Le den den sonnait, il ne s'arrêta que lorsque le commodore décrocha le combiné. Tout de suite, le regard de l'escargot se refroidit. Il était calme, aiguisé comme un rasoir, et fixé droit sur Oswald Jenkins. Sa bouche se tordit sur le côté pour laisser la place à un cigare invisible, et tenta tant bien que mal de souffler des ronds de fumée vers le marin.
"Commodore Jenkins ? Ici le lieutenant-colonel Sebastian Archibald Mavim. On m'a dit de prendre contact dès que possible. Nous sommes sur le point de quitter Navarone pour Jaya. Nous serons là dans quelques jours."
Il semblait impossible de tirer quoi que ce soit de l'expression de l'escargot. Pour ce qui se faisait entendre dans les corridor, le lieutenant-colonel était déjà difficile à lire, alors l'intermédiaire gastérophonique n'aidait en rien l'interprétation d'un langage corporel hasardeuse. Ma foi, il fallait faire avec, du moins jusqu'à ce que les deux officiers se retrouvent face à face.
"Il y a quelques aménagements à faire à bord avant que le sous-marin soit opérationnel. Ils devraient commencer sous peu, mais je crains qu'il ne faille les prolonger après que nous vous ayons rejoint si nous nous dépêchons."
Pour certaines personnes, il fallait un certain temps avant de s'adapter à l’objectivité de Sebastian. Pour d'autre, c'était tout simplement impossible et la franchise avec laquelle il énonçait les faits avaient été la raison de bien des mauvaises collaborations. C'était aussi le cas pour les supérieurs incapables de comprendre un tant soit peu le fonctionnement du vétéran, l'ex-colonel Némo n'était qu'un exemple parmi tant d'autres.
"Les effectifs armés pourront tout de même vous servir, du moins en partie. Vous avez sauf erreur été mis au courant de leur nature mélangeant marins d'élite et réguliers. Je ne connais pas votre situation actuelle, mais je crains qu'un trop long séjour en mer pose problème. Tous les hommes n'ont pas les nerfs de vivre longtemps dans une boite de conserve."
La question fatidique arrivait. Celle qui ouvrirait la porte aux réponses et aux réactions. Il n'était pas évident de se retrouver avec un supérieur plus jeune et peut-être moins expérimenté, tout comme un aîné comme subordonné se permettait parfois les plus absurdes activités sous le couvert de l'âge. Une fois cette discussion terminée, les bases de la collaboration Jenkins-Mavim seraient posées, pour le meilleur comme pour le pire.
"Commodore, quels sont vos ordres ?"
"Commodore Jenkins ? Ici le lieutenant-colonel Sebastian Archibald Mavim. On m'a dit de prendre contact dès que possible. Nous sommes sur le point de quitter Navarone pour Jaya. Nous serons là dans quelques jours."
Il semblait impossible de tirer quoi que ce soit de l'expression de l'escargot. Pour ce qui se faisait entendre dans les corridor, le lieutenant-colonel était déjà difficile à lire, alors l'intermédiaire gastérophonique n'aidait en rien l'interprétation d'un langage corporel hasardeuse. Ma foi, il fallait faire avec, du moins jusqu'à ce que les deux officiers se retrouvent face à face.
"Il y a quelques aménagements à faire à bord avant que le sous-marin soit opérationnel. Ils devraient commencer sous peu, mais je crains qu'il ne faille les prolonger après que nous vous ayons rejoint si nous nous dépêchons."
Pour certaines personnes, il fallait un certain temps avant de s'adapter à l’objectivité de Sebastian. Pour d'autre, c'était tout simplement impossible et la franchise avec laquelle il énonçait les faits avaient été la raison de bien des mauvaises collaborations. C'était aussi le cas pour les supérieurs incapables de comprendre un tant soit peu le fonctionnement du vétéran, l'ex-colonel Némo n'était qu'un exemple parmi tant d'autres.
"Les effectifs armés pourront tout de même vous servir, du moins en partie. Vous avez sauf erreur été mis au courant de leur nature mélangeant marins d'élite et réguliers. Je ne connais pas votre situation actuelle, mais je crains qu'un trop long séjour en mer pose problème. Tous les hommes n'ont pas les nerfs de vivre longtemps dans une boite de conserve."
La question fatidique arrivait. Celle qui ouvrirait la porte aux réponses et aux réactions. Il n'était pas évident de se retrouver avec un supérieur plus jeune et peut-être moins expérimenté, tout comme un aîné comme subordonné se permettait parfois les plus absurdes activités sous le couvert de l'âge. Une fois cette discussion terminée, les bases de la collaboration Jenkins-Mavim seraient posées, pour le meilleur comme pour le pire.
"Commodore, quels sont vos ordres ?"