>> Fuyuki Kakumei
Pseudonyme : Fuyu' alias Candy Kid Age: 8ans et demi m'sieur ! Sexe : Femme Race : Humain Métier : Groupe : But : Il change tout les jours à son âge Codes du règlement : Parrain : Gabinato Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Comme beaucoup d’autres enfants de son âge, Fuyuki ne mesure pas plus d’1m20 pour 17kilos. Un poids peu encombrant qui lui facilite grandement la vie dans ses moments de cavale. Cette enfant aux grands yeux noisettes débordants à la fois d’innocence et d’émerveillement pour toutes les choses de la vie a pour habitude de passer ses journées vêtue d’un kimono aux mesures trop longues pour elle dans lequel elle a tendance à s’empêtrer. Accrochée maladroitement autour de sa maigre taille, une ceinture à laquelle sont suspendues 4 petites pochettes se charge de garder un minimum en place la tenue de la fillette. C’est d’ailleurs dans le dos de cette dernière que reposent deux longues tresses coiffées avec soin descendant tout droit d’une chevelure châtain clair le plus souvent difficile à amadouer. Lorsque qu’elle ne trébuche pas sur ses propres vêtements, la petite fille a du mal à marcher simplement et préfère céder à ses pulsions enfantines qui la poussent le plus souvent à sautiller, zigzaguer ou courir à un rythme plutôt irrégulier en imitant le vole des mouettes; ce qui lui vaut souvent d’entrer en collision avec certains obstacles, qu’il s’agisse d’humains ou d’objets. Et oui, une rencontre un peu brutale avec un tonneau n’est pas chose étonnante dans une journée de la petite fille souvent distraite..
>> Psychologie
Du haut de ses 8printemps, la petite Fuyuki est loin d’être naïve. Son regard d’enfant a malheureusement déjà vu passer plusieurs exemples de cruauté et de lâcheté humaine. Consciente du monde dans lequel elle vit, la fillette camoufle volontiers sa maturité forcée et ses blessures par une attitude évasive et puéril dans laquelle elle se réfugie. Son envie de rester enfant malgré toutes les horreurs auxquelles elle a pu assister prime sur l’ensemble de sa personnalité; une façon de se protéger? Difficile à dire. Vivant aux cotés de son frère jumeaux, et malgré son passé, la fillette ne ressent aucune haine particulière envers la race humaine et ne souhaite en aucun cas la mort d’autrui, c’est pourquoi elle considère les combats comme un jeu visant à se surpasser et on comme un prétexte pour ôter la vie. À une exception près, les rares cas où son frère serait en danger. Il est plutôt facile de faire plaisir à la fillette qui trouve du bonheur un peu partout, elle aime apprendre et reste une personne joyeuse à l’attitude insouciante tant qu’elle reste aux cotés de son frère. Cependant, un détail assez peu commun est souvent en mesure d'attirer l'attention, l'enfant se fascine pour toutes les formes de cuisines sucrées alors qu'elle n'éprouve aucune affection pour les bonbons et autres joyeusetés en sucre; la fillette se sert de ces merveilles culinaires pour se fabriquer des armes et ainsi offrir le spectacle d'un style de combat bien à elle.. Son obsession pour la conversion des douceurs sucrées en armes reste aujourd'hui une énigme pour plus d'un.
>> Biographie
Beaucoup d’enfants grandissent dans un foyer familial stable, d’autres ont des parents divorcés, et certains perdent même un des deux avant d’atteindre l’âge adulte. Les jumeaux de la famille Kakumei eux, ne faisait partie d’aucune de ces trois catégories. En effet, les deux jeunes enfants naquirent au sein d’une famille que l’on pourrait qualifier de peu commune. Mais penchons nous sur le cas de l’une des deux jumeaux, Fuyuki, puisqu’après tout il s’agit de sa biographie. Encadrées dès la naissance par une mère au comportement à la fois lunatique et inquiétant et un paternel mentalement instable, la fillette était bien partie pour présenter certaines formes de troubles psychiques plutôt importants. Cependant il n’en fut rien, et contre toute attente ses parents tenaient une boulangerie des plus modeste au sein d’un petit village sans histoire et qui faisait également office de petite épicerie.
C’est dans ce lieu que Fuyuki passait ses journées depuis qu’elle pouvait tenir sur ses jambes, elle y assistait sa mère en cuisine. À la fois dynamique et souriante, l’enfant se passionnait pour la confection des pâtisseries et autres douceurs sucrées qui avaient le pouvoir de ravir les papilles des clients ainsi que leur mental; son père s’occupait de gérer les comptes et de faire tourner la boutique pendant la journée, journée durant laquelle la fillette aimait échanger avec les clients lorsqu’elle ne courrait pas entre deux fours. La vie dans la boulangerie avait quelque chose de dynamique, joyeux et motivant, les habituées arrivaient avec le sourire aux lèvres avant d’échanger quelques ragots entre eux ou avec les employés; les voyageurs apportaient parfois leur savoir ou simplement leurs récits le plus souvent passionnants avant de repartir vers on ne savait où..
La famille Kakumei avait de quoi couler des jours paisibles mais se ne fut jamais réellement le cas. C’est à la tombée de la nuit que l’ambiance aux douces senteurs de cannelle et de vanille qui embaumait les lieux se transformait en atmosphère morbide et angoissante. Une fois les dernières bougies de la boutique éteintes, de nouvelles s’allumaient au niveau de l’arrière boutique où logeait la famille, la mère travaillait sur les plantes médicinales, toujours assistée par la fillette qui, avide d’apprendre, ne se lassait jamais de découvrir cette univers magique de la médecine. Un silence pesant planait chaque soir sur cette arrière boutique à peine éclairée par quelques chandelles pendant que de son coté, le père entrait lentement dans un état de transe qui dévoilait des pulsions de sadisme plutôt poussées.. Ce qu’il fallait savoir au sujet de ce géniteur, c’est qu’un étrange mal le rongeait depuis toujours nuit après nuit et l’avait souvent poussé à ôter la vie de plusieurs êtres vivants. Sa femme semblait ignorer volontairement cet état et n’avait même pas l’air d’y prêter attention, le regard vide derrière les verres de ses lunettes, elle restait plongée dans ses livres et ses plantes que certains la soupçonnaient même de fumer de temps à autre. Les membres d’une mafia locale ayant prit connaissance de l’état mental du père avaient décidé d’engager ce dernier pour exécuter les sentences à leurs place; l’homme étant atteint de démence, personne ne les soupçonneraient si il se faisait attraper, il passerait pour un psychopathe bon à enfermer et eux pourraient continuer le cours de leurs activités. Fuyuki n’étant pas au courant des sombres histoires qui se déroulaient la nuit, et ne sachant même pas ce que subissait son père qu’elle avait l’habitude de voir souriant la journée à la boutique, menait un train de vie paisible à la fois proche et loin des horreurs qui se déroulaient le soir. Son frère quand à lui n’avait pas cette chance, chaque nuit, il assistait à l’exécution d’un contra, son père étant peu préoccupé par un possible traumatisme vis à vis de son fils emmenait ce dernier faire le guet devant les maisons de ces victimes. Évidement chaque soir, le fils assistait aux massacres, il voyait les membres arrachés aux corps sanguinolents des victimes, les bouches hurlantes et les regards qui suppliaient qu’on leur donne la mort.. Sa mère ne le sauva jamais, peut être voulait elle donner une chance à sa fille qui ignorait encore toutes ses horreurs, impossible à dire.
Un soir d’été où le soleil tardait à disparaitre derrière l’horizon, la petite Fuyuki entendit des sons étranges provenants de l’extérieur de la maison, sortant dans le jardin pour comprendre l’origine du bruit, elle tomba nez à nez avec son frère entrain de cogner le murs de la maison jusqu’à s’en faire saigner les poings. Son regard à moitié vide brillait d’une lueur inquiétante qu’elle n’avait jamais vu dans les yeux de son frère. S’approchant dans l’intention de le stopper; elle constata avec horreur que plusieurs cadavres de souris gisaient au sol derrière lui. Toutes les visions de meurtre et de torture que le petit garçon avait enduré avaient finit par lui transmettre la folie de son père, ce dernier qui ne devait alors pas tarder à venir le chercher était légèrement en retard ce jour là. L’enfant raconta tout à sa jumelle qui, prise de panique décida de fuir le foyer en entrainant son jumeaux dans l’espoir de le sauver. Quelques mois plus tard et après une importante cavale, le duo se retrouva dans une grande ville dans laquelle il commença à mener une vie de chapardage et d’arnaques. Vivant de la bonté des passants et de la naïveté des touristes, Fuyuki et son frère furent forcés de redonner un sens à leur vie. Veillant l’un sur l’autre jour et nuit, les deux enfants tissèrent des liens incroyablement forts et apprirent même petit à petit à mener des combats, la fillette terrassée par la culpabilité du fait de ne jamais avoir perçu la souffrance de son frère se promit de tout faire pour pouvoir un jour lui offrir une vie meilleurs et le guérir de sa folie.
C’est dans ce lieu que Fuyuki passait ses journées depuis qu’elle pouvait tenir sur ses jambes, elle y assistait sa mère en cuisine. À la fois dynamique et souriante, l’enfant se passionnait pour la confection des pâtisseries et autres douceurs sucrées qui avaient le pouvoir de ravir les papilles des clients ainsi que leur mental; son père s’occupait de gérer les comptes et de faire tourner la boutique pendant la journée, journée durant laquelle la fillette aimait échanger avec les clients lorsqu’elle ne courrait pas entre deux fours. La vie dans la boulangerie avait quelque chose de dynamique, joyeux et motivant, les habituées arrivaient avec le sourire aux lèvres avant d’échanger quelques ragots entre eux ou avec les employés; les voyageurs apportaient parfois leur savoir ou simplement leurs récits le plus souvent passionnants avant de repartir vers on ne savait où..
La famille Kakumei avait de quoi couler des jours paisibles mais se ne fut jamais réellement le cas. C’est à la tombée de la nuit que l’ambiance aux douces senteurs de cannelle et de vanille qui embaumait les lieux se transformait en atmosphère morbide et angoissante. Une fois les dernières bougies de la boutique éteintes, de nouvelles s’allumaient au niveau de l’arrière boutique où logeait la famille, la mère travaillait sur les plantes médicinales, toujours assistée par la fillette qui, avide d’apprendre, ne se lassait jamais de découvrir cette univers magique de la médecine. Un silence pesant planait chaque soir sur cette arrière boutique à peine éclairée par quelques chandelles pendant que de son coté, le père entrait lentement dans un état de transe qui dévoilait des pulsions de sadisme plutôt poussées.. Ce qu’il fallait savoir au sujet de ce géniteur, c’est qu’un étrange mal le rongeait depuis toujours nuit après nuit et l’avait souvent poussé à ôter la vie de plusieurs êtres vivants. Sa femme semblait ignorer volontairement cet état et n’avait même pas l’air d’y prêter attention, le regard vide derrière les verres de ses lunettes, elle restait plongée dans ses livres et ses plantes que certains la soupçonnaient même de fumer de temps à autre. Les membres d’une mafia locale ayant prit connaissance de l’état mental du père avaient décidé d’engager ce dernier pour exécuter les sentences à leurs place; l’homme étant atteint de démence, personne ne les soupçonneraient si il se faisait attraper, il passerait pour un psychopathe bon à enfermer et eux pourraient continuer le cours de leurs activités. Fuyuki n’étant pas au courant des sombres histoires qui se déroulaient la nuit, et ne sachant même pas ce que subissait son père qu’elle avait l’habitude de voir souriant la journée à la boutique, menait un train de vie paisible à la fois proche et loin des horreurs qui se déroulaient le soir. Son frère quand à lui n’avait pas cette chance, chaque nuit, il assistait à l’exécution d’un contra, son père étant peu préoccupé par un possible traumatisme vis à vis de son fils emmenait ce dernier faire le guet devant les maisons de ces victimes. Évidement chaque soir, le fils assistait aux massacres, il voyait les membres arrachés aux corps sanguinolents des victimes, les bouches hurlantes et les regards qui suppliaient qu’on leur donne la mort.. Sa mère ne le sauva jamais, peut être voulait elle donner une chance à sa fille qui ignorait encore toutes ses horreurs, impossible à dire.
Un soir d’été où le soleil tardait à disparaitre derrière l’horizon, la petite Fuyuki entendit des sons étranges provenants de l’extérieur de la maison, sortant dans le jardin pour comprendre l’origine du bruit, elle tomba nez à nez avec son frère entrain de cogner le murs de la maison jusqu’à s’en faire saigner les poings. Son regard à moitié vide brillait d’une lueur inquiétante qu’elle n’avait jamais vu dans les yeux de son frère. S’approchant dans l’intention de le stopper; elle constata avec horreur que plusieurs cadavres de souris gisaient au sol derrière lui. Toutes les visions de meurtre et de torture que le petit garçon avait enduré avaient finit par lui transmettre la folie de son père, ce dernier qui ne devait alors pas tarder à venir le chercher était légèrement en retard ce jour là. L’enfant raconta tout à sa jumelle qui, prise de panique décida de fuir le foyer en entrainant son jumeaux dans l’espoir de le sauver. Quelques mois plus tard et après une importante cavale, le duo se retrouva dans une grande ville dans laquelle il commença à mener une vie de chapardage et d’arnaques. Vivant de la bonté des passants et de la naïveté des touristes, Fuyuki et son frère furent forcés de redonner un sens à leur vie. Veillant l’un sur l’autre jour et nuit, les deux enfants tissèrent des liens incroyablement forts et apprirent même petit à petit à mener des combats, la fillette terrassée par la culpabilité du fait de ne jamais avoir perçu la souffrance de son frère se promit de tout faire pour pouvoir un jour lui offrir une vie meilleurs et le guérir de sa folie.
>> Test RP
C’est sur les quais d’un port de commerce situé sur une petite île riche en activités et en grandes villes que commençait la journée de la petite et joyeuse Fuyuki. Les rayons du soleil levant caressaient avec douceur la surface ronde et colorée de quelques fruits exposés sur l’étalage d’une des nombreuses échoppes du marché; le marchand qui les avait posés là ne remarqua pas l’habile petite main qui se posa sur l’un d’eux avant de le faire disparaitre comme si de rien n’était.
L’auteur du vole continua alors tranquillement sa route d’un air innocent, longeant les différentes échoppes et autres expositions de nourriture, tandis que la sacoche qu’elle transportait se remplissait étrangement à chaque lieu visité. La journée s’annonçait plutôt calme et sans encombre, un seul détails clochait, la jeune fille avait l’étrange sensation d’être suivie.
Une fois ses emplettes terminées, l’enfant prit le chemin du retour et demanda poliment l’heure à une passante qui semblait avoir des difficultés à gravir le grand escalier qui séparait les quartiers résidentiels de la grande place et du port où se dressait le marché. Une fois l’information obtenue et malgré le fait qu’elle avait l’impression d’être suivie, Fuyuki ne prit étrangement pas congé et attendit quelques instants sans parler au près de la dame d’ailleurs intriguée par l’enfant pour voir si quelqu’un allait lui proposer de l’aide. Voyant que personne ne s’arrêtait, la petite fille inclina la tête en fronçant les sourcils et gonfla une joue, un mimique enfantin traduisant le plus souvent sa contrariété ou bien son indignation, et se tourna vers la femme en tendant les bras pour lui proposer son aide. La femme attendrie se déchargea de son paquet le plus léger qu’elle posa dans les bras de la petite fille mais cette dernière insista pour en transporter plus, elle parue embêtée mais finit par confier de nouveau paquet à l’enfant qui lui facilita donc la monté des grand escaliers. Une fois l’épreuve terminée, Fuyuki que l’on ne voyait plus derrière les paquets qu’elle transportait, rendit le tout à la dame et la salua en souriant avant de partir sans dire un mot. Son frère qui l’attendait quelques rues plus loin lui demanda pourquoi elle n’en avait pas profité pour chaparder deux ou trois objets dans les courses de la femme qui d’après son embonpoint et sa tenue vestimentaire avait l’air de venir d’un milieu plutôt aisé. Sa soeur ne lui répondit que par un haussement d’épaules et l’informa de ses doutes concernant sa possible filature, les jumeaux décidèrent donc de finir la journée ensemble pour plus de sécurité. Ils n’étaient pas les seuls enfants errants de la ville et le commerce d’esclave n’était absolument pas une rumeur ou une légende urbaine, il fallait rester vigilant, peu importait la classe sociale ou l’âge, quelqu’un de trop peu attentif pouvait disparaitre du jour au lendemain et ne jamais être retrouvé. Mais les jeunes sans famille restaient les cibles les plus simples à atteindre et les recherches n’étaient jamais entreprises pour ce genre d’individus, cela faisait d’ailleurs plusieurs mois que certains jeunes mendiants et autres chapardeurs de la ville avaient commencé à disparaitre et cela ne plaisait pas du tout aux deux Kakumei.
Ils décidèrent donc d’aller faire un tour dans les quartier riches de l’île là où ils avaient le moins de chance d’être suivis. C’est dans un de ces quartiers que Fuyuki, grâce à son charme enfantin avait réussi à attendrir un artisan pâtissier qui la laissait utiliser les restes d’ingrédients non utilisés des journées au lieu de les jeter pour qu’elle puisse préparer ses gâteaux mystères que personne n’avait jamais pu gouter. En échange de quoi elle devait aider avec son frère à entreposer certains sacs dans les réserves, chose qu’ils ne faisaient pratiquement jamais puisque l’ensemble du personnel appréciait les jumeaux et les laissaient donc disposer des cuisines à leur guise pendant la fermeture. Ils allaient donc faire semblant de résider dans la maison mitoyenne à la boutique pour dissuader un éventuel marchand d’esclave de les suivre d’avantage, ainsi ils ne passeraient pas pour des enfants de la rue et le personnage changerait de cible. La journée passa et les jumeaux finirent par rejoindre la dite pâtisserie afin de se mettre à l’abris, comme à chaque fois un accueil chaleureux leur fut offert et Fuyuki oublia toute crainte de l’extérieur à partir du moment où elle enfila le tablier trop grand.
Les heures passèrent et la boutique finit par fermer, les jumeaux attendirent un peu avant de se faufiler discrètement dehors en prenant soin de vérifier aux alentours que personne ne les attende à l’extérieur. Malheureusement les choses ne se passèrent pas comme prévu, quelques mètres plus loin, Fuyuki reçu un violent choc dans la nuque et perdit connaissance, lorsqu’elle se réveilla, elle se trouvait dans un endroit qu’elle ne connaissait pas. Frottant l’arrière de son crâne d’un air contrarié, l’enfant observa autour d’elle et chercha son frère du regard. Elle se trouvait dans une sorte de cage pour animaux qui lui laissait à peine assez d’espace pour s’asseoir, son frère quand à lui se trouvait bâillonné et à l’extérieur de la cage inconscient sur le sol froid de ce qui semblait être une arrière boutique. La fillette aperçue sa sacoche posée sur une chaise en bois dans un coin de la pièce bien trop éloigné d’elle pour qu’elle puisse l’attraper. Mordant sa lèvre inférieur d’un air contrarié, elle croisa les bras toujours assise en tailleurs et enfouit ses mains dans ses grandes manches comme un indien puis ferma les yeux. Quelques instants plus tard la porte de la pièce s’ouvrit dans un grincement qui trahissait le mauvais entretien des lieux. Un homme qui avait l’air âgé de plus de soixante dix ans apparu alors dans l’encadrement de la porte avec un seau et ce qui semblait être une assiette à la main. Posant un genou à terre pour observer l’état du frère de la fillette, le vieillard leva les yeux vers cette dernière, une lueur détraquée dans le regard.
« - De l’argent, vous allez..Vous allez me rapporter de l’argent ! Deux chiots, vous êtes des animaux que je vendrais sans aucun remord! Crains l’avenir qui t’attend mon enfant.. Lâcha t’il en tremblotant
Une magnifique poker face s’installa sur le visage de la fillette qui se gratta la tête de manière désintéressée pour seule réponse. Le vieillard déstabilisé s’approcha de la cage en se dandinant malgré sa position accroupie.
- Tu n’as donc pas comprit? Tu deviendras esclave et ta vie un enfer ! Tu ne connaitra jamais le bonheur tu m’entend ? Hurla t'il en gesticulant de manière désordonnée et à vrai dire, plutôt ridicule...
Suite à quoi les yeux de Fuyuki s’écarquillèrent.
- Monsieur tu as un morceau de poulet dans la barbe, c’est super moche!
- J’ai..Quoi?! Mais qu’est ce que tu me racontes tu ne…
- Oh et tu as une sale haleine! s’indigna la petite fille en plaquant ses deux mains devant son nez en fermant les yeux.
Le vielle homme désemparé donna un coup sec sur la cage pour faire sursauter la fillette qui n’avait pas l’air de comprendre qu’il s’apprêtait à ruiner sa misérable vie. Cette dernière entre ouvrit un oeil pour vérifier si son frère dormait toujours puis, d’un geste étonnement vif, attrapa la main de l’homme pour le tirer vers elle à travers les barreaux. L’homme qui se tenait en équilibre sur la pointe des pieds pour être à la hauteur de la gamine fut surpris et bascula inévitablement en avant, se prenant le rebord de la cage en pleine poire. Sonné, il n’aperçu pas immédiatement le bras de Fuyuki se diriger vers sa taille pour s’emparer du trousseau de clef qui y était suspendu et le ramener vers elle. Se redressant soudainement, le vieillard souleva difficilement le frère de la fillette pour le maintenir debout dos à lui en lui collant un couteau sous la gorge.
- Rend moi ça ! Rend moi ces clefs immédiatement sinon…
Fuyuki leva les yeux, voyant que son frère était toujours inconscient elle fixa le vieillard droit dans les yeux. Son regard reflétait un doux mélange d’innocence et de calme, ses yeux descendirent alors vers la main du vieillard qui maintenait le couteau sous la gorge de son frère; un bonbon était collé dessus. Sans doute avait elle profité du moment où l’homme avait cogné la cage pour lui coller la sucrerie sur la main.
- Si tu ne le lâches pas, tu n’auras plus de bras ça serait bête ! Déclara naïvement la petite fille.
Le vieillard regarda alors son bras à son tour et ricana
- Saches ma petite que ta friandise ne fera de mal à personne.
Sans prendre la peine de répondre, Fuyuki sortit un second bonbon de sa manche et le jeta au pied du ravisseur; au moment de l’impact entre la sucrerie et le sol, la gamine claqua des doigts, s’en suivit alors une petite explosion assez violente qui fit brusquement reculer le vieille homme. L’enfant regarda de nouveau calmement ce dernier en faisant mine de préparer un nouveau claquement de doigt, sa cible lâcha alors son frère pour se débarrasser de la confiserie explosive.
- Si tu l’enlèves il explose aussi tu sais, moi à ta place j’essaierais pas !
- Tu mens..
- Bof, essaye et tu verras
- Enlèves moi ça ou je descend ton frère !
- Arrêtes de crier ! Fuyu a mal aux oreilles ! Et si tu embêtes mon jumeaux, en plus de perdre de l’argent tu perdras une paluche. De plus, si tu t’approches de Fuyu elle fait aussi faire boume à ton bras.
- J’ai comprit…
L’homme grinça des dents et détacha le jumeaux de la gamine, versant un peu d’eau sur le visage de ce dernier pour qu’il se réveil. Le sang du gamin ne fit qu’un tour lorsqu’il vit sa soeur enfermée, son pied se leva brutalement pour aller se loger dans l’entre jambe du vieillard. S’emparant du couteau, l’enfant aux pulsions meurtrières ne fut qu’à moitié freiné par le crie de sa soeur et planta plusieurs fois l’arme blanche dans la cuisse du vieillard au lieu de l’estomac de ce dernier. Il récupéra ensuite la clef des mains de sa soeur et la libera. Quelques minutes plus tard les jumeaux filaient à travers les rues de la ville. Le lendemain les marchands d’esclaves retrouvèrent le vieillard bâillonné dans son arrière boutique, le visage recouvert de toutes sortes de dessins enfantins plus ridicules les uns que les autres et son ancienne longue barbe était taillée de manière totalement aléatoire. Il semblait en bonne santé mais sa jambe trop abîmée malgré le fait que quelqu’un l’ait apparemment soignée et bandée le rendait inapte à continuer sa chasse à l’esclave. Ce jour là, Fuyu faisait une affaire en revendant un petit assortiment de pinceaux, avec l’argent, elle pourrait racheter des bandages.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________
Informations IRL
Prénom : Demande :3
Age : 16ans
Aime : Soutenir la cause des bébés phoques roux
N'aime pas : Les poivrons
Personnage préféré de One Piece : Kidd eustass
Caractère : Adorable et angélique voyons.
Fait du RP depuis : 2011
Disponibilité approximative : ça peut vraiment varier..
Comment avez-vous connu le forum ? Un odieux marché
Dernière édition par Fuyuki Kakumei. le Jeu 10 Avr 2014 - 15:47, édité 18 fois