Il arrive parfois que la marine soit sollicitée pour des missions sociales à travers le monde. Mais comme c'est pas du tout une priorité, on demande juste des bénévoles dans les régiments, à droite et à gauche pour savoir qui; durant ses permissions voudrait bien aller à tel endroit pour faire tel truc. En général, il n'y a que peu de gens qui sacrifient leur permission pour faire du bénévolat. Mais moi, ça m’intéresse et ça me fait visiter le monde, j'adore. Je suis sorti d'Erbaf pour voir le monde alors autant en profiter. Voilà donc comment j'ai atterri en plein été sur Kage Berg. C'est un peu le trouduk'hu du monde je vous l'accorde mais l'ambiance est tout bonnement conviviale. Ici on vit, on ne cours pas après le temps. On fait ce qu'il faut quand il faut. Alors certes, c'est pas les grosses villes et les activités sont plus modestes mais ce sont grâce à ces gens que nous pouvons manger de la viande et boire du lait. C'est pas Logue Town qui fournirait de la belle viande comme il y en a ici. C'est un concept assez similaire à la vie sur Erbaf, en moins grand, cela va de soit.
Mon acte de charité durant ces vacances serait de m'occuper des résidents d'un petit orphelinat sur Kage Berg. L'orphelinat d'Elemiah pour être précis. Visiblement, ils manquaient de bras pour s'occuper des bambins durant l'été. J'en profiterai pour vérifier l'état de santé de chacun des pensionnaires avec une petite visite médicale et un rappel des vaccins.
Le voilà donc sur Kage Berg depuis quelques jours. J'ai signalé ma présence à l'officier responsable de l'île. Il n'a pas l'air tendre, il ne ferait pas de la bonne viande, huhuhu. Plus sérieusement, il a l'air assez borné et hautain avec ses subalternes. J'ai eu le droit à un traitement de faveur vu ma taille mais sinon, j'pense que j'aurai eu le droit à quelques remarques. Mais passons, j'ai installé ma tante dans un champ près de l'orphelinat, j'ai payé le paysan pour le dédommager de la surface occupée. Il a refusé au début en disant que c'était bien ce que je faisais. J'ai insisté, lui aussi. Il a sorti une bouteille et on a bu. Enfin.. Je me suis humecté la bouche, lui par contre.. Il a finalement accepté, c'est un chic type ce paysan. Il m'a pas mal parlé de l'île, des habitants, des vaches, de la marine, des vaches, des cultures et des vaches. J'ai rencontré aussi Dimitri De Cimitiero, le directeur de l'orphelinat. Il m'a accueilli très chaleureusement, comme si ça faisait trente ans que nous nous connaissions. Il a voulu me faire entrer dans son bureau par politesse, j'ai décliné par souci technique. Il m'a présenté à l'équipe et aux enfants. J'appréhendais ce moment. J'appréhende toujours avec les enfants, on ne sait pas comment ils vont réagir. Beaucoup ont peur, ceux-ci criaient de joie. Ils ont tous voulu me grimper dessus, c'était drôle. On a passé une bonne après-midi avec les gosses. Si jamais un jour je dois m'installer sur les Blues, ce sera ici, sans conteste. Celle île est vraiment un petit coin de paradis.
Fin.. Ça, c'est ce que je pensais avant cette journée horrible. La préparation de la troisième fête annuel de la vache battait son plein. Beaucoup de gens arrivaient des quatre coins de West Blue. Des éleveurs, des amateurs, des touristes, des producteurs, des fermiers, des vendeurs de machines agricoles, des touristes et encore des touristes. Le village s'est transformé progressivement en foire géante. L'orphelinat étant en périphérie du village, nous n'étions pas trop touché par l'afflux de visiteur. La marine veillait aux grains. De nombreux pirates venaient zoner sur l'île pour y trouver des recrus que l'agriculture n’intéresseraient plus. D'autres venait pour profiter de la fête et des boissons. D'autres pour tenter des petits coups sans envergures. Bref, c'était un peu l'attraction sur West Blue en cette période de l'année.
Peu avant midi, alors qu'on mettait le couvert dehors pour le déjeuner avec les enfants, des hommes et une femme ont débarqués dans l'enceinte de l'orphelinat. Je ne les ai pas vu venir, j'étais derrière le bâtiment principal. Il était quoi.. une cinquantaine. Ils ont commencés à tout barricader et à choper des gosses au hasard sous le bras. J'ai lâché ma pile d'assiettes et je me suis levé, décidé à corriger ces renégats. Le premier pirate ne m'a pas vu venir. On était quitte au moins sur ce coup là. Il a valsé par dessus la clôture avec un coup de botte. J'ai attiré l'attention de toute la clique qui s'est mise à hurler de peur. Mais la femme a tout de suite répliqué. Elle a attrapé une fillette alors que j'allais l'attraper. Elle était rapide. Elle a braqué son pistolet sur la tête de la fillette et m'a dit une tirade dont je me souviendrai toute ma vie.
T'as beau être costaud mon salaud, tu refais l'chaud et j'lui fume le ciboulot ! Capito ?
J'ai vu la détermination dans ses yeux. J'ai abdiqué sur le champs, je me suis assis et j'ai croisé les bras. Elle ne plaisantait pas. Elle l'aurait abattu devant moi. J'avais peur. Non pas pour moi mais pour les enfants. Rapidement la situation à dégénérait. Etant assez haut, j'pouvais voir tout ce qui se passait derrière la clôture, dans la rue. J'ai vu des soldats de la marine encercler le bâtiment. J'ai vu et entendu quelques échanges de coups de feu au travers des palissades de l'orphelinat. Rapidement, le chef de la marine s'est pointé. Ils ont dressés un cordon de sécurité autours du bâtiment. Les pirates s'organisaient aussi. Ils rassemblaient tout les gamins et les mettait devant eux, comme des mini boucliers humains. Le personnel de l'orphelinat fut lui aussi rassemblé dehors. L'officier attrapa un Den Den haut parleur et me donna à craindre pour la suite.
Aby, espèce de vieille peau, tu fais quoi là ? T'es pas en train de me faire une prise d'otage nan ? M'oblige pas à venir vous botter le cul à toi et à ta bande de tapettes.
Celle qui m'avait neutralisé répliqua sèchement...
C'est AVY espèce de gros tas !
Ouais, c'pareil. Tu as dix minutes pour rassembler tes guignols et sortir de là en mode danseuse classique sinon ça va être une boucherie et pour une fois, ça sera pas du bœuf !
Nan mais il est sérieux ? Il a eu son diplôme de diplomatie et de négociateur dans un DenDen Surprise ou quoi ? J'étais fou, j'assistai, impuissant, à la scène. Des images d'enfants blessés tournoyaient dans ma tête. Je ne pourrais jamais les sauver si quoi que ce soit se passait. Comment on en était arrivé là ? Pourquoi ces pirates prenait en otage un orphelinat, j'étais complètement perdu. J'voulais agir mais comment ? Là j'ai vu le Maire débarqué, il était reconnaissable par son écharpe de maire. Mes espoirs d'apaisement succombèrent quand celui-ci ajouta de l'huile sur le feu en proclamant qu'il offrait une récompense à quiconque arriverait à ramener la tête de cette femme sur une pic. je me suis massé les tempes et je me suis demandé si c'était pas un mauvais rêve. L'officier de la marine fit reculer le maire et lui demanda de le laisser faire, qu'il maîtrisait la situation et qu'on avait pas besoin que des héros du jour tentent quoi que ce soit. J'étais d'accord avec lui. Moi sur ce qui allait suivre. La capitaine se colla contre la palissade et hurla en direction de l'officier.
Va y connard, donne l'assaut et tu auras la mort de tout les petits enfants de cet orphelinat sur ton dos. C'est une prise d'otage, fallait pas nous poursuivre comme vous l'avez fait. On était venu chercher des matelots et maintenant, on a des marmots sous les lames de nos couteaux. Alors écoute moi bien tête d'olive ! Tu vas faire ce que je dis ou sinon, j'en crève un toutes les 30 minutes. J'ai tellement de stock que je vais même en crever un tout de suite pour te prouver que j'plaisante pas.
J'ai pas pu résister, je me suis levé, tout le monde a pu voir que j'étais dans l'orphelinat. J'ai même pas eu le temps de faire un pas qu'un des pirates que j'avais pas vu me colle un canon sur la gorge. Il est mortifié, il se pisse dessus mais il a un canon et une mèche dans sa main. Si le coup est bien placé, il va m'faire une jolie trachéotomie. Mais j'peux pas laisser faire ça bordel, elle va en saigner un sous mes yeux. Rien à faire si le type m'écorche, j'vais tous les aplatir. Elle appelle un de ses hommes qui arrive auprès d'elle la queue entre les jambes. Elle lui demande de planter la fillette et de la balancer dans la ruelle. Le type la regarde avec de grands yeux. Il regarde la fillette qui pleure à grosse gouttes. La capitaine gueule et lui demande ce qu'il attend. Le type réplique en suppliant.
Mais c'est pas une boîte de petits pois Avy ! Pt'ain, c'tun peu rude.
Mon acte de charité durant ces vacances serait de m'occuper des résidents d'un petit orphelinat sur Kage Berg. L'orphelinat d'Elemiah pour être précis. Visiblement, ils manquaient de bras pour s'occuper des bambins durant l'été. J'en profiterai pour vérifier l'état de santé de chacun des pensionnaires avec une petite visite médicale et un rappel des vaccins.
[...]
Le voilà donc sur Kage Berg depuis quelques jours. J'ai signalé ma présence à l'officier responsable de l'île. Il n'a pas l'air tendre, il ne ferait pas de la bonne viande, huhuhu. Plus sérieusement, il a l'air assez borné et hautain avec ses subalternes. J'ai eu le droit à un traitement de faveur vu ma taille mais sinon, j'pense que j'aurai eu le droit à quelques remarques. Mais passons, j'ai installé ma tante dans un champ près de l'orphelinat, j'ai payé le paysan pour le dédommager de la surface occupée. Il a refusé au début en disant que c'était bien ce que je faisais. J'ai insisté, lui aussi. Il a sorti une bouteille et on a bu. Enfin.. Je me suis humecté la bouche, lui par contre.. Il a finalement accepté, c'est un chic type ce paysan. Il m'a pas mal parlé de l'île, des habitants, des vaches, de la marine, des vaches, des cultures et des vaches. J'ai rencontré aussi Dimitri De Cimitiero, le directeur de l'orphelinat. Il m'a accueilli très chaleureusement, comme si ça faisait trente ans que nous nous connaissions. Il a voulu me faire entrer dans son bureau par politesse, j'ai décliné par souci technique. Il m'a présenté à l'équipe et aux enfants. J'appréhendais ce moment. J'appréhende toujours avec les enfants, on ne sait pas comment ils vont réagir. Beaucoup ont peur, ceux-ci criaient de joie. Ils ont tous voulu me grimper dessus, c'était drôle. On a passé une bonne après-midi avec les gosses. Si jamais un jour je dois m'installer sur les Blues, ce sera ici, sans conteste. Celle île est vraiment un petit coin de paradis.
Fin.. Ça, c'est ce que je pensais avant cette journée horrible. La préparation de la troisième fête annuel de la vache battait son plein. Beaucoup de gens arrivaient des quatre coins de West Blue. Des éleveurs, des amateurs, des touristes, des producteurs, des fermiers, des vendeurs de machines agricoles, des touristes et encore des touristes. Le village s'est transformé progressivement en foire géante. L'orphelinat étant en périphérie du village, nous n'étions pas trop touché par l'afflux de visiteur. La marine veillait aux grains. De nombreux pirates venaient zoner sur l'île pour y trouver des recrus que l'agriculture n’intéresseraient plus. D'autres venait pour profiter de la fête et des boissons. D'autres pour tenter des petits coups sans envergures. Bref, c'était un peu l'attraction sur West Blue en cette période de l'année.
Peu avant midi, alors qu'on mettait le couvert dehors pour le déjeuner avec les enfants, des hommes et une femme ont débarqués dans l'enceinte de l'orphelinat. Je ne les ai pas vu venir, j'étais derrière le bâtiment principal. Il était quoi.. une cinquantaine. Ils ont commencés à tout barricader et à choper des gosses au hasard sous le bras. J'ai lâché ma pile d'assiettes et je me suis levé, décidé à corriger ces renégats. Le premier pirate ne m'a pas vu venir. On était quitte au moins sur ce coup là. Il a valsé par dessus la clôture avec un coup de botte. J'ai attiré l'attention de toute la clique qui s'est mise à hurler de peur. Mais la femme a tout de suite répliqué. Elle a attrapé une fillette alors que j'allais l'attraper. Elle était rapide. Elle a braqué son pistolet sur la tête de la fillette et m'a dit une tirade dont je me souviendrai toute ma vie.
T'as beau être costaud mon salaud, tu refais l'chaud et j'lui fume le ciboulot ! Capito ?
Avy Dadolar
Célibataire, Navigatrice, Cuisinière, Charpentière et Meneuse des Avy's Pirates
Dorikis :
PP : 2 000 D
PI : - 30
PRIME : 5 000 000 B
Célibataire, Navigatrice, Cuisinière, Charpentière et Meneuse des Avy's Pirates
Bande d'incapables ! Je dois toujours tout faire !
Niveau évalué :Dorikis :
PP : 2 000 D
PI : - 30
PRIME : 5 000 000 B
J'ai vu la détermination dans ses yeux. J'ai abdiqué sur le champs, je me suis assis et j'ai croisé les bras. Elle ne plaisantait pas. Elle l'aurait abattu devant moi. J'avais peur. Non pas pour moi mais pour les enfants. Rapidement la situation à dégénérait. Etant assez haut, j'pouvais voir tout ce qui se passait derrière la clôture, dans la rue. J'ai vu des soldats de la marine encercler le bâtiment. J'ai vu et entendu quelques échanges de coups de feu au travers des palissades de l'orphelinat. Rapidement, le chef de la marine s'est pointé. Ils ont dressés un cordon de sécurité autours du bâtiment. Les pirates s'organisaient aussi. Ils rassemblaient tout les gamins et les mettait devant eux, comme des mini boucliers humains. Le personnel de l'orphelinat fut lui aussi rassemblé dehors. L'officier attrapa un Den Den haut parleur et me donna à craindre pour la suite.
Aby, espèce de vieille peau, tu fais quoi là ? T'es pas en train de me faire une prise d'otage nan ? M'oblige pas à venir vous botter le cul à toi et à ta bande de tapettes.
K. Le Taureau
Lieutenant-colonel en charge de Kage Berg
Dorikis : 800
PP : 60
PI : 25
Lieutenant-colonel en charge de Kage Berg
T'as vu les mamelles quelle a ? Mais non, pas la vache ! Idiot..
Niveau évalué :Dorikis : 800
PP : 60
PI : 25
Celle qui m'avait neutralisé répliqua sèchement...
C'est AVY espèce de gros tas !
Ouais, c'pareil. Tu as dix minutes pour rassembler tes guignols et sortir de là en mode danseuse classique sinon ça va être une boucherie et pour une fois, ça sera pas du bœuf !
Nan mais il est sérieux ? Il a eu son diplôme de diplomatie et de négociateur dans un DenDen Surprise ou quoi ? J'étais fou, j'assistai, impuissant, à la scène. Des images d'enfants blessés tournoyaient dans ma tête. Je ne pourrais jamais les sauver si quoi que ce soit se passait. Comment on en était arrivé là ? Pourquoi ces pirates prenait en otage un orphelinat, j'étais complètement perdu. J'voulais agir mais comment ? Là j'ai vu le Maire débarqué, il était reconnaissable par son écharpe de maire. Mes espoirs d'apaisement succombèrent quand celui-ci ajouta de l'huile sur le feu en proclamant qu'il offrait une récompense à quiconque arriverait à ramener la tête de cette femme sur une pic. je me suis massé les tempes et je me suis demandé si c'était pas un mauvais rêve. L'officier de la marine fit reculer le maire et lui demanda de le laisser faire, qu'il maîtrisait la situation et qu'on avait pas besoin que des héros du jour tentent quoi que ce soit. J'étais d'accord avec lui. Moi sur ce qui allait suivre. La capitaine se colla contre la palissade et hurla en direction de l'officier.
Va y connard, donne l'assaut et tu auras la mort de tout les petits enfants de cet orphelinat sur ton dos. C'est une prise d'otage, fallait pas nous poursuivre comme vous l'avez fait. On était venu chercher des matelots et maintenant, on a des marmots sous les lames de nos couteaux. Alors écoute moi bien tête d'olive ! Tu vas faire ce que je dis ou sinon, j'en crève un toutes les 30 minutes. J'ai tellement de stock que je vais même en crever un tout de suite pour te prouver que j'plaisante pas.
J'ai pas pu résister, je me suis levé, tout le monde a pu voir que j'étais dans l'orphelinat. J'ai même pas eu le temps de faire un pas qu'un des pirates que j'avais pas vu me colle un canon sur la gorge. Il est mortifié, il se pisse dessus mais il a un canon et une mèche dans sa main. Si le coup est bien placé, il va m'faire une jolie trachéotomie. Mais j'peux pas laisser faire ça bordel, elle va en saigner un sous mes yeux. Rien à faire si le type m'écorche, j'vais tous les aplatir. Elle appelle un de ses hommes qui arrive auprès d'elle la queue entre les jambes. Elle lui demande de planter la fillette et de la balancer dans la ruelle. Le type la regarde avec de grands yeux. Il regarde la fillette qui pleure à grosse gouttes. La capitaine gueule et lui demande ce qu'il attend. Le type réplique en suppliant.
Mais c'est pas une boîte de petits pois Avy ! Pt'ain, c'tun peu rude.