas plus parfaite que parfaite, à la limite de la divinité ? Mon géniteur était satisfait, et réussissait à me placer au sein de la Marine d'élite en tant que Commandante d'une chaloupe.

Les mois qui suivaient mon affectation étaient paisibles. Naturellement, je ne prenais pas ma position sans heurts. Après tout, je suis une femme, et les hommes endurcis par les années de service ont eu du mal à se faire à moi. Mais en leur rappelant qui commandait et qui était mon Père, j'ai réussi à leur rabattre le caquet, aha ! Mais tout a basculé en une journée d'hiver en plein dans North Blue. Il faisait très froid, ce jour là. Il y avait beaucoup de neige, et encore plus de vent. On m'avait demandé de ne pas sortir par ce temps, mais l'on chassait des pirates, vils individus inférieurs aux déchets ! Alors, n'écoutant que mon devoir, je me lançais à leur poursuite, valeureuse, de nuit comme de jour ! D'ailleurs, il faisait nuit quand c'est arrivé. Je ne voyais pas grand-chose, alors que je tenais la barre. Mais je ne me suis pas inquiétée. Après tout, avant de prendre le commandement, j'avais suivie une formation accélérée en navigation, qu'est-ce qui aurait pu mal se passer ?

Il y avait des lumières, droit devant. Je les ai ignorées. Et avant que je m'en rende compte, y'avait un bâtiment de la Marine beaucoup trop près pour être esquivé.

Vous devinez la suite, on s'est crashés l'un contre l'autre et on a tous deux coulés.

Il y a eu à peine quelques noyades de chaque coté, mais bon ... Ma réputation était ternie ! Comment j'aurai pu deviner qu'il fallait allumer les phares de mon navire ?! On était censés être seuls ! Seuls ! Mais bref, Papa a réussi à me trouver des circonstances atténuantes. Il m'a dit que j'allais être transférée dans une base paumée de North Blue, le temps que ça se calme. Et il m'a demandé de ne pas faire de vagues. De rester au calme, qu'il s'arrangerait pour me faire revenir dans les bonnes grâces des dirigeants. J'acquiesçais, et me mettais au garde à vous ! Après tout, une erreur ça arrive même à quelqu'un d'aussi génial que moi ! Alors je me jurais que tout se passerait bien.

Sauf que ça n'a pas été le cas.

A un moment, alors que je m'ennuyais passablement, on m'a demandé ce qu'il fallait faire au sujet de ce carburant toxique inutilisable. Je me suis contentée de hausser les épaules, et ait ordonné qu'on le jette dans la rivière. Après tout, qu'est-ce qui aurait pu se passer mal ? Bah je vais vous le dire, ne vous posez plus la question ! Ce carburant a empoisonné les réserves d'eau potable des villages autour, et y'a eu des malades et des morts de dégoût. Donc bon, les petites gens ont pas été contentes. Elles ont commencé à crier, à lever les fourches, ont brûlé des tas de foin, et on finit par se ramener devant la base pour demander réparation. Vous me connaissez, je déteste contempler la souffrance humaine ... Alors j'ai demandé à un régiment de sortir et de tirer sur les manifestants.

Ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'ils ne se laisseraient pas faire, et que ça tournerait à un conflit de plus grande ampleur, avec des villages d'îles voisines se joignant au mouvement et gueulant que la Marine c'était tous des chacals. Bon, on a appelé des renforts, et tout s'est arrangé ! N'empêche qu'on m'a virée. Et que comme raison, on a mis *Incompétence notoire*. J'ai crié, j'ai pleuré, et me suis enfermée dans ma chambre pendant trois jours entiers. Et je n'en suis sortie que pour prendre des yaourts. Pendant ce temps, j'apprenais qu'Edward était promu. J'étais totalement choquée, j'arrivais pas à le concevoir. Quelle injustice de la part d'une institution dont le motto était de faire respecter la justice !

J'étais bouleversée. On faisait tout son possible pour que je ne puisse accomplir ma grandiose destinée ! Soit. SOIT ! Je l'attendrai, quoi qu'il arrive. Même si pour cela, il me fallait suivre des sentiers détournées.

Après avoir pleuré auprès de Père pendant quelques semaines, il cédait. Il m'offrait ma licence de chasseuse de primes, un navire, et un équipage qui tenait la route. J'étais aux anges ! Désormais, c'était moi qui dirigeait totalement, pas de maître ni personne à qui rendre des comptes ! Ma destinée allait s'accomplir, c'était certain ! Sauf que non. Pas vraiment. Par un malheureux concours de circonstances, je me suis retrouvée, quelques heures après avoir quitté les ports de Saint Uréa, en direction Est. Et en direction Est, y'avait une barrière de corail assez terrible, et j'étais assez près pour pouvoir la voir de mes propres yeux ! On s'est écrasés dedans. Et on a coulé. Nan mais sérieux, comment j'aurai pu savoir que le vent allait me porter là ? Et que sur la carte, cette ligne de points oranges indiquait la barrière ?! Hein hein hein ?!

Je suis retournée à la maison trempée, déprimée. Et après moult réflexions ... Une évidence s'imposait dans mon esprit. Je comprenais tout. Totalement tout. Ces accidents ... n'étaient pas des accidents ! Tout cela était un complot ! Un complot visant à me faire chuter ! Et ils avaient réussi, tellement ! Ils avaient peur de moi, peur de ce que je pouvais entreprendre ! Et c'est pour ça, pour ça qu'ils ont décidé de me briser avant que je prenne mon envol ... Mais pour quelle raison ? Une seule me venait à l'esprit : La jalousie. Ma perfection effrayait les esprits médiocres, voilà tout ! J'ai essayé de l'expliquer à Père, mais il a refusé de m'écouter. M'a juste dit de rester à la maison, pour que j'arrête de l'embarrasser. Que j'étais une honte, et qu'il était heureux qu'Edward soit là.

Ma colère était telle que je l'ai insulté et que j'ai balancé tout ce qui était à ma portée sur mon géniteur, avant de retourner dans ma chambre pour bouder longuement.

Soit. Les Forces du Mal à l’œuvre avaient réussi à tourner ma famille contre moi. La Marine ne voulait plus me voir, et l'organisation des Chasseurs de Primes ne me regardait plus d'un bon œil (ça nous fait pas de la bonne pub une telle bouffonne avaient dit leurs représentants, les connards !). Alors, je devinais qu'il ne me restait plus qu'une voie ... Si à la lumière du jour la Déesse que je suis ne pouvait plus s'épanouir, alors ...

... C'était dans les ténèbres qu'une irait. Aux cotés de la lie de cette société.

Qu'ils tremblent, le bas peuple et les nobliaux ! Car une est Syla Uzas, et une va devenir la nouvelle Déesse de ce monde.



>> Test RP

Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Informations IRL

Prénom : '^'
Age : 22 ans.
Aime : Sa personne, son miroir, les trucs sucrés.
N'aime pas : Les arrogants, les gens qui se mettent trop en avant, les gens qui ont raison.
Personnage préféré de One Piece : Chopper \o/
Caractère :
Fait du RP depuis : Longtemps, ça fait combien d'années à votre avis ? oô
Disponibilité approximative : A peu près tous les jours, après ça dépend de mon emploi du temps.
Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat avec Shinobi no Hattan.


Dernière édition par Syla Uzas le Lun 10 Mar 2014 - 1:38, édité 18 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10690-tribulations-d-une-incapable-megalomane-syla-uzas#132030
Salut Syla, et bienvenue parmi nous sur OPR !

J'passe juste pour te dire bonjour et qu'on est content de t'accueillir parmi nous, mais aussi pour te signaler que si jamais tu as le moindre problème, ou si tu as des questions à poser : n'hésite pas ! Le staff est disponible par MP, sur la chatbox ou ici-même pour te répondre dès que tu en as besoin.

Sur ce, je te souhaite une bonne inspiration, et si on te revoit pas d'ici-là, pense à nous signaler quand ton test RP sera terminé, et tiens-nous au courant de comment tout ça avance !

Bonne soirée, héhé.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4587-marcheur-blanc-orgueilleux
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4401-rockfor-egry-un-bonhomme-qu-il-est-moisi
Merci pour la bienvenue :

Je viens de finir mon histoire et mes descriptions, et suis prête à faire mon test RP.

Bonne soirée.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10690-tribulations-d-une-incapable-megalomane-syla-uzas#132030
Salut Syla

Me v'là pour ton test rp :

La piraterie. La liberté ! Déjà une journée que tu as embrassé la route céleste qui te mènera vers ton divin destin ! Et déjà, les forces du mal tentent de te faire trébucher. Sans argent, sans équipement, sans connaissance de ce monde sauvage que l'on murmure avec effroi « quartier populaire », chaque regard coule sur toi comme une glaire sur une vitre. Charmant. Mais il y a tout de même des esprits éclairés qui voient en toi la Déesse qu'ils attendent depuis des années. Ils viennent à toi. Ils te parlent. Ils te proposent leur aide.

Quelle bonheur d'être reconnu au milieu de ce peuple mal habillé.

Mais rapidement, les choses basculent. Et tes premiers fidèles se révèlent être des opportunistes qui ont vent qu'une petite prime serait gracieusement offerte à celui qui ramenerait la fille d'un noble qui aurait fugué le matin même. Le portrait-robot n'est pas digne de te représenter tellement il n'a aucun esthétisme, mais il te ressemble plutôt bien.

Dis-nous comment ça s'est terminé.


Bon courage ! Si t'as des questions, hésite pas !
Pluche !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
Test RP :

Si il fallait décrire les lieux avec un unique qualificatif, ce serait celui là : Pourri. Parce que, soyons sérieux deux secondes, ça l'était ! Regardez les murs ! LES MURS ! Ils sont en train de se décomposer tellement ils sont dégoutés de se trouver dans un endroit pareil ! Mais bon, les murs, c'est le moindre de mes soucis. J'avais redressé ma longue robe, afin qu'elle n'ait pas à toucher la crasse du sol. Mon regard vagabondait autour de moi en quête d'un peu de lumière en ce lieu sordide. Mais plus je le portais loin, plus l'espoir s'amenuisait. Et je poussais même un petit couinement quand, justement, un rat m'avait précédé dans le bruit fort peu divin lorsque j'ai marché sur sa queue.

Les Quartiers Populaires, ça craint en fait.

Mais une devait s'y faire, après tout, n'était-elle pas libre comme l'air telle une tabatière ? Minute, est-ce que ça a un sens ce que je viens de dire ? Sans nul doute. La perfection ne peut point avoir de doute sur le sens de ses réflexions. Oui, oui, oui ! J'acquiesçais pour moi-même. Même si bon ... Sérieux, la Marine c'était quand même plus glamour dans mes souvenirs pas si lointains. Même les Chasseurs de Primes n'étaient pas si ... Si minables quoi. Mais il fallait que j'arrête d'y penser. Ici était l'heure et le lieu où ma destinée ô combien formidable s'accomplirait ! Rappelez vous, rappelez vous ! Les Forces du Mal ! Tout ça ! Une était condamnée à de telles extrémités ! Mais pour autant, nulle inquiétude : La divinité dont vous suivait les aventures prévaudra.

Voilà que je frôle un nanti qui passait par là. Je frémis. Grimace, lorsque je sens son regard sale se poser sur moi. Beurk. Sérieux, on pourrait pas les parquer quelque part où j'aurai pas à les VOIR ? Minute ... Ah. C'est déjà fait. Ils sont parqués à l'exact endroit où je me trouve. Ah. Bon, ne nous démontons pas : Lorsque je serai une Déesse connue (plus qu'elle ne l'est déjà) et reconnue (jusqu'au bout du monde pas connu !), je les parquerai autre part, genre, après le quatrième rempart ? Comment ça ? On me dit qu'il n'existe pas ?! Baaaah, des détails sans importance. Je me comprends, vous comprenez ? Nan ? Votre intelligence est carrément limitée, je le dis direct et sans ornement.

Mais je me stoppe. Laisse mes robes retomber sur le sol, qu'importe la crasse qui risquerait de les souiller. Devant moi ? Les Forces du Mal qui se préparent ! Une bande d'individus plus moches les uns que les autres, tellement que si la mocheté était un crime, la Marine les aurait tous pendus et je mesure mes mots ! Ils étaient une petite dizaine, et bloquaient le chemin. Je haussais un parfait sourcil. Et autant vous le dire : Je n'étais guère impressionnée. Après tout, une s'y attendait. Elle avait choisi d'aller en des lieux aussi misérables, au cœur du danger, pour accomplir ce à quoi elle est destinée. Et je m'avance. Posture droite, menton haut. Il y en a un ou deux qui me sourient, avec leurs dents pourries, ah ! Les graines du mal, si une veut se montrer digne, elle doit leur faire face !

Je m'arrête à quelques mètres d'eux, leur lançant un petit regard suffisant. Je dégainais le sabre, celui avec le pommeau doré, haut dans le ciel. J'essayais de rabattre ma cape, mais en plein mouvement, je me souvenais n'en avoir aucune. Bref, j'essaye de faire genre que c'est calculé histoire que le moment épique n'en pâtisse point. Et alors que les mèches azures de ma chevelure ondulent au vent, que les rayons solaires se reflètent un un arc-en-ciel sur le clair de ma lame, je leur dis sur un ton impérieux.

- Ce combat était prévu depuis la nuit des temps, vils êtres à la chevelure grasse. Mais sachez que je l'accueille à bras ouverts ! Car une ne se désiste point lorsque la symphonie du sang et de l'acier résonne. Allez, venez, dansons ! Que le maestro dicte le rythme pour cet affrontement que l'on contera pour des siècles et des siècles !

Et histoire de prouver que je savais de quoi je parlais, je faisais de grands moulinets de ma lame, pour les impressionner. Et impressionnés, ils le semblaient définitivement ! J'avais même l'impression qu'ils n'attendaient qu'un mot, qu'un geste, pour déguerpir ! Halala ... Je sais, je sais, je fais cet effet là, mais c'en est presque pas drôle ... Mais ! Mais ! Il y en a un qui s'avance ! Un avec les cheveux en broussaille et un sourire de chafouin ! Je lui pointe le bout de ma lame, histoire de lui dire que je suis dangereuse. Mais il lève les bras. Et s'exprime, comme un doit s'exprimer face à la Conquérante.

- Pardonnez nous, mam'zelle. On est pas là pour vous embêter, on est juste venu parce qu'on a ... entendu parler de vous.

- De moi ?

Ma curiosité était titillée.

- Vous êtes le sauveuse, celle qui apporte la lumière ! On sait c'qu'il vous est arrivé, et on est là pour vous aider. Parce que vous méritez d'être celle qui dirige le monde.

J'aurai presque rougi. Mais je l'ai pas fait, à la place, j'ai baissé ma lame, et ait affiché un sourire très suffisant.

- Voilà des paroles qu'il faudrait entendre plus en ces temps de troubles, mon brave !

Je jetais un regard à la petite bande devant moi, qui observait l'échange. Ils n'avaient aucun goût vestimentaire, n'avaient rien de beau, et étaient des nantis. Mais une n'est-elle pas donc déesse de tout ce beau monde ? Des chanceux et des malchanceux, des pauvres et des riches, et même des mignons et des pas mignons ? Je l'étais, définitivement. Et même si je doutais qu'ils puissent m'aider à réaliser ma tâche, tout soutien était précieux. Une ne lui cracherait pas dessus.

- Moi qui pensait être cernée par les Forces du Mal, je m'étais trompée ! J'en suis heureuse, si heureuse ! Aaah ... Mon peuple, toi qui aime tant souffrir, pour une fois tu fais le bon choix, le juste.

- Oui, oui, c'est ça ... Venez, y'a plus de fidèles qui attendent, ils attendent la bénédiction, vous savez c'que c'est ...

Je penchais la tête sur le coté. Ils étaient plus nombreux à attendre la parole de la divine ? C'était là une chose inespérée, quoi que ... Nan, pas du tout. Il était normal, normal qu'il y ait bien des pauvres hères attendant que mes mots réchauffent leur cœur vide et que mes conseils arrangent leur look improbable. J'agitais ma main, de façon négligente.

- En effet, ça ne se fait pas d'être en retard à sa propre fête, comme on dit. Menez moi à eux !

Et me voilà avec mon escorte improvisée, désormais protégée du monde extérieur et qui pue le moisi par ce groupe improbable que je n'aurai jamais élevé au rang de garde personnelle en temps normal. Je surprends des sourires, des regards entendus. Mais pourquoi donc ? Je me le demande, mais les minutes passant, la conclusion évidente se fait : Ils sont heureux d'être les premiers à vénérer la sauveuse, ah ! C'est bien quelque chose que l'on racontera à son voisin pour qu'il devienne vert de jalousie ! Évidemment, évidemment. J'étais satisfaite, si satisfaite. Mais alors que mes prunelles s'attardent sur la crasse m'entourant, un quelque chose me fait froncer les sourcils. Me fait tiquer, sans que je puisse l'expliquer. C'est un portrait avec une récompense juste en dessous. Un portrait qui me semble si ... familier. Ça me trouble. Je m'éloigne du groupe, à leur plus grande surprise. Et je lève le visage vers cette affiche. La fille qui est peinte a l'air terriblement banale. De basse extraction. Ses cheveux sont bleus, comme les miens, mais nulle comparaison ne saurait être : Ils semblent faits de crin, emmêlés ! Les miens sentent bon le miel et sont parfaitement lisses, on pourrait passer les doigts entre mes mèches encore et encore sans être arrêté par un nœud ! Je souriais, d'une façon suffisante.

Mais ça, c'était avant de voir le nom affiché. Avant que je lise le contenu, d'une voix vibrante de colère.

- On recherche : Syla Uzas, seconde née de la lignée. S'est échappée de la résidence familiale, et quiconque la retrouvera sera grassement récompensé.

Mes pupilles fulminaient. Pas parce que Père avait balancé un avis de recherche aussitôt, ni parce que mon portrait manquait de la majesté et de la grâce de l'originale, oh non ! Si la colère montait en moi, c'était à cause de la somme PATHÉTIQUEMENT BASSE qu'on offrirait à celui qui me ramènerait ! Sérieux, je le dis direct, je coûte beaucoup plus que ça, c'est une insulte à ma personne ! Je me retournais, faisant virevolter les volants de ma robe en un tourbillon d'ocre et d'écarlate, et m'adressais à ma garde.

- Hommes et femmes (y'en a ?) de valeur ! Le tristement manipulé Staznilas, mon géniteur, a lancé un avis de recherche sur ma personne ! Tout cela est complot d'êtres médiocres attentant à ma classe naturelle ! Prenez garde, considérez suspects tous ceux qui s'approchent de trop près de votre déesse !

L'assemblée se regarda, et éclata de rire. C'en était presque marrant, si je ne me sentais pas concernée par ces gloussements. Mais je ne pouvais l'être. Après tout, ma conduite n'était-elle pas noble et grandiose ?

- Non mais, vous voyez ... Ces personnes vous ont déjà trouvé.

- Cela se peut-il ?

- Oui.

- Et où sont-elles ?

- Juste devant vous.

En fait, il se pouvait bien que je sois la cible de ces rires gras. Je reculais de quelques pas, dégainais à nouveau ma lame et l'agitais furieusement.

- Haha ! Je le savais ! Des hommes avec aussi peu d'élégance que vous ne peuvent être que du coté du Mal avec le grand M de Marasme ! En garde, vils faquins, je vais vous-

Abattre ? Démolir ? Humilier ? J'aurai sûrement dit quelque chose comme ça. Si seulement je ne m'étais pas pris un coup de poing en plein dans la lèvre, m'entrainant en une vertigineuse chute en arrière. Et finalement, me voilà étalée sur le sol dans un petit *pouf*. Sérieux, dans ma tête, ça faisait plus de bruit. Et c'était plus classe. Mais arrangeons ça. Je lève un bras tremblant en l'air, alors que d'un ton vibrant je m'exprime.

- Ah ! Trahie, abattue par mes hommes de confiance ! Aaah ... Je me meurs, mais sachez que mon nom et mon geste ne- Eh mais qu'est-ce vous foutez ?! Aïe ! Aïe ! Les cailloux, mes cheveux, MES CHEVEUUUUUX !

Qu'est-ce qui s'était passé ? Pendant mon envolée lyrique, un des loubards en avait profité pour me saisir par la jambe, et me trainait désormais à sa suite comme un vulgaire sac de patates. C'était déjà assez humiliant en soit, mais quand en plus, vous ressentez le moindre truc qui traine s'enfoncer dans votre dos ... Et que vous imaginez l'état de vos tifs dont vous vous êtes occupés tant d'années pour qu'ils soient aussi brillants, et l'état de vos vêtements qui coûtent la moitié d'un rein si ce n'est la totalité, et qui tous deux se voient souillés, déchirés par les pires déchets que le monde ait vu et pas vu, là ...

Vous comprenez que vous êtes dans une situation assez compliquée.

Heureusement, une intervention divine allait me sauver !

- Bon, quand on aura ramené l'aut' conne à son père, on pourra enfin s'payer not' jacuzzi !

- Ah ça non ! On a dit que ça serait un deltaplane !

- Mais qu'est-ce tu dis bâtard ? On ferait quoi avec un putain de deltaplane ? Avec un jacuzzi, au moins, on aura un bain à bulles !

- C'est mort, je demande un vote.

Et vote il y eut. Pendant de longues minutes pendant lesquelles on me laissait au sol, sans se préoccuper de moi. On essayait à mains levées, mais devant la tricherie notoire de personnes levant leurs deux bras et jambes, on s'essaya aux morceaux de papier. Mais certains ne savaient pas écrire, alors on proposait un vote à voix haute. Mais la personne qui était censée compter se révéla dyslexique (ne me demandez pas quel rapport cela peut avoir avec le fait ou pas de savoir compter, je ne fais que relater avec une extrême pertinence les propos tenus !). Et finalement, quelqu'un insultait la maman de quelqu'un. Et ça se finissait en mêlée royale où l'on scandait *Jacuzzi*, *Deltaplane* voir même *Flipper*.

Ce qui me permettait de fuir. A toute vitesse. Mais à toute vitesse, je ne le pouvais qu'après avoir balancé mes talons hauts sur une paire de chiens errants me poursuivant.

Bref. Je me retrouve seule, dans les Quartiers Populaires. Sans ami, argent ou idée de quoi faire. J'ai pas fière l'allure, là. Ma lèvre est enflée, et elle saigne même un peu. Je suis pied nue, et mes collants opaques se sont troués. J'ai même laissé derrière moi une manche de ma coûteuse robe, accrochée à un piton qui n'avait rien à faire là. Et même ma coiffure impeccable a tout du pas peccable.

Mais j'étais libre. Libre avec le grand L de Libellule ! Mais quel rapport entre libellule et ma liberté céleste ? Je n'en avais aucune idée. Mais cela importait peu. J'étais une Déesse, toutes mes réflexions étaient portées par une logique supérieure. Qui n'était destinée à être comprise par les petites gens.

Sinon, c'est où qu'il y a des magasins vendant de la haute couture dans le coin ?

  • https://www.onepiece-requiem.net/t10690-tribulations-d-une-incapable-megalomane-syla-uzas#132030
Salut Syla, v'là le premier avis


Le point forme
un peu mince voirE maigre
la héritière => l'héritière
unE personne
bien sur => sûr
si ils => s'ils
pas prêt d'arriver => près
le destin se soit acharnée => ce soit acharné
un âge mur => mûr
les mauvaisES langues
la cours = cour
n'étaits-je => étais
j'avais suivie => suivi
on a tous deux coulés => coulé
des sentiers détournées => détournés
c'était moi qui dirigeait=> dirigeais
Aux cotés => côtés
un rat m'avait précédéE
les cheveux en broussailleS
le sauveuse => la
j'ai baissé ma lame, et ait affiché un sourire très suffisant => ai affiché
Moi qui pensait être => pensais
toi qui aimeS
la tête sur le coté => côté
C'était déjà assez humiliant en soit => soi
Je suis pied nue => pieds nus
J'ai pas fière l'allure => fière allure

Naaaaan, des fautes ! Des étourderies ! Je suis déçu ! Très déçu ! Cela ne se peut !

Et du coup, ça fait la seule ombre au tableau. La présentation ? J'ai tout aimé. C'est un personnage haut en couleur avec un potentiel comique énorme. On ne peut pas la prendre au sérieuse alors qu'elle vise à l'être à un degré divin. Dans le test rp, tu maitrises très bien le perso, c'est très drôle et ça ne souffre d'aucun ralentissement. En d'autres circonstances, j'aurais relevé une échappatoire facile, et puis je me dis que Syla ne peut jamais s'en sortir seul. Il lui faut l'aide de bonnes cruches, et on n'en trouve pas à tout les coins de rue pour sauver la cruche en chef. Tout est réuni pour raconter une épopée aussi pathétique que croustillante. J'approuve.

Et sans ces fautes, je n'aurais pas hésité. Mais j'hésite. Alors, je laisse le soin de décider à mon successeur si cela vaut la note maximum (ou pas, ça tombe, l'autre va pas du tout aimer). Sinon, ça sera un 800D.

Bref.
Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
Mouetteyo Syla, c'est moi, le plus grand héros du monde, doté d'un style vestimentaire qui te rend indubitablement verte de jalousie ! Mouetteha ! Ha ! Heu. Me voilà pour ton second et dernier avis, celui qui t'accorde la supervalidation tant attendue ! Allez, on n'attend pas plus longtemps et on y va !

On commence par la forme de ton texte. Du très bon, du très très bon même, par moment. Tu sais mêler style et fond, de manière à nous faire sourire et rire tout du long. Le seul bémol, souligné par Plud, se résume à ces fautes bizarres et éparses, dissimulées dans ton texte, et qui lui font perdre son charme.

Parce que oui, tu m'as charmé. Un personnage terriblement one piecien, comme on n'en voit que trop rarement par ici. Les descriptions sont bien menées, et la biographie est vraiment marrante. Affubler un personnage mégalo d'une maladresse étouffante c'est du bien connu, mais c'est toujours aussi bon de le rencontrer et de le lire. On suit ton histoire sans s'arrêter parce que c'est sympa et intéressant, et que c'est rigolo, surtout, aussi. Enfin, je dois avouer que je reconnais un peu de Mouetteman en toi, c'est à dire le personnage qui se met dans des situations pas possibles et qui doit compter sur le coup de main non-intentionnel de personnages absurdes pour se sortir de ses mésaventures. J'aime beaucoup.

Honnêtement, j'aurais été sur du 1000 Dorikis pour sûr avec juste ce fond, mais je ne peux pas t'accorder la note ultime à cause de ces coquilles formelles que Plud a recensées. Du coup, je te valide à 800 !

Voilà voilà, j'espère que j'aurai l'occasion de rencontrer ce personnage plein de promesses, et je te souhaite, de façon tout à fait héroïque, de passer un bon moment sur OPR !

Mouetteman !
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