Hey Pépé ! - Kveykvar Elda

De son temps, on jugeait pas un vrai homme par son physique ! Un mètre soixante-quatorze pour quatre-vingt six kilos, Kveyk' s'est tassé avec l'âge. "Vieux" est le premier adjectif qui vient à l'esprit lorsqu'on croise cet énergumène. Forgée au fil des années, sa musculature, qui n'a rien a envier à celle de ses cadets, s'entretint au gré des saisons en cultivant diverses céréales. Le dur travail de récolte a rendu ses mains caleuses et ridées mais sa poigne reste ferme.
Son visage, lui aussi ridé, n'est pas singulier. Les yeux marrons et le regard chargé de tendresse, Kveykvar est assez touffu. Les sourcils très longs et épais et sa barbe de plusieurs années rendent le personnage comme usé par le temps ou fragile. Les quatre boucles d'oreilles qu'il porte sont le seul signe de richesse de ce vieillard. Ces dernières, étant plus lourdes que la moyenne, ont fait s'allonger ses lobes expliquant ses longues oreilles pendantes et son audition quelque peu défaillante.
Il porte des vêtements amples, au moins de cette façon s'il y a une fuite, on pourra facilement le dissimuler hein ?! Il s'agit surtout pour lui d'être le plus libre de ses mouvements. La faux qu'il trimbale avec lui est un gros calibre : aussi grande que lui avec une lame courbée très longue pour lui permettre d'aller plus vite dans les récoltes. Lourde de vingt-huit kilos, cette arme est bien la seule chose qu'il sache utiliser correctement.
Lorsqu'il est seul ou avec de bonnes connaissances, Kveyk' se déplace normalement, comme si le poids des années n'avait eu aucun impact sur son corps mais dès qu'il est en compagnie d'inconnus, sa démarche devient moins assurée, presque faible n'hésitant pas à faire jouer son vieil âge comme d'un prétexte pour avoir des avantages ou éviter le conflit.
Vieux jusqu'au bout des ongles, ce gaillard a tout de même un problème qu'il ne parvient pas à gérer :  il bave ! Que ce soit parce qu'il a faim, qu'il dort ou qu'il voit une mini-jupette qui coure au ralenti, tout est prétexte à laisser s'écouler cette substance gluante provoquant ainsi, la plupart du temps et pour ce qui est des jolies filles, un écarquillement des yeux impressionnants.

Ah les femmes !..

Belles, séduisantes et si aguicheuses, ce sont bien toutes les mêmes pour ce vieillard un peu pervers. Ayant connu très peu de femmes, il les idolâtre et les considère comme un fantasme inaccessible. Très salace, Kveyk' ne manquera pas une occasion de tourner de la tête s'il croise une ravissante créature. Amateur de petites culottes, il cherche toujours à étoffer sa collection qui aujourd'hui atteint le nombre incroyable de zéro... pourtant, comment peut-on résister à son charme inné ? Bien décidé à rattraper le temps perdu, il est devenu un éternel dragueur au fil des ans. Après tout, ne dit-on pas qu'on se bonifie avec l'âge ?

Papy ? T'es presbyte ?

Il est certain que cet ancien a cultivé diverses céréales mais son éducation se résume essentiellement à "c'est quand qu'on plante ?". Illettré, Kveyk' ne sait ni lire ni écrire tant et si bien que lorsqu'il devait lire une histoire à ses enfants, il se contentait d'inventer à chaque page. Histoire de ne pas paraître idiot aux yeux des autres, il s'arrangera toujours pour ne jamais devoir faire la lecture. Même ses connaissances du monde extérieur sont très limité : les fruits du démons ? Jamais entendu parler mis à part quelques ragots.

Non ! Il est casse-c... !

Ne vous-êtes vous jamais demandé pourquoi les anciens vont toujours faire leur course le week-end ? Pourquoi les vieux passaient prioritaires devant vous avec un sourire narquois ? Pourquoi à la retraite, ils sont plus occupés qu'un agent du gouvernement ? Toutes ces questions amène à un même état de fait : emmerder son monde, c'est un art... et dans ce domaine, Kveykvar est passé maître ! L'art du commerce y est pour beaucoup. Aux yeux de tous, il s'agit de se montrer faible, presque fragile : savoir se plaindre de ses rhumatismes, simuler un malaise cardiaque ou un Parkinson est devenu comme une seconde nature au point de souvent inspirer la pitié pour les personnes qui ne le connaissent pas, mais ne vous y fiez pas, ce salopiot a plus d'une dent sur son dentier !

"Faux" pas le chercher le vieux !

Éviter le combat reste son penchant principal préférant user de nombreux subterfuges plutôt que de risquer d’abîmer son corps de beau gosse ! Cependant, le vieillard n'est pas sans reste, utilisant la faux qu'il garde avec lui en permanence, il se révélera un adversaire honorable. Kveykvar étant d'un naturel bon voire trop, il cherchera sans doute à défendre son prochain et aider les enfants démunis qu'il croise. Il s'agit de ne pas déroger à son système de valeurs. De façon générale, le vieil homme ne se bat que rarement. Mais, finalement rudement bien conservé, notre fermier est sournois et cela se ressent lorsqu'il affronte un ennemi. Bavant de plaisir devant l'effort, il finira toujours par se battre sérieusement s'il voit qu'il n'y a plus de raisons de simuler une quelconque feinte. Une fois le vrai duel commencé, il souhaitera tâter du sang de son ennemi avec son arme et pour peu qu'il y ait un lien avec ses enfants, il faudra compter avec lui dans la bataille.

"Papy ! Raconte-nous une histoire !" [Lancer le générique de père Castor]

Né en 1561 sur l’île de Tanuki dans North Blue dans une petite famille de fermier très pauvre, Kveykvar est fils unique. Krav', son père, était un homme fort, plein d'entrain et de bonne humeur. Un doux rêveur qui disait qu'il ne fallait rien de plus qu'un champ bien cultivé pour être heureux et en bonne santé. Sa mère, Anzomi, était plus terre-à-terre elle : vivant dans la réalité, elle se chargeait de palier aux besoin des deux hommes les plus importants de sa vie et ils le lui rendait aussi bien. Amoureux de sa mère, le jeune fermier coulait des jours paisibles.

Vers l'âge de huit ans, il fut réquisitionné pour travailler à la ferme à plein temps. La journée, il s'occupait du bétail et de ses pousses tandis que le soir venu, il s'écroulait sur la paille qui lui servait de lit, bercé par les histoires que lui racontait sa mère. Le week-end c'était jour de fête ! Seul instant de répit où il fallait aller en ville vendre les récoltes et faire les provisions pour la semaine à venir. Ces escapades étaient pour lui le seul moment où il pouvait rencontrer du monde différent de ses parents ou de ses bêtes. Malheureusement le temps manquait chaque fois, trop accaparé par ses devoirs familiaux.

Son enfance et son adolescence continua ainsi alternant entre travail à la ferme et marchandage le week-end. Au fil des semaines qui passaient, il fut bientôt un expert dans la négociation, tant et si bien que ses parents finirent par le laisser s'occuper seul de vendre les récoltes et produits pour assurer le maintient de la famille. Non pas parce qu'il ne voulaient pas l'accompagner mais uniquement parce qu'ils étaient fatigués, en fin de vie.

C'est à l'âge de vingt-quatre ans que sa mère mourut de vieillesse. Très attristé de sa perte, son père ne s'en remit pour ainsi dire jamais et succomba peu de temps après de chagrin. Se retrouvant totalement esseulé, il continua de s'occuper de la ferme, Kveykvar récupéra la faux de son paternel, symbole de virilité ainsi que de fierté pour lui et ne changea pas d'un iota son train de vie : continuant à s'occuper de son champs et de ses ventes, et ce durant plusieurs années.

Chaque jour, il gagnait en force avec le travail. Un beau matin, alors qu'il allait sur sa cinquantième année et qu'il rentrait de jour de marché les bras chargé de provision, il vit aux détours d'une ruelle une jeune fillette les habits dépareillés et rapiécés de dix ans à peine, sale comme une souillon et rachitique : elle fouillait dans les poubelles à la recherche de nourriture. Issu d'un milieu difficile, le fermier s'approcha d'elle lui proposant quelques denrées qu'elle dévora à pleine bouche. Cette rencontre fut un signe du destin, propulsant Kveykvar comme une sorte de "papa". le temps passa et d'autres enfants abandonnés ou dont les parents étaient décédés vinrent s'installer avec lui. La ferme s'était transformée en "fermorphelinat".

Encore une fois, plusieurs années passèrent sans qu'aucun événement particulier ne vint troubler le bonheur tranquille de cette nouvelle famille. Certains des enfants partaient pour de nouvelles aventures, d'autres restaient auprès de lui et l'aidaient dans sa tâche, d'autres encore finirent par retrouver leur véritables parents. Mais c'est lorsqu'il approcha de la soixantaine que tout bascula.

Ce jour ci, il devait s'agir d'un jour important : l'anniversaire du jour où il recueilli le premier enfant. Exceptionnellement, Papy Elda partit en ville dépenser des sous pour préparer un festin à tous. Il y passa toute la mâtiné mais de retour chez lui tout était en feu. Ses champs avaient brûlé, sa maison s'était effondrée et seul le jeune et frêle corps d'un de ses fils gisait non-loin du champs. Encore en vie, Kveykvar s'approcha de lui, il savait cependant qu'il ne lui restait que quelques minutes à vivre. Pleurant à chaude larme silencieusement il écouta ce que lui disait son jeune enfant : Des gens étaient venus, avaient embarqué tout le monde, avaient brûlé les champs et étaient repartis sans donner d'explications. Lui avait tenté de défendre la famille mais s'était vu repousser comme une brindille.

Durant les années qui suivirent, Kveykvar entreprit de restaurer la ferme. Travaillant sans relâche, il suait sang et eau pour retrouver ce qu'il avait perdu et ce n'est qu'à l'âge de soixante-quatre ans qu'il arriva enfin au bout de ce qu'il avait entreprit. Sans le sou, ne possédant plus que sa faux et sa ferme maintenant, il observa une journée entière son dur labeur avant de tourner les talons et de s'en aller vers la ville, une seule parole en tête.

"Bon bah y'a plus qu'à retrouver mes mômes maintenant !"

Le poing serré sur sa faux, une larme ruisselant sur ses joues, il souriait. Déterminé, son aventure commençait.

Assis au bar devant sa choppe de bière, Kveykvar entamait sa troisième semaine de recherche, malheureusement toujours infructueuse. L'endroit était plutôt glauque bien qu'animé, le vomi des anciens devant sans doute servir de tapisserie ou de cire pour les bougies. Jusque là, ça lui avait pas vraiment sourit que de rester dans un coin à picoler en attendant que l'info vienne d'elle-même. Ne sachant pas lire et étant donc incapable d'obtenir de possibles informations autrement, il eut tout de même la bonne idée de choisir un endroit hautement fréquenté... une autre moins bonne que de boire en même temps qu'il écoutait !

En se réveillant plusieurs heures plus tard le filet de bave pendant jusqu'à toucher sol après cette bonne sieste, Kveykvar se rendit compte que sa persévérance avait fini par payer. Bien qu'il ne comprenait pas ce qu'ils se disaient, il percevait une voix connue. Julien ?.. Gilou ?.. Julie ?..
Cherchant à se remémorer le nom qu'il cherchait, il se grattait négligemment la tête. C'est pas comme si il lui aurait fallu se retourner pour voir de qui il s'agissait !

"Maxence ! On va manquer de binouze ! Tu te sens d'attaque pour piller le bar ?!"
"Un peu que je suis prêt capitaine !"

Les individus parlaient suffisamment fort pour être entendus de tous. Nom d'une bouture ! Mais c'est bien sûr ! Maxence ! Le quatrième enfant qu'il avait recueilli. A l'âge de 8 ans il traînait dans les rues en volant de quoi se nourrir. Kveykvar avait entreprit de lui inculquer la valeur de l'argent et du labeur, valeurs qui sembleraient avoir été oubliées depuis. Il avait quitté la ferme bien avant l'incident pour vivre sa propre aventure et n'avait pas reparu depuis.
Voulant y mettre son grain de sel, le fermier se mit à parler tout aussi fort en direction du patron du bouge avec un sourire à peine masqué.

"Mets moi toute ta bière de côté ! Je la prend pour ma consommation perso !"

Bien que pincé mais ne tenant pas compte de l'intervention du vieux, le pirate enchaîna.

"Tu crois qu'il va falloir le faire par la force Maxence ? Il semblerait qu'à part un vieux et quelques alcoolos, tu vas pas avoir besoin d'aide ! A moins que l'patron daigne nous accorder tout ce qu'on veut sans rechigner ?"

Tandis qu'il lançait un regard sournois et menaçant envers le maître des lieux, Kveykvar, insouciant tapait du point sur la table et se retourna vers les deux acolytes, le regard jetant comme un froid.

"Dis donc ?! C'est qui le vieil alcoolo là ? Sale morue ! De mon temps on respectait ses aînés !"

Regardant Maxence, il ajouta.

"Et toi donc ?! Qu'est ce que tu fou là ! J't'ai rien appris ?! Allez ! File dans ta chambre ! Non mais !"

Kveykvar continua un long moment à rechigner dans sa barbe proférant quelques noms d'oiseau bien choisis. Les deux pirates, quant à eux, étaient encore bouche bée devant l'attitude de l'énergumène. Comment un vieil ignare pouvait leur parler de cette façon, eux : de forts gaillards sans pitié. Le capitaine s'approcha du vieillard, levant la main pour annoncer le début des réjouissances. Papy Elda ne broncha pas, comme s'il attendait cette baffe pour râler un peu plus sur l'état du bon sens des gens : il lui tendait presque la joue. De cette façon il pourrait simuler une crise et ça ameuterait du monde pour leur mettre la pâtée. Le coup parti avec un élan formidable s'arrêtant à quelques centimètres du visage du vieux.

"Capitaine ! Je le connais, c'est mon pépé Elda..."

Une fois de plus éberlué, le pirate ne réagit pas plus que ça. Kveyk' en profita pour tomber par terre en fermant les yeux. Bien que peu crédible à la vue du temps de réaction pour cette fausse baffe, il en rajouta un peu en mettant la main sur son cœur. Toute la populace du bar regardait maintenant la scène et divers badauds surveillaient à la fenêtre depuis l'extérieur.

"Mais je l'ai même pas touché !?"

Des cris de protestations s'élevèrent dans la pièce. Comment pouvait-on s'en prendre à un pauvre petit papy fermier si touchant et si désirable ? "C'est une honte !", "Bande de pirates malotrus !"... Voyant que la situation leur échappait quelque peu, Maxence se dirigea vers le fermier à terre pour le relever. Le capitaine, acculé par les habitants finit par payer sa consommation, commander le reste pour son navire et partir de mauvaise humeur en signalant à son sous-fifre qu'ils repartiraient dans une heure. De toute évidence, Il avait surtout une grande gueule pour un pirate : il n'aurait même pas eu la force de braquer une supérette.
Le groupe énervé se dispersa peu à peu pendant que le papy retrouvait tendrement son jeune fils avec une nouvelle consommation offerte par le patron pour remercier pépé. Assis à une table, Souriant, et sans prévenir, Kveyk' asséna un grand taquet sur la tête du jeune lui faisant cogner la table.

"Je t'ai déjà dit de pas m'appeler pépé ! Nom d'une bouture ! Ça fait Jurasik Park ! Et depuis quand tu t'en prend à d'honnêtes gens tête de bouc !"

Maxence ne broncha pas, ne souhaitant pas décevoir d'avantage son père adoptif, il lui expliqua ses aventures, ce qu'il avait vécu, les rencontres qu'il avait fait et pourquoi il était devenu pirate. Il expliqua qu'il partait sur les traces de son père géniteur, pirate lui aussi. Que son capitaine était fondamentalement quelqu'un de bien pour terminer sur le fait qu'il avait finalement apprit pour la ferme. Au bout d'une quarantaine de minutes de conversation, Maxence se leva pour dire au revoir.

"Où tu vas comme ça ?"
"Je te l'ai dis, je suis devenu pirate Papy ! Je ne compte pas te décevoir mais je compte vivre ma vie..."
"Et tu crois que je vais te laisser filer comme ça ?!"
"Tu n'auras pas le choix : je pars et c'est tout, ne m'oblige pas à employer la force !"

Kveyk' se leva à son tour, prenant son fils dans ses bras sans un mot. Ces moments étaient rares et il savait les savourer. Ils finirent par se faire un signe de la main et papy asséna un autre taquet dès qu'il eut le dos tourné, faisant vaciller le jeune.

"Et je t'ai déjà dit qu'on frappait pas les vieux !"

Tous deux échangèrent un sourire avant de se séparer. Une larme perlait dans les yeux de l'ancêtre, ainsi, ses recherches n'étaient pas veines mais il devait étendre la zone plus loin que le bouge où il était depuis tout ce temps. Récupérant sa faux et ses affaires, il remercia le patron et partit à son tour.

"Ah ! Ces jeunes..."

Informations IRL

Prénom : Dimitri
Age : 24 ans
Aime : Les sushis, les femmes et le whisky.
N'aime pas : La fainéantise et les descriptions physiques des présentations :/
Personnage préféré de One Piece : Magellan, sooOOOooo Sexy :3
Caractère : Patient, observateur et très pudique.
Fait du RP depuis : Du RP forum sans plus, de façon général, j'écris beaucoup
Disponibilité approximative : Trop souvent d'après ma copine...
Comment avez-vous connu le forum ? ça fait un moment que je cherche et j'ai vu de la lumière alors...

Salut Kveykvar, je viens pour ton premier avis.

Le point forme d’abord
qui n'a rien a envier => à envier
ses mains caLleuses
ses connaissances du monde extérieur sont très limitéES
ces questions amèneNT
aux besoinS
ils le lui rendaiENt
Non pas parce qu'ilS ne voulaient pas
son champs => champ
les bras chargéS de provisionS
par retrouver leur Svéritables parents
où il recueilliT
de ce qu'il avait entreprit => entrepris
choppe de bière => chope
ça lui avait pas vraiment sourit => souri
si il => s'il
Je la prendS
Qu'est ce que tu fouS là
tu t'en prendS
les rencontres qu'il avait faitES
sur le fait qu'il avait finalement apprit => appris
Je te l'ai dis => dit

Des petites fautes. Y a aussi parfois des virgules qui manquent pour structurer le propos. À checker.

Je ne peux qu’être particulièrement sensible à cette présentation puisque Plud’ est historiquement un vieillard lubrique et inutile avant de passer au lifting. Cette présentation fait écho à ce que je fais, et j’aime. Ce vieux qui l’est pas encore trop, pervers et savant joué de son statue de vieux pour paraitre faible et profiter des autres. Un individu avec un bon fond, tout de même, mais une absence totale de culture. Probablement un peu rustre, voire décalé dans la vie moderne. C’est plutôt complet autant sur le physique que sur la psychologie. On se fait une parfaite image du bonhomme et je n’ai aucun doute quant à son potentiel en rp.

Au niveau de l’histoire, c’est complet et cohérent. Juste deux remarques. La première, c’est que Kveykvar va jusqu’à la cinquantaine sans se marier. À s’en demander s’il en avait envie ou qu’il n’en a pas eu la possibilité. Parce que du coup, ce désintérêt serait étrange comparé à sa psychologie perverse. Pas comme s’il n’était pas intéressé par la chose. L’autre point, c’est la volonté de reconstruire sa ferme après l’incendie, pour l’abandonner une fois terminé. Étrange tout de même d’attendre plusieurs années pour penser à sauver ses enfants. C’est un coup à arriver trop tard et qu’ils soient totalement perdus. Dans l’idée, sa ferme, c’est sa vie, historiquement. Mais que l’arrivée des enfants, ça ait transféré l’amour de Kveykvar pour sa ferme vers ses enfants ; sa nouvelle raison de vivre. Et que partir à leur recherche se serait fait plus rapidement.

Sur le test rp, c’est sympa. On visualise bien la façon de jouer le bougre. Ça correspond à l’idée que je me faisais du gaillard. C’est plus dans les choix du rp que je suis mitigé. Avoir choisi un équipage pirate qui ne semble pas bien fort, mais qui est en plus dans la catégorie gentille, c’est un peu jouer la carte de la facilité. Si c’était un pirate qui pille et trucide, ça serait une autre paire de manche pour s’en occuper. D’où le fait que ça passe bien sans grandes péripéties.
Limite, je pourrais inclure la réaction des civils qui ne semblent pas bien choqué de voir des pirates dans leur patelin. Et personne ne réagit quand ils annoncent le pillage ; et dans le genre, l’annonce du pillage fait un peu sketch. Les gens ne réagissent que quand c’est le vieux qui est à terre. Des pirates se sont attaqués à un vieux ? C’est un scandale ? Mais c’est des pirates quoi, pas des enfants de chœur. Ça serait presque étonnant qu’ils ne s’attaquent pas à des gens. Et juste des civils suffisent à faire fuir les pirates ? Ça fait quand même quiche dans le genre, ces pirates.

Bref, je serais sur un 680D.
Bienvenu ! Bon rp ! Pluche !