Riku Akatsuki
Généralités
Pseudonyme : Sensor.
Age: 15 ans.
Sexe : Homme.
Race : Humain.
Métier : I'm just a Kid ♪ [Forgeron à l'avenir]
Groupe : Civil.
But : Faire le tour du monde, par désir d'aventures et par curiosité.
Fruit du démon vous désirez posséder après votre validation : Le Aura Aura no Mi est un Fruit du Démon classé dans les Paramécia (N). Ce dernier donne à son possesseur la capacité de détecter la présence d'êtres vivants aux alentours, ainsi que leur nature, mais aussi d'utiliser l'aura de celui qui l'a mangé comme arme de combat. En résumé, s'il ferme les yeux, Riku peut sentir la présence et le pouvoir des autres êtres vivants l'entourant. La portée de détection dépend de la puissance du jeune homme. Au combat, cela se traduit par l'utilisation d'une aura translucide propre au jeune homme, que ce dernier peut lancer ou matérialiser autour de lui comme un colosse ou une armure protectrice. La résistance et le potentiel offensif de ces matérialisations d'aura dépendent de la force de Riku.
Équipement : Bien qu'il ne soit pas bretteur pour deux sous, risquant de se blesser davantage que de réussir à toucher autrui, le jeune Akatsuki possède une épée somme toute des plus classiques qui soient.
Codes du règlement :
Physique
Riku est loin de posséder une stature des plus incroyables ou remarquables qui soient. Du haut de son mètre soixante-cinq pour ses cinquante-six kilos, il est d'une carrure on ne peut plus passe-partout. Un gamin de quinze ans parmi tant d'autres en somme. Il a la fâcheuse tendance à justement se recroqueviller sur lui-même, n'ayant pas beaucoup d'assurance, ce qui se voit à sa manière de se tenir et sa fâcheuse manie de regarder le sol plutôt que les yeux de son interlocuteur. On pourrait penser qu'il est soumis de nature, mais en réalité, il manque juste de confiance en lui, n'ayant pas beaucoup d'expérience dans les choses de la vie, peu importe leur domaine.
Plus concrètement, ce qui se remarque en premier lieu chez le jeune garçon n'est autre que sa crinière blonde, s'arrêtant au niveau de sa nuque. A mi-chemin entre le blond platine et le blond poussin, il s'agit de sa caractéristique la plus marquante, le reste étant chez lui on ne peut plus commun. Des yeux d'un vert pâle, virant à l'écarlate s'il vient à utiliser les pouvoirs du Aura Aura no Mi, une peau assez claire, pas de cicatrice, pas de tatouage, bref, on ne le répétera jamais assez, Riku n'est qu'un gosse comme on en trouve à foison dans les petits villages tranquilles.
Vestimentairement parlant, il est toujours habillé de la même manière. Un haut bleu bordé de noir qui s'arrête à la partie haute de sa cage thoracique, se terminant à la manière d'une cape courte. Des mitaines laissant les doigts à l'air libre pour ne pas gêner le sens tactile ou la précision des mouvements, le tout remontant jusqu'à ses épaules et d'une teinte noire assez pâle. Un pantalon noir bordé d'un motif de croix dorée, se resserrant au niveau des chevilles, ainsi que d'épaisses bottines résistantes et d'une bonne adhérence. Mais le plus important pour Riku demeure son écharpe fétiche, qu'il ne quitte jamais, principalement par valeur sentimentale.
Au niveau du timbre de voix, le jeune Akatsuki reste plutôt discret, parlant de manière à peine audible à cause de son manque de confiance en lui. Néanmoins, lorsque l'on discute tranquillement avec lui, on se rend compte qu'il possède une voix assez douce. Attention tout de même, car lorsque l'on entre dans un sujet où il peut s'exprimer avec la force de conviction qu'il n'a pas encore pour l'instant, on peut sentir la détermination du jeune garçon, ainsi que la confiance qu'il a en ce qu'il dit, et en ceux qu'il connait et en qui il croit. On peut alors être surpris de voir notre jeune ami habituellement si peu loquace se tenir aussi fièrement et montrer une force de conviction que l'on ne soupçonnait pas chez lui.
Empoté comme pas deux, il a tendance à tomber assez facilement et à multiplier les maladresses en tout genre. Comme toujours, c'est principalement parce qu'il n'a pas confiance en lui que ce genre de mésaventure lui arrive constamment. Loin d'être un poissard pour autant, il affiche rapidement une mine gênée et on a souvent l'impression qu'il va éclater en sanglot quand on le malmène verbalement, même s'il se retient sans doute avec difficulté de le faire.
Psychologie
Le jeune garçon n'a pas vraiment connu grand-chose dans sa vie. En ce sens, il n'a pas véritablement une grande confiance en lui, n'ayant jamais traversé d'épreuve particulière lui ayant permis d'acquérir une force de volonté immédiatement décelable. La première chose que l'on constate au sujet de Riku, lorsqu'on s'adresse à lui, c'est qu'il est facilement intimidable et apeuré. Même lorsque l'on lui parle gentiment, on voit que le jeune garçon est rapidement mal à l'aise. Alors si en plus vous vous mettez à parler de choses gênante, autant dire que la réaction quasi-immédiate chez lui est une montée de sang dans les joues, le faisant rougir à outrance, avec de la vapeur qui s'échappe de sa chevelure.
Malgré cela, notre ami reste naïf, souriant et d'une certaine bonté. Encore une fois, c'est parce qu'il n'a rien connu des mésaventures de la vie qu'il est ainsi. Au courant de sa propre faiblesse, il s'agit là d'un côté de sa personnalité qu'il aimerait changer. Voilà pourquoi il rêve de parcourir le monde afin de voir tout un tas de choses différentes, de vivre des aventures inoubliables et de trouver le courage et la force d'être quelqu'un sur qui l'on peut se reposer.
Malgré sa faiblesse physique, mais aussi psychologique, on peut voir chez Riku une lueur briller dans ses yeux lorsqu'il expose ce rêve. Rome ne s'est pas faite en un jour et sans doute mettra-t-il du temps à le découvrir, mais l'adolescent possède une force de volonté qu'il ne soupçonne même pas, même si son père croit grandement en lui et semble avoir décelé cela chez son fils. Même s'il a peur, même s'il est faible, chétif, fragile, Riku n'abandonnera pas son rêve. Même si son corps lâche et que sa conscience défaille, il est du genre à continuer d'avancer sans s'en rendre compte et à se relever.
Mais bien sûr, tout cela, le jeune homme l'ignore lui-même, étant trop convaincu de sa propre faiblesse et n'ayant aucune confiance en lui. Il demeure à l'image d'une toile vierge, attendant que la vie ne vienne cracher son lot de couleur par le biais d'aventures, d'épreuve, de douleurs et de joies, pour qu'il se façonne réellement une personnalité, n'étant pour l'heure qu'un simple gosse qui ignore lui-même ce qu'il va devenir.
Cependant, c'est justement parce qu'il est faible qu'Akatsuki a appris à comprendre les gens comme lui. S'il doit se battre, il risque fort d'y mettre tout son coeur, même s'il n'a aucune chance de gagner. On pourra néanmoins voir facilement la peur à travers ses mimiques, sa manière de bouger et surtout de trembler, mais encore sur les traits de son visage. Riku reste assez expressif et il est facile de lire ses réactions, sa nature franche et naïve l'empêchant de feindre ou fausser ses propres réactions.
En revanche, si lorsqu'il se bat pour lui, il fait preuve d'une maladresse à toute épreuve, les choses sont radicalement différentes lorsqu'il se bat pour ses proches, car il estime que ces derniers ont placé en lui leur confiance. Ce n'est donc pas avec assurance, mais plus que son propre jugement, il se fie à celui de ses camarades. Si eux ont cru en lui, alors il croira en eux en se battant pour ces derniers, estimant qu'ils l'ont jugé capable de réussir. C'est, pour l'heure, la seule condition à ce que Riku cesse d'avoir si peu d'estime pour lui-même lorsqu'il brandit une arme.
Pour l'heure, si l'on voulait résumer Akatsuki, on pourrait juste le qualifier de peureux, manquant de confiance en lui, naïf, mais aussi rêveur, volontaire et souriant. L'archétype du gamin gentillet qui a du mal à entrer en conflit avec autrui en somme.
Biographie
Que dire ? Riku est né il y a quinze ans à Fushia Town, sur East Blue. Son père est un forgeron on ne peut plus classique, sa mère une marchande de fleurs. Bref, bienvenue dans la vie de monsieur et madame tout le monde. Lorsqu'il eut deux ans, le sort donna à Riku une petite soeur, Andréa, avec qui il a toujours eu de bonnes relations. Cela mis à part, il s'est vite avéré que le jeune garçon adorait lire les récits d'aventures et de pirates, depuis qu'il est en âge de comprendre le sens des mots.
Que cela aille de l'art et la manière de se tenir dans la haute société, à l'étude des fleurs en climat tempéré, le tout en passant par la conception d'une machine à café artisanale, Riku n'a eu de cesse de lire tout ce qui lui tombait sous la main. Mais n'étant pas un génie, autant dire qu'il a zappé la moitié des choses qu'il a lu, ou ne les a guère comprises. Cela lui a tout de même donné un certain bagage culturel, bien qu'inutile étant donné son train de vie.
Dès l'âge de neuf ans, son père lui enseigna les rudiments dans l'art de forger des armes et armures. L'épée que possède d'ailleurs le jeune Akatsuki n'est autre que la première qu'il ait jamais forgé, ce qui en explique la nature pour le moins banale et loin d'être d'une qualité exceptionnelle. Elle a plus une valeur sentimentale qu'autre chose en réalité. Afin de le préparer à la vie, son père tenta de lui enseigner également l'escrime, mais les capacités de Riku se résumaient à peu de choses. Si l'on devait décrire sa maîtrise à l'épée, voilà qui résumerait parfaitement la chose.
Bref, assurément, même s'il manie cette arme de manière relative, il ne garde sa lame que par valeur sentimentale sans chercher à acquérir davantage de compétences dans ce domaine. Cela mis à part, le jeune garçon n'a frôlé la mort qu'une seule fois, au cours de sa douzième année, et ce fut sans doute la seule chose anormale de son existence. Lors d'un petit séjour en hiver dans un village voisin, la soeur de Riku perdit sa poupée fétiche. Inutile de vous expliquer comment sont les fillettes dans ce genre de situation. Le grand frère soucieux du bien-être de sa soeur partit donc en quête de ladite poupée.
Seulement, n'étant pas doué en météorologie pour deux sous, le jeune Akatsuki finit par être pris au dépourvu par une tempête de neige. Assez courte, elle le fit se perdre dans la montagne. Lorsqu'elle fut terminée, il sortit de l'abri de fortune qu'il avait trouvé, pour commencer à marcher, sans jamais réussir à trouver le chemin de sa maison. Il fallut attendre trois jours complets pour que, à bout de force, il ne finisse par retrouver sa route. Il avait passé ces quelques journées à marcher inlassablement, dans la neige, avec la poupée qu'il avait retrouvée avant la tempête de neige.
Il n'est guère utile de dire dans quel état furent les parents du jeune garçon lorsqu'ils le retrouvèrent couvert d'engelures, à demi-conscient, marchant comme un mort-vivant, avant d'être retrouvé par le groupe de recherche envoyé le chercher. C'est ce jour-ci que son père vit en lui une force de volonté que son fils ne soupçonnait pas. Pour le père de Riku, marcher ainsi et ne pas se laisser mourir de froid n'était pas à la portée de n'importe qui. Mais malgré cette expérience, l'image plutôt faiblarde que le jeune garçon avait de lui-même ne changea pas.
Au contraire, ayant failli mourir, Riku était plus convaincu que jamais qu'il était un bon à rien sur qui on ne pouvait pas compter, même s'il avait la gratitude éternelle de sa soeur pour avoir ramené sa poupée, bien que la fillette était nettement plus inquiète du bien être de son grand frère que de son doudou. Néanmoins, cette expérience poussa Akatsuki à vouloir devenir plus fort et à devenir quelqu'un de fiable, et non de faible. Son rêve était maintenant de parcourir le monde, d'apprendre à le connaître et de devenir fort pour faire la fierté de sa famille.
Malgré cela, il reste toujours sur son île, attendant la chance de pouvoir se lancer sur les mers, de rencontrer la personne qui acceptera de le prendre sous son aile. Peut-être qu'au cours de ce voyage, plus encore que la connaissance, c'est l'estime pour lui-même et la confiance envers sa propre personne qu'il parviendra à trouver. C'est tout le mal que sa famille lui souhaite, l'encourageant avec un engouement assez rare, par amour familiale.
Test RP
Comment avait-on fait pour en arriver là ? Je veux dire... Sérieusement ! Habituellement, je ne m'éloigne jamais du village, en particulier depuis la fois où je me suis perdu en plein blizzard. Alors comment diable avais-je fait pour en arriver là ? Cette situation était des plus déplaisantes. J'étais ligoté comme un vulgaire saucisson, certes, aux côtés de trois charmantes demoiselles qui auraient pu susciter mon intérêt... Si elles n'avaient pas été de parfaites mégères, furies, pestes, et tout un tas d'autres qualificatifs tout aussi déplaisants. Effrayé et tremblant, les mains dans le dos, je me posais toujours cette question : comment avais-je pu en arriver là ?
La réponse était beaucoup plus simple qu'il n'y paraissait en réalité. Fushia Town est un petit village tranquille, sans trop d'animation et où il fait bon vivre. Il en faut donc peu pour animer la population, comme par exemple un équipage de pirates qui passe dans le coin avec pour objectif de faire réparer deux ou trois bricoles. Ajoutez le fait que quelques matelots soient amis avec le forgeron de la ville, et vous obtenez une attraction touristique. Cependant, si pour nous autres, ce genre de chose met un peu d'animation dans nos vies, pour ceux qui viennent d'ailleurs, nous passons pour une bande de charmants paysans habitués à se la couler douce et à s'ennuyer. Aussi, lorsque mon père me confia la charge de faire visiter notre charmante bourgade aux trois demoiselles de l'équipage, le temps qu'il répare les effets de son ami de longue date, je me retrouvais en bien délicate position.
L'hôtel de ville, trois chèvres et deux champs... Que voulez-vous voir d'autres ici ? Il n'y a pas vraiment de quoi faire un circuit touristique avec vente de cartes postales. Qui plus est, j'avais eu la malchance de retomber sur les trois plus grandes pestes de l'histoire de la gente féminine. La première passait son temps à soupirer et à râler comme quoi on s'ennuyait, le tout avec des termes bien peu polis, en particulier lorsqu'ils sortent de la bouche d'une demoiselle. La deuxième était le nez plongé dans ses notes et avait une verve certes soutenue, mais néanmoins acérée, adepte de la pique verbale. Quant à la dernière, elle jouait les princesses devant les adultes, et s'avérait être en réalité une brute dont le regard suffisait à lui seul à me donner envie de me cacher sous ma couette en tremblant.
Aussi, lorsque cette dernière proposa d'aller explorer la montagne aux alentours, la seule résistance que je réussi à opposer fut un balbutiement qui finit par s'étouffer devant les yeux de l'adolescente qui brûlaient d'une violence non-dissimulée. J'eus beau expliquer que c'était une expédition périlleuse, parce qu'il y a des animaux sauvages, voire même des bandits des montagnes, rien à faire. Cela ne fit que les exciter davantage et les pousser à s'aventurer hors des sentiers battus. Ayant pour idée de rentrer prévenir les adultes, je fus cependant interrompu dans mon action, saisi par le col et traîné derrière par la demoiselle de queue, qui, me tirant ainsi sans le moindre effort, ne quitta pas son livre du nez. De mon côté, c'était tout tremblant et avec des larmes qui ne cessaient de couler en un flot ininterrompu que je fus traîné derrière le groupe.
Bien entendu, telle la chèvre de ce pauvre Monsieur Seguin, nous finîmes par tomber sur le grand méchant loup. Ou plutôt toute sa meute, étant donné qu'ici, notre canidé s'apparentait à une douzaine de bandits de grands chemins à l'allure des plus patibulaires. Bien sûr, voir trois jolies jeunes filles et un gamin pleurnichard les émoustilla quelque peu... Mais davantage les demoiselles que ma personne, par chance. Devant douze rudes gaillards parmi les plus costauds qui soient, l'assurance de nos trois demoiselles sembla s'évaporer comme neige au soleil. Quelques provocations du genre « mon père est un célèbre pirate qui va vous égorger si vous nous touchez » plus tard, ainsi qu'une ou deux baffes généreusement distribuées, dont une sans raison pour ma personne, sans doute parce que j'étais le seul mâle du groupe, et nous voilà dans une grotte à attendre de savoir à quelle sauce nous allions être mangés.
Vendu ? Violés ? Mutilés ? Peut-être les trois à la fois dans un ordre aléatoire ? J'ignorais ce qui nous attendait et je restais assez silencieux face à cette situation des plus critiques. Pleurnichant dans mon coin comme quoi il aurait vraiment mieux valu ne pas quitter le village, je finis par me prendre quelques coups de pieds de mes compagnes captives, avant que l'aînée des trois furies ne reprenne son discours à l'attention de notre geôlier. Il s'agissait du genre gros, gras, mal rasé et qui sentait atrocement mauvais, que ce soit de la bouche, des dessous de bras ou de n'importe où ailleurs. Bien entendu, exciter ce genre de brute était la plus mauvaise idée qui soit, et lui répéter sans cesse « Mon père va tous vous tuer » l'était encore moins.
Exaspéré par de telles paroles, notre ami finit par entrer dans la cellule, avant de saisir la jeune fille par les liens se trouvant au niveau de sa taille pour la soulever, en levant la main, prêt à lui coller une mandale qui aurait sorti du sommeil n'importe quel narcoleptique. Je ne pouvais pas laisser la jeune fille se faire frapper ainsi... Je ne pouvais pas... Mais que pouvais-je faire pour l'en empêcher ? Foncer sur le tas de graisse face à moi ? Bien sûr, du haut de mes dix kilos tout mouillés, j'allais sans doute lui donner l'ignoble sensation qu'une mouche venait de s'écraser sur sa cuirasse de graisse. Ne réfléchissant pas plus, je fis la seule chose dont j'étais pour l'instant capable.
Excusez-moi monsieur mais... Est-ce votre corps qui est trop gros pour votre tête ? Ou votre tête qui est trop petite pour votre minuscule cerveau ?
Mauvaise idée, acte premier ! Cette provocation eut pour effet de le faire cesser son mouvement, alors qu'il porta son regard vers moi, hésitant visiblement sur la marche à suivre. Coller la mandale à la demoiselle ou s'occuper de mon cas ? Allez, encore un petit coup de pouce ! Ni une, ni deux, je lui relançais une boutade sur sa généalogie, lui demandant si ce n'était pas trop difficile pour sa maman de bronzer à la plage quand sa seule présence déplaçait le collectif écologique de la région pour l'aider à la remettre à la mer afin qu'elle aille rejoindre les siens dans l'océan. Comme on le sait tous, le fait de toucher à la maman de quelqu'un est généralement assez mal perçu. Voilà pourquoi, alors que l'énorme tempe de notre bandit battait à tout rompre sur son front, il lâcha la jeune fille, avant de se diriger vers moi et de me coller une série de coups de plus en plus violents.
Pourquoi diable avais-je ouvert ma grande bouche ! Si seulement nous étions restés au village à compter les oiseaux ou à jouer avec les gamins de l'école du coin ! Mais non, je me retrouvais dans une vieille grotte toute moisie, à me faire frapper encore et encore par une brute épaisse qui ne connaissait pas le sens du mot modération, en particulier lorsqu'il s'agissait de correction physique. Quelques longues minutes plus tard, il laissait mon corps retomber lourdement sur le sol, sous le regard terrorisé des trois jeunes filles. Les joues gonflées, l'arcade sourcilière déformée, du sang sortant de mon nez et de ma bouche, j'étais à demi-conscient, à mon grand regret, sentant que j'avais désormais la tête d'un hamster.
L'aînée des trois demoiselles recommença alors à hurler à mon bourreau de cesser, en se mettant à son tour à l'insulter. Alors qu'il se tourna vers elle, se dirigeant de quelques pas dans sa direction, allez savoir pourquoi, sans doute par désir masochiste inavoué, ma main droite lui agrippa la cheville, ce qui l'arrêta aussitôt. Avec un léger sourire des plus faux qui soient, je me mis à difficilement articuler quelques mots à son attention.
Tu frappes... comme une fille...
Goutte d'eau qui fait déborder le vase, c'est maintenant à coup de pied que notre ami reporte sa rage vers moi. C'est en me voyant agir ainsi que notre amie féminine comprit pourquoi j'avais ainsi provoqué notre garde. Pour éviter qu'il ne s'en prenne à elle. Je n'avais pas les capacités pour la protéger, elle et ses sœurs, et je ne pouvais rien faire face à ce genre de brute. Alors j'avais usé du seul moyen en ma possession pour éviter qu'il ne leur arrive quelque chose : prendre à leur place. Comprenant qu'en un sens, elle était à l'origine des tourments que je subissais, la jeune fille resta muette, les larmes coulant le long de ses joues, alors que ses sœurs détournaient les yeux pour ne pas voir le traitement que le geôlier m'infligeait.
Une chance pour nous que ce dernier mettait à ce point du cœur à l'ouvrage et était énervé au point de ne pas entendre les bruits de tintement métallique résonnant dehors. De mon côté, c'était la seule chose qui me maintenait éveillé. J'espérais de tout cœur que les bruits que j'entendais étaient ceux des pirates partis à notre recherche. Misant tout sur cet infime espoir, je continuais alors de provoquer le gardien pour que sa fureur l'empêche de se rendre compte de ce qui se passait. Dès que je l'eusse senti faiblir dans ses coups, je me mis à rire légèrement pour le provoquer, entre deux crachats de sang. Il me releva alors en me tenant par les cordages au niveau de ma taille, essayant de voir si j'étais encore conscient. Un bon gros mollard vint alors se loger droit dans son œil gauche.
Pestant, il me lâcha en me laissant m'écraser lourdement contre le sol, avant de sortir un couteau. Peut-être étais-je allé trop loin. En le voyant s'avancer ainsi vers moi, j'en avais acquis la certitude. Mais au moment où sa main allait s'abattre sur moi, il s'arrêta brusquement. Une épée venait de lui traverser le torse, lui ôtant la vie sur le coup avant qu'il n'ait compris ce qui se passait. Ma dernière vision fut celle du père de la jeune fille, se tenant au-dessus du cadavre de mon bourreau. Constatant que le danger était passé, ma conscience lâcha, de même que mon corps, alors que je sombrais dans un sommeil d'épuisement.
Deux jours plus tard, je me réveillais dans ma chambre, avec quelques bandages un peu partout et des pansements sur les joues. L'infirmière à mes côtés m'affirma que je « dégonflerai » d'ici quelques temps. Mes parents ne tardèrent pas à faire irruption dans la pièce en me prenant dans leurs bras, ravivant par la même occasion quelques douleurs ici et là. Quant à mon père, il me regarda avec une certaine fierté dont j'ignorais l'origine. Après tout, je n'avais pas réussi à empêcher les trois demoiselles de s'aventurer hors de la ville. Je n'avais pas pu stopper les bandits qui nous ont capturés, et encore moins les faire sortir de prison. Alors pourquoi diable me regardait-il aussi fièrement ? J'étais faible... Trop faible, au point de me maudire moi-même.
Comme s'il savait ce à quoi je pensais, mon père me tendit une lettre laissée par son ami avant de partir. Lisant celle-ci difficilement à cause de ma vision troublée par l'hématome au-dessus de mon œil, je constatais à ma grande surprise que notre invité avait eu droit au récit de ses filles et me remerciait pour ce que j'avais fait. Mais que diable avais-je fait ? A part me prendre des coups, j'avais été aussi utile qu'un poulet asthmatique. En bas de page, je pouvais voir un PS de la part de l'aînée des trois sœurs, me remerciant et me disant qu'elle espérait repasser dans quelques années, lorsque je serai « plus grand et plus intéressant ». Outre le fait que je me demandais ce qu'elle entendait par là, mon teint vira rapidement au rouge écarlate, avant que de la vapeur ne s'échappe de ma chevelure blonde. Aussitôt, ma mère pensa à une poussée de fièvre et ce fut l'apocalypse dans la chambre, tout le monde s'agitant pour pas grand-chose. Au milieu de ce chaos, je fixais cependant le plafond de la pièce, me promettant qu'un jour, je deviendrai quelqu'un véritablement capable d'agir pour protéger les autres, et non juste le sac de sable de service.
IRL
- Prénom : En général on m'appelle juste "Mon Lieutenant".
- Âge : Passé la vingtaine depuis une demi-décennie.
- Aime : Le coca et les pizza au fromage et à la viande.
- N'aime pas : Les légumes.
- Personnage préféré de One Piece : Il y en a trop ! En revanche, je déteste Doflammingo ><
- Caractère : L'introspection n'est pas un art dans lequel j'excelle, désolé ^^"
- Fait du RP depuis : Plusieurs années maintenant.
- Disponibilité approximative : Variable, mais je dirais soutenue.
- Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat avec un autre forum.
Dernière édition par Riku Akatsuki le Lun 10 Mar 2014 - 12:11, édité 1 fois