Le Cipher Pol 8, une unité aux multiples facettes, était l’une de ces sections officielles dont le gouvernement ne savait pour ainsi dire, pas bézef. Des mecs hauts en couleurs qui opèrent le plus souvent en groupe, fana des enchaînements combinés et qui s’arrangent toujours pour laisser planer un voile de mystère sur les opérations qu’ils menaient. Leur unité avait leurs lots de bon dégénérés, sans doute pire que les nôtres, les rumeurs que l’on entendait sur le fameux agent nettoyeur vous collaient des sueurs froides pendant des jours tant les rumeurs qui avaient cours sur notre personnage semblaient fondés. Au CP9, on sait très bien que leurs airs mystérieux, et leurs poses tout aussi ténébreuses cachaient en vérité un complexe d’infériorité vis-à-vis de leurs confrères. On n’apprend guère à un vieux singe à faire la grimace, on a assez donné dans le registre pour savoir qu’ils rayent le parquet de leurs longs chicots. A défaut de nous avoir pris nos dégaines, ils ont rien trouvé mieux que de s’illustrer penseur de rodin et de surfer sur le courant de l’introspection pour camoufler leur pêché d’ignorance. Ils se sont toujours plus ou moins figurés être notre pendant sauf que les faits sont là, le permis de tuer, la paye de ministre et tous les avantages que confère le statut d’agent du 9.
En toute honnêteté, cette gueguerre qu’ils nous livraient me faisait plus sourire qu’autre chose, j’avais assez d’ancienneté àu Pol 9 pour en avoir vu passer un sacré nombre d’énergumènes dans le genre, tous différents mais pourtant tous semblables. Cependant, s’il y a bien une chose qu’on devait leur reconnaître, c’était bel et bien qu’ils étaient suffisamment dangereux pour qu’on se penche avec intérêt sur leurs cas et qu’on prenne garde à nos vies. Ils paraîtraient qu’ils se déplacent essentiellement en duo et seraient terriblement efficace pour le nettoyage dans les règles de l’art de leurs cibles.
Aussi, lorsque j’ai appris que je devais rencontrer l’un des éléments de cette section, j’eus une appréhension particulière sur le type d’olibrius sur lequel j’étais susceptible de tomber. Faut bien comprendre qu’au CP9, on a l’habitude d’opérer seul et bien souvent sur des périodes longues, on prendre pas souvent le thé et les petits gâteaux. Du coup, mes règles de bienséance se limitent au minimum syndical plutôt qu’à de trépidantes et de passionnantes déclarations. En fin de compte, notre petit point commun avec le CP8 résidait dans le fait que d’un côté comme dans l’autre, on n’est guère loquasse et qu’on ne s’épanche pas sur nos histoires personnelles.
Je venais de fouler le pied de la brumeuse Manshon, l’un des carrefours d’affaires majeures pour tout qui touche à l’illicite à North Blue. Les parrains sont légions et leurs sbires arpentent les rues à se tirer la bourre à chaque coin de rue. Il n’y fait pas bon vivre et il est impératif de ne pas faire trop de remous dans l’eau qui dort pour réveiller la bête qui dort. Notre objectif était la fameuse Eglise de Manée, source de nombreuses rumeurs et qui avaient fini par remonter dans le giron du gouvernement. Les instances n’aiment guère les rumeurs galopantes, ca finit par intéresser un paquet de curieux et toute la vermine qui infeste les Blues. Fallait avoir le cœur net sur ce dont se faisait l’écho ici bas et identifier ceux qui avaient diffusés les ragots et les faire taire. Je devais rencontrer mon tandem dans une auberge dénommé « le talon d’or «. De facade, le bâtiment était richement orné, des poutres en hêtres apparentes, serties ca et là de pièce d’or, une architecture à colombage qui n’était pas sans rappeler certains demeures grandioses de luvneel, de larges et imposantes ouvertures irradiaient d’une lumière bienfaisante les chambres ainsi que la salle de restauration de la bâtisse. En somme, l’enceinte avait des airs d’ilôt de pureté dans un repaire où infamie et abomination sont omniprésentes. Je pénètre dans l’établissement et finit par m’installer à un coin d’angle pour garder un œil sur ce qui se passe à l’extérieur, formalité machinale voire instinctive des bonnes pratiques de la bible du Cipher Pol : Toujours être au vif de qui se trame. Signe distinctif de l’agent sur place : Borgne. Hmmh ca annonçait d’emblée la couleur…Annabella Sweetsong… qui es tu, jeune demoiselle ?
En toute honnêteté, cette gueguerre qu’ils nous livraient me faisait plus sourire qu’autre chose, j’avais assez d’ancienneté àu Pol 9 pour en avoir vu passer un sacré nombre d’énergumènes dans le genre, tous différents mais pourtant tous semblables. Cependant, s’il y a bien une chose qu’on devait leur reconnaître, c’était bel et bien qu’ils étaient suffisamment dangereux pour qu’on se penche avec intérêt sur leurs cas et qu’on prenne garde à nos vies. Ils paraîtraient qu’ils se déplacent essentiellement en duo et seraient terriblement efficace pour le nettoyage dans les règles de l’art de leurs cibles.
Aussi, lorsque j’ai appris que je devais rencontrer l’un des éléments de cette section, j’eus une appréhension particulière sur le type d’olibrius sur lequel j’étais susceptible de tomber. Faut bien comprendre qu’au CP9, on a l’habitude d’opérer seul et bien souvent sur des périodes longues, on prendre pas souvent le thé et les petits gâteaux. Du coup, mes règles de bienséance se limitent au minimum syndical plutôt qu’à de trépidantes et de passionnantes déclarations. En fin de compte, notre petit point commun avec le CP8 résidait dans le fait que d’un côté comme dans l’autre, on n’est guère loquasse et qu’on ne s’épanche pas sur nos histoires personnelles.
Je venais de fouler le pied de la brumeuse Manshon, l’un des carrefours d’affaires majeures pour tout qui touche à l’illicite à North Blue. Les parrains sont légions et leurs sbires arpentent les rues à se tirer la bourre à chaque coin de rue. Il n’y fait pas bon vivre et il est impératif de ne pas faire trop de remous dans l’eau qui dort pour réveiller la bête qui dort. Notre objectif était la fameuse Eglise de Manée, source de nombreuses rumeurs et qui avaient fini par remonter dans le giron du gouvernement. Les instances n’aiment guère les rumeurs galopantes, ca finit par intéresser un paquet de curieux et toute la vermine qui infeste les Blues. Fallait avoir le cœur net sur ce dont se faisait l’écho ici bas et identifier ceux qui avaient diffusés les ragots et les faire taire. Je devais rencontrer mon tandem dans une auberge dénommé « le talon d’or «. De facade, le bâtiment était richement orné, des poutres en hêtres apparentes, serties ca et là de pièce d’or, une architecture à colombage qui n’était pas sans rappeler certains demeures grandioses de luvneel, de larges et imposantes ouvertures irradiaient d’une lumière bienfaisante les chambres ainsi que la salle de restauration de la bâtisse. En somme, l’enceinte avait des airs d’ilôt de pureté dans un repaire où infamie et abomination sont omniprésentes. Je pénètre dans l’établissement et finit par m’installer à un coin d’angle pour garder un œil sur ce qui se passe à l’extérieur, formalité machinale voire instinctive des bonnes pratiques de la bible du Cipher Pol : Toujours être au vif de qui se trame. Signe distinctif de l’agent sur place : Borgne. Hmmh ca annonçait d’emblée la couleur…Annabella Sweetsong… qui es tu, jeune demoiselle ?