Back to past : the beginning of the end

Le principe du jeune homme est simple, il applique le Fûrinkazaninrai, une stratégie créée pour le combat, principalement pour la guerre. La mise en branle de cette tactique à sa façon de s’exprimer a colporté de nombreuses rumeurs au sujet du jeune homme et lui ont donné de nombreux surnoms aujourd’hui oublié.

Fû : Rapide Comme le Vent
La rapidité du vent. L’une des règles primaires qui demande d’être vif aussi physiquement que mentalement pour exécuter avec rapidité des gestes qui ne peuvent être visibles à l’œil nu. Ce principe lui demande d’être rapide même dans les mouvements les plus quotidiens. Mais, il est bien plus difficile à utiliser qu’à en parler. En effet, au combat les effets en sont amoindris et la vitesse de déplacement permet à l’ennemi de le percevoir. Ce qui, à une époque, lui a valu le surnom du «Souffle Passager »

Rin : Silencieux Comme la Forêt
Notre homme est taciturne. Il ne parle que lorsque ceci est vraiment nécessaire. Cela, est une habitude en toute occasion. Cela lui permet de ne faire aucun bruit quel que soit l’évènement en cours. Sous l’application de cette règle, les déplacements de cet homme sont indistincts. Aucun bruit n’est entendu. À une époque, certains ont fait courir la rumeur que ce n’était qu’un fantôme. Cette dernière a été très vite dissipée.

Ka : Féroce Comme le Feu
Groar ! « Ka » est un élément essentiel. Il ne faut pas laisser la moindre chance d’échappatoire à l’ennemi. Ne jamais laisser le moindre repos, la moindre seconde. Un dixième de relâchement et cela pourrait être la fin. Ceci explique l’ardeur au combat de ce jeune homme autrefois qualifié de « Bête sauvage ».

Zan : Immobile Comme la Montagne
Le dernier élément connu pour ceux qui ont étudié cette stratégie. Il doit observer avec précision, chaque détail, chaque mouvement, même un simple changement dans l’air, la plus petite modification dans la température ambiante. Ces talents lui permettent de deviner le comportement de quasiment tout être humain ou animal. Ce qui lui vaut pour certains des talents de devins, qu’il ne possède bien évidemment pas.

In : Insaisissable Comme l’Ombre
Premier des deux éléments cachés de cette stratégie. L’insaisissabilité de l’homme. C’est savoir se confondre avec les ombres, les ténèbres. Cela lui permet de ne faire qu’un avec les ombres. Et de ne pas se faire repérer. Accompagné de « Rin » et « Zan ». Cela le rend indétectable pour un humain sans capacité de repérage spécifique outre par la vue ou l’ouïe. Cet adage, a lui, fait propager une rumeur expliquant que le jeune homme a été le cobaye pour une expérience permettant de faire qu’un avec les ombres. Mais ce n'est pas tout notre homme excelle dans l'art du camouflage et sait habilement se déguiser ! Ce qui est faux. Il a été aussi question du fruit des ombres mangé par ce dernier. Ouï-dire vite oublié.

Rai : Frappant Comme la Foudre
Dernier élément de cette stratégie. Celle-ci est très simple. Les coups portés doivent être aussi rapide que l’abattement de la foudre en notre bas-monde. Il doit donc donné ses coups de manières à ce qu’ils ne peuvent pas être bloqués. Ces coups lui ont valu le nom de « L’éclair Divin. ».

Décrivons maintenant d’autres aspects de ce personnage énigmatique. Nous parlerons ici de ses qualités, ses défauts, ses goûts et ses relations. Fait en survol, cela vous fera une rapide idée de l’image qu’inspire notre personnage.

Qualités

Sagacité
L’intelligence de notre homme est élevée. Sans quoi pourquoi aurait-il une grande capacité d’analyse. Il peut déchiffrer les mouvements adverses avec facilité. Il n’est pas malléable et ne se fait jamais avoir. Son intelligence est celle de grand stratège, il aurait pu choisir d’avoir une carrière dans la Marine et il aurait pu être un amiral en chef de renom. Et pourtant, il n’est qu’un agent du CP9.

Placidité
Son sérieux est… déconcertant. En effet, en toute opportunité, il reste flegmatique. Ceci ne fait que valoriser son état d’être. Être calme est une des meilleures qualités pour être un agent du CP9. Du moins, il n’y parait. Cette capacité peut même être qualifiée d’olympienne.

Charismatique
Même sans s’exprimer, le jeune homme semble être influent sur d’autres. Par sa seule présence il peut troubler le jugement d’autrui juste par sa présence. Certains parlerait de contrôle mental ou de diverses choses bien farfelu et pourtant rien de tout cela. Il inspira tantôt crainte tantôt respect. Cela dépend surtout de son humeur du moment.

Défauts

Impertinence
Ce jeune homme bien que son manque de parole est plus que flagrant, lorsqu’il s’exprime est d’une effronterie sans précédent. Cette caractéristique doublée de son calme olympien exaspère toute personne qui l’entend parler. Souvent, on se demande alors s’il a des proches, la réponse vient d’elle-même, non ? Eh bien vous le saurez très vite.

Désobéissance
La désobéissance c’est un crime, c’est une faute grave etc… Notre homme a ses raisons de désobéir. Il le fait rarement mais lorsqu’il s’exécute il peut se montrer entêté. Mais, c’est qu’il veut juste connaitre la liberté, la pure, la vraie. Pour lui la désobéissance c’est un moyen de s’approcher d’une certaine liberté. Néanmoins, il reste que ce n’est pas ce qu’il recherche exactement.

Goûts
Chacun possède ses goûts propre n’est-il pas ? Enfin, cela concerne une majorité de monde écrasante. Or, le jeune homme n’a pas de goûts particuliers. Rien n’à ce jour ne l’a rebuté ni même attiré. Les restrictions alimentaires qu’il a subies on fait de lui un être aux goûts gustatifs neutres. À se demander s’il est vraiment humain n’est-ce pas ?

Relations
Vous l’aurez compris, notre homme n’a pas de proches, ou du moins n’en a plus depuis longtemps. C’est en solitaire qu’il vit. Il pense bien que sa vie n’est pas faite pour être vécu avec d’autres personnes. M’enfin, vous me direz oui mais, il y a pire. Or, avec la taciturnité de notre héros vous pensez bien que ? Vous ne pensez pas ? Ce n’est pas si grave, il vous suffit de le voir. Il a perdu tous les membres de sa famille proche qu'il a connu. Et, les rares personnes qui l'ont approché en sont morts. Serait-ce malédiction ou manque de pot ? Vous le saurez très vite.

« Crois-moi, je n’ai jamais souhaité être ce que je suis actuellement : membre d’une organisation peu connue. Si tu lis ces lignes c’est parce que tu as voulu ouvrir le livre que j’ai laissé sur place relatant le récit de ma vie. Ecoute mon conseil, referme-le immédiatement, enterre-le de nouveau et oublie jusqu’à son existence même. Prends pour argent comptant ce que tu sais. Tout ce que tu connais sur la marine est vrai et rien ne t’es caché. Si tu penses qu’il s’agit d’un récit de fiction, excellent. Poursuis votre lecture. Je t’envie de croire que rien de toute cette histoire n’est jamais arrivé.

Mais si tu commences à y croire – que tu sens quelque chose remuer en toi – arrêtes-en tout de suite la lecture. Or, dès l’instant tu le sauras, il ne te faudra pas longtemps pour te faire remarquer. Ils se lanceront peut-être à tes trousses et te feront taire.

Je suppose que tu souhaites tout de même le lire ? Je t’aurai prévenu ne dis pas le contraire.
Mon nom actuel a peu d’importance. J’étais né dans une famille pauvre en apparence mais qui travaille au compte de nombreuses personnes dans le besoin. Connu par le bouche-à-oreille, il était une famille de ninja. Notre nom : Kagemusha. Guerrier de l’ombre. A une époque, cette famille avait inquiété la Marine et causée, d’ailleurs, beaucoup de morts en son sein. Nous nous ne nous attendions pas à ce qui allait nous arriver. Si seulement nous avions été mis au courant. Si seulement.

Dès ma seconde année, on m’a inculqué l’apprentissage des armes. J’étais sous tous les regards étant le premier enfant mâle de la quatrième génération. Génération de grands malheurs pour notre famille. Notre premier malheur fut la naissance et la mort de ma petite sœur. Ma mère ne s’en étant jamais remis de n’avoir réussi à faire naître sa fille en bonne et due forme elle est morte de chagrin peu après ma cinquième année. Puis vint mon arrière-grand-mère, il faut dire que ce n’était que de la part du temps. Vint ma quatrième année et avec mon demi-frère née de l’alliance de mon père et d’une jeune femme aux cheveux rougeoyants. Le petit avait lui hérité des cheveux flamboyants de sa mère et du regard de père ainsi que quelques-uns de ces traits. Ce petit c’était toi. Oui tu es mon demi-frère. Comment, me diras-tu, comment nous avons été séparés ? Nous y venons. C’était quelques mois après tes trois ans. Tous les regards qui étaient rivés sur moi s’étaient tournés en ta direction. On croyait fort en toi à m’en oublier. C’est vrai que j’étais quelque peu en colère contre toi mais je ne t’en voulais pas. Ce que nous ne savions pas c’est qu’une troupe avait été envoyée dans le but d’éliminer notre famille. Et c’est précisément ce qui arriva.

Je ne savais pas moi-même quelle heure il était mais, un cri ayant pourfendu la nuit nous a réveillé tout deux. Sans hésitation, je m’armais et t’emmenai avec moi. Te tenant fermement par la main, nous descendîmes les escaliers devant nous un homme masqué qui ne se trouvait pas là il y a un instant. Il me montrait son index et le dirigeant vers moi il dit : « Finger Gun ». Je ne savais pas très bien ce qui s’était passé. Mes yeux s’étaient fermés de peur. Lorsque je les ouvris, je vis ma belle-mère qui s’était interposée.

« Courez. Dépêchez-vous… Dépêchez-vous !
- Oui.»

J’acquiesçai, je n’eus pas besoins de te forcer à quitter ta mère. Tu semblais avoir compris. Je pris la direction de la forêt. Étrangement, à notre arrivée dans la forêt tout bruit d’un éventuel meurtre cessa. Calmement, je te demandai de te cacher, ce que tu ne voulais effectivement pas. Tu étais une véritable tête brulée pour ton jeune âge. Mais, après quelques brefs échanges tu as accepté de te dissimuler. Pour ma part, je n’en eus pas l’occasion. Ils étaient déjà là. Un homme a la carrure imposante s’avança.

« Alors petit, on essaie de s’échapper ?
- Vous comptez me tuer ?
- Mais non voy…
- Ne mentez pas. Avant de me tuer vous devrez m’affronter. Je préfère mourir au combat.
- Ah là là, les jeunes de nos jours.»

Je jetais un bref et discret regard en arrière et dégainai mon ninjato. Il sortit son fleuret. Un fleuret ? Je ne pensais pas que cette arme orthodoxe était utilisée dans un véritable combat. Je souris. Et m’approchai de lui. Derrière, je fis un bref demi-tour et frappa. Je l’atteignis au ventre mais malgré tous mes efforts la lame ne s’enfonça pas. Qui était-il donc ? Il m’attaqua avec son fleuret mais je n’eus pas le temps d’esquiver, il avait une vitesse phénoménale. C’est avec force que j’atterris sur l’arbre, assommé. Le monde dansait autour de moi mais malgré cela je me relevai et fonça de plus belle. Une nouvelle fois je percutai le tronc d’arbre et une nouvelle fois je me repris. « Cette fois se serait la bonne », avais-je pensé. Et y croyant, je m’avançais avec lui mais rien n’y fit et ma lame en fut brisée. Je m’agenouillais alors attendant qu’il me tue. Mais au lieu de cela il posa sa main sur ma tête et dit :

« Je t’adopte. Tu seras mon fils. Pour toi ce n’est pas un choix mais ordre.
- Quoi ?!
- Mais chef, ce gamin ? Vous pensez vraiment qu’il serait bon pour votre réputation d’adopter un enfant faisant parti de la cible ?, demandèrent deux femmes d’une seule voix.
- C’est mon choix et cela restera entre nous. Compris ? »

Bien qu’il ait parlé d’une voix sereine tout le monde tint sa langue.

« Bien maintenant allons-y. Rentrons. Petit ?
- Quoi ?
- Oublie ton prénom je t’en trouverai bien un autre. Ça vaut pour ta sécurité. Ah et…, il se rapprocha de moi, dis à ton camarade de retourner dans son village il ne sera pas embêter si il parle à Yasu de l’auberge.»

Il avait su pour toi. J’acquiesçai sans cillé et pris la route des buissons. Je t’ai dépossédé de tes armes pour que les autres membres n’y voient que du feu et les emmenai avec moi. Ce fut un adieu entre nous.

Ce qui m’arriva n’est pas très important des dizaines d’années d’entraînement, l’abandon du poste de membre de cette organisation par mon père adoptif, ma nomination en tant que membre, alors que j’avais 19 ans. Jusqu’à ce qu’il y a peut-être quelques jours, semaines ou mois selon le temps écoulé depuis le moment où je t’ai laissé ceci.

Ce n’est pas un hasard si je t’ai trouvé, j’avais mené mes recherches et appris ta nouvelle identité ainsi que le lieu où tu habitais. Je savais que tu aimais te balader souvent et c’est là que je t’ai trouvé. Un beau combat en perspective. Mais trop de force brute, tu vas le regretter un jour. Tu connais la partie la plus intéressante de ma vie. Ou du moins, celle qui te sera peut-être le plus utile à connaitre. N’essaie pas de me chercher, c’est moi qui te retrouverai. Nos chemins se recroiseront, un jour peut-être. »

Le jeune homme referma le livre, observa le ciel bleu et sourit. Puis, il se leva et rangea le livre. Malgré le peu d’informations qu’il avait reçu, il restait heureux de savoir que son frère était toujours en vie. Depuis la fenêtre de sa chambre, il tendit sa main vers le ciel. Il se promit intérieurement de le retrouver et de lui remettre les idées en place d’un bon coup de poing.
J’étais seul, assis sur le toit. Je ne sais pas ce qui me pris, je tendis le bras vers le ciel et me promis de le retrouver.

« Quoiqu’il arrive…
- Où que tu sois...
- On se retrouvera ! »