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Dany Lockaert, Deuxième Acte !

>> Dany Lockaert


Dany Lockaert, Deuxième Acte ! 895611FourofSevenGreedbycme
Pseudonyme : Pour ça il faudrait qu'il connaisse des gens.
Age: 25 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Aucun
Groupe : Gouvernement Mondial, CP5
But : Aucun, il vit pour vivre.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rokushiki
Équipement : Des cigarettes, des cigares, un couteau caché dans sa manche.

Codes du règlement :


Ce compte est-il un DC ? : Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...
>> Physique

Ne commence pas de suite je te prie, observe tout ça d'abord. Lorsque tu utilises ton miroir, que vois-tu ? Hum... homme, grand, fort, intelligent, mais tellement seul. Encore et toujours seul. Ça se voit sur tes vêtements, tu es idiot de t'habiller comme ça. Et puis écoute donc, tu te parles seul maintenant ? Tu n'es bon qu'à être dépendant de toi même. Lorsque tu faisais toute cette musculation, tu ne te souviens plus du but hein ? En même temps prendre soin de toi ainsi ne te ressemblait pas mon Grand : Tu le faisais pour apprendre la sociabilité, être attirant, tu sais cette chose qui rapproche les gens entre eux, ce qui te manque cruellement. Après tout mise à part ta dépendance à la cigarette, tu as une belle santé, et tu n'en profites pas outre mesure, alors tu te sens frêle, tes muscles ne cachent pas ce manque de confiance en toi qui te caractérise si souvent.

Et alors c'est là, perché sur ton double mètre, que tu te vois enfin comme tu es : Une montagne de presque quatre vingt kilos qui pourtant a peur, mais de quoi ? Tes cheveux noirs comme l'ébène, ce sourire que tu arbores quotidiennement, carnassier, menaçant, pourquoi ? Ton rôle va dans le sens contraire de ce que tu veux devenir, supprime le ! Tu es effrayant, dans tes gestes, tes regards, ta marche. Les personnes te côtoyant te savent particulièrement dangereux, calculateur. Tous tes tics de comportements notables sont inquiétants, tes spasmes dans le bras gauche depuis cette cicatrice sur ta main, mais qu'est-ce donc ? Toi même tu ne t'en souviens pas, pas vrai ? Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir tenté de t'en souvenir mais tu en es incapable. Simple blocage psychologique ou réel traumatisme, un jour peut-être tu le sauras, pour le moment tu vis avec, tu vis pour vivre.

Tu t'habilles sans faire attention au mélange, pour toi seule la réussite compte. Tu n'es pas dans cette politique du beau mais plutôt dans l'efficacité, tu symbolises à toi tout seul le mal de beaucoup : Tu ne veux pas enjoliver ce qui est impossible à rendre magnifique, tu ne veux pas te soustraire à une réalité difficile, alors tu l'incarnes cette réalité, avec brio. Tu caches ton regard derrière ces belles lunettes, tu gardes ce couteau avec toi nuit et jour, la peur paralyse tes dons de confiance, tu ne crois en personne et chacun se méfie de toi, tu regrettes, tu veux avancer, tu ne peux pas, coincé dans ton costume du grand méchant misanthrope.

Pourtant tout chez toi pourrait te mener vers une excellence évidente et malgré cela, elle te parait toujours plus loin. T'es-tu déjà demandé pourquoi ? Tu la réfutes, elle ne te conviendrait pas, tu ne cherches pas la perfection car elle impliquerait le fait de ne manquer de rien, et c'est là que ta confiance te trahit. Ton langage léché, ce beau vocabulaire, tu as de la facilité avec les mots mais souvent elle vient se confondre dans des hésitations superflues. Tout contact avec l'extérieur te répugne : Maniaque, asocial, fou ? Tu ne sais pas plus ce que tu es toi-même que ce que l'avenir te réserve. Tu navigues à vue depuis bien trop longtemps.


>> Psychologie

De l'intellectuel naît bien souvent le bouffon. D'une déformation due à l'image, nous le traitons souvent d'imbécile car il ne mâche pas ses mots et risque sa vie à chaque parole, comment perçois-tu cette description ? Tu le sais bien, ce bouffon c'est toi. Selon l'adage, un intelligent aura toujours plus de simplicité à faire l'idiot que la réciproque, c'est ce que tu appliques souvent dans ta vie, dans ton métier. Cherche donc la finesse de tes missions dans la fumée de ton tabac, noies toi dans une ivresse pour te permettre de te fondre dans la masse, c'est ce que tu aimes le plus, ne pas être vu.

L'extravagance ? Très peu pour toi hein. Tu ne supportes pas les gens essayant de se mettre en avant, ceux là tu les réduis au silence, brave garçon, toujours prêt à aider ton prochain ? Bien sûr que non, si toi tu as dû te débrouiller seul, pourquoi cela devrait être différent pour les autres ? Solitaire, calculateur, manipulateur, menteur. Tu dérapes, ta vie tu ne la maîtrises que parce qu’elle le veut bien, elle pourrait te filer entre les doigts à la moindre occasion, elle ne tient qu'à un bout de ficelle et tu agites ton couteau dessus, continuellement. Vis ta vie, tu te la répètes cette phrase, pourquoi ? Tu as peur de ce que le lendemain te réserve, après tout rien ne t'assure que le soleil se lèvera encore demain. Vis ta vie car elle ne fait que passer, l'attraper et la cristalliser t'emmènerait à la mort : Très peu pour toi, tu peux vivre et profiter, tu veux vivre et surtout ne pas être tué.

Lorsque tu hésites, quelle est la première chose à laquelle tu penses ? À toi, comme l'égocentrique que tu es ou alors aux autres, comme le misanthrope perdu au milieu de ses pires cauchemars que tu ne cesses de surjouer à la manière d'un très mauvais acteur de série B ? Abandonne tout ça. Non attend, conserve tout, ne change rien : La solitude c'est toi, tu l'es, elle t'est, tu as toujours erré dans un silence mortifère, une obscurité grandissante, ta mentalité est aussi noire que l'endroit dans lequel tu es né, que les hommes avec lesquels tu as grandi... Cette tendance lancinante à ne voir que le mal chez les autres t'a conduit à un niveau de méprise sans doute jamais égalé par le passé. Tu ne penses pas aux conséquences de tes actes, tu ne vois que le bénéfice que tu pourrais en tirer. Tu es seul, toujours un peu plus seul, et rien ne semble capable de remédier à ce fait indéniable...

Alors que veux tu réellement ? Ça non plus tu ne le sais pas. Se poser la question et y répondre signifierait que tu aurais des objectifs, alors que pour toi, ce monde ne le mérite même pas. Nous avons trop tendance à lui accorder de l'importance alors qu'il n'en vaut pas la peine, tu n'en vaux pas la peine, les autres également. Te sens-tu capable d'aider ? Non, ce serait un aveu de faiblesse, les sentiments n'ont rien à faire dans ton esprit, juste ta propre personne, elle prend déjà absolument toute la place.


>> Biographie

Un jour tu nais, tu ne sais pas pourquoi on t'appelle sur ce monde et la première réponse que tu donnes est ce cri strident du nourrisson, ton premier contact avec l'extérieur est donc une plainte, c'est tout un symbole. La vie n'est donc pas faite pour être agréable, pour toi elle a toujours été une torture : des parents pauvres, une mère obligée de se prostituer dès que tu fus à même d'aller à l'école, un père drogué dont tu ne sais rien ou presque, juste qu'il ne s'est jamais préoccupé de toi. C'est suffisant.

Né sur cette petite île perdue où la Marine possédait une petite baie de stockage et un fortin, tu as observé ses gardes de nombreuses fois, tant et si bien qu'une surveillance fut établie sur ta personne, à cause d'une possible appartenance à cette résistance ridicule. Mais tu n'as jamais pensé y entrer, ni dans la résistance, ni dans la marine, pour la simple et bonne raison que les autres te répugnent. Tu es depuis ton plus jeune âge attiré par la solitude, la mort, l'angoisse et le noir. Tout les sourires, les joies et les amis, ce n'est pas pour toi. Tu te rappelles l'école ? Ahah, comme tu faisais peur à tout le monde, comment les petites frappes de ta classe ne cessaient de te malmener et toi tu ne répondais pas à leurs provocations, à leurs frasques, tu attendais ton heure et ne trouvais aucun intérêt à frapper des déchets humains, tu as toujours été ainsi.

Et alors ce moment arriva, vers tes quinze ans. Tu étais seul en pleine nuit, vagabondant tête basse dans les rues avec l'interdiction de rentrer, ta mère travaillant à domicile... C'est là que deux mômes t'interpellèrent, ces mêmes gamins que tu avais supporté toute ton enfance. Ils t'insultèrent et traînèrent ton nom dans la boue, à raison certes, mais ce n'était pas acceptable pour toi. Tu ôtas ta cigarette de ta bouche en prenant bien soin de la garder dans ta main et tu fis face aux détracteurs qui te fixaient violemment. Ils comprirent bien entendu le message et commencèrent à te rouer de coups, tu ne réagissais toujours pas, ils continuèrent en te jetant de la terre sur le visage, toujours pas de réponses. L'un d'eux commença à vouloir te cracher dessus, tu entendis le raclement significatif de gorge et c'est le moment où tu fis tomber cette petite enflure au sol, lui plantant ta cigarette sur le visage, les deux autres attrapèrent tes bras et te rouèrent à nouveau de coups, tu ne dis rien et ce tout le reste de ton « épreuve ». Tu venais de te prouver que ce monde ne valait rien.

Tu grandis seul, n'ayant jamais parlé jusque là. Ton premier mot tu le sortis face à cet homme qui affirma te suivre depuis déjà longtemps, il te parla alors de choses que tu ne comprenais pas, et tu lui rétorquas un tout petit « pas maintenant » avant de continuer ta route : Tu t'étais adressé à quelqu'un, brièvement mais cela représentait un progrès significatif pour toi. Ta mère décida alors de t'inscrire dans un sport où tu pourrais t'épanouir, elle te fit donc pratiquer un sport de combat assez hasardeux et peu ressemblant à un sport comme on l'entend, étant plus du free-fight qu'autre chose. Tu en fis durant trois ans, et pendant ces trois années, tu en profitas pour nourrir ta rancœur envers le monde, broyant des os, te prenant des coups, tu encaissas courageusement, et tu te renforças toujours plus, te rendant bien plus fort, plus aigri mais loin d'être plus sociable.
La même année, ta mère te laissa seul, s'envolant à cause d'une maladie sexuelle due à une mauvaise fréquentation, tu commenças alors quelques petits boulots avant de devenir les muscles d'un petit préteur sur gage du coin, qui te demandait de récupérer son argent lorsque ses clients ne le remboursaient pas.

Le problème d'un tel métier c'est le bouche à oreille qui s'installe à ton propos. Bientôt sans le comprendre tu fus au centre des attentions de la Marine de ton île mais qu'importe, tu continuais à éclater les mauvais payeurs sans vergogne, jusqu'à ce que l'une de tes missions ne dérape : Tu pensais réaliser ce que tu avais toujours fait mais lorsque tu entras dans cette boutique, quelque chose était différent : Un homme t'attendait, ce même homme qui par le passé t'avait parlé pour te signaler ta surveillance : Tu ne l'avais pas cru et désormais il était face à toi, t'accusant de crimes tous plus nombreux les uns que les autres mais pas très graves heureusement. Il avait avec lui une proposition : Celle de passer une longue formation pour être au service du gouvernement. Tu rigolais alors pour la première fois, en toi la réponse était bien sûr négative, il en était hors de question. Cependant la mystérieuse silhouette ne semblait pas vouloir te laisser le choix et te tendit ta convocation. C'est là qu'à vingt ans, tu compris que ta vie prenait un nouveau tournant : Le Cipher Pol t'accordait ce que tu désirais : Aucune nécessité de contact humain et une sévérité continuelle, agrémenté d'une force que tu semblais posséder déjà. C'était ça la raison de la surveillance dont tu faisais objet, tu étais prédisposé au CP.

Alors tu pris un navire direction un centre d’entraînement de l'unité secrète, calme et serein. Durant le trajet tu ne te posas aucune question, sachant pertinemment que tu n'étais pas là par hasard, tu te fis confiance. Comme toujours. Et pendant cinq ans tu te renforças, on te testa, tu répondis, tu t'exécutas, tu appris beaucoup. Lors de la fin de tout ceci, on t'annonça ton affectation : Le CP5, où discrétion était le maître-mot, ça te collait parfaitement à la peau et ça éclairait le pourquoi de ton test d'affectation : Tu devais atteindre une cible et la capturer, et plusieurs moyens et objets t'étaient proposés : Tu avais choisi un simple couteau, Ton couteau, et rien d'autre, tu pris ton temps, menant de nombreuses observations durant trois jours avant de passer à l'action. Tu avais été tellement discret qu'aucune personne ne savait que tu étais là, ne t'avait parlé. Tu avanças dans chaque ruelle que tu avais étudié à une vitesse certaine. Tu savais parfaitement le trajet et les probabilités du passage de ta cible à certains points stratégiques, ainsi tu l'interceptas au milieu d'un marché, au milieu de gens...

Là était le problème, tu te bloquas instinctivement, par peur de la foule, tu perdis ta cible de vue, tu ne savais plus te situer par rapport à la ville, à ta cible. Tu sentais l'angoisse prendre contrôle de ton corps. C'est alors qu'une personne te cogna avec son épaule, tu l'attrapas au cou par peur et tu le lança dans un étal à proximité. Toute la populace se focalisa sur toi, pour la première fois on te voyait, tu pris peur et t'en allas en courant, droit vers une ruelle sombre. Tu y restas durant une petite journée pour reprendre tes esprits, les visages de tous ces gens s'estompèrent peu à peu. Tu te focalisait alors sur le fait de retrouver ta cible, maintenant qu'il faisait nuit.

Tu suivis sa trace jusqu'à chez elle. Tu devais entrer dans la maison de nuit. Choisissant le passage par la fenêtre du premier étage, tu te servis de ton couteau pour ouvrir le petit loquet et entrer sans bruits. À l'intérieur tu trouvas une chambre d'enfants, des jouets et un petit enfant, réveillé, qui te fixait sans aucune peur : Tu fus choqué par son assurance, comment pouvait-il être aussi calme face à toi ? Cependant dans son innocence, il joua ton jeu, tu mis l'index devant ta bouche et il fit de même, restant dans le silence absolu, tu pus sortir de la chambre et accéder à celle des parents.

Tu y trouvas une femme nue et ta cible, endormie. Tu soufflais, c'était la première fois que tu étais confronté à ce problème. Et le petit qui était à côté, qui t'avait vu, pouvais-tu tuer le père maintenant que tu avais vu cette famille ? Tu te sentis quelques secondes à la place du gamin le lendemain, ne trouvant plus son père chez lui... Mais alors tu compris quelque chose : Tu n'avais jamais eu de père. C'est là que tu réveillas l'homme en lui plaçant le couteau sous la gorge pour éviter qu'il hurle et que tu le menas discrètement jusqu'à la fenêtre pour l'extraire. Le garçon était derrière toi, te regardait paniqué sans un bruit. Alors tu le fixas une dernière fois, lui laissant cette paire de lunette de soleil te caractérisant parfaitement, comme un cadeau empoisonné de celui lui ayant ôté son père...

Tu rapportas ensuite ton « colis » au lieu prévu, on te remercia et on te sortit de l'île de ta mission. Durant tout le trajet retour, tu ressassas le visage de ce gamin, sans arrêt, qui te fixait encore et toujours. Pourquoi devait-il y avoir ce gosse éveillé ? Tu hésitas quelques instants avant que ta nature ne prenne le dessus : Ça lui ferait comprendre à quel point cette vie était injuste, malsaine. Tu aurais donc peut être réussi à faire comprendre à ce gamin ton point de vue, et pourquoi pas lui donner ta façon de vivre ?


>> Test RP

Tu étais arrivé sur ce grand rocher, vide de sens pour toi mais tu ne savais pas vraiment pourquoi. Après tout pourquoi étais-tu toujours obligé de bouger pour échapper à tes démons ? Lors de ton arrivée, tu avais cherché une chose vitale pour toi : Le calme. Tu observais le nombre constant de villageois dans les rues, le genre de truc qui t'énervais au plus haut point mais qu'importe, ça t'étais bien entendu indispensable en ces lieux. Tu avais souvent entendu parler de cette île pour son chantier naval, tu savais parfaitement que ce dédale de rue était bondé de marine en tout genre et de tout horizon. Tu savais aussi le nombre de citoyen de la cité et tu choisissais comme première étape de ton périple une petite balade dans cet îlot construit en défiant les flots, au moins pour savoir où te poser le temps de ton escale.

Tu avançais dans les ruelles bondées de monde, à droite ou à gauche se trouvant placés de nombreux étals en tout genre : Nourriture, richesse, boisson, vêtement. Sauf peut être les armes, et c'était tant mieux finalement, tu savais bien que la prolifération des objets létaux n'était pas recommandée pour la sécurité des autorités. Après tout, pourquoi te poser ce genre de question ? Tu t'en fichais royalement de tout ça, du moment que tu pouvais vivre ta vie comme tu l'entendais sans être vraiment embêté par des responsabilités ridicules. C'était ainsi que tu avais choisi le Cipher Pol, métier où ta liberté était assez importante, ou plutôt qu'ils t'avaient choisi. T'y voilà donc, dans ces grandes avenues, face à ce que tu haïssais le plus : Le monde. Tu avais peur, tu ne le montrais pas, tu contrôlais tes angoisses, c'était bien l'un des seuls vrais avantages de la formation que tu avais suivi : Désormais tu étais plus fort, à tout jamais, du moins tu le croyais jusqu'à ce qu'un imprévu t 'invite à réviser un jugement que tu pensais jusqu'alors rationnel au possible.

Cela avait vraiment débuté lorsque tu avais eu faim, tu t'étais dirigé calmement vers le restaurant le moins fréquenté. Là tu avais pris un menu à base de poisson, classique, petite sauce au beurre et un bon vin. D'ailleurs vu la qualité de la nourriture tu ne comprenais pas vraiment pourquoi il ne possédait pas une immense clientèle. Le serveur venait souvent te faire la discussion, ou tout du moins te demandait ce que tu désirais. Alors voilà que tu répondais les phrases toutes faites qu'on peut lire dans les livres comme « ce sera tout » ou encore « avec mes compliments » lorsque le service le méritait. C'est là que tu compris que quelque chose n'allait pas. Tu étais habitué à ces événements, on t'y avait entraîné alors tu ne tourna pas la tête pour l'observer, tu savais juste que quelqu'un venait d'entrer, qu'il t'observait. Tu savais faire : Voilà que la partie d'échecs commençait avec cet inconnu, tu ne savais pas comment il était et c'était mieux ainsi. Alors rapidement tu sortis tes berrys, tu payas ton addition et tu t'en allas, gardant la tête toujours tournée vers la direction opposée, replaçant tes lunettes.

Une fois dehors que pouvais-tu faire ? Tu souhaitais te cacher de l'autre côté de la rue pour l'attendre, et alors que tu t’apprêtais à le faire, ton chasseur sortit. Désormais c'était un mélange de course et de poker-menteur qui s'engageait entre toi et lui. Tu avançais de rue en rue, ne prenant jamais le même tournant, ne continuant jamais tout droit lors de carrefour. Tes battements de cœur réduisaient leurs écarts, tu stressais comme jamais. Au bout d'un moment tu t'engouffras dans une maison alors que la personne avait laissé la fenêtre ouverte, suffoquant, tu dus te résoudre à te reposer, à respirer calmement comme on te l'avait appris, la foule t'étouffait pourtant même ici, tu t'effondras contre le parquet sous le poids de la pression avant finalement de reprendre difficilement le contrôle. Discrètement tu regardais par la fenêtre et la silhouette venait de faire demi-tour, croyant sans doute que tu lui avais faussé compagnie. Comme un homme sûr de ses capacités, tu te décidais à la poursuivre, malgré les avertissements de ton fort intérieur, mais peu t'importait dans ses conditions. Tu accélérais le pas, prenant une ruelle adjacente pour lui couper la route.

Tu commenças à courir, vite, encore plus vite, toujours plus vite, tu tournas à gauche et là tu lui sautas dessus par surprise, dans un cri aigu qu'elle prononça. Tu lui retires sa capuche et là... Tu te redresses, cherches un appui quelconque, tu ne trouves pas, tu tombes à la renverse, cherches ton souffle, tu fermes les yeux... Que faire dans ses conditions ? Tu n'arrives plus à oxygéner ton cerveau, tes idées sont floues. Tu t'effondres encore un peu plus dans la poussière, tu fermes les yeux en divaguant, tu t'évanouis. Tu comprends alors que tes cauchemars refont surface : Elle est là. Tu la reconnais n'est-ce pas ? Comment oublier ce corps nu allongé près de ta cible cette nuit là, la mère de ce pauvre garçon à qui tu as volé un mari, un père. Cette chevelure que tu pourrais dès lors reconnaître entre mille. Face à ta Méduse, dans ton esprit lorsque tu tombes, tu ne sais que faire, si ce n'est rester pétrifié de peur comme jamais tu n'a pu l'être. Côtoyer la Mort à ce moment précis te semblait plus chaleureux.

Voilà qu'elle commençait à te parler, couteau sous la gorge. Pourtant, malgré le fait que tu voyais ses lèvres bouger, tu ne l'entendais pas. Juste tes battements aux tempes qui résonnaient dans ta tête. Tu n'en pouvais plus, ta salive n'était même plus avalée ! Tu te ridiculisais, tu ne savais même plus où tu étais. Regardant autour de toi, tu voyais que tu n'étais plus dans la rue mais dans un petit pavillon, bientôt tes sens reprirent leurs places et alors tu pus comprendre ses paroles, du moins les dernières, et sans doute n'aurais-tu jamais souhaiter les entendre tellement tu étais incapable de te défendre à ce moment précis.

- … j'ai besoin de te tuer, voilà tout.

Aucune réponse ne pu sortir de ta bouche, après tout avait-elle tord de se venger ? Non, puis si ce n'avait pas été elle, ça aurait été le jeune homme. Tu compris à ce moment précis que jamais plus rien ne serait comme avant : Le Gouvernement Mondial t'offrait de la liberté mais à quel prix ? Tu voyais face à toi celle qui allait être ta Faucheuse pour le plus grand départ de ta vie. Pourtant quelque chose était particulièrement étrange et tu le savais bien : Elle ne semblait pas vouloir te tuer au sens premier du terme non, c'est d'ailleurs ce qu'elle t'expliqua lorsqu'elle comprit ce que tu venais de penser.

- Non tu ne dois pas espérer mourir, ce serait trop facile de te défiler ainsi, non je vais faire autre chose. Donne moi ta main.

Tu ne cherchais bien évidemment pas à la provoquer vu ta situation. D'ailleurs elle t'avait attaché, non pas avec des liens mais bien avec sa simple présence : Ton corps refusait tout ordre, tu étais en hyperventilation et la peur s'emparait de ton être tel l'obscurantisme sur la connaissance. Tu lui tendais ta main et elle se mit à rire alors qu'elle faisait s'abattre le couteau sur la face supérieur de ton extrémité. Elle te dessina une marque étrange sur laquelle elle versa une goutte de son propre sang, après s’être coupé le bout du doigt avec le même couteau. Cela ressemblait vaguement à une cérémonie symbolique du sang, avec l'échange entre les deux âmes de leur bien le plus précieux, le fluide vital. Et toi tu regardais toujours cette scène comme un spectateur aux premières loges, assistant à ta déchéance en bonne et due forme. Tu voulais juste pleurer lorsque ta main te fit souffrir, puis ton bras fut pris de convulsions, alors pour la première fois tu hurlas comme un enfant, la suppliant même d'arrêter ses tortures.

Comme dans la rue, tu te sentais à nouveau partir, cette fois-ci bien plus loin, ton cœur sautait involontairement des battements et bientôt une face noire vint te recouvrir ta conscience. Lorsque celle ci se réveilla, tu étais dans une des ruelles coupant la grande route, personne ne savait que tu étais là. Tu avais rêvé ? Impossible... Automatiquement ce souvenir te revint en tête, tu observas ta main : La marque était là, encore à vif. Tu levais les yeux au ciel et tu sentais comme des brûlures multiples sur tes rétines. Que s'était-il passé ? Tu avais encore peur, et des gens passaient devant toi, tu avais peur de recroiser cette femme parmi toutes ces personnes. Mais tu devais avancer. Tu pris le peu de courage qu'il te restait, soufflant comme un camé en manque, tu avançais au milieu de la foule. Lorsque tu pensais enfin t’être débarrassé de la plus grande masse, tu te retournas et seulement deux ou trois habitants étaient présents, plus ce garçon. Il plaça le doigt devant sa bouche en faisant un petit « chut » et là tu compris, ta vie venait de prendre un tournant. Une véritable leçon. Tu commenças à courir longtemps jusqu'au port pour prendre le premier bateau vers une nouvelle île, n'importe laquelle.

Elle t'avait tué d'une façon dont tu n'aurais jamais estimé la puissance. Ton âme était morte et cette marque sur ta main semblait vouloir te le rappeler à chaque moment d’ égarement... Tu ne voulais que vivre, et bien tu allais vivre dans la mort, c'était ça ta punition, c'était elle ta Faucheuse, ta Méduse.
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Informations IRL

Prénom : Guillaume
Age : 18 ans
Aime : Les cookies
N'aime pas : les chocolatines : C'est pain au chocolat !
Personnage préféré de One Piece : Lucci
Caractère : Bien mouillé (pourquoi ce devrait être bien trempé ?)
Fait du RP depuis : 5 ans
Disponibilité approximative : tous les jours
Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat Shinobi no Hattan

Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).


Dernière édition par Dany Lockaert le Ven 4 Avr 2014 - 0:23, édité 3 fois
    Re-bienvenue !

    Voici sans plus attendre ton test RP !

    Quelques semaines après la mission où tu as vu ce petit garçon, tu te balades dans une ville de ton choix. Au bout d'un moment, tu te sens épié. Tu décides donc de piéger la personne qui t'observe et l'attire loin de la foule. De proie tu deviens chasseur et tu parviens enfin à acculer cette personne qui te suit. Et là, surprise : il s'agit de la mère du petit garçon. Elle t'a retrouvé et veut se venger. Raconte-nous tout ça.

    Si le test ne te convient pas, tu peux bien évidemment demander à en changer =)

    Bon courage !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1247-louise-mizuno-la-m-des-sm
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1145-louise-mizuno
    J'ai fini le test Rp ! Voilou voilou ! Bonne lecture !
      Salut Dany, je suis là pour le premier avis

      Le point forme
      quatre vingtS kilos
      Tout les sourires => Tous
      ces mêmes gamins que tu avais supportéS
      Alors tu pris un navire direction un centre d’entraînement => un navire, direction
      Tu avanças dans chaque ruelle que tu avais étudiéE
      tu le lançaS
      Tu te focalisait => focalisais
      le genre de truc qui t'énervais => énervait
      ce dédale de rueS était bondé de marineS
      le nombre de citoyenS
      tu ne tournaS pas la tête
      après tout avait-elle tord de se venger ? => tort
      fort intérieur => for
      n'aurais-tu jamais souhaiter les entendre => souhaité
      Aucune réponse ne puT sortir
      la face supérieurE

      Sur la forme, très peu de fautes, c'est plutôt bon. Niveau style, la deuxième personne colle bien au perso. Ça permet de rehausser l'aspect solitaire du bonhomme. Et ses problèmes de sociabilisation. Pour le reste, c'est plutôt complet au niveau des descriptions et de la biographie. Peut être un poil tiqué à ce que le CP te surveille depuis si longtemps, surtout que tu n'as pas forcément un gros truc spécial en plus excepté ton aspect solitaire, et tu n'es pas non plus dans une situation rare, situation qui n'amène pas forcément à des bons résultats.

      Niveau test, le rendu est plutôt bon, c'est juste l'importance donnée à cette rencontre qui me rend sceptique dans la mesure où ça donne l'impression que tout le perso est remis en cause par cet événement. Ça le change. Mais ça fait un autre perso, du coup ? Et on garde cette idée de changement sans trop savoir vers quoi tendre. C'est assez particulier. Pour la même scène, il y a la femme qui paraît assez froide avec toi, un peu trop, je trouve. Et pour le coup, sa façon de se venger paraît quand même pas mal capilotracté puisqu'elle ne te connait pas, de base.

      Bref, je suis sur un 800D.

      Bon rp ! Pluche !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
      Et voici ton deuxième avis et ta validation ! D'habitude, je fais un point forme et un point fond, mais là, Plud a fait l'essentiel du boulot côté forme, donc on va y aller tout en bloc !

      Déjà, côté forme, c'est donc quasiment tout impeccable. Par contre, y'a deux petits trucs sur lesquels je vais râler très fort !
      1) Tort ça s'écrit avec un T bordel de flûte è_é (oui, là tu prends pour tous les autres qui ont fait et qui feront cette faute o/) Sinon, avec un d, c'est le verbe tordre, et ça n'a plus rien à voir !
      2) C'est quoi cette manie de mettre des majuscules après deux points ? è_é Les deux points, c'est comme les virgules et les points virgules : ON NE MET PAS DE MAJUSCULE APRES (sauf là, mais c'parce que je crie ♥). Et fais gaffe aussi, t'as quand même une phrase où tu m'as enchaîné trois fois les deux points... Ca se fait pas tellement !

      Voilà, mise à part ça et les quelques fautes relevées par Plud, tu gères ! Ah si, y'a juste un petit souci de vocabulaire dans la phrase "le cri qu'elle prononça". Tu lances un cri plutôt, tu ne le prononces pas.

      En dehors de ça, c'est un bon perso que tu tiens là. Tu nous files toutes les infos nécessaires, que ce soit dans les descriptions ou la bio, donc c'cool. Le choix de la deuxième personne te sert bien, ça évite de tomber dans le pathos et ça rend bien le côté oppressant de l'agoraphobie de ton perso. On entend vraiment cette deuxième voix qui l'écrase alors qu'il est mort de trouille, ça rend bien.
      Le seul petit bémol cohérence, je l'ai trouvé dans la bio avec l'histoire de la cigarette qui reste allumée bien sagement dans ta main pendant que tu te fais tabasser. Mais c'un détail. Par contre, pour le test RP, j'ai aimé la course-poursuite et surtout la fin, avec le retournement de situation et de personnage. Même si, en effet, pour le coup, on se retrouve avec un nouveau perso. Mais l'un dans l'autre, c'était plutôt chouette !

      Du coup, je ne m'éternise pas plus et, comme Plud, j'opte pour 800 dorikis ! Bravo, te voilà validé chez les CP \o/
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