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Riku Akatsuki


Riku Akatsuki


Généralités



Riku Akatsuki  174768Sanstitre1
Pseudonyme : Sensor.
Age: 15 ans.
Sexe : Homme.
Race : Humain.

Métier : I'm just a Kid ♪ [Forgeron à l'avenir]
Groupe : Civil.
But : Faire le tour du monde, par désir d'aventures et par curiosité.

Fruit du démon vous désirez posséder après votre validation : Le Aura Aura no Mi est un Fruit du Démon classé dans les Paramécia (N). Ce dernier donne à son possesseur la capacité de détecter la présence d'êtres vivants aux alentours, ainsi que leur nature, mais aussi d'utiliser l'aura de celui qui l'a mangé comme arme de combat. En résumé, s'il ferme les yeux, Riku peut sentir la présence et le pouvoir des autres êtres vivants l'entourant. La portée de détection dépend de la puissance du jeune homme. Au combat, cela se traduit par l'utilisation d'une aura translucide propre au jeune homme, que ce dernier peut lancer ou matérialiser autour de lui comme un colosse ou une armure protectrice. La résistance et le potentiel offensif de ces matérialisations d'aura dépendent de la force de Riku.
Équipement : Bien qu'il ne soit pas bretteur pour deux sous, risquant de se blesser davantage que de réussir à toucher autrui, le jeune Akatsuki possède une épée somme toute des plus classiques qui soient.

Codes du règlement :

Physique


Riku est loin de posséder une stature des plus incroyables ou remarquables qui soient. Du haut de son mètre soixante-cinq pour ses cinquante-six kilos, il est d'une carrure on ne peut plus passe-partout. Un gamin de quinze ans parmi tant d'autres en somme. Il a la fâcheuse tendance à justement se recroqueviller sur lui-même, n'ayant pas beaucoup d'assurance, ce qui se voit à sa manière de se tenir et sa fâcheuse manie de regarder le sol plutôt que les yeux de son interlocuteur. On pourrait penser qu'il est soumis de nature, mais en réalité, il manque juste de confiance en lui, n'ayant pas beaucoup d'expérience dans les choses de la vie, peu importe leur domaine.

Plus concrètement, ce qui se remarque en premier lieu chez le jeune garçon n'est autre que sa crinière blonde, s'arrêtant au niveau de sa nuque. A mi-chemin entre le blond platine et le blond poussin, il s'agit de sa caractéristique la plus marquante, le reste étant chez lui on ne peut plus commun. Des yeux d'un vert pâle, virant à l'écarlate s'il vient à utiliser les pouvoirs du Aura Aura no Mi, une peau assez claire, pas de cicatrice, pas de tatouage, bref, on ne le répétera jamais assez, Riku n'est qu'un gosse comme on en trouve à foison dans les petits villages tranquilles.

Vestimentairement parlant, il est toujours habillé de la même manière. Un haut bleu bordé de noir qui s'arrête à la partie haute de sa cage thoracique, se terminant à la manière d'une cape courte. Des mitaines laissant les doigts à l'air libre pour ne pas gêner le sens tactile ou la précision des mouvements, le tout remontant jusqu'à ses épaules et d'une teinte noire assez pâle. Un pantalon noir bordé d'un motif de croix dorée, se resserrant au niveau des chevilles, ainsi que d'épaisses bottines résistantes et d'une bonne adhérence. Mais le plus important pour Riku demeure son écharpe fétiche, qu'il ne quitte jamais, principalement par valeur sentimentale.

Au niveau du timbre de voix, le jeune Akatsuki reste plutôt discret, parlant de manière à peine audible à cause de son manque de confiance en lui. Néanmoins, lorsque l'on discute tranquillement avec lui, on se rend compte qu'il possède une voix assez douce. Attention tout de même, car lorsque l'on entre dans un sujet où il peut s'exprimer avec la force de conviction qu'il n'a pas encore pour l'instant, on peut sentir la détermination du jeune garçon, ainsi que la confiance qu'il a en ce qu'il dit, et en ceux qu'il connait et en qui il croit. On peut alors être surpris de voir notre jeune ami habituellement si peu loquace se tenir aussi fièrement et montrer une force de conviction que l'on ne soupçonnait pas chez lui.

Empoté comme pas deux, il a tendance à tomber assez facilement et à multiplier les maladresses en tout genre. Comme toujours, c'est principalement parce qu'il n'a pas confiance en lui que ce genre de mésaventure lui arrive constamment. Loin d'être un poissard pour autant, il affiche rapidement une mine gênée et on a souvent l'impression qu'il va éclater en sanglot quand on le malmène verbalement, même s'il se retient sans doute avec difficulté de le faire.

Psychologie


Le jeune garçon n'a pas vraiment connu grand-chose dans sa vie. En ce sens, il n'a pas véritablement une grande confiance en lui, n'ayant jamais traversé d'épreuve particulière lui ayant permis d'acquérir une force de volonté immédiatement décelable. La première chose que l'on constate au sujet de Riku, lorsqu'on s'adresse à lui, c'est qu'il est facilement intimidable et apeuré. Même lorsque l'on lui parle gentiment, on voit que le jeune garçon est rapidement mal à l'aise. Alors si en plus vous vous mettez à parler de choses gênante, autant dire que la réaction quasi-immédiate chez lui est une montée de sang dans les joues, le faisant rougir à outrance, avec de la vapeur qui s'échappe de sa chevelure.

Malgré cela, notre ami reste naïf, souriant et d'une certaine bonté. Encore une fois, c'est parce qu'il n'a rien connu des mésaventures de la vie qu'il est ainsi. Au courant de sa propre faiblesse, il s'agit là d'un côté de sa personnalité qu'il aimerait changer. Voilà pourquoi il rêve de parcourir le monde afin de voir tout un tas de choses différentes, de vivre des aventures inoubliables et de trouver le courage et la force d'être quelqu'un sur qui l'on peut se reposer.

Malgré sa faiblesse physique, mais aussi psychologique, on peut voir chez Riku une lueur briller dans ses yeux lorsqu'il expose ce rêve. Rome ne s'est pas faite en un jour et sans doute mettra-t-il du temps à le découvrir, mais l'adolescent possède une force de volonté qu'il ne soupçonne même pas, même si son père croit grandement en lui et semble avoir décelé cela chez son fils. Même s'il a peur, même s'il est faible, chétif, fragile, Riku n'abandonnera pas son rêve. Même si son corps lâche et que sa conscience défaille, il est du genre à continuer d'avancer sans s'en rendre compte et à se relever.

Mais bien sûr, tout cela, le jeune homme l'ignore lui-même, étant trop convaincu de sa propre faiblesse et n'ayant aucune confiance en lui. Il demeure à l'image d'une toile vierge, attendant que la vie ne vienne cracher son lot de couleur par le biais d'aventures, d'épreuve, de douleurs et de joies, pour qu'il se façonne réellement une personnalité, n'étant pour l'heure qu'un simple gosse qui ignore lui-même ce qu'il va devenir.

Cependant, c'est justement parce qu'il est faible qu'Akatsuki a appris à comprendre les gens comme lui. S'il doit se battre, il risque fort d'y mettre tout son coeur, même s'il n'a aucune chance de gagner. On pourra néanmoins voir facilement la peur à travers ses mimiques, sa manière de bouger et surtout de trembler, mais encore sur les traits de son visage. Riku reste assez expressif et il est facile de lire ses réactions, sa nature franche et naïve l'empêchant de feindre ou fausser ses propres réactions.

En revanche, si lorsqu'il se bat pour lui, il fait preuve d'une maladresse à toute épreuve, les choses sont radicalement différentes lorsqu'il se bat pour ses proches, car il estime que ces derniers ont placé en lui leur confiance. Ce n'est donc pas avec assurance, mais plus que son propre jugement, il se fie à celui de ses camarades. Si eux ont cru en lui, alors il croira en eux en se battant pour ces derniers, estimant qu'ils l'ont jugé capable de réussir. C'est, pour l'heure, la seule condition à ce que Riku cesse d'avoir si peu d'estime pour lui-même lorsqu'il brandit une arme.

Pour l'heure, si l'on voulait résumer Akatsuki, on pourrait juste le qualifier de peureux, manquant de confiance en lui, naïf, mais aussi rêveur, volontaire et souriant. L'archétype du gamin gentillet qui a du mal à entrer en conflit avec autrui en somme.

Biographie


Que dire ? Riku est né il y a quinze ans à Fushia Town, sur East Blue. Son père est un forgeron on ne peut plus classique, sa mère une marchande de fleurs. Bref, bienvenue dans la vie de monsieur et madame tout le monde. Lorsqu'il eut deux ans, le sort donna à Riku une petite soeur, Andréa, avec qui il a toujours eu de bonnes relations. Cela mis à part, il s'est vite avéré que le jeune garçon adorait lire les récits d'aventures et de pirates, depuis qu'il est en âge de comprendre le sens des mots.

Que cela aille de l'art et la manière de se tenir dans la haute société, à l'étude des fleurs en climat tempéré, le tout en passant par la conception d'une machine à café artisanale, Riku n'a eu de cesse de lire tout ce qui lui tombait sous la main. Mais n'étant pas un génie, autant dire qu'il a zappé la moitié des choses qu'il a lu, ou ne les a guère comprises. Cela lui a tout de même donné un certain bagage culturel, bien qu'inutile étant donné son train de vie.

Dès l'âge de neuf ans, son père lui enseigna les rudiments dans l'art de forger des armes et armures. L'épée que possède d'ailleurs le jeune Akatsuki n'est autre que la première qu'il ait jamais forgé, ce qui en explique la nature pour le moins banale et loin d'être d'une qualité exceptionnelle. Elle a plus une valeur sentimentale qu'autre chose en réalité. Afin de le préparer à la vie, son père tenta de lui enseigner également l'escrime, mais les capacités de Riku se résumaient à peu de choses. Si l'on devait décrire sa maîtrise à l'épée, voilà qui résumerait parfaitement la chose.

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Bref, assurément, même s'il manie cette arme de manière relative, il ne garde sa lame que par valeur sentimentale sans chercher à acquérir davantage de compétences dans ce domaine. Cela mis à part, le jeune garçon n'a frôlé la mort qu'une seule fois, au cours de sa douzième année, et ce fut sans doute la seule chose anormale de son existence. Lors d'un petit séjour en hiver dans un village voisin, la soeur de Riku perdit sa poupée fétiche. Inutile de vous expliquer comment sont les fillettes dans ce genre de situation. Le grand frère soucieux du bien-être de sa soeur partit donc en quête de ladite poupée.

Seulement, n'étant pas doué en météorologie pour deux sous, le jeune Akatsuki finit par être pris au dépourvu par une tempête de neige. Assez courte, elle le fit se perdre dans la montagne. Lorsqu'elle fut terminée, il sortit de l'abri de fortune qu'il avait trouvé, pour commencer à marcher, sans jamais réussir à trouver le chemin de sa maison. Il fallut attendre trois jours complets pour que, à bout de force, il ne finisse par retrouver sa route. Il avait passé ces quelques journées à marcher inlassablement, dans la neige, avec la poupée qu'il avait retrouvée avant la tempête de neige.

Il n'est guère utile de dire dans quel état furent les parents du jeune garçon lorsqu'ils le retrouvèrent couvert d'engelures, à demi-conscient, marchant comme un mort-vivant, avant d'être retrouvé par le groupe de recherche envoyé le chercher. C'est ce jour-ci que son père vit en lui une force de volonté que son fils ne soupçonnait pas. Pour le père de Riku, marcher ainsi et ne pas se laisser mourir de froid n'était pas à la portée de n'importe qui. Mais malgré cette expérience, l'image plutôt faiblarde que le jeune garçon avait de lui-même ne changea pas.

Au contraire, ayant failli mourir, Riku était plus convaincu que jamais qu'il était un bon à rien sur qui on ne pouvait pas compter, même s'il avait la gratitude éternelle de sa soeur pour avoir ramené sa poupée, bien que la fillette était nettement plus inquiète du bien être de son grand frère que de son doudou. Néanmoins, cette expérience poussa Akatsuki à vouloir devenir plus fort et à devenir quelqu'un de fiable, et non de faible. Son rêve était maintenant de parcourir le monde, d'apprendre à le connaître et de devenir fort pour faire la fierté de sa famille.

Malgré cela, il reste toujours sur son île, attendant la chance de pouvoir se lancer sur les mers, de rencontrer la personne qui acceptera de le prendre sous son aile. Peut-être qu'au cours de ce voyage, plus encore que la connaissance, c'est l'estime pour lui-même et la confiance envers sa propre personne qu'il parviendra à trouver. C'est tout le mal que sa famille lui souhaite, l'encourageant avec un engouement assez rare, par amour familiale.

Test RP


Comment avait-on fait pour en arriver là ? Je veux dire... Sérieusement ! Habituellement, je ne m'éloigne jamais du village, en particulier depuis la fois où je me suis perdu en plein blizzard. Alors comment diable avais-je fait pour en arriver là ? Cette situation était des plus déplaisantes. J'étais ligoté comme un vulgaire saucisson, certes, aux côtés de trois charmantes demoiselles qui auraient pu susciter mon intérêt... Si elles n'avaient pas été de parfaites mégères, furies, pestes, et tout un tas d'autres qualificatifs tout aussi déplaisants. Effrayé et tremblant, les mains dans le dos, je me posais toujours cette question : comment avais-je pu en arriver là ?

La réponse était beaucoup plus simple qu'il n'y paraissait en réalité. Fushia Town est un petit village tranquille, sans trop d'animation et où il fait bon vivre. Il en faut donc peu pour animer la population, comme par exemple un équipage de pirates qui passe dans le coin avec pour objectif de faire réparer deux ou trois bricoles. Ajoutez le fait que quelques matelots soient amis avec le forgeron de la ville, et vous obtenez une attraction touristique. Cependant, si pour nous autres, ce genre de chose met un peu d'animation dans nos vies, pour ceux qui viennent d'ailleurs, nous passons pour une bande de charmants paysans habitués à se la couler douce et à s'ennuyer. Aussi, lorsque mon père me confia la charge de faire visiter notre charmante bourgade aux trois demoiselles de l'équipage, le temps qu'il répare les effets de son ami de longue date, je me retrouvais en bien délicate position.

L'hôtel de ville, trois chèvres et deux champs... Que voulez-vous voir d'autres ici ? Il n'y a pas vraiment de quoi faire un circuit touristique avec vente de cartes postales. Qui plus est, j'avais eu la malchance de retomber sur les trois plus grandes pestes de l'histoire de la gente féminine. La première passait son temps à soupirer et à râler comme quoi on s'ennuyait, le tout avec des termes bien peu polis, en particulier lorsqu'ils sortent de la bouche d'une demoiselle. La deuxième était le nez plongé dans ses notes et avait une verve certes soutenue, mais néanmoins acérée, adepte de la pique verbale. Quant à la dernière, elle jouait les princesses devant les adultes, et s'avérait être en réalité une brute dont le regard suffisait à lui seul à me donner envie de me cacher sous ma couette en tremblant.

Aussi, lorsque cette dernière proposa d'aller explorer la montagne aux alentours, la seule résistance que je réussi à opposer fut un balbutiement qui finit par s'étouffer devant les yeux de l'adolescente qui brûlaient d'une violence non-dissimulée. J'eus beau expliquer que c'était une expédition périlleuse, parce qu'il y a des animaux sauvages, voire même des bandits des montagnes, rien à faire. Cela ne fit que les exciter davantage et les pousser à s'aventurer hors des sentiers battus. Ayant pour idée de rentrer prévenir les adultes, je fus cependant interrompu dans mon action, saisi par le col et traîné derrière par la demoiselle de queue, qui, me tirant ainsi sans le moindre effort, ne quitta pas son livre du nez. De mon côté, c'était tout tremblant et avec des larmes qui ne cessaient de couler en un flot ininterrompu que je fus traîné derrière le groupe.

Bien entendu, telle la chèvre de ce pauvre Monsieur Seguin, nous finîmes par tomber sur le grand méchant loup. Ou plutôt toute sa meute, étant donné qu'ici, notre canidé s'apparentait à une douzaine de bandits de grands chemins à l'allure des plus patibulaires. Bien sûr, voir trois jolies jeunes filles et un gamin pleurnichard les émoustilla quelque peu... Mais davantage les demoiselles que ma personne, par chance. Devant douze rudes gaillards parmi les plus costauds qui soient, l'assurance de nos trois demoiselles sembla s'évaporer comme neige au soleil. Quelques provocations du genre « mon père est un célèbre pirate qui va vous égorger si vous nous touchez » plus tard, ainsi qu'une ou deux baffes généreusement distribuées, dont une sans raison pour ma personne, sans doute parce que j'étais le seul mâle du groupe, et nous voilà dans une grotte à attendre de savoir à quelle sauce nous allions être mangés.

Vendu ? Violés ? Mutilés ? Peut-être les trois à la fois dans un ordre aléatoire ? J'ignorais ce qui nous attendait et je restais assez silencieux face à cette situation des plus critiques. Pleurnichant dans mon coin comme quoi il aurait vraiment mieux valu ne pas quitter le village, je finis par me prendre quelques coups de pieds de mes compagnes captives, avant que l'aînée des trois furies ne reprenne son discours à l'attention de notre geôlier. Il s'agissait du genre gros, gras, mal rasé et qui sentait atrocement mauvais, que ce soit de la bouche, des dessous de bras ou de n'importe où ailleurs. Bien entendu, exciter ce genre de brute était la plus mauvaise idée qui soit, et lui répéter sans cesse « Mon père va tous vous tuer » l'était encore moins.

Exaspéré par de telles paroles, notre ami finit par entrer dans la cellule, avant de saisir la jeune fille par les liens se trouvant au niveau de sa taille pour la soulever, en levant la main, prêt à lui coller une mandale qui aurait sorti du sommeil n'importe quel narcoleptique. Je ne pouvais pas laisser la jeune fille se faire frapper ainsi... Je ne pouvais pas... Mais que pouvais-je faire pour l'en empêcher ? Foncer sur le tas de graisse face à moi ? Bien sûr, du haut de mes dix kilos tout mouillés, j'allais sans doute lui donner l'ignoble sensation qu'une mouche venait de s'écraser sur sa cuirasse de graisse. Ne réfléchissant pas plus, je fis la seule chose dont j'étais pour l'instant capable.


Excusez-moi monsieur mais... Est-ce votre corps qui est trop gros pour votre tête ? Ou votre tête qui est trop petite pour votre minuscule cerveau ?

Mauvaise idée, acte premier ! Cette provocation eut pour effet de le faire cesser son mouvement, alors qu'il porta son regard vers moi, hésitant visiblement sur la marche à suivre. Coller la mandale à la demoiselle ou s'occuper de mon cas ? Allez, encore un petit coup de pouce ! Ni une, ni deux, je lui relançais une boutade sur sa généalogie, lui demandant si ce n'était pas trop difficile pour sa maman de bronzer à la plage quand sa seule présence déplaçait le collectif écologique de la région pour l'aider à la remettre à la mer afin qu'elle aille rejoindre les siens dans l'océan. Comme on le sait tous, le fait de toucher à la maman de quelqu'un est généralement assez mal perçu. Voilà pourquoi, alors que l'énorme tempe de notre bandit battait à tout rompre sur son front, il lâcha la jeune fille, avant de se diriger vers moi et de me coller une série de coups de plus en plus violents.

Pourquoi diable avais-je ouvert ma grande bouche ! Si seulement nous étions restés au village à compter les oiseaux ou à jouer avec les gamins de l'école du coin ! Mais non, je me retrouvais dans une vieille grotte toute moisie, à me faire frapper encore et encore par une brute épaisse qui ne connaissait pas le sens du mot modération, en particulier lorsqu'il s'agissait de correction physique. Quelques longues minutes plus tard, il laissait mon corps retomber lourdement sur le sol, sous le regard terrorisé des trois jeunes filles. Les joues gonflées, l'arcade sourcilière déformée, du sang sortant de mon nez et de ma bouche, j'étais à demi-conscient, à mon grand regret, sentant que j'avais désormais la tête d'un hamster.

L'aînée des trois demoiselles recommença alors à hurler à mon bourreau de cesser, en se mettant à son tour à l'insulter. Alors qu'il se tourna vers elle, se dirigeant de quelques pas dans sa direction, allez savoir pourquoi, sans doute par désir masochiste inavoué, ma main droite lui agrippa la cheville, ce qui l'arrêta aussitôt. Avec un léger sourire des plus faux qui soient, je me mis à difficilement articuler quelques mots à son attention.


Tu frappes... comme une fille...

Goutte d'eau qui fait déborder le vase, c'est maintenant à coup de pied que notre ami reporte sa rage vers moi. C'est en me voyant agir ainsi que notre amie féminine comprit pourquoi j'avais ainsi provoqué notre garde. Pour éviter qu'il ne s'en prenne à elle. Je n'avais pas les capacités pour la protéger, elle et ses sœurs, et je ne pouvais rien faire face à ce genre de brute. Alors j'avais usé du seul moyen en ma possession pour éviter qu'il ne leur arrive quelque chose : prendre à leur place. Comprenant qu'en un sens, elle était à l'origine des tourments que je subissais, la jeune fille resta muette, les larmes coulant le long de ses joues, alors que ses sœurs détournaient les yeux pour ne pas voir le traitement que le geôlier m'infligeait.

Une chance pour nous que ce dernier mettait à ce point du cœur à l'ouvrage et était énervé au point de ne pas entendre les bruits de tintement métallique résonnant dehors. De mon côté, c'était la seule chose qui me maintenait éveillé. J'espérais de tout cœur que les bruits que j'entendais étaient ceux des pirates partis à notre recherche. Misant tout sur cet infime espoir, je continuais alors de provoquer le gardien pour que sa fureur l'empêche de se rendre compte de ce qui se passait. Dès que je l'eusse senti faiblir dans ses coups, je me mis à rire légèrement pour le provoquer, entre deux crachats de sang. Il me releva alors en me tenant par les cordages au niveau de ma taille, essayant de voir si j'étais encore conscient. Un bon gros mollard vint alors se loger droit dans son œil gauche.

Pestant, il me lâcha en me laissant m'écraser lourdement contre le sol, avant de sortir un couteau. Peut-être étais-je allé trop loin. En le voyant s'avancer ainsi vers moi, j'en avais acquis la certitude. Mais au moment où sa main allait s'abattre sur moi, il s'arrêta brusquement. Une épée venait de lui traverser le torse, lui ôtant la vie sur le coup avant qu'il n'ait compris ce qui se passait. Ma dernière vision fut celle du père de la jeune fille, se tenant au-dessus du cadavre de mon bourreau. Constatant que le danger était passé, ma conscience lâcha, de même que mon corps, alors que je sombrais dans un sommeil d'épuisement.

Deux jours plus tard, je me réveillais dans ma chambre, avec quelques bandages un peu partout et des pansements sur les joues. L'infirmière à mes côtés m'affirma que je « dégonflerai » d'ici quelques temps. Mes parents ne tardèrent pas à faire irruption dans la pièce en me prenant dans leurs bras, ravivant par la même occasion quelques douleurs ici et là. Quant à mon père, il me regarda avec une certaine fierté dont j'ignorais l'origine. Après tout, je n'avais pas réussi à empêcher les trois demoiselles de s'aventurer hors de la ville. Je n'avais pas pu stopper les bandits qui nous ont capturés, et encore moins les faire sortir de prison. Alors pourquoi diable me regardait-il aussi fièrement ? J'étais faible... Trop faible, au point de me maudire moi-même.

Comme s'il savait ce à quoi je pensais, mon père me tendit une lettre laissée par son ami avant de partir. Lisant celle-ci difficilement à cause de ma vision troublée par l'hématome au-dessus de mon œil, je constatais à ma grande surprise que notre invité avait eu droit au récit de ses filles et me remerciait pour ce que j'avais fait. Mais que diable avais-je fait ? A part me prendre des coups, j'avais été aussi utile qu'un poulet asthmatique. En bas de page, je pouvais voir un PS de la part de l'aînée des trois sœurs, me remerciant et me disant qu'elle espérait repasser dans quelques années, lorsque je serai « plus grand et plus intéressant ». Outre le fait que je me demandais ce qu'elle entendait par là, mon teint vira rapidement au rouge écarlate, avant que de la vapeur ne s'échappe de ma chevelure blonde. Aussitôt, ma mère pensa à une poussée de fièvre et ce fut l'apocalypse dans la chambre, tout le monde s'agitant pour pas grand-chose. Au milieu de ce chaos, je fixais cependant le plafond de la pièce, me promettant qu'un jour, je deviendrai quelqu'un véritablement capable d'agir pour protéger les autres, et non juste le sac de sable de service.

IRL




  • Prénom : En général on m'appelle juste "Mon Lieutenant".
  • Âge : Passé la vingtaine depuis une demi-décennie.
  • Aime : Le coca et les pizza au fromage et à la viande.
  • N'aime pas : Les légumes.
  • Personnage préféré de One Piece : Il y en a trop ! En revanche, je déteste Doflammingo ><
  • Caractère : L'introspection n'est pas un art dans lequel j'excelle, désolé ^^"
  • Fait du RP depuis : Plusieurs années maintenant.
  • Disponibilité approximative : Variable, mais je dirais soutenue.
  • Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat avec un autre forum.




Dernière édition par Riku Akatsuki le Lun 10 Mar 2014 - 12:11, édité 1 fois
    Salut Riku, bienvenu sur Opr

    Si t'as des questions, n'hésite pas.
    Et j'enchaine sur le test rp :

    Un jour, un navire arrive à ton village. C'est courant, certes, mais dans ce navire, il y a des gens qui connaissent ton père. Des amis de longue date. Et en plus de se revoir, ils ont besoin de ses talents de forgeron parce qu'ils ont eu quelques dégâts dans leurs effets personnels. Ils ont détourné de leur trajectoire vers vous pour l'occasion. Ça, c'est amusant pour les adultes, mais pour les trois filles desdits amis de ton père, Fushia est pas vraiment le coin le plus amusant du monde. Ni le plus sûr. Il y a toujours quelques bandits dans les montagnes, non ? Du coup, ton père y voit là une bonne occasion de t'affirmer un peu et il te charge d'être le garde du corps personnel du triplet de demoiselles aux personnalités bien affirmées tout en restant globalement gentilles, mais taquine sur les bords.

    Raconte-nous comment ça s'est passé.

    Si t'as un souci, hésite pas.
    Pluche !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
    Test RP fait ! Et elles n'ont pas été gentilles... Ne me refaites plus jamais faire ça s'il vous plait T_T
      Salut Riku, je suis là pour le premier avis

      Le point forme d’abord
      choses gênanteS
      la première qu'il ait jamais forgéE
      amour familiale => familial
      Que voulez-vous voir d'autres => d'autre
      la gente féminine => gent
      la seule résistance que je réussiS
      bandits de grands chemins => grand chemin
      quelques temps => quelque

      Très peu de fautes et c'est très bien ! Attention aussi à quelques répétitions. Mais sinon, c'est nickel.
      Globalement
      C’est à s’en décrocher un sourire attendri. Un personnage fragile, candide et limite trop croupie qui est dépeint complètement et sans fausse note. On sent qu’il y a un bon potentiel derrière, mais aussi un potentiel pour s’améliorer puisque dans quasi tous les domaines, sa fragilité domine. Et je pense que ça sera excellent de voir le Riku évoluer au fil de ses aventures vers quelque chose de plus assuré, de plus mature. Pas en un éclair, mais par petite touche. Les descriptions sont complètes, la biographie reste soft, mais on est dans le cas d’un gars de 15 ans sans histoire, donc, rien de bien étrange de ce côté-là, mais avec de petites choses qui lui permettent de lui donner une certaine vie. Côté test rp, c’est plutôt bien joué. Ça se lit avec fluidité. J’ai bien aimé le fait que t’introduises directement le perso dans le sujet pour juste après revenir sur le comment tu es arrivé là, parce que justement, je me la suis posée cette question, et j’ai eu envie d’y répondre. Et dans une certaine mesure, c’est une sacrée bonne méthode plutôt que de faire un récit linéaire où au début, on a une autre pensée : celle d’espérer en arriver au vif du sujet. Bien joué.

      Sur les petites ombres au tableau, c’est plus sur le style du test rp. Même si la narration est bien cool, j’ai juste perçu comme un certain détachement entre la narration à la première personne et ce que tu te prends justement dans la gueule. Là où on pourrait ressentir la candeur et les sentiments croissants de désespoirs et de détermination à aider les filles, j’ai plus eu le sentiment d’être spectateur du personnage et pas à l’intérieur de lui, alors que la première personne permet de beaucoup mieux rendre ce point de vue. Et enfin, le choix que les arrivants sont des pirates. Parce que de base, des pirates, c’est des méchants tueurs-pilleurs. Et que voir des pirates débarquer, c’est pas vraiment la joie. Et avoir des amis en pirate, on en est pas fier. Alors, les pirates gentils, ça existe. Mais c’est pas du tout la majorité. Et il s’agit de préciser quand c’est l’exception.

      Dernière chose, pour le Aura, il te faudra le créer et le staff te dira s'il peut l'être ou non. Les mentions dans ta prez de ce fruit sont, pour l'heure, des hypothèses.

      Bref, ça sera un 800D pour moi.

      Bienvenu ! Bon rp ! Pluche !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
      Salut Riku ! Bienvenue à toi =) Tu t'en doutes, je suis là pour ton deuxième avis et ta validation, donc je ne vais pas te faire attendre plus longtemps. Je vais procéder avec les habituels points forme et fond avant de te donner le verdict final. Allons-y !

      Déjà, pour la forme, ce ne sera pas long. C'était presque parfait côté syntaxe, donc je reviens pas dessus. Du coup, on peut te lire sans problème, on parcourt ta fiche sans décrocher ni vraiment tiquer sur grand chose, ce qui est franchement positif. Par contre, y'avait quand même quelques points noirs, mais relativement minimes, donc je te les soulève vraiment pour que tu puisses encore faire mieux !

      Déjà, petit pinaillage : "voire même" est un pléonasme. Même si beaucoup les emploient ensemble, c'pas correct et il faut faire un choix entre l'un et l'autre.
      Autre point de détail côté mise en forme : ça manquait de balise justify. Tu nous as fait un superbe codage qui donne bien envie de lire, mais l'absence de justify casse un peu ça et donne un côté bordélique et pas fini, c'qui est dommage.

      Ensuite, de manière plus importante, attention à la lourdeur de tes phrases. Même si t'as un style agréable, à plusieurs reprises y'a des phrases que j'ai trouvé lourdes et un peu maladroites. Ca vient de plusieurs choses : les répétitions (Plud' te l'a fait remarquer) mais aussi la structure de tes phrases avec une abondance de virgules. Ces dernières, bien qu'employées correctement, ont tendance à hacher tes phrases et à rendre certains passages moins fluides.

      Ex : "Lorsqu'elle fut terminée, il sortit de l'abri de fortune qu'il avait trouvé, pour commencer à marcher, sans jamais réussir à trouver le chemin de sa maison."
      Dans cet exemple, je suis pas bien certaine que les deux dernières virgules étaient nécessaires. Fais attention à structurer différemment tes phrases ou à les simplifier.

      Pour terminer, c'est encore un peu du détail, mais attention aux termes que tu emploies pour référer à ton personnage. A plusieurs reprises, tu emploies l'expression "jeune garçon" alors que Riku est âgé de 15 ans. Un jeune garçon, c'est plus autour de 10-12 ans, la pré-adolescence. Concernant Riku, les termes "adolescent", "garçon" ou "jeune homme" auraient probablement été plus pertinents.

      Concernant le fond, maintenant, je dois dire que c'est agréable de voir un personnage aussi simple dans ce monde de brutes sanguinaires qu'est OP. Du coup, en soit, j'ai pas grand chose à dire sur tes descriptions ou ta bio. C'était complet, on avait les éléments nécessaires pour le visualiser et les seuls soucis résident dans ceux de la forme évoqués plus haut.
      J'ai trouvé la biographie très sympathique, d'ailleurs, avec une petite vie tranquille et bien rendue, l'accent était mis avec justesse sur les bons éléments et on ne s'ennuyait pas. Niveau longueur, ça allait avec le contenu, donc rien à redire.

      Pour le test RP, en revanche, j'ai plus à dire. En fait, même s'il était tout aussi agréable à lire que le reste, bien mené, très visuel sur les gags et l'action, j'ai quand même été dérangée par un point : le rendu de ton personnage. Je m'explique ! Dans tes descriptions, tu nous dépeins un garçon peu sûr de lui, naïf et gentil. Pas de souci, on se le représente très bien. Mais en passant à la première personne, tu nous offres un personnage qui diffère des caractéristiques précédentes : on a plus l'impression de voir un type qui se fait embarquer malgré lui dans une sale histoire mais qui a tout de même un fort caractère et une certaine assurance. Du coup, je suis pas sûre que la 1ère personne soit judicieuse pour rester fidèle à ce que tu nous as décrit.
      En dehors de ça, je suis d'accord avec les remarques de Plud' sur le détachement pendant le moment où Riku se faisait battre et tout ça.

      Mais de manière générale, il était quand même vraiment sympa, avec des personnages qu'on se représentait sans mal, un bon rythme et une narration bien structurée.

      Compte tenu de tout ça, je vais être un chouilla plus sévère que Plud' vu que j'arrive à 780 dorikis qui te valident à 790 dorikis au final ! Bravo et continue comme ça ! =)

      Si tu as des question/remarques/menaces après cet avis, n'hésite pas ! o/
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