>> Cradle Nazgahl
Pseudonyme : La Goule Age: Indéfinissable. (27) Sexe : Homme Race : Humain, bien que beaucoup en doutent. Métier : Aucun, pour le moment. Groupe : Civil je suppose, pour le moment. But : Survivre. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Aucune Équipement : Un pantalon déchiqueté, trois bouts de bandage et une chaîne rouillée. Rien de notable, donc. Codes du règlement : Parrain : Jevta le petit sacripant. Ce compte est-il un DC ? : Non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Aucun du coup. |
>> Physique
Commençons par un peu de franchise, Nazgahl est excessivement laid. Laid et puant, de surcroît, à tel point qu'on en vient à se demander s'il s'agit d'un humain ou d'un animal. Le visage de la bestiole est constamment couvert de bandages qui ne laissent deviner que très vaguement la forme de son faciès. Ses yeux exorbités sont injectés de sang, ses dents sont aiguisées et mal entretenues, jaunes et grises par endroit. Fort heureusement, c'est généralement tout ce que l'on est capable de distinguer de son crâne, qui est par ailleurs intégralement chauve.
Petit et glabre, le physique de la Goule est atypique. Ses muscles décharnés laissent présager une faiblesse physique évidente, or bien des imprudents ont été surpris de la force qu'il pouvait déployer malgré son poids et sa constitution. Nazgahl se montre toujours torse nu et, bien que son épiderme soit blanchâtre à l'origine, il est toujours recouvert d'une épaisse couche de boue et de suie noirâtre, lui donnant l'apparence d'une créature curieuse.
Il porte pour seul vêtement un pantalon déchiqueté et brun, tenu par une lamentable chaîne rouillée qui semble vouloir céder depuis de nombreuses années. Il ne s'encombre pas de chaussures, bien évidemment, estimant que ces artifices inutiles le dérangent dans ses mouvements et dans l'appréciation du terrain sur lequel il évolue.
Tenter d'illustrer le comportement et l'attitude de Nazghal est chose difficile, étant donné que le personnage est pour ainsi dire de nature très instable. Pour commencer, il est important de noter que si Cradle est doté de bipédie comme tout être humain normalement constitué, il préfère de loin le déplacement à quatre pattes, bien plus agile de cette manière qu'il ne l'est en se redressant.
Bien souvent accroupi, il se tient près du sol et évolue souvent d'une ombre à l'autre, agissant comme un animal farouche et apeuré, ce qui contraste admirablement avec ses facultés d'expression particulièrement développées. Nazgahl est une énigme, un mystère indéchiffrable, et son physique le reflète parfaitement.
Petit et glabre, le physique de la Goule est atypique. Ses muscles décharnés laissent présager une faiblesse physique évidente, or bien des imprudents ont été surpris de la force qu'il pouvait déployer malgré son poids et sa constitution. Nazgahl se montre toujours torse nu et, bien que son épiderme soit blanchâtre à l'origine, il est toujours recouvert d'une épaisse couche de boue et de suie noirâtre, lui donnant l'apparence d'une créature curieuse.
Il porte pour seul vêtement un pantalon déchiqueté et brun, tenu par une lamentable chaîne rouillée qui semble vouloir céder depuis de nombreuses années. Il ne s'encombre pas de chaussures, bien évidemment, estimant que ces artifices inutiles le dérangent dans ses mouvements et dans l'appréciation du terrain sur lequel il évolue.
Tenter d'illustrer le comportement et l'attitude de Nazghal est chose difficile, étant donné que le personnage est pour ainsi dire de nature très instable. Pour commencer, il est important de noter que si Cradle est doté de bipédie comme tout être humain normalement constitué, il préfère de loin le déplacement à quatre pattes, bien plus agile de cette manière qu'il ne l'est en se redressant.
Bien souvent accroupi, il se tient près du sol et évolue souvent d'une ombre à l'autre, agissant comme un animal farouche et apeuré, ce qui contraste admirablement avec ses facultés d'expression particulièrement développées. Nazgahl est une énigme, un mystère indéchiffrable, et son physique le reflète parfaitement.
>> Psychologie
Psychologiquement parlant, Nazghal n'est pas mieux loti que ce que son physique laisse présager. Pour ainsi dire, la sale bestiole est terriblement belliqueuse et lunatique, ce qui fait d'elle un être instable auquel il est bien difficile de se fier. Bien qu'il ait l'apparence d'un homme, son comportement démontre une mentalité de charognard.
Nazgahl n'a pas la moindre estime personnelle, aussi ce dernier n'hésite pas à évoluer dans les cloaques les plus immondes, ou à se nourrir de déchets si la situation le nécessite, et le domaine alimentaire n'est qu'un exemple parmi tant d'autres pour illustrer cet aspect de sa personnalité. Son bien-être et sa santé ont toujours été pour lui des notions abstraites qui ne valent pas la peine d'être prises en compte, privilégiant la survie par dessus tout.
En effet, Nazgahl est un pleutre, et pas des moindres. Malin, il s'arrange toujours pour esquiver les situations délicates en faisant usage de sa dextérité ou de ses facultés d'expression bien développées. La confrontation correspond pourtant parfois à une forme de survie dans l'esprit de la Goule, étant donné que le système de la chaîne alimentaire est le fondement majeur de sa vision du monde. Aussi il n'hésitera jamais à porter un coup dans le dos, à cracher dans un œil ou à se cacher plusieurs heures près d'un ennemi blessé, jusqu'à ce que ce dernier soit suffisamment affaibli pour ne constituer qu'une menace mineure. Après quoi, il n'y a plus qu'à se servir sur la dépouille...
Parfois, en revanche, Nazgahl répond à certains préceptes absolus, des actes rituels qu'il exécute avec parcimonie, tel que les dessins de rune qui parsèment son corps. Il s'agit là du résultat de son passage au sein de sa tribu natale, des mécaniques de vie difficiles à oublier et solidement ancrées dans son esprit. C'est d'ailleurs de là qu'il tire son comportement d'homme-bête.
Hors des altercations, Nazgahl s'exprime dans un langage fluide et ô combien mielleux, tentant bien souvent de justifier ses envies malsaines et son mode de vie abject par des mots savamment choisis. Les arguments qu'il avance sont souvent bancals voir totalement fallacieux, mais il faut reconnaître qu'il fait l'effort d'essayer. Si Nazgahl est fou et dangereux, il n'en est pas moins un petit plaisantin dont les farces sans queue ni tête en exaspèrent plus d'un. Ses qualités d'orateur sont d'ailleurs nées de son obsession pour la survie, la Goule estimant que la langue est un moyen de modifier la tournure des situations d'une manière très étonnante.
Nazgahl n'a pas la moindre estime personnelle, aussi ce dernier n'hésite pas à évoluer dans les cloaques les plus immondes, ou à se nourrir de déchets si la situation le nécessite, et le domaine alimentaire n'est qu'un exemple parmi tant d'autres pour illustrer cet aspect de sa personnalité. Son bien-être et sa santé ont toujours été pour lui des notions abstraites qui ne valent pas la peine d'être prises en compte, privilégiant la survie par dessus tout.
En effet, Nazgahl est un pleutre, et pas des moindres. Malin, il s'arrange toujours pour esquiver les situations délicates en faisant usage de sa dextérité ou de ses facultés d'expression bien développées. La confrontation correspond pourtant parfois à une forme de survie dans l'esprit de la Goule, étant donné que le système de la chaîne alimentaire est le fondement majeur de sa vision du monde. Aussi il n'hésitera jamais à porter un coup dans le dos, à cracher dans un œil ou à se cacher plusieurs heures près d'un ennemi blessé, jusqu'à ce que ce dernier soit suffisamment affaibli pour ne constituer qu'une menace mineure. Après quoi, il n'y a plus qu'à se servir sur la dépouille...
Parfois, en revanche, Nazgahl répond à certains préceptes absolus, des actes rituels qu'il exécute avec parcimonie, tel que les dessins de rune qui parsèment son corps. Il s'agit là du résultat de son passage au sein de sa tribu natale, des mécaniques de vie difficiles à oublier et solidement ancrées dans son esprit. C'est d'ailleurs de là qu'il tire son comportement d'homme-bête.
Hors des altercations, Nazgahl s'exprime dans un langage fluide et ô combien mielleux, tentant bien souvent de justifier ses envies malsaines et son mode de vie abject par des mots savamment choisis. Les arguments qu'il avance sont souvent bancals voir totalement fallacieux, mais il faut reconnaître qu'il fait l'effort d'essayer. Si Nazgahl est fou et dangereux, il n'en est pas moins un petit plaisantin dont les farces sans queue ni tête en exaspèrent plus d'un. Ses qualités d'orateur sont d'ailleurs nées de son obsession pour la survie, la Goule estimant que la langue est un moyen de modifier la tournure des situations d'une manière très étonnante.
>> Biographie
Nazgahl Cradle naquit au sein d'une petite île dissimulée au yeux du monde civilisé, située dans le périmètre de South Blue. Cet îlot était dominé par une obscure tribu, en marge de la société depuis des décennies. Les Bloodseekers, ou adorateurs du sang, des hommes violents aux rites sans pitié qui ne se caractérisaient que par leur violence et leur aptitude à la chasse. Très peu rattachés à la notion de famille, les Seekers n'avaient pour idéologie que la loi du plus fort.
Une fois que Nazgahl fut capable de s'exprimer et de se déplacer seul, ses parents ne devinrent pour lui que des chasseurs parmi tant d'autres, aussi il apprit bien vite à évoluer seul dans l'environnement hostile de la jungle. Seule ombre au tableau, le comportement de Nazgahl différait grandement de celui de ses compères. Ce dernier n'avait rien d'un prédateur puissant et féroce, étant d'une constitution très légère, aussi il se montrait fourbe et lâche en toute circonstance.
Très malin, le petit chasseur qu'il était savait se dissimuler dans les fourrées pour laisser les autres Seekers prendre les coups à sa place, et il ne récoltait les bénéfices de la situation que lorsque la majeure partie des risques étaient écartés. Il essuyait donc des quolibets récurrents, et laissez-moi vous dire que les adorateurs du sang, comme leur nom l'indique si bien, ne font pas les choses à moitié. Nazgahl fut victime de nombreuses violences physiques, étant plus ou moins la bête noire du clan. Chaque jour passé sur le fil du rasoir devenait une raison supplémentaire de vouloir quitter l'île, mais les connaissances limités des Seekers en matière de navigation ne permettaient pas au jeune chasseur d'entrevoir ce rêve de liberté.
Malgré ces péripéties, Nazgahl parvint à faire son petit bonhomme de chemin en esquivant au mieux les dangers que représentaient la faune, la flore, et surtout les Seekers eux-même. Pour gravir un échelon au sein de ce clan de tueurs, il était nécessaire de prendre les places par la force en assassinant celui qui l'occupait. Bien entendu, Nazgahl ne passa jamais par cette étape impliquant honneur et bravoure, et ce fut pour cette même raison qu'il demeura un simple initié tout au long de son parcours. Maudissant ses pairs sans pouvoir agir, le pauvre ère se contentait d'attendre le moment propice pour se libérer de ses chaînes, sans espérer véritablement de solution.
Ses sauveurs vinrent d'une manière plus qu'impromptue, au beau milieu d'une journée ensoleillée. Les vigilants, postés sur les arbres qui encerclaient le domaine des Seekers, découvrirent au loin une imposante masse de bois et de tissu, un bateau pirate dont l'équipage venait armé jusqu'aux dents dans l'espoir de trouver une richesse quelconque sur ce petit brin de terre. Les chasseurs et soldats s'agencèrent en formation militaire, tout autour du campement, mais Nazgahl laissa son instinct le guider et échappa au combat qui s'annonçait, se dissimulant dans l'herbe haute.
Les pirates, moins nombreux mais largement suréquipés par rapport aux Seekers, ne firent qu'une bouchée des adorateurs du sang dont les armes de chasse demeuraient rudimentaires. Peut être que le combat n'aurait pas eu lieu si les membres de la tribu s'étaient contenté de rester caché, comme Nazgahl l'avait fait. Mais ces derniers étaient bien trop stupides et belliqueux pour comprendre la subtilité de la furtivité. Quittant sa cachette de fortune tandis que les envahisseurs recherchaient du butin parmi les cadavres, le dernier des Seekers rampa jusqu'à la coque du navire, l'escaladant par l'intermédiaire d'une corde. Une fois à bord, la bête parvint à atteindre la zone où les marins entreposaient vivres et matériel, et ce fut tout naturellement qu'il se cacha dans un tonneau, ayant trouvé vengeance et billet de sortie par la même occasion.
Les pirates responsables de l'anéantissement de son clan chargèrent le maigre butin qu'ils avaient récolté à bord de leur navire, et repartirent en mer sans se douter qu'ils hébergeaient un parasite. Nazgahl fut secoué, retourné, bringuebalé dans tous les sens, mais ne dit mot jusqu'à ce qu'ils atteignent la terre ferme. Le voyage terminé, les crapules se mirent à décharger les caisses et tonneaux, et le Seeker sut qu'il était alors temps de filer à l'anglaise. Se contractant, il banda tous ses muscles et relâcha d'un coup toute la pression accumulée, frappant l'intérieur du tonneau de toutes parts et le faisant instantanément céder dans un fracas assourdissant.
La lumière du jour lui agressa les yeux brusquement, et il émit un sifflement de douleur. Sous les regards ahuris des marins et des civils, la bête poussa un petit cri assimilable à de la joie et s'enfuit sur ses quatre pattes, ne prenant pas un instant pour regarder derrière lui. En éclatant d'un rire sordide, Nazgahl disparut dans les rues, se perdant dans les méandres de la jungle citadine. Les habitants ne tarderaient pas à faire connaissance avec la chose, qu'ils le veuillent ou non...
Une fois que Nazgahl fut capable de s'exprimer et de se déplacer seul, ses parents ne devinrent pour lui que des chasseurs parmi tant d'autres, aussi il apprit bien vite à évoluer seul dans l'environnement hostile de la jungle. Seule ombre au tableau, le comportement de Nazgahl différait grandement de celui de ses compères. Ce dernier n'avait rien d'un prédateur puissant et féroce, étant d'une constitution très légère, aussi il se montrait fourbe et lâche en toute circonstance.
Très malin, le petit chasseur qu'il était savait se dissimuler dans les fourrées pour laisser les autres Seekers prendre les coups à sa place, et il ne récoltait les bénéfices de la situation que lorsque la majeure partie des risques étaient écartés. Il essuyait donc des quolibets récurrents, et laissez-moi vous dire que les adorateurs du sang, comme leur nom l'indique si bien, ne font pas les choses à moitié. Nazgahl fut victime de nombreuses violences physiques, étant plus ou moins la bête noire du clan. Chaque jour passé sur le fil du rasoir devenait une raison supplémentaire de vouloir quitter l'île, mais les connaissances limités des Seekers en matière de navigation ne permettaient pas au jeune chasseur d'entrevoir ce rêve de liberté.
Malgré ces péripéties, Nazgahl parvint à faire son petit bonhomme de chemin en esquivant au mieux les dangers que représentaient la faune, la flore, et surtout les Seekers eux-même. Pour gravir un échelon au sein de ce clan de tueurs, il était nécessaire de prendre les places par la force en assassinant celui qui l'occupait. Bien entendu, Nazgahl ne passa jamais par cette étape impliquant honneur et bravoure, et ce fut pour cette même raison qu'il demeura un simple initié tout au long de son parcours. Maudissant ses pairs sans pouvoir agir, le pauvre ère se contentait d'attendre le moment propice pour se libérer de ses chaînes, sans espérer véritablement de solution.
Ses sauveurs vinrent d'une manière plus qu'impromptue, au beau milieu d'une journée ensoleillée. Les vigilants, postés sur les arbres qui encerclaient le domaine des Seekers, découvrirent au loin une imposante masse de bois et de tissu, un bateau pirate dont l'équipage venait armé jusqu'aux dents dans l'espoir de trouver une richesse quelconque sur ce petit brin de terre. Les chasseurs et soldats s'agencèrent en formation militaire, tout autour du campement, mais Nazgahl laissa son instinct le guider et échappa au combat qui s'annonçait, se dissimulant dans l'herbe haute.
Les pirates, moins nombreux mais largement suréquipés par rapport aux Seekers, ne firent qu'une bouchée des adorateurs du sang dont les armes de chasse demeuraient rudimentaires. Peut être que le combat n'aurait pas eu lieu si les membres de la tribu s'étaient contenté de rester caché, comme Nazgahl l'avait fait. Mais ces derniers étaient bien trop stupides et belliqueux pour comprendre la subtilité de la furtivité. Quittant sa cachette de fortune tandis que les envahisseurs recherchaient du butin parmi les cadavres, le dernier des Seekers rampa jusqu'à la coque du navire, l'escaladant par l'intermédiaire d'une corde. Une fois à bord, la bête parvint à atteindre la zone où les marins entreposaient vivres et matériel, et ce fut tout naturellement qu'il se cacha dans un tonneau, ayant trouvé vengeance et billet de sortie par la même occasion.
Les pirates responsables de l'anéantissement de son clan chargèrent le maigre butin qu'ils avaient récolté à bord de leur navire, et repartirent en mer sans se douter qu'ils hébergeaient un parasite. Nazgahl fut secoué, retourné, bringuebalé dans tous les sens, mais ne dit mot jusqu'à ce qu'ils atteignent la terre ferme. Le voyage terminé, les crapules se mirent à décharger les caisses et tonneaux, et le Seeker sut qu'il était alors temps de filer à l'anglaise. Se contractant, il banda tous ses muscles et relâcha d'un coup toute la pression accumulée, frappant l'intérieur du tonneau de toutes parts et le faisant instantanément céder dans un fracas assourdissant.
La lumière du jour lui agressa les yeux brusquement, et il émit un sifflement de douleur. Sous les regards ahuris des marins et des civils, la bête poussa un petit cri assimilable à de la joie et s'enfuit sur ses quatre pattes, ne prenant pas un instant pour regarder derrière lui. En éclatant d'un rire sordide, Nazgahl disparut dans les rues, se perdant dans les méandres de la jungle citadine. Les habitants ne tarderaient pas à faire connaissance avec la chose, qu'ils le veuillent ou non...
>> Test RP
L'intégration dans ce nouveau monde qu'était la cité portuaire ne se fit pas sans mal. Après avoir fui les pirates en escaladant étalages et demeures avec dextérité, Nazgahl avait trouvé repos au sommet d'une maisonnette au toit plat. De son perchoir, l'animal observait les rues bondées en humant l'air comme pour retrouver des senteurs connues. Il fut bien étonné de ne rien reconnaître, mais sa curiosité fut éveillée par les intrigants fumets qu'il découvrait dans les alentours. Il identifia surtout des denrées alimentaires qui éveillèrent son appétit de fauve.
Son estomac gronda et, alors que ses prunelles exorbités se posaient un peu partout en quête de nourriture, il découvrit le saint graal du charognard. Nazgahl exulta et poussa un petit cri mêlant joie et surprise, un piaillement qu'il accompagna d'ailleurs d'un saut périlleux passablement ridicule. Des poissons frais étaient entreposés sous ses yeux, et aucun être ne semblait se jeter dessus comme une bête sauvage.
La Goule estima donc qu'ils n'appartenaient à personne, et qu'aucun chasseur du coin n'avait faim à l'heure actuelle. Sa mentalité ne lui permettant pas de comprendre le principe de la vente et de l'achat, notre fauve malodorant quitta sa cachette d'un bond, atterrissant sur le trottoir avec aisance. Accroupie, la créature s'avançait lentement vers l'appétissant étalage en se léchant les babines. Une fois à portée de dents, Nazgahl ouvrit grand sa gueule et chipa un poisson bien épais d'un coup de crocs, ne s'attendant absolument pas à ce qui allait suivre.
S'éloignant de quelques pas, il s'assit en tailleur pour déguster ce repas qu'il jugeait bien mérité. Il entama de prendre une première bouchée de ce plat délicat, mais alors qu'il s'apprêtait à refermer ses quenottes sur la chair fraîche de la poiscaille, il reçut un violent coup de manche à balai sur le sommet du crâne. Par réflexe, il bondit sur ses quatre pattes et se mit à courir, repas entre les dents. Un regard rapide en arrière lui permit d'identifier le vendeur comme une menace potentielle. Ce petit gros à moustache armé d'un balai s'apprêtait à administrer un second assaut.
Fort heureusement, Nazgahl était bien plus agile que ce petit fauteur de trouble souhaitant conserver tout le poisson pour lui. Aussi il tourna les talons pour disparaître une fois encore dans les rues à la recherche d'un endroit où se reposer tranquillement. Les cris du vendeur qui s'insurgeait d'avoir été volé aussi aisément ne lui parvenaient plus, et la Goule estima qu'il pouvait souffler un peu. Toujours à ras du sol, la bestiole poussa les portes d'une taverne de sa main libre et s'allongea sur le sol à la manière d'un félin. De nouveau, il dévoila ses dents jaunes dans un rictus sordide avant de refermer sa mâchoire sur le met tant convoité.
Ses dents rencontrèrent bel et bien le poisson. Plus exactement, elles se cognèrent dessus. Une femme venait de pousser un hurlement aigu avant de lui abattre un plateau métallique sur la tête. Suite à quoi, elle se mit à effectuer ce qu'il assimila à une danse rituelle, sautillant d'un pied sur l'autre en le pointant du doigt. Désirait-elle s'accoupler avec lui ? Les coutumes des Seekers étant tout aussi violentes, Nazgahl n'en fut nullement étonné. Cela dit, il n'avait aucunement l'envie de se reproduire avec cette pimbêche à la voix trop forte, et il s'esquiva donc sans se faire prier. Tant pis, il mangerait dehors, au soleil.
Profitant des accroches fournies par les bordures des fenêtres, la Goule escalada les murs de la taverne pour s'installer tranquillement sur le toit. Ici, il fut à même de déguster la poiscaille qu'il avait subtilité sans vraiment le savoir. Mâchonnant tranquillement en secouant ses pattes dans les airs sous les regards ahuris des passants, il ne tarda pas à voir un groupe d'hommes lourdement armés qui s'approchaient de lui.
Quatre gardes, lances en main, venaient de s'arrêter près de la devanture et le fixaient sévèrement. Avec eux, le poissonnier toujours aussi énervé. Les gardes sommèrent Nazgahl de descendre de là avant d'user de violence pour y parvenir. Légèrement agacé par ces gens qui refusaient de le laisser boulotter tranquillement, Nazgahl se dressa sur ses pattes arrières, fit tournoyer les restes de son plat dans sa main et propulsa le cadavre en direction du visage de l'un des gardes. Ce dernier n'étant pas entraîné pour parer un tel assaut, il réceptionna le poisson avec son faciès, ce qui le fit basculer en arrière. La Goule sautilla en hurlant de rire, frappant son torse de ses poings noircis pour montrer que le patron, c'était lui.
Il regretta bien vite cette provocation gratuite lorsqu'une lance fila en sa direction. Un glapissement sonore s'échappa de sa gorge, et la bestiole effectua une galipette pour échapper au projectile. Désormais dos à ses ennemis, il secoua son popotin en leur tirant la gueule, suite à quoi il bondit pour leur échapper, sautant d'un toit à l'autre avec aisance. Il aperçut une corde à linge et crut y distinguer une liane, il tenta donc de s'y accrocher pour fuir. Malheureusement, la misérable cordelette céda sous son poids. Chutant de quelques mètres, l'homme-bête se retrouva aveuglé par une culotte après avoir essuyé un douloureux atterrissage. Sujet à une cécité passagère, Nazgahl se prit les pieds dans un sweat et fonça tête la première dans une caisse en bois avant de comprendre qu'il lui suffisait d'ôter le sous-vêtement de ses yeux pour recouvrer la vue.
Ce combat acharné contre le linge lui ayant fait perdre un temps précieux, les gardes étaient parvenus à le rattraper. Ni une ni deux, il se remit à courir en slalomant dans la foule effrayée pour leur échapper. Pourquoi diable tous ces êtres voulaient sa peau ? Lui ne désirait qu'un petit poisson de rien du tout. Une chaussette emmêlée dans sa chaîne, une culotte en guise de couvre-chef, le monstre ne passait pas inaperçu, aussi il devenait de plus en plus difficile de se fondre dans le décor. Lances, flèches et autres projectiles pointus fusaient dans sa direction sans qu'il ne comprenne pourquoi. La raison était toute simple, l'assaut poissonnier qu'il avait porté au garde s'était avéré suffisamment costaud pour que cet imprudent se cogne la tête contre le sol, se blessant gravement par la même occasion.
Cela, Nazgahl n'avait aucun moyen de le savoir et s'en moquait royalement, de toute manière. Il constatait simplement que l'amas de gardes qui s'affairaient à le rattraper n'étaient pas simplement là pour lui apprendre les bonnes manières. Il continua de courir, escaladant habilement un chariot qui lui servit de support pour atteindre les toits, échappant à ses poursuivants une fois encore. De là, il contourna la rue pour trouver le parfait moyen de se dissimuler. Un trou, ni plus ni moins, un orifice creusé dans le sol. Curieuse pratique, mais qu'à cela ne tienne, il irait !
Epuisé par la course, la Goule jeta un caillou dans l'orifice sombre. Un clapotis sonore le rassura, ce n'était pas si profond que ça. Il se jeta donc dans les ténèbres, s'enfonçant subitement dans une eau nauséabonde. Sans savoir qu'il venait de plonger dans les égouts de la ville, le monstre hors d'haleine décida de se reposer là, cet endroit abject lui semblait être la planque la plus parfaite qui soit.
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La Goule estima donc qu'ils n'appartenaient à personne, et qu'aucun chasseur du coin n'avait faim à l'heure actuelle. Sa mentalité ne lui permettant pas de comprendre le principe de la vente et de l'achat, notre fauve malodorant quitta sa cachette d'un bond, atterrissant sur le trottoir avec aisance. Accroupie, la créature s'avançait lentement vers l'appétissant étalage en se léchant les babines. Une fois à portée de dents, Nazgahl ouvrit grand sa gueule et chipa un poisson bien épais d'un coup de crocs, ne s'attendant absolument pas à ce qui allait suivre.
S'éloignant de quelques pas, il s'assit en tailleur pour déguster ce repas qu'il jugeait bien mérité. Il entama de prendre une première bouchée de ce plat délicat, mais alors qu'il s'apprêtait à refermer ses quenottes sur la chair fraîche de la poiscaille, il reçut un violent coup de manche à balai sur le sommet du crâne. Par réflexe, il bondit sur ses quatre pattes et se mit à courir, repas entre les dents. Un regard rapide en arrière lui permit d'identifier le vendeur comme une menace potentielle. Ce petit gros à moustache armé d'un balai s'apprêtait à administrer un second assaut.
Fort heureusement, Nazgahl était bien plus agile que ce petit fauteur de trouble souhaitant conserver tout le poisson pour lui. Aussi il tourna les talons pour disparaître une fois encore dans les rues à la recherche d'un endroit où se reposer tranquillement. Les cris du vendeur qui s'insurgeait d'avoir été volé aussi aisément ne lui parvenaient plus, et la Goule estima qu'il pouvait souffler un peu. Toujours à ras du sol, la bestiole poussa les portes d'une taverne de sa main libre et s'allongea sur le sol à la manière d'un félin. De nouveau, il dévoila ses dents jaunes dans un rictus sordide avant de refermer sa mâchoire sur le met tant convoité.
Ses dents rencontrèrent bel et bien le poisson. Plus exactement, elles se cognèrent dessus. Une femme venait de pousser un hurlement aigu avant de lui abattre un plateau métallique sur la tête. Suite à quoi, elle se mit à effectuer ce qu'il assimila à une danse rituelle, sautillant d'un pied sur l'autre en le pointant du doigt. Désirait-elle s'accoupler avec lui ? Les coutumes des Seekers étant tout aussi violentes, Nazgahl n'en fut nullement étonné. Cela dit, il n'avait aucunement l'envie de se reproduire avec cette pimbêche à la voix trop forte, et il s'esquiva donc sans se faire prier. Tant pis, il mangerait dehors, au soleil.
Profitant des accroches fournies par les bordures des fenêtres, la Goule escalada les murs de la taverne pour s'installer tranquillement sur le toit. Ici, il fut à même de déguster la poiscaille qu'il avait subtilité sans vraiment le savoir. Mâchonnant tranquillement en secouant ses pattes dans les airs sous les regards ahuris des passants, il ne tarda pas à voir un groupe d'hommes lourdement armés qui s'approchaient de lui.
Quatre gardes, lances en main, venaient de s'arrêter près de la devanture et le fixaient sévèrement. Avec eux, le poissonnier toujours aussi énervé. Les gardes sommèrent Nazgahl de descendre de là avant d'user de violence pour y parvenir. Légèrement agacé par ces gens qui refusaient de le laisser boulotter tranquillement, Nazgahl se dressa sur ses pattes arrières, fit tournoyer les restes de son plat dans sa main et propulsa le cadavre en direction du visage de l'un des gardes. Ce dernier n'étant pas entraîné pour parer un tel assaut, il réceptionna le poisson avec son faciès, ce qui le fit basculer en arrière. La Goule sautilla en hurlant de rire, frappant son torse de ses poings noircis pour montrer que le patron, c'était lui.
Il regretta bien vite cette provocation gratuite lorsqu'une lance fila en sa direction. Un glapissement sonore s'échappa de sa gorge, et la bestiole effectua une galipette pour échapper au projectile. Désormais dos à ses ennemis, il secoua son popotin en leur tirant la gueule, suite à quoi il bondit pour leur échapper, sautant d'un toit à l'autre avec aisance. Il aperçut une corde à linge et crut y distinguer une liane, il tenta donc de s'y accrocher pour fuir. Malheureusement, la misérable cordelette céda sous son poids. Chutant de quelques mètres, l'homme-bête se retrouva aveuglé par une culotte après avoir essuyé un douloureux atterrissage. Sujet à une cécité passagère, Nazgahl se prit les pieds dans un sweat et fonça tête la première dans une caisse en bois avant de comprendre qu'il lui suffisait d'ôter le sous-vêtement de ses yeux pour recouvrer la vue.
Ce combat acharné contre le linge lui ayant fait perdre un temps précieux, les gardes étaient parvenus à le rattraper. Ni une ni deux, il se remit à courir en slalomant dans la foule effrayée pour leur échapper. Pourquoi diable tous ces êtres voulaient sa peau ? Lui ne désirait qu'un petit poisson de rien du tout. Une chaussette emmêlée dans sa chaîne, une culotte en guise de couvre-chef, le monstre ne passait pas inaperçu, aussi il devenait de plus en plus difficile de se fondre dans le décor. Lances, flèches et autres projectiles pointus fusaient dans sa direction sans qu'il ne comprenne pourquoi. La raison était toute simple, l'assaut poissonnier qu'il avait porté au garde s'était avéré suffisamment costaud pour que cet imprudent se cogne la tête contre le sol, se blessant gravement par la même occasion.
Cela, Nazgahl n'avait aucun moyen de le savoir et s'en moquait royalement, de toute manière. Il constatait simplement que l'amas de gardes qui s'affairaient à le rattraper n'étaient pas simplement là pour lui apprendre les bonnes manières. Il continua de courir, escaladant habilement un chariot qui lui servit de support pour atteindre les toits, échappant à ses poursuivants une fois encore. De là, il contourna la rue pour trouver le parfait moyen de se dissimuler. Un trou, ni plus ni moins, un orifice creusé dans le sol. Curieuse pratique, mais qu'à cela ne tienne, il irait !
Epuisé par la course, la Goule jeta un caillou dans l'orifice sombre. Un clapotis sonore le rassura, ce n'était pas si profond que ça. Il se jeta donc dans les ténèbres, s'enfonçant subitement dans une eau nauséabonde. Sans savoir qu'il venait de plonger dans les égouts de la ville, le monstre hors d'haleine décida de se reposer là, cet endroit abject lui semblait être la planque la plus parfaite qui soit.
Informations IRL
Prénom : Enzo
Age : 19
Aime : jeux-video / écriture et d'autres trucs moins louables.
N'aime pas : Un certain nombre de trucs, mais rien qui ne concerne le forum.
Personnage préféré de One Piece : Gecko Moria et toute sa clique
Caractère : Un fou furieux légèrement malsain mais très ouvert. J'pense me définir assez bien de cette façon.
Fait du RP depuis : 8 ans, bientôt 9 !
Disponibilité approximative : Tout dépend de la situation, étant donné que je suis étudiant. Je peux être présent chaque jour pendant des heures ou passer une fois par semaine, en fonction de ma disponibilité.
Comment avez-vous connu le forum ? Par mon parrain et bro'.
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Dernière édition par Nazgahl Cradle le Lun 14 Avr 2014 - 2:00, édité 14 fois