À dix kilomètres des côtes de Logue Town.
Le capitaine du bateau de transport de voyageurs en avait plus que marre. Ce n'était pas un navire de voyageurs de qualité, très loin de là. Mais là c'était trop. Il y avait quand même un minimum de tenue à respecter, des choses à ne pas faire, un respect vis à vis des autres personnes à bord. Ahaha, quelle blague pour cet homme malpoli. Il dormait en plein sur le pont, entre l'escalier menant à la barre et l'accès aux chambres. Sur lui, une couverture ramené jusqu'à sa tête qui elle était posé sur sa veste, qui lui servait d'oreiller. Sur le planché de mauvais bois, très humide et parsemé d'ouvertures, on pouvait apercevoir de là ou était endormi le vagabond, quelques coins de la cale ou quelques caisses de provisions.
Mais sur le plancher venait s'ajouter le vomi mélangé à la bave de l'homme qu'on pouvait sans hésiter qualifier de clochard. Il se retournait pour changer de position. Un de ses bras frappa sa bouteille de rhum qui alla s'étaler sur le sol. Le bouchon de liège était plus loin. L'individu retira la couverture de sa tête pour laisser entrevoir une grande chevelure, un visage très sale et une barbe non entretenue depuis au moins deux bons mois. Il s'essuya les lèvres pleines de baves et de vomi et grogna à la vue de sa bouteille vide.
- Raaaaaah !! C'était la seule bouteille qu'il me restait. MEEEEEERDE !!!
La voix grave et enroué de ce type n'était pas du tout agréable à entendre. On aurait dit qu'il avait des glaires dans la gorge. Un passager fit signe à son fils de se dépêcher de l'enjamber pour accéder à la porte qui menait aux couloir des chambres. Le capitaine en avait marre, oui il en avait plus qu'assez de cet homme qui avait dérangé tout le voyage.
- Bon c'est bon, tu as assez embêté les passagers pendant tout le voyage. Je suis gentil de t'avoir fait moitié prix mais tu exagères la. Certes, toutes les chambres sont occupés mais mets toi ailleurs et comporte toi autrement.
- Grrognchgrrn.
Le râle n'était pas beau à entendre. Le sans abri se retourna dos au capitaine et l'ignora, continuant de dormir. Le chef des lieux se répéta une fois, deux fois, toujours la même réponse. Sa le patience avait comme tout le monde, des limites. La troisième fois il patienta quelques secondes puis le chopa au col, le souleva d'une poigne et le cogna contre le mur.
- C'est bon j'vais bouger, m'fais pas chier j'ai la gueule de bois là .... Noon crie pas j'ai entendu .......... Aaaah ta gueule putain.
Le capitaine plaçait un formidable coup dans son ventre pour le manque de respect, puis un deuxième coup pour son plaisir personnel. Mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'au deuxième coup, l'homme qui était en réalité Molokost, lui vomirait dessus tout ce qu'il lui restait comme mélange d'alcool et de nourriture. Puis s'évanouirait.
- Mille sabords, mettez moi ce pouilleux à la cale ! Ordonnait-il à deux de ses hommes.
Molokost fut transporté mais soudainement il se réveilla et se débattit. Il frappa aux parties ses deux opposants et les cogna, têtes contre têtes. Debout, on pouvait voir qu'il n'avait rien sur ses pieds. Le terme Va-nu-pieds lui allaient à la perfection. Cet outrage était considéré comme un défi pour le capitaine. Celui-ci s'élança sur Molokost, avec un cri pour compagnon et lui flanqua un plaquage des plus remarquables.
Le capitaine du bateau de transport de voyageurs en avait plus que marre. Ce n'était pas un navire de voyageurs de qualité, très loin de là. Mais là c'était trop. Il y avait quand même un minimum de tenue à respecter, des choses à ne pas faire, un respect vis à vis des autres personnes à bord. Ahaha, quelle blague pour cet homme malpoli. Il dormait en plein sur le pont, entre l'escalier menant à la barre et l'accès aux chambres. Sur lui, une couverture ramené jusqu'à sa tête qui elle était posé sur sa veste, qui lui servait d'oreiller. Sur le planché de mauvais bois, très humide et parsemé d'ouvertures, on pouvait apercevoir de là ou était endormi le vagabond, quelques coins de la cale ou quelques caisses de provisions.
Mais sur le plancher venait s'ajouter le vomi mélangé à la bave de l'homme qu'on pouvait sans hésiter qualifier de clochard. Il se retournait pour changer de position. Un de ses bras frappa sa bouteille de rhum qui alla s'étaler sur le sol. Le bouchon de liège était plus loin. L'individu retira la couverture de sa tête pour laisser entrevoir une grande chevelure, un visage très sale et une barbe non entretenue depuis au moins deux bons mois. Il s'essuya les lèvres pleines de baves et de vomi et grogna à la vue de sa bouteille vide.
- Raaaaaah !! C'était la seule bouteille qu'il me restait. MEEEEEERDE !!!
La voix grave et enroué de ce type n'était pas du tout agréable à entendre. On aurait dit qu'il avait des glaires dans la gorge. Un passager fit signe à son fils de se dépêcher de l'enjamber pour accéder à la porte qui menait aux couloir des chambres. Le capitaine en avait marre, oui il en avait plus qu'assez de cet homme qui avait dérangé tout le voyage.
- Bon c'est bon, tu as assez embêté les passagers pendant tout le voyage. Je suis gentil de t'avoir fait moitié prix mais tu exagères la. Certes, toutes les chambres sont occupés mais mets toi ailleurs et comporte toi autrement.
- Grrognchgrrn.
Le râle n'était pas beau à entendre. Le sans abri se retourna dos au capitaine et l'ignora, continuant de dormir. Le chef des lieux se répéta une fois, deux fois, toujours la même réponse. Sa le patience avait comme tout le monde, des limites. La troisième fois il patienta quelques secondes puis le chopa au col, le souleva d'une poigne et le cogna contre le mur.
- C'est bon j'vais bouger, m'fais pas chier j'ai la gueule de bois là .... Noon crie pas j'ai entendu .......... Aaaah ta gueule putain.
Le capitaine plaçait un formidable coup dans son ventre pour le manque de respect, puis un deuxième coup pour son plaisir personnel. Mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'au deuxième coup, l'homme qui était en réalité Molokost, lui vomirait dessus tout ce qu'il lui restait comme mélange d'alcool et de nourriture. Puis s'évanouirait.
- Mille sabords, mettez moi ce pouilleux à la cale ! Ordonnait-il à deux de ses hommes.
Molokost fut transporté mais soudainement il se réveilla et se débattit. Il frappa aux parties ses deux opposants et les cogna, têtes contre têtes. Debout, on pouvait voir qu'il n'avait rien sur ses pieds. Le terme Va-nu-pieds lui allaient à la perfection. Cet outrage était considéré comme un défi pour le capitaine. Celui-ci s'élança sur Molokost, avec un cri pour compagnon et lui flanqua un plaquage des plus remarquables.