>> H.M.S. Paquebot
Pseudonyme : Mr.P Age: 35 Sexe : Homme Race : Humain Métier : Officier de la Marine marchande Groupe : Révolution But : Lutter pour l'écologie et l'abolition de la ségrégation envers les hommes-poissons. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Pop Green et Karaté HP. Équipement : Un flingue, une barre à mine, des clopes. Codes du règlement : Ce compte est-il un DC ? : Oui, de Rastignac Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Red |
>> Physique
Humf.. C'est difficile de se décrire. On ne sait pas trop par quoi commencer. J'imagine qu'on ne peut jamais être totalement objectif dès lors que tout le monde va lire ce que vous écrivez. Il y a certains facettes qu'on aimerait garder pour soi, à jamais. Comme par exemple dire que jusqu'à ma puberté, j'étais rondouillard. Mon surnom était bouboule dans ma bande de pote, je m'y étais fait. Faut dire que comparé à mes copains rachitiques, je paraissais presque obèse. J'ai toujours adoré manger, de tout temps. Déjà à la naissance, ma mère n'en pouvait plus de m’allaiter. J'ai toujours mangé de tout sans rechigner, j'sais pas pourquoi, c'est comme ça. Et puis la puberté est arrivé et surtout le commencement du travail. Hormones et sueurs font en général place nette. Mon gras a fondu et j'ai poussé. Plutôt bien d'ailleurs.
Aujourd'hui, sans mentir, j'suis une armoire à glace. Le genre de type qu'on évite d'aller enquiquiner. Les femmes disent que j'ai un dos de nageur. J'sais pas ce que ça veut dire. Les gars de l'équipage ils n'aiment pas trop me saluer la main, paraît que je serre un peu fort. Vous garderez ça pour vous mais j'abuse un peu. Histoire qu'ils oublient pas qui est le patron à bord, des fois que certains se mettraient à avoir des idées de grandeur.. Mes mains, c'est des pattes d'ours. C'est mon neveu qui me l'a dit. J'ai ris sur le coup mais en fait, l'a pas tord le môme. Quand je cogne, ça claque. Une belle mandale qui passe pas inaperçu. Quand je vois ma mère, elle n'arrête pas de me répéter que j'ai un physique de déménageur. J'ai peut être raté ma vocation...
En tout cas, une chose est sur, si j'suis bâti comme un colosse, il n'empêche que j'ai un gros problème d'audition. Et ça ne date pas d'hier, déjà petit, j'faisais otites sur otites. J'ai même l'esgourde gauche quasiment hors service. Non pas la faute à un boulet explosif ou aux cris de mon père. Non, non, rien de tout ça. Juste une otite un peu plus vilaine que les autres. C'est assez gênant mais avec le temps on s'y fait, on compense en déchiffrant ce que disent les gens sur les lèvres. Mais gare à vous, j'entends quand même alors n'allez pas jaser dans mon dos. De cette oreille en moins, c'est mon père le plus gêné. Lui qui voulait faire de moi un bel officier de la Marine militaire. Loupé.
Aujourd'hui, sans mentir, j'suis une armoire à glace. Le genre de type qu'on évite d'aller enquiquiner. Les femmes disent que j'ai un dos de nageur. J'sais pas ce que ça veut dire. Les gars de l'équipage ils n'aiment pas trop me saluer la main, paraît que je serre un peu fort. Vous garderez ça pour vous mais j'abuse un peu. Histoire qu'ils oublient pas qui est le patron à bord, des fois que certains se mettraient à avoir des idées de grandeur.. Mes mains, c'est des pattes d'ours. C'est mon neveu qui me l'a dit. J'ai ris sur le coup mais en fait, l'a pas tord le môme. Quand je cogne, ça claque. Une belle mandale qui passe pas inaperçu. Quand je vois ma mère, elle n'arrête pas de me répéter que j'ai un physique de déménageur. J'ai peut être raté ma vocation...
En tout cas, une chose est sur, si j'suis bâti comme un colosse, il n'empêche que j'ai un gros problème d'audition. Et ça ne date pas d'hier, déjà petit, j'faisais otites sur otites. J'ai même l'esgourde gauche quasiment hors service. Non pas la faute à un boulet explosif ou aux cris de mon père. Non, non, rien de tout ça. Juste une otite un peu plus vilaine que les autres. C'est assez gênant mais avec le temps on s'y fait, on compense en déchiffrant ce que disent les gens sur les lèvres. Mais gare à vous, j'entends quand même alors n'allez pas jaser dans mon dos. De cette oreille en moins, c'est mon père le plus gêné. Lui qui voulait faire de moi un bel officier de la Marine militaire. Loupé.
>> Psychologie
Pfiouu.. Bha là encore, c'est complexe de se définir. Je vois ce que vous attendez de moi mais je n'y prends aucun plaisir. C'est pas trop mon truc l'introspection. Mais bon, je vais essayer et je m'excuse d'avance si c'est décousu. Si vous aviez une sorte de liste pour m'aider, ce serait quand même plus simple. Alors..
On peut commencer par dire que je suis quelqu'un de bien. Bon, ok, ça fait pas très humble comme introduction mais faut dire ce qui est. Appelons un chat; un chat. J'ai reçu une bonne éducation par des parents attentionnés. Mon père c'était le mauvais flic et ma mère l'inverse, si vous voyez ce que je veux dire. Au final, les deux se conjuguaient plutôt pas mal. J'ai tendance à ne pas relativiser, j'laisse rien passer, j'suis assez impulsif. Mais attention, c'pas parce que je n'hésiterai pas à foutre un gars à l'eau que j'y aurai pas réfléchis un peu avant. Certes, j'suis pas une flèche à l'école, mais bon, emmagasiner des trucs qui servent jamais, c'pas pour moi. J'suis comme tout le monde, petit, j'avais des rêves d'aventure alors quand j'ai eu l'occasion, j'ai profité pour couper le cordon et prendre mon indépendance.
J'suis assez ouvert d'esprit, ça me dérange pas l'inconnu, j'ai pas peur. J'crie pas avant d'avoir mal. J'imagine que ce qui va avec impulsif c'est la rancune. Fin, j'espère que ça va ensemble sinon j'suis vraiment un peu étrange. J'ai une rancune tenace et j'oublie jamais le visage ou le nom d'un type qui m'fait une crasse. Pour gagner ma confiance, faut y aller et pas avec le dos de la cuillère. En général, je me fais pas arnaquer, sauf quand l'arnaqueur est une arnaqueuse. Là par contre, j'avoue que j'suis un peu un pigeon. Mais que voulez-vous, je suis un marin, j'aime les femmes qu'on ne revoit jamais. J'suis un cœur d’artichaut, j'respecte les gens, tant qu'ils me respectent. Je ne suis pas vraiment belliqueux, sauf peut être quand j'ai un coup dans le nez. L'alcool rend con, j'vous apprends rien, c'est pas nouveau.
Que dire d'autres... J'ai plus d'idée, ça vous ira ?
On peut commencer par dire que je suis quelqu'un de bien. Bon, ok, ça fait pas très humble comme introduction mais faut dire ce qui est. Appelons un chat; un chat. J'ai reçu une bonne éducation par des parents attentionnés. Mon père c'était le mauvais flic et ma mère l'inverse, si vous voyez ce que je veux dire. Au final, les deux se conjuguaient plutôt pas mal. J'ai tendance à ne pas relativiser, j'laisse rien passer, j'suis assez impulsif. Mais attention, c'pas parce que je n'hésiterai pas à foutre un gars à l'eau que j'y aurai pas réfléchis un peu avant. Certes, j'suis pas une flèche à l'école, mais bon, emmagasiner des trucs qui servent jamais, c'pas pour moi. J'suis comme tout le monde, petit, j'avais des rêves d'aventure alors quand j'ai eu l'occasion, j'ai profité pour couper le cordon et prendre mon indépendance.
J'suis assez ouvert d'esprit, ça me dérange pas l'inconnu, j'ai pas peur. J'crie pas avant d'avoir mal. J'imagine que ce qui va avec impulsif c'est la rancune. Fin, j'espère que ça va ensemble sinon j'suis vraiment un peu étrange. J'ai une rancune tenace et j'oublie jamais le visage ou le nom d'un type qui m'fait une crasse. Pour gagner ma confiance, faut y aller et pas avec le dos de la cuillère. En général, je me fais pas arnaquer, sauf quand l'arnaqueur est une arnaqueuse. Là par contre, j'avoue que j'suis un peu un pigeon. Mais que voulez-vous, je suis un marin, j'aime les femmes qu'on ne revoit jamais. J'suis un cœur d’artichaut, j'respecte les gens, tant qu'ils me respectent. Je ne suis pas vraiment belliqueux, sauf peut être quand j'ai un coup dans le nez. L'alcool rend con, j'vous apprends rien, c'est pas nouveau.
Que dire d'autres... J'ai plus d'idée, ça vous ira ?
>> Biographie
Là c'est déjà plus facile. C'est un truc que j'peux raconter sans me triturer l'esprit ou tenter de décortiquer mon anatomie. C'est comme un mode d'emploi, on commence par le début et on déroule jusqu'à la fin. Bon, pour l'instant il n'y a pas de fin mais vous allez déjà avoir le début.
J'suis né à Water Seven, pas besoin de vous faire un dessin, vous la connaissez bien j'imagine. Pour les gros nuls en géographie, c'est sur Grand Line, voie 1. Mon père est un sous-officier de la Marine, pas souvent là mais un chic type quand même. Ma mère elle bosse sur les docks, elle s'occupe de tresser les cordages pour les chantiers navals. Jusque là rien de bien trépidant alors j'avance un peu dans l'histoire. Enfance classique, les copains, les bagarres, les filles, les embrouilles, les bonbons, les pleurs, les copains, les filles. Ensuite vient la puberté et son lot de bonnes idées. Tout d'abord, j'avais décidé d'aller voir du pays en m'engageant comme matelot dans une compagnie marchande qui venait d'acquérir un navire à Water Seven et qui cherchait des mousses. Ma mère n'était pas d'accord, mon père n'était pas là, j'ai écouté mon cœur. Elle m'a longuement disputé mais depuis ça va mieux, on s'entend très bien avec ma mère. Mon père lui est trop fier pour dire qu'il est fier de ce que je fais. Il s'était mis en pétard quand on m'avait refusé dans la Marine. Bref, j'vous perds là, je le sens alors on s'bouge.
Sur le navire, c'était l'éclate totale. On bossait tellement qu'on avait pas le temps de penser à s'ennuyer. Il y avait toujours un truc à faire. Réparer ceci, briquer cela, etc. Le capitaine et les officiers étaient autoritaires mais sympa quand même. Tant qu'on faisait du bon boulot, on n'avait rien à craindre. J'ai jamais été punis ni mis aux fers. Notre navire transportait des marchandises ici et là pour diverses sociétés. C'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai croisé les pirates pour la première fois de ma vie. Ils sont plutôt impressionnant au début avec leur grand navire, leurs armes et leurs tenues absurdes. On s'est jamais fait avoir, la Marine intervenait toujours ou le capitaine arrivait à les semer. En parlant de lui, c'était un sacré gaillard cet homme. Il m'a beaucoup appris et je lui dois la vie mais ça c'est pour plus tard.
Tout d'abord faut que je vous raconte quelques trucs avant. J'ai pas mal bourlingué sur Grand Line et j'ai donc, hélas, une grande connaissance des rades et tavernes ou autres bistrots de tout ce bout d'océan. J'ai eu ici et là maintes aventures avec maintes partenaires. Mais je ne suis tombé amoureux qu'une fois. J'préfère vous prévenir, le premier qui pouffe, je lui colle un taquet. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais sur un nouveau bateau et cette fois ci comme bosco. Je m'occupais de tenir l'équipage à son poste. Lors d'une tempête, le capitaine a tenté une manœuvre assez osée. C'était quitte ou double. Si il avait réussi, on se mettait à l'abri en quelques minutes. Sauf qu'une roche que personne n'avait vu en avait décidé autrement. C'était le merdier complet. Le navire prenait l'eau et la gite était vilaine. J'suis un très bon nageur mais j'aimerai vous y voir vous, à faire de la brasse avec une voile qui vous tombe dessus et vous entraîne par le fond. Je me voyais déjà tenir compagnie à Neptune avant la fin de l'heure quand Miracle est arrivée.
Hey ! J'sais encore parler, Miracle c'était le nom de ma femme-poisson qui m'a sauvé des eaux. Me demandait pas pourquoi, c'est la vie, le destin. Je n'ai su que bien plus tard que c'était ses frères qui nous avait coulé en plaçant une roche à cet endroit là. Ils vivaient de ça, la récupération d'épave. C'était plutôt astucieux. ça ne laissait pas de trace et personne ne se posait de question quand un navire ne revenait pas d'une tempête. Sauf que là, Miracle m'a sauvé. J'étais pas seul, plusieurs types de l'équipage ont réussis à rejoindre le bord par leurs propres moyens. J'en avais déjà vu des hommes-poissons. dans des livres et tout. Mais là, cette Miracle dégageait un truc, j'étais tombé amoureux.
J'vous épargne les plans dragues insolites que j'ai du monter pour faire d'elle ma femme. Ce ne fût pas évident mais j'suis parvenu à mes fins et deux années plus tard, alors que j'entamais ma vingt cinquième année, mon fils vu le jour. Bien sur, on vivait chacun à notre rythme. J'étais sur les bateaux à faire le tour du monde et elle élevait notre petit au fond de l'océan. Redfish qu'il se nommait. Oui, j'en parle au passé car à l'âge de cinq ans, une saloperie lui tomba sur le coin du nez. C'est pas une métaphore. J'étais loin, vers Jaya je crois. Un navire qui passait au dessus du petit village de ma femme déversa des produits chimiques. L'océan fut brûlé à vif par ces déchets. Mon petit cabillot fut atrocement mutilé. Comme beaucoup d'ailleurs ce jour là. Remontant à la surface, les hommes-poissons demandèrent assistance sur l'île la plus proche aux humains. Trop effrayés, ceci les reçurent à coup d'épée ou de pistolet. Mon petiot n'a pas survécu et le chagrin marqua profondément ma douce femme. Je ne me souviens pas avoir éprouvé une telle douleur en l'apprenant. C'était horrible, j'avais envie de tout casser.
C'est d'ailleurs ce qui m'a ouvert les yeux. Tant qu'on ne marche pas dans la merde, on ne se rend pas compte quelle est sous votre nez. J'ai commencé à ouvrir les yeux et voir ce que nous humains faisions à l'océan. Les poubelles, les déchets, tout y passait. Même moi, sans m'en rendre compte, je jetais des trucs par dessus bord. C'est là que j'ai découvert ma conscience d'écolo. Oui, ça peut faire sourire comme ça mais j'vous jure que si ça vous arrive, vous réagirez comme moi.
Après l'histoire devient sombre et je ne suis pas trop fier mais qu'importe. Il fallait que je gagne des ronds, j'ai du laisser ma femme seule, avec son chagrin, panser ses plaies de l'âme. Elle s'est mise à piquer des enfants. D'abord dans son village sous l'eau puis après aux humains. Au début j'ai essayé de faire quelque chose pour elle mais rien n'y faisait. On arrivait pas à avoir à nouveau un enfant et surtout, sa maladie mentale progressait. Je l'ai quitté, je n'en pouvais plus, elle me rongeait de l'intérieur. Je sais quelle continue encore aujourd'hui. Elle a été banni de son village et les humains ont mis une prime sur elle. Faut dire que les enfants humains ça ne vie pas très longtemps sous l'eau.
Un soir, pour oublier, j'étais dans un rade à picoler comme jamais quand des Marines ont commencés à faire des blagues sur les hommes poissons. J'ai demandé à ce qu'ils arrêtent. vous savez ce qu'ils m'ont répondu ces tocards ?
" Arrête quoi ? Arêtes de Poisson ? Bhuahahahahaha *
J'allais casser la tronche du troisième quand mes matelots m'ont fait sortir du bar. Je me suis dégagé de leur emprise, fou de rage. Il fallait que je marche, que j'évacue ma douleur. J'en pouvais plus de ce monde qui rejette ses êtres. J'en pouvais plus du comportement abjecte des humains. Et puis c'est là qu'il s'est manifester. Il a jamais dit son nom, j'ai pris ça pour une preuve de professionnalisme. Il a marché avec moi, m'a parlé de la révolution. J'étais pas dans mon état normal, il m'a un peu filouté. Au final, j'ai marché dans sa combine. Rapidement on a commencé à militer. Moi j'voulais plus, de l'action. Les tracts c'était de la branlette intellectuelle. Il était pas très chaud mais devant mon insistance il a monté un raid. On devait libérer un homme poisson qu'il allait être vendu le lendemain.
Un échec total.. La sécurité nous a grillé et quand on s'est rendu, ils ont tirés sans raison sur nous. J'ai pris une balle dans le buffet et ils ont abattus à bout portant d'une balle dans le ciboulot mon copain le révo. J'ai fuis, fuis comme un pleutre. Je me suis caché et j'ai rejoins le port. Le navire de mon ancien capitaine était là, je me suis caché à bord. Quand il m'a découvert, il a fait preuve de compréhension. J'oublierai jamais. Il m'a fait soigner et m'a embarquer avec lui comme clandestin. On me recherchait en ville. J'ai voulu rapidement débarquer mais encore une fois, le vieux m'a conseillé de rester avec lui et d'attendre les blues pour débarquer. J'ai accepté. Me voilà donc, après quelques semaines de convalescence, près à reprendre la mer.
Fini la marine marchande. Ce que j'ai vu et ce qui me chiffonne depuis longtemps m'ont convaincu. Il y a des baffes qui se perdent dans ce bas monde. J'entends bien en distribuer quelques unes.
Pour la suite, vous n'avez qu'à m'suivre et vous verrez..
J'suis né à Water Seven, pas besoin de vous faire un dessin, vous la connaissez bien j'imagine. Pour les gros nuls en géographie, c'est sur Grand Line, voie 1. Mon père est un sous-officier de la Marine, pas souvent là mais un chic type quand même. Ma mère elle bosse sur les docks, elle s'occupe de tresser les cordages pour les chantiers navals. Jusque là rien de bien trépidant alors j'avance un peu dans l'histoire. Enfance classique, les copains, les bagarres, les filles, les embrouilles, les bonbons, les pleurs, les copains, les filles. Ensuite vient la puberté et son lot de bonnes idées. Tout d'abord, j'avais décidé d'aller voir du pays en m'engageant comme matelot dans une compagnie marchande qui venait d'acquérir un navire à Water Seven et qui cherchait des mousses. Ma mère n'était pas d'accord, mon père n'était pas là, j'ai écouté mon cœur. Elle m'a longuement disputé mais depuis ça va mieux, on s'entend très bien avec ma mère. Mon père lui est trop fier pour dire qu'il est fier de ce que je fais. Il s'était mis en pétard quand on m'avait refusé dans la Marine. Bref, j'vous perds là, je le sens alors on s'bouge.
Sur le navire, c'était l'éclate totale. On bossait tellement qu'on avait pas le temps de penser à s'ennuyer. Il y avait toujours un truc à faire. Réparer ceci, briquer cela, etc. Le capitaine et les officiers étaient autoritaires mais sympa quand même. Tant qu'on faisait du bon boulot, on n'avait rien à craindre. J'ai jamais été punis ni mis aux fers. Notre navire transportait des marchandises ici et là pour diverses sociétés. C'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai croisé les pirates pour la première fois de ma vie. Ils sont plutôt impressionnant au début avec leur grand navire, leurs armes et leurs tenues absurdes. On s'est jamais fait avoir, la Marine intervenait toujours ou le capitaine arrivait à les semer. En parlant de lui, c'était un sacré gaillard cet homme. Il m'a beaucoup appris et je lui dois la vie mais ça c'est pour plus tard.
Tout d'abord faut que je vous raconte quelques trucs avant. J'ai pas mal bourlingué sur Grand Line et j'ai donc, hélas, une grande connaissance des rades et tavernes ou autres bistrots de tout ce bout d'océan. J'ai eu ici et là maintes aventures avec maintes partenaires. Mais je ne suis tombé amoureux qu'une fois. J'préfère vous prévenir, le premier qui pouffe, je lui colle un taquet. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais sur un nouveau bateau et cette fois ci comme bosco. Je m'occupais de tenir l'équipage à son poste. Lors d'une tempête, le capitaine a tenté une manœuvre assez osée. C'était quitte ou double. Si il avait réussi, on se mettait à l'abri en quelques minutes. Sauf qu'une roche que personne n'avait vu en avait décidé autrement. C'était le merdier complet. Le navire prenait l'eau et la gite était vilaine. J'suis un très bon nageur mais j'aimerai vous y voir vous, à faire de la brasse avec une voile qui vous tombe dessus et vous entraîne par le fond. Je me voyais déjà tenir compagnie à Neptune avant la fin de l'heure quand Miracle est arrivée.
Hey ! J'sais encore parler, Miracle c'était le nom de ma femme-poisson qui m'a sauvé des eaux. Me demandait pas pourquoi, c'est la vie, le destin. Je n'ai su que bien plus tard que c'était ses frères qui nous avait coulé en plaçant une roche à cet endroit là. Ils vivaient de ça, la récupération d'épave. C'était plutôt astucieux. ça ne laissait pas de trace et personne ne se posait de question quand un navire ne revenait pas d'une tempête. Sauf que là, Miracle m'a sauvé. J'étais pas seul, plusieurs types de l'équipage ont réussis à rejoindre le bord par leurs propres moyens. J'en avais déjà vu des hommes-poissons. dans des livres et tout. Mais là, cette Miracle dégageait un truc, j'étais tombé amoureux.
J'vous épargne les plans dragues insolites que j'ai du monter pour faire d'elle ma femme. Ce ne fût pas évident mais j'suis parvenu à mes fins et deux années plus tard, alors que j'entamais ma vingt cinquième année, mon fils vu le jour. Bien sur, on vivait chacun à notre rythme. J'étais sur les bateaux à faire le tour du monde et elle élevait notre petit au fond de l'océan. Redfish qu'il se nommait. Oui, j'en parle au passé car à l'âge de cinq ans, une saloperie lui tomba sur le coin du nez. C'est pas une métaphore. J'étais loin, vers Jaya je crois. Un navire qui passait au dessus du petit village de ma femme déversa des produits chimiques. L'océan fut brûlé à vif par ces déchets. Mon petit cabillot fut atrocement mutilé. Comme beaucoup d'ailleurs ce jour là. Remontant à la surface, les hommes-poissons demandèrent assistance sur l'île la plus proche aux humains. Trop effrayés, ceci les reçurent à coup d'épée ou de pistolet. Mon petiot n'a pas survécu et le chagrin marqua profondément ma douce femme. Je ne me souviens pas avoir éprouvé une telle douleur en l'apprenant. C'était horrible, j'avais envie de tout casser.
C'est d'ailleurs ce qui m'a ouvert les yeux. Tant qu'on ne marche pas dans la merde, on ne se rend pas compte quelle est sous votre nez. J'ai commencé à ouvrir les yeux et voir ce que nous humains faisions à l'océan. Les poubelles, les déchets, tout y passait. Même moi, sans m'en rendre compte, je jetais des trucs par dessus bord. C'est là que j'ai découvert ma conscience d'écolo. Oui, ça peut faire sourire comme ça mais j'vous jure que si ça vous arrive, vous réagirez comme moi.
Après l'histoire devient sombre et je ne suis pas trop fier mais qu'importe. Il fallait que je gagne des ronds, j'ai du laisser ma femme seule, avec son chagrin, panser ses plaies de l'âme. Elle s'est mise à piquer des enfants. D'abord dans son village sous l'eau puis après aux humains. Au début j'ai essayé de faire quelque chose pour elle mais rien n'y faisait. On arrivait pas à avoir à nouveau un enfant et surtout, sa maladie mentale progressait. Je l'ai quitté, je n'en pouvais plus, elle me rongeait de l'intérieur. Je sais quelle continue encore aujourd'hui. Elle a été banni de son village et les humains ont mis une prime sur elle. Faut dire que les enfants humains ça ne vie pas très longtemps sous l'eau.
Un soir, pour oublier, j'étais dans un rade à picoler comme jamais quand des Marines ont commencés à faire des blagues sur les hommes poissons. J'ai demandé à ce qu'ils arrêtent. vous savez ce qu'ils m'ont répondu ces tocards ?
" Arrête quoi ? Arêtes de Poisson ? Bhuahahahahaha *
J'allais casser la tronche du troisième quand mes matelots m'ont fait sortir du bar. Je me suis dégagé de leur emprise, fou de rage. Il fallait que je marche, que j'évacue ma douleur. J'en pouvais plus de ce monde qui rejette ses êtres. J'en pouvais plus du comportement abjecte des humains. Et puis c'est là qu'il s'est manifester. Il a jamais dit son nom, j'ai pris ça pour une preuve de professionnalisme. Il a marché avec moi, m'a parlé de la révolution. J'étais pas dans mon état normal, il m'a un peu filouté. Au final, j'ai marché dans sa combine. Rapidement on a commencé à militer. Moi j'voulais plus, de l'action. Les tracts c'était de la branlette intellectuelle. Il était pas très chaud mais devant mon insistance il a monté un raid. On devait libérer un homme poisson qu'il allait être vendu le lendemain.
Un échec total.. La sécurité nous a grillé et quand on s'est rendu, ils ont tirés sans raison sur nous. J'ai pris une balle dans le buffet et ils ont abattus à bout portant d'une balle dans le ciboulot mon copain le révo. J'ai fuis, fuis comme un pleutre. Je me suis caché et j'ai rejoins le port. Le navire de mon ancien capitaine était là, je me suis caché à bord. Quand il m'a découvert, il a fait preuve de compréhension. J'oublierai jamais. Il m'a fait soigner et m'a embarquer avec lui comme clandestin. On me recherchait en ville. J'ai voulu rapidement débarquer mais encore une fois, le vieux m'a conseillé de rester avec lui et d'attendre les blues pour débarquer. J'ai accepté. Me voilà donc, après quelques semaines de convalescence, près à reprendre la mer.
Fini la marine marchande. Ce que j'ai vu et ce qui me chiffonne depuis longtemps m'ont convaincu. Il y a des baffes qui se perdent dans ce bas monde. J'entends bien en distribuer quelques unes.
Pour la suite, vous n'avez qu'à m'suivre et vous verrez..
>> Test RP
En débarquant dans ce trou, j'étais sur de trouver des révolutionnaires. Non pas que j'ai un instinct ou une flaire particuliers. C'est juste qu'en voyant la misère par ici, il était évident que j'allais trouver des gars ayant quelques griefs contre le gouvernement. J'ai cherché, sans trop remuer histoire de pas me faire avoir. J'ai écumé pas mal d'endroits où l'hygiène n'était vraiment pas la priorité. Au final, j'ai réussi à entrer en contacter avec une cellule locale de la révolution. Ils sont pas très nombreux mais ils sont plutôt motivés. Bien entendu, j'ai pas gagné leur confiance comme ça en claquant des doigts. Il a fallu montrer patte blanche et faire mes preuves. C'est pas des caïds de la sécurité interne, ils sont pas assez parano, un agent infiltré y rentrerait comme une lettre à la poste. Quoi qu'il en soit, j'y suis et j'y reste. Le chef de la section a l'air bien furieux, il veut que ça bouge, j'aime d'avance.
Un soir, j'arrive à la planque après une journée à camper devant une bâtisse pour une surveillance d'une de nos cibles quand j'vois tout ce petit monde finir une réunion et s'éparpiller. Le chef donne une heure et un lieu comme rendez-vous à tout le monde. Je lui fais mon rapport qui se résume à peu de chose et je lui demande ce qu'ils manigancent. Il m'explique que c'est un de leur vieux projet qui va enfin se concrétiser. J'fais le regard soutenu du mec que ça intéresse et qui aimerait en savoir plus.
Ils vont foutre le feu à un rade de mecs néfastes à la populace. J'trouve le concept un peu violent mais pourquoi pas. Après tout, il arrive que certains ne comprennent que les manières fortes. Il me demande si je veux en être, ce à quoi j'réponds par l'affirmative. Il est heureux que ça me botte, il balance un truc qui m'interpelle. Un truc du genre: " ça va sentir le poisson au barbecue ce soir dans toute l'île, héhé". J'comprends pas trop son allusion, j'suis long à la détente. Il me conseille d'aller manger maintenant et de revenir ici vingt minutes avant le rendez-vous. Histoire qu'on aille ensemble sur l'objectif, faut dire que j'connais encore mal le coin. J'vais donc casser la graine dans un boui-boui qui a surement du être un restaurant chicos il y a quelques décennies. Les vestiges sont quand même sympa et la bouffe pas mauvaise. L'endroit attire du peuple et comme je suis seul, j'passe le temps en écoutant les conversations des autres. Que celui qui ne l'a jamais fait me jette la première fourchette.
A ma droite, il y a deux gars qui raconte une bagarre du weekend suite à quelques pintes de trop. Dans la conversation, l'un des deux compère cite le nom de l'établissement que l'on doit cramer ce soir. J'arrête la fourchette et son contenu à deux centimètres de la bouche pour me concentrer sur leur conversation. J'essaye d'entendre mais il y a du bordel. Heureusement que j'arrive plus ou moins à lire sur les lèvres. J'lâche brusquement ma fourchette, attirant au passage l'attention des gens autour de moi dont les deux gus qui discutaient de mon bar. C'pas une maladresse de ma part, c'est juste le fait de me sentir con. C'est un bar tenu par des hommes-poissons. Le bar qu'on doit incendier ce soir c'est à des congénères de ma femme. Enfin, mon ex-femme. J'finis même pas mon assiette, j'lâche un bifton sur la table et j'retourne discuter avec le chef de la révolution locale.
J'débarque dans l'QG façon peu subtile en faisant voler la porte. Le type, il prépare tranquille des cocktails molotov. J'lui demande sans sommation de s'expliquer. Il comprend pas, faut dire que j'manque un peu de finesse dans l'affaire. J'lui gueule dessus en lui demandant pourquoi il veut rôtir des hommes-poissons. Et là j'tombe sur le cul, presque littéralement. J'pose mon derche dans un fauteuil et j'y crois pas mes esgourdes. Le mec il jacte et tout ce qui sort de sa bouche n'est que haine et rancœur. On sent aussi la peur dans ses yeux. Bordel de chiure, c'pas possible d'être aussi taré. Quand il a fini d'vider son sac, je me pince le nez. Sincèrement, si j'avais pas vu ses autres plans, je l'aurai pris pour un enfoiré de raciste et je l'aurai collé contre le mur. Mais non, ce mec a des supers idées et initiatives, il a juste un gros défaut, il peut pas blairer mes copains.
J'serre mes pinces sur le fauteuil, j'explose un peu les accoudoirs mais c'est un moindre mal, vaut mieux eux que sa petite tête. Je lui pose des questions, ses réponses ne me conviennent pas. Le pire, c'est que les autres n'ont pas l'air de broncher, fin d'après ce que j'ai vu en arrivant tout à l'heure, pas un ne tirait la tronche. Fait chier.. Le temps joue contre moi, si j'avais la journée, on aurait prit le temps de se poser façon hippie sur des coussins en fumant un truc cool mais là, j'ai même pas dix minutes avant l'heure fatidique du rendez-vous. J'dois trouver un truc puissant à lui dire ou alors neutraliser leur attaque mais là encore, c'peu probable que j'y arrive. J'aurai du demander une formation diplomatie express, tain... J'pense aux hommes-poissons qui sirotent dans leur rade des bières sans se soucier qu'une dizaine de gus vont venir pour les cramer vivant.
Si j'ai bien compris, c'est la peur qui le fait bouger. Pourquoi les HPs ne ce sont pas montré belliqueux. Il fait de la prévention par le feu. Bigrement efficace le type. J'dois le retourner et surtout pas le prendre pour un con. De une ça se fait pas, de deux, dès que j'aurai le dos tourné, je sais ce qu'il se passera. Le type me rend un sac de cocktails et me demande si je viens. Je me lève et je le surplombe d'une bonne tête. Je prends ma voie pleine de compassion et j'essaye de sourire.
Mec, ils sont comme nous. Ce sont nos frères dans la lutte contre le gouvernement. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi ils sont tant haï ? As-tu pris le temps de discuter avec eux ? Le gouvernement a réussi à nous faire croire depuis des lustres qu'ils sont inférieurs à nous. Je comprends ta peur quand tu te rends compte qu'en fait, ils peuvent facilement te massacrer. Ça ne fait pas pour autant d'eux des ennemis. Les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Je sais qu'ils sont effrayants mais ça fait aussi parti de leur mécanisme de défense. Plus ils se montrent associables, moins on viendra les embêter. En usant de la violence comme tu comptes le faire, tu vas déclencher un conflit dont les civils seront les grands perdants. Il y aura des représailles et tout ça ne fera que renforcer le pouvoir du gouvernement qui profitera de l'occasion pour nous dire "je vous l'avais bien dit".
Si j'ai un conseil à te donner. Il vaut ce qu'il vaut mais prends au moins le temps de l'écouter. J'poserai mon sac de bombe incendiaire et j'irai boire un verre dans ce bar. J'irai essayer de sympathiser avec eux. J'irai essayer de comprendre ce qu'ils endurent au jour le jour. Les regards qu'ils doivent supporter inlassablement. Les plaisanteries ou méchancetés qu'ils tolèrent chaque jour. Tu n'imagines pas ce que ça fait d'avoir envie de réduire quelques en miettes et de se retenir. Ça demande un self control puissant. Si tu veux discuter en toute sincérité avec eux, que tu leur exposes tes craintes, ils prendront surement le temps de te convaincre du contraire. Le fait d'avoir installer un bar sur cette île est déjà en soit une preuve d'insertion que tu ne devrais pas négliger. Avec le temps, nous pourrions nous en faire des alliés précieux.
Alors mec, tu veux vraiment cramer ce bar et déclencher un conflit qui ne fera que servir le gouvernement ?
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________Un soir, j'arrive à la planque après une journée à camper devant une bâtisse pour une surveillance d'une de nos cibles quand j'vois tout ce petit monde finir une réunion et s'éparpiller. Le chef donne une heure et un lieu comme rendez-vous à tout le monde. Je lui fais mon rapport qui se résume à peu de chose et je lui demande ce qu'ils manigancent. Il m'explique que c'est un de leur vieux projet qui va enfin se concrétiser. J'fais le regard soutenu du mec que ça intéresse et qui aimerait en savoir plus.
Ils vont foutre le feu à un rade de mecs néfastes à la populace. J'trouve le concept un peu violent mais pourquoi pas. Après tout, il arrive que certains ne comprennent que les manières fortes. Il me demande si je veux en être, ce à quoi j'réponds par l'affirmative. Il est heureux que ça me botte, il balance un truc qui m'interpelle. Un truc du genre: " ça va sentir le poisson au barbecue ce soir dans toute l'île, héhé". J'comprends pas trop son allusion, j'suis long à la détente. Il me conseille d'aller manger maintenant et de revenir ici vingt minutes avant le rendez-vous. Histoire qu'on aille ensemble sur l'objectif, faut dire que j'connais encore mal le coin. J'vais donc casser la graine dans un boui-boui qui a surement du être un restaurant chicos il y a quelques décennies. Les vestiges sont quand même sympa et la bouffe pas mauvaise. L'endroit attire du peuple et comme je suis seul, j'passe le temps en écoutant les conversations des autres. Que celui qui ne l'a jamais fait me jette la première fourchette.
A ma droite, il y a deux gars qui raconte une bagarre du weekend suite à quelques pintes de trop. Dans la conversation, l'un des deux compère cite le nom de l'établissement que l'on doit cramer ce soir. J'arrête la fourchette et son contenu à deux centimètres de la bouche pour me concentrer sur leur conversation. J'essaye d'entendre mais il y a du bordel. Heureusement que j'arrive plus ou moins à lire sur les lèvres. J'lâche brusquement ma fourchette, attirant au passage l'attention des gens autour de moi dont les deux gus qui discutaient de mon bar. C'pas une maladresse de ma part, c'est juste le fait de me sentir con. C'est un bar tenu par des hommes-poissons. Le bar qu'on doit incendier ce soir c'est à des congénères de ma femme. Enfin, mon ex-femme. J'finis même pas mon assiette, j'lâche un bifton sur la table et j'retourne discuter avec le chef de la révolution locale.
J'débarque dans l'QG façon peu subtile en faisant voler la porte. Le type, il prépare tranquille des cocktails molotov. J'lui demande sans sommation de s'expliquer. Il comprend pas, faut dire que j'manque un peu de finesse dans l'affaire. J'lui gueule dessus en lui demandant pourquoi il veut rôtir des hommes-poissons. Et là j'tombe sur le cul, presque littéralement. J'pose mon derche dans un fauteuil et j'y crois pas mes esgourdes. Le mec il jacte et tout ce qui sort de sa bouche n'est que haine et rancœur. On sent aussi la peur dans ses yeux. Bordel de chiure, c'pas possible d'être aussi taré. Quand il a fini d'vider son sac, je me pince le nez. Sincèrement, si j'avais pas vu ses autres plans, je l'aurai pris pour un enfoiré de raciste et je l'aurai collé contre le mur. Mais non, ce mec a des supers idées et initiatives, il a juste un gros défaut, il peut pas blairer mes copains.
J'serre mes pinces sur le fauteuil, j'explose un peu les accoudoirs mais c'est un moindre mal, vaut mieux eux que sa petite tête. Je lui pose des questions, ses réponses ne me conviennent pas. Le pire, c'est que les autres n'ont pas l'air de broncher, fin d'après ce que j'ai vu en arrivant tout à l'heure, pas un ne tirait la tronche. Fait chier.. Le temps joue contre moi, si j'avais la journée, on aurait prit le temps de se poser façon hippie sur des coussins en fumant un truc cool mais là, j'ai même pas dix minutes avant l'heure fatidique du rendez-vous. J'dois trouver un truc puissant à lui dire ou alors neutraliser leur attaque mais là encore, c'peu probable que j'y arrive. J'aurai du demander une formation diplomatie express, tain... J'pense aux hommes-poissons qui sirotent dans leur rade des bières sans se soucier qu'une dizaine de gus vont venir pour les cramer vivant.
Si j'ai bien compris, c'est la peur qui le fait bouger. Pourquoi les HPs ne ce sont pas montré belliqueux. Il fait de la prévention par le feu. Bigrement efficace le type. J'dois le retourner et surtout pas le prendre pour un con. De une ça se fait pas, de deux, dès que j'aurai le dos tourné, je sais ce qu'il se passera. Le type me rend un sac de cocktails et me demande si je viens. Je me lève et je le surplombe d'une bonne tête. Je prends ma voie pleine de compassion et j'essaye de sourire.
Mec, ils sont comme nous. Ce sont nos frères dans la lutte contre le gouvernement. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi ils sont tant haï ? As-tu pris le temps de discuter avec eux ? Le gouvernement a réussi à nous faire croire depuis des lustres qu'ils sont inférieurs à nous. Je comprends ta peur quand tu te rends compte qu'en fait, ils peuvent facilement te massacrer. Ça ne fait pas pour autant d'eux des ennemis. Les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Je sais qu'ils sont effrayants mais ça fait aussi parti de leur mécanisme de défense. Plus ils se montrent associables, moins on viendra les embêter. En usant de la violence comme tu comptes le faire, tu vas déclencher un conflit dont les civils seront les grands perdants. Il y aura des représailles et tout ça ne fera que renforcer le pouvoir du gouvernement qui profitera de l'occasion pour nous dire "je vous l'avais bien dit".
Si j'ai un conseil à te donner. Il vaut ce qu'il vaut mais prends au moins le temps de l'écouter. J'poserai mon sac de bombe incendiaire et j'irai boire un verre dans ce bar. J'irai essayer de sympathiser avec eux. J'irai essayer de comprendre ce qu'ils endurent au jour le jour. Les regards qu'ils doivent supporter inlassablement. Les plaisanteries ou méchancetés qu'ils tolèrent chaque jour. Tu n'imagines pas ce que ça fait d'avoir envie de réduire quelques en miettes et de se retenir. Ça demande un self control puissant. Si tu veux discuter en toute sincérité avec eux, que tu leur exposes tes craintes, ils prendront surement le temps de te convaincre du contraire. Le fait d'avoir installer un bar sur cette île est déjà en soit une preuve d'insertion que tu ne devrais pas négliger. Avec le temps, nous pourrions nous en faire des alliés précieux.
Alors mec, tu veux vraiment cramer ce bar et déclencher un conflit qui ne fera que servir le gouvernement ?
Informations
Voilà, juste un petit mot pour dire que c'est le DC de Rastignac. Ankou étant sur le point de mourir, je me suis permis de prendre les devants en postant cette présentation. Merci d'avance pour votre lecture et à tantôt
Kenavo
Voilà, juste un petit mot pour dire que c'est le DC de Rastignac. Ankou étant sur le point de mourir, je me suis permis de prendre les devants en postant cette présentation. Merci d'avance pour votre lecture et à tantôt
Kenavo
Dernière édition par Mr Paquebot le Mer 26 Mar 2014 - 21:05, édité 5 fois